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free jazz

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Tout ce qui a été posté par free jazz

  1. Ben de fait, le libéralisme en pratique ne peut pas marcher sans sécurité du territoire, sécurité des contrats, sécurité des propriétés. C'est l'Etat veilleur ou Etat gardien traditionnellement mis en avant par les libéraux. Donc libéral-sécuritaire c'est un attelage beaucoup plus cohérent et solide que le pôle libéral-libertaire, ou même libertarien de gauche, à mon sens.
  2. Article sur les bisbilles de la majorité, où il est question des libéraux et libertariens de gauche. http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/24/inevitables-fractures-ideologiques-a-gauche_3501851_3232.html
  3. C'est toujours comme ça, attends qu'ils en voient les conséquences (foot français reléguée en 3è division européenne), ils changeront vite d'avis. C'est marrant comme l'innovation linguistique précède toujours l'innovation fiscale.
  4. Cette triste bureaucrate n'a pas compris la tempête qu'ils vont déclencher en privant le peuple de son spectacle favori. Ils sont vraiment stupides.
  5. On voit surtout à travers ces exemples l'influence délétère du féminisme sur le droit pénal et le droit de la famille. Une main au cul devient un viol, et le père une variable d'ajustement dans le "projet parental". Pilule et avortement doivent être payés par la société. Elles veulent le beurre et l'argent du beurre, le droit à l'autonomie, le droit à l'émancipation et à la maîtrise de leur corps, mais aussi des protections et privilèges spéciaux dues à un statut d'espèce exploitée, mise en danger par le mâle. Des mesures coercitives sont prises pour imposer la parité dans les entreprises et obliger les hommes à partager le congé de maternité. Au lieu de contester cette offensive, les hommes - quand ils ne sont pas des collabos - réagissent par un désengagement et le refus d'assumer leur rôle, donnant des verges pour se faire battre. Tout cela est la queue de comète de la politique d'atomisation, de contrôle des comportements sexuels et de destruction de la famille. La prochaine étape de cette déresponsabilisation croissante sera l'instauration d'un permis de parenté. La ruse de l'histoire, c'est qu'en attaquant le couple et la famille, en promouvant le modèle du parent isolé, le féminisme a rendu les femmes plus précaires que jamais, donc plus vulnérables à toutes les relations de domination.
  6. Les féministes considèrent le fœtus comme un étranger clandestin, voire un parasite expulsable par une mesure d'éloignement coercitif. Au fond elles ont un raisonnement propriétariste de type anarcap : not in my garden. L'ironie c'est que ce sont les mêmes gauchos pro choix (comme les hystériques d'EELV) qui hurlent au nazisme à la moindre expulsion d'un sans-papier venu d'un pays lointain.
  7. Vrai : il est une des figures de proue des post-colonial studies, école du marxisme culturel la plus en vue actuellement dans l'intelligentsia, qui sont à l'histoire ce que la théorie du genre est à la sociologie.
  8. Hu hu...je crois avoir conservé notre discussion sur les post-colonial studies et Achille Mbembe quelque part, au cas où. Ceci dit l'émission débat entre Mbembe & Lugan valait son pesant de cacahuètes.
