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Boris Eltsine Est Mort


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RUSSIE

Boris Eltsine est décédé

AFP

Mis en ligne le 23/04/2007

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L'agence de presse russe Interfax, citant une source médicale non identifiée, a rapporté que Boris Eltsine avait succombé à une défaillance cardiaque.

D.R.

L'ancien président russe Boris Eltsine est mort lundi, a annoncé le Kremlin. Il avait 76 ans. Interrogé par l'Associated Press, un porte-parole du Kremlin, Alexandre Smirnov, a confirmé le décès, mais sans fournir la cause ni d'autres précisions.

L'agence de presse russe Interfax, citant une source médicale non identifiée, a rapporté que Boris Eltsine avait succombé à une défaillance cardiaque.

Durant sa présidence (1991-1999), Eltsine avait déjà souffert de graves problèmes cardiaques. Boris Eltsine avait été le premier président de la Russie après l'effondrement de l'Union soviétique. Il avait démissionné le 31 décembre 1999, plusieurs mois avant le terme prévu de son mandat. Après cette démission, c'est son Premier ministre d'alors, Vladimir Poutine, qui est devenu président par intérim avant d'être élu à ce poste au printemps 2000.

Né le 1er février 1931 à Sverdlovsk dans l'Oural, Boris Eltsine rejoint le parti communiste relativement tard, à 30 ans, après une carrière dans le bâtiment. Son ascension sera rapide et, en 1985, le chef de l'URSS Mikhaïl Gorbatchev le nomme à la tête du PC moscovite.

Trop critique envers les conservateurs du parti, l'"enfant terrible de la Perestroïka" est limogé en novembre 1987. Mais, sa popularité le fait élire au Parlement soviétique en mars 1989. Deux ans plus tard, en juin 1991, il remporte la première élection présidentielle russe au suffrage populaire. Au mois d'août de la même année, il fait échec à la tentative de coup d'Etat de la frange dure du Parti communiste (18-21 août) et émerge comme le plus puissant homme politique du pays. En décembre, le président russe signe l'effondrement de l'URSS, proclamant la Communauté des Etats indépendants (CEI) avec l'Ukraine et la Belarus. M. Gorbatchev cède sa place.

Boris Eltsine s'attaque à mettre en pièce 75 ans de communisme, introduisant les principes démocratiques et libéralisation d'économie de marché.

Dans le même temps, il envoie les chars en octobre 1993 pour réprimer l'opposition des plus radicaux des parlementaires russes. En décembre 1994, il demande à l'armée d'étouffer l'indépendance tchétchène. Ce conflit long et sanglant qui fera 50.000 morts entame fortement sa popularité. Malgré les difficultés de la population qui paie les frais de la libéralisation de l'économie, Boris Eltsine parvient à se faire réélire président le 3 juillet 1996.

A partir de 1987, les problèmes de santé de Boris Eltsine et son penchant pour la boisson font parler d'eux. Le 5 novembre 1996, il subit un quintuple pontage coronarien. Les deux années qui suivent, il est hospitalisé ou envoyé en maison de repos à plusieurs reprises: grippe, fatigue, pneumonie, ulcère hémorragique enfin en janvier 1999.

La situation économique empire et une profonde crise, qui voit le rouble en chute libre, éclate à la fin de l'été 1998. Dans l'année, Boris Eltsine limoge par deux fois le gouvernement, alors que l'opposition réclame sans cesse le départ d'un président qui semble de moins en moins dans l'état de gouverner.

La Libre.

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Boris meurt, le PCF et LO aussi, c'est la loi des séries la Russie et le communisme sont d'actualité. Cela dit qu'il repose en paix.

Invité Arn0
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RIP.

Malgré tous ses défauts il aura mérité sa place de choix dans l'Histoire.

Posté
Je croyais que l'alcool et la rigolade conservaient…

RIP

74 ans, dont une bonne cinquantaine en pleine URSS, jolie performance quand même.

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c'est vrai une place au Panthéon :icon_up: … dommage, effectivement qu'il n'est pas mieux gérer les privatisations…

Posté
c'est vrai une place au Panthéon :icon_up: … dommage, effectivement qu'il n'est pas mieux gérer les privatisations…

n'ait

c'est vrai une place au Panthéon :doigt: … dommage, effectivement qu'il n'est pas mieux gérer les privatisations…

géré

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RIP

Quand je pense que la France a choisi à l'époque l'URSS de Gorbie à la Russie d'Eltsine….

Enfin…

L' URSS a encore de beau jours devant elle : Corée du Nord, Cuba, France….

