azergolf Posté 23 juin 2007 Signaler Posté 23 juin 2007 http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-926910,0.html Citation A partir du 1er juillet, les ménages français pourront - comme l'ensemble des consommateurs européens - choisir leur(s) fournisseur(s) de gaz et d'électricité. Quelques années après, France Télécom, EDF et Gaz de France perdent à leur tour leur monopole. Théoriquement, une telle libéralisation devrait provoquer les réactions suivantes. Les consommateurs devraient s'en réjouir. Qui dit concurrence dit en principe baisse des prix. De leur côté, les PDG des entreprises concernées devraient banaliser l'événement pour que leurs clients ne s'aperçoivent de rien. En revanche, le régulateur du système devrait crier haut et fort que la concurrence ouvre de nouvelles perspectives et qu'il se porte garant du bon fonctionnement du marché naissant. Enfin, le gouvernement devrait se féliciter de l'arrivée à son terme d'un processus conçu dans les années 1990 et dont les industriels bénéficient depuis 2000.A quelques jours de la date fatidique, que constate-t-on ? Exactement l'inverse. "Conservez vos contrats actuels. Ne quittez pas EDF et Gaz de France", conseille l'association de défense des consommateurs UFC-Que choisir. Et alors que Pierre Gadonneix, PDG d'EDF, qualifie de "véritable révolution" l'arrivée de la concurrence, il est contredit par le président de la Commission de régulation de l'énergie. Connu pour ses convictions libérales, Philippe de Ladoucette estime pourtant qu'"il faut relativiser l'événement" et que "le 1er juillet 2007 est avant tout une date symbolique". Quant au gouvernement, il garde - comme son prédécesseur - un étonnant silence radio sur ce sujet éminemment sensible. Aucun des principaux acteurs ne joue la partition attendue. Chacun d'eux étant sensé, la seule explication est que la libéralisation risque de ne pas avoir les effets escomptés.De fait, les précédents n'incitent guère à l'optimisme. Moins de 20 % des sites qui, depuis quelques années, peuvent choisir entre les tarifs administrés d'EDF et de Gaz de France et le marché libre ont choisi ce dernier. Il faut dire que d'avril 2001 à avril 2006, les industriels qui ont opté pour les tarifs dérégulés ont vu leur facture bondir de 75 %. A tel point que le législateur a adopté, en catastrophe et sans grande logique, en décembre 2006, une loi leur permettant de demander à leur fournisseur de bénéficier pendant deux ans d'un tarif transitoire qui ne peut