  9. La comparaison avec la fin de l'URSS époque brejnévienne des élites fossilisées est éclairante. On voit dans le régime actuel la même soumission des journaux, de la culture officielle à l'appareil d'Etat et au parti. Quand on lit le Monde ou le Nouvel Obs par exemple, on a désormais l'impression de lire un organe officiel comme la Pravda soviétique. Aux élites dégénérées correspond un art dégénéré (festival d'Avignon, Fiac, etc). A partir de la fin des années 70, les russes avaient compris que la télévision d'Etat était un instrument de propagande et de mensonge, ils n'y croyaient plus, alors ils ont commencé à l'éteindre et ne plus lire les journaux. Le décorum est resté en place encore une dizaine d'années, avec ses cérémonies, sa liturgie, ses parades, mais c'était du théâtre, le système déliquescent s'effondrait de l'intérieur. Il est d'ailleurs ironique d'entendre nos journalistes dénoncer régulièrement la censure en Russie, où la presse est aujourd'hui beaucoup plus libre qu'en France. Un autre exemple de cette analogie : la politique d'inaugurations de rues et places à Paris conduite par l'équipe Delanoë (qui a changé Paris en un catalogue grotesque de totems), dont la mise en scène paraît calquée sur les cérémonies soviétiques des années 80, quand la délégation polonaise visitait le Parti Frère pour inaugurer en grande pompe la statue d'un dirigeant, dans le style héroïque du réalisme socialiste. Le buste Habib Bourguiba inauguré en avril 2013 à Paris par Delanoë qui trône sur l'esplanade à son nom Delanoë inaugurant lundi dernier la Place Stéphane Hessel
  10. J'avais posté sur mon mur cette photo avec le texte de Muray : et pour cause Ségolène a lancé Najat en politique. Elle fut sa marraine et le sourire exterminateur de Najat est une extension de celui du Dalai-Mama de Poitou.
  11. Dans le cadre d'une analyse marxiste, il me semble que le Parti socialiste, et son ancêtre feu la SFIO, a toujours été le parti défendant les intérêts de la bourgeoisie progressiste, en se servant d'une fausse conscience de classe pour duper les ouvriers. Ce qui est nouveau à mon avis tient à la décadence de ses élites: Solférino est aujourd'hui inféodé à une poignée d'aparatchiks trotskistes et d'associations humanitaristes célébrant leur propre supériorité morale (dont la queue de comète est Terra Nova). Ce microcosme appartenant à la noblesse d'Etat vit en circuit fermé dans une logique de reproduction. Il a complètement perdu le contact avec les classes populaires, et s'aliène même désormais les classes moyennes, socle de la social-démocratie. Par conséquent il ne reste plus que la fausse conscience non plus de classe mais de caste, d'un parti de culturistes de la posture et de l'imposture, idéologiquement moribond, qui n'a plus assez de force ni de ruse pour duper les foules.
  12. http://www.marianne.net/Infiltrations-crypto-negationnistes-a-gauche_a233062.html
  13. « C’est un sourire qui descend du socialisme à la façon dont l’homme descend du cœlacanthe, mais qui monte aussi dans une spirale de mystère vers un état inconnu de l’avenir où il nous attend pour nous consoler de ne plus ressembler à rien. C’est un sourire tutélaire et symbiotique. Un sourire en forme de giron. C’est le sourire de toutes les mères et la Mère de tous les sourires. Quiconque y a été sensible une seule fois ne sera plus jamais pareil à lui-même. C’est un sourire qui a déjà écrasé bien des ennemis du genre humain sous son talon de fer (le talon de fer d’un sourire ? la métaphore est éprouvante, j’en conviens, mais la chose ne l’est pas moins) : le bizutage par exemple, et le racket à l’école. Ainsi que l’utilisation marchande et dégradante du corps féminin dans la publicité. Il a libéré le Poitou-Charentes en l’arrachant aux mains des Barbares. Il a lutté contre la pornographie à la télé ou contre le string au lycée. Et pour la cause des femmes. En reprenant cette question par le petit bout du biberon, ce qui était d’ailleurs la seule manière rationnelle de la reprendre ; et de la conclure par son commencement qui est aussi sa fin. On lui doit également la défense de l’appellation d’origine du chabichou et du label des vaches parthenaises. Ainsi que la loi sur l’autorité parentale, le livret de paternité et le congé du même nom. Sans oublier la réforme de l’accouchement sous X, la défense des services publics de proximité et des écoles rurales, la mise en place d’un numéro SOS Violences et la promotion de structures-passerelles entre crèche et maternelle. C’est un sourire près de chez vous, un sourire qui n’hésite pas à descendre dans la rue et à se mêler aux gens. Vous pouvez aussi bien le retrouver, un jour ou l’autre, dans la cour de votre immeuble, en train de traquer de son rayon bleu des encoignures suspectes de vie quotidienne et de balayer des résidus de stéréotypes sexistes, de poncifs machistes ou de clichés anti-féministes. C’est un sourire qui parle tout seul. En tendant l’oreille, vous percevez la rumeur sourde qui en émane et répète sans se lasser : « Formation, éducation, culture, aménagement du territoire, émancipation, protection, développement durable, agriculture, forums participatifs, maternité, imaginer Poitou-Charentes autrement, imaginer la France autrement, imaginer autrement autrement. » Apprenez cela par cœur, je vous en prie, vous gagnerez du temps. Je souris partout est le slogan caché de ce sourire et aussi son programme de gouvernement. C’est un sourire de nettoyage et d’épuration. Il se dévoue pour en terminer avec le Jugement Terminal. Il prend tout sur lui, christiquement ou plutôt ségolènement. C’est le Dalaï Mama du III e millénaire. » http://philippemuray.e-monsite.com/pages/textes/le-sourire-a-visage-humain.html Mérite son titre d'esthéticien du kitsch.