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Il y a des libéralisations brutales qui mènent vers la liberté (Grande-Bretagne), d'autres vers le chaos (Russie). La grande leçon qu'il laissera derrière lui, c'est qu'il faut trouver un ordre "logique et moral" des réformes (j'ai hésité à utiliser "ordre juste" :icon_up: ).

RIP quand même…

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Il y a des libéralisations brutales qui mènent vers la liberté (Grande-Bretagne), d'autres vers le chaos (Russie).

Quel chaos? :icon_up:

Pour ma part, je constate que le pouvoir est tenu de main de maître et que la corruption règne à un niveau que nous ne pouvons imaginer.

Le chaos existe quand il n'y a pas de règles où qu'elles ne sont pas suivies ce qui est l'exact opposé de se qui se passe en Russie.

Posté
Pour ma part, je constate que le pouvoir est tenu de main de maître et que la corruption règne à un niveau que nous ne pouvons imaginer.

Le pouvoir est ferme en Moscovie et dans les grandes villes (le long du Transsibérien). Ailleurs, c'est très différent.

Le chaos existe quand il n'y a pas de règles où qu'elles ne sont pas suivies ce qui est l'exact opposé de se qui se passe en Russie.

Ah ? Pourtant, la Russie a toujours balancé entre dictature et chaos, précisément ; parfois en connaissant les deux simultanément, d'ailleurs.

Posté

D'aprés Heritage la Russie n'a pas grand chose de libéral économiquement. (120ème) Et le problème n°1 semble effectivement être la corruption.

Property Rights - 30.0%

Protection of private property in Russia is weak. The judicial system is unpredictable and corrupt, and contracts are difficult to enforce.

Freedom from Corruption - 24.0%

Corruption is perceived as widespread. Russia ranks 126th out of 158 countries in Transparency International's Corruption Perceptions Index for 2005.

Posté
D'aprés Heritage la Russie n'a pas grand chose de libéral économiquement. (120ème) Et le problème n°1 semble effectivement être la corruption.

Property Rights - 30.0%

Protection of private property in Russia is weak. The judicial system is unpredictable and corrupt, and contracts are difficult to enforce.

Freedom from Corruption - 24.0%

Corruption is perceived as widespread. Russia ranks 126th out of 158 countries in Transparency International's Corruption Perceptions Index for 2005.

C'est cela une libéralisation brutale : c'est brutal et pas très libéral.

Posté

Le Chili a connu 3 ans de communisme, il lui a fallu 18 ans de dictature pour s'en remettre.

La Russie a connu 74 ans de communisme… il lui reste donc 428 ans de dictature à purger.

Posté
Le Chili a connu 3 ans de communisme, il lui a fallu 18 ans de dictature pour s'en remettre.

La Russie a connu 74 ans de communisme… il lui reste donc 428 ans de dictature à purger.

:icon_up:

Posté
Le Chili a connu 3 ans de communisme, il lui a fallu 18 ans de dictature pour s'en remettre.

La Russie a connu 74 ans de communisme… il lui reste donc 428 ans de dictature à purger.

Avec un bon avocat, une remise de peine pourrait être envisagée, non ?

Posté
C'est quoi une libéralisation "brutale" ?

C'est une "grabitization".

The determination to keep the telling of the oligarchs' story within the context of their eventual salutary effect on the country leads Hoffman into some grievous oversights and contradictions. None of these are more important than his insistence upon painting his oligarch subjects-in particular, Khodorkovsky, Potanin and Berezovsky-as self-made entrepreneurs who bucked the state system to make their fortunes. The fact that he connects the rise of these men to the encouraging fact of a Russia full of products on its shelves is even more misleading.

The reality is that none of these men produced anything that Russians could consume, and all benefited directly from tribute handed down from the state. Bankers like Smolensky, for instance, made fortunes through a collusive arrangement with state insiders who gave them exclusive licenses to trade in hard currency during a time when prices were set to be abruptly freed. When hyperinflation set in (naturally) and the population frantically scampered to convert their increasingly worthless rubles into dollars, the currency-trading licenses became virtual spigots of cash.

Furthermore, the oligarchs really became a ruling class only after the "loans for shares" auctions in late 1995, a series of privatizations that underscored the incestuous relationship between the state and the new tycoons. The state "lent" huge stakes in giant companies (in particular oil companies) in return for cash. Implemented and organized by Minister Chubais, the auctions ended up being one of the great shams of all time, as in many cases the bidders themselves were allowed to organize the tenders and even to exclude competitors. In some cases, the state actually managed to lend the bidders the money to make the bids through a series of backdoor maneuvers.