  14. http://www.europe1.fr/Politique/INFO-LE-LAB-Segolene-Royal-rejoue-la-Liberte-guidant-le-peuple-1685293/
  15. Pour une fois, c'est moi qui signale que personne ne dit ça ici, et à la place de ces touristes d'allocations, je ferais sans doute la même chose. Ils ne votent pas encore, sauf s'ils sont naturalisés ou qu'on leur file le droit de vote, auquel cas ils sauront quel parti remercier pour continuer à en bénéficier. Toutefois, sans chercher de bouc-émissaire, il faut commencer par montrer les rouages de ce système, si l'on veut éviter de jeter les électeurs dans les bras d'un parti désignant des coupables. Je ne vois pas pourquoi il faudrait faire le cadeau au fn du monopole de ces questions et renoncer à toute approche réaliste. Si ces questions sont tranchées, elle ne peuvent l'être que politiquement. Cela passe par une opération vérité de démystification. Pour l'instant les démagogues règnent en maîtres, les réactions sont idéologiques. On ne peut pas en parler sans déclencher des avalanches d'indignations. Démystifier, cela suppose à un moment d'analyser rationnellement les faits, la perversité profonde de cette fausse générosité à crédit, donc de tirer sur le discours angélique des sans-papiéristes, du lobby humanitaire et des associations de spoliation légale, sur leur propagande des bienfaits de l'immigration comme enrichissement de l'Etat-providence. Si les libéraux étaient intelligents, ils pourraient proposer une vision politique audible, et s'en servir comme levier pour faire accepter un projet global de réforme de l'Etat-providence. Un compromis qui trouve l'assentiment d'une part importante de la population. Au lieu de ça, ils s'enferrent eux aussi dans des positions purement idéologiques du type yaka faukon, circulez y a aucun problème.
  16. Plus les coûts annexes des procédures judiciaires (à cause d'un droit d'asile dévoyé), plus le logement, la scolarisation, plus les soins gratuits, plus l'argent de poche. De fait, les citoyens français ne bénéficient pas d'autant d'aide et de soutien juridique des associations pour réussir à pomper le maximum de ressources dans la jungle administrative. La bureaucratie dissuade beaucoup de gens de percevoir les prestations auxquelles ils ont "droit". J'ajoute qu'on est d'accord pour dire que la cause du mal vient du système d'incitations, mais cela montre que le système actuel est foncièrement pervers, et ne peut que contribuer à faire monter le fn. Mieux vaudrait si l'on souhaite le moindre mal, comme viennent de le faire les Pays-Bas, assouplir les conditions de résidence et de travail, en réservant les allocations aux nationaux. C'est une façon de faire baisser la tension au lieu de créer un conflit social généralisé pour l'accès aux aides. Ou encore de faire payer un forfait d'accès à ces services publics, comme le propose Gary Becker sur une base plus restreinte - ce que l'UMP avait tenté de faire avec l'AME. Malgré la réalité de ces dispositifs d'incitations, les "décrypteurs" de Libé expliquent que le tourisme d'allocations n'existe pas, comme si les immigrés n'étaient pas des acteurs rationnels capables de choisir leur destination en fonction d'un rapport coût-avantage. L'édito de Couturier d'hier à ce sujet : http://www.franceculture.fr/emission-la-chronique-de-brice-couturier-tourisme-d-allocations-2013-10-21
  17. Le droit systématique à l'AME et les diverses allocations, une légende urbaine, comme on l'a vu dans la récente affaire Leonarda qui a deffrayé la chronique. Légende urbaine qui explique aussi pourquoi la France est la destination la plus à la mode en Europe pour le droit d'asile reconverti en tourisme d'allocations. http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/10/22/01016-20131022ARTFIG00582-les-dibrani-une-famille-tres-aidee-par-la-france.php Moi je veux bien être clandestin où vous voulez si on me file 12 000 euros de prestations, plus 10 000 euros pour rentrer à la maison. C'est comme la distribution de logements aux futures clientèles : une légende urbaine. http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/10/15/des-roms-bientot-heberges-dans-des-logements-vacants-de-la-capitale_3496014_3224.html
  18. Je sais, c'est justement dommage que tu ne puisses pas t'empêcher de recourir à une rhétorique alarmiste et vigilantesque, même avec des gens qui sont censés ne pas être tes ennemis. Mais que tu arrives à transformer en suspects. Je pointe la nature obsidionale de ton discours, non pour dire que tu serais le seul dans ce cas, c'est un phénomène général qui concerne tout le monde, mais pour montrer qu'il participe au climat de défiance identitaire dans lequel les vertus libérales ont peu de chances de devenir à la mode. Bref, à un moment cette rivalité communautaire fait partie des impensés du libéralisme et passe au premier plan devant les sujets économiques: rien de grave ni de personnel. Mais ça explique la remarque récurrente, exprimée par un intervenant précédent, qui ne comprenait pas pourquoi les libéraux se disputent alors qu'ils sont censés être dans le même camp idéologique.
  19. En rhétorique ça s'appelle une précaution oratoire, c'est un truc que les politiciens utilisent tout le temps. En général ça commence par "je ne veux calomnier personne mais...". Il était bien entendu nécessaire d'attirer l'attention sur la nature de la "haine" atavique que Lamédaor, et avec lui tous ses détracteurs, vouent à Madame Taubira, en l'associant immédiatement à Civitas et Yabon banania. Tu as donc commencé ta réponse en lui décernant un Yabon award, ce qui est évidemment une façon sereine et nuancée de lancer la discussion sans braquer personne.
  20. Je parlais de tes accusations immédiates de racisme contre Lameador, lorsqu'il pointe que l'extrémisme de Taubira ne vaut pas mieux que celui de l'extrême droite. Je parle de ton plaidoyer en faveur de "Madame Taubira", injustement calomniée parce que noire, et non parce qu'incompétente et liberticide. Sans oublier l'exhortation à expier le crime suprême, celui de la colonisation. Je ne critique pas ce réflexe, il faut sans doute rappeler ces évidences, avec audace et courage.
  21. Si je comprends bien, il faut sauver le soldat Taubira parce qu'elle est noire et parce que c'est une femme, forcément victime du racisme de l'homme blanc. Peu importe qu'elle soit une démagogue de la pire espèce, ses lois liberticides, on lui pardonnera même sa politisation de la justice et son incompétence intégrale comme ministre.
  22. Ce n'est pas un hasard si le FN, suppôt du complot anti-libéral, est dirigé par le lobby énarque homosexuel.
  23. free jazz

    Champignons

    Ils seraient pas hallucinogènes ceux-là? Le gros en forme de couille blanche tenu par le hipster obèse avec les lunettes roses, c'est une vaisse de loup.
  24. Attends c'est Baverez qui écrit ça, personnage aussi exubérant qu'un croque-mort, habituellement plus mesuré dans son langage qu'un banquier et plus prudent qu'un sioux. Pour qu'il en vienne à soutenir à demi mots les velléités poujadistes ambiantes et les débuts de jacqueries, il faut vraiment que la situation soit grave.
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