Hailed at the time as the death knell of the state-controlled economy and a great advance of the privatization effort, the auctions were actually a huge quid pro quo in which bankers were handed billion-dollar companies for a fraction of their market price (a 78 percent stake in Yukos, the second-largest oil company in Russia, valued at least at $2 billion, was sold for just $309.1 million to Khodorkovsky's Menatep Bank) in exchange for support of Yeltsin in the upcoming 1996 election. Many Russians today consider loans for shares one of the biggest thefts in the history of mankind. Hoffman, incidentally, didn't bother to cover loans for shares as a reporter, either.

[…]

It's not clear from this passage to whom this "great speed" idea was suggested. Those "equitable" formal privatizations Aslund helped design left billion-dollar companies like Yukos and Norilsk Nickel in the hands of single individuals (Khodorkovsky and Potanin, respectively) for pennies on the dollar. They were so corrupt and unfair that for most Russians-the majority of whom were left impoverished by the changes-the word "privatization" became synonymous with theft. Indeed, Russians even coined a new term, prikhvatizatsiya (or "grabitization"), that perfectly expressed their outrage over the private commandeering of property they considered public and their own.

http://www.exile.ru/2002-June-26/press_review.html

Je suis désolé de devoir vous dire cela le jour de sa mort mais Boris Ieltsine c'était un gros batard. Son idée de la démocratie c'était de dissoudre le parlement à coup d'obus et son idée de la liberté économique était de transférer les entreprises d'état à ses banquiers personnels.

À voir ce qu'a accompli le Parti Communiste en Chine, je ne suis pas convaincu que la survie de l'URSS aurait été une mauvaise chose. Mais bon ça va plutôt bien avec Poutine maintenant.

Posté
Mais bon ça va plutôt bien avec Poutine maintenant.

Euh, "bien" n'est peut-être exactement pas le terme que j'aurais utilisé. Plutôt "mieux", voire "moins mal" !

Posté

Bon, après tous ces RIP je vais peut être mettre un froid sibérien, mais je me réjoui de son décès.

Même s'il a fait preuve de courage pendant le putch, il n'est pas non plus le père de la chute du communisme.

Il simbolise à mes yeux le reigne des oligarques, il était le seul à pouvoir les écarter, il les a accueilli les bras ouvert.

Je pisserais volontier sur la tombe de staline ou celle du Che, peut être pas sur celle d'Eltsine, mais je ne lui souhaite certainement pas de reposer en paix, je suis athé mais ça me réjouirait franchement qu'il y ai une justice divine quelquepart qui le sanctionnerait sans pitié.

ill incarne ce que je déteste le plus dans la démocratie, c'est à dire les privilèges et les privilégiés. C'est l'injustice même. Il a humilié la Russie et Poutine a repris la relève, dans un autre style certe, mais avec les même moyens liberticides.

Je me réjoui toujours au moins un peu à la mort d'un politicien, a un degret différent selon les cas mais particulièrement dans ce cas-ci. Même si je suis conscient que la mort d'un pouvoiriste ne fait pas avancer la liberté.

A choisir entre Bush et Elstine, j'aurai choisi Bush sans aucune ésitation. Mais vraiment aucune !

Posté
À voir ce qu'a accompli le Parti Communiste en Chine, je ne suis pas convaincu que la survie de l'URSS aurait été une mauvaise chose. Mais bon ça va plutôt bien avec Poutine maintenant.

Dites-moi, rassurez-moi je suis bien sur un site libéral ?

Je me vois mal faire l'éloge du PC chinois et de Poutine mais je n'ai visiblement pas tout compris du libéralisme. Ce doit être mon côté de gauche.

Posté
Je croyais que l'alcool et la rigolade conservaient…

RIP

Hélas non, il d'ailleurs, selon mes sources, mort d'une crise de rire en apprenant les résultats de l'élection présidentielle française.

Posté
Dites-moi, rassurez-moi je suis bien sur un site libéral ?

Je me vois mal faire l'éloge du PC chinois et de Poutine mais je n'ai visiblement pas tout compris du libéralisme. Ce doit être mon côté de gauche.

Et Ieltsine a fait quoi de gauche lui? Si ruiner un pays au point ou les jeunes filles doivent se prostituer pour nourrir leur famille est de gauche, et bien c'était du gauchisme pure.

Posté
Et Ieltsine a fait quoi de gauche lui? Si ruiner un pays au point ou les jeunes filles doivent se prostituer pour nourrir leur famille est de gauche, et bien c'était du gauchisme pure.

Il devrait-être possible de trouver plus libéral, ou en tout cas moins illibéral, en dehors de la trilogie Ieltsine, Poutine et PC Chinois, non ?

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Il devrait-être possible de trouver plus libéral, ou en tout cas moins illibéral, en dehors de la trilogie Ieltsine, Poutine et PC Chinois, non ?

Vous en connaissez beaucoup des anciens pays communistes en essor économique? La Lettonie peut-être?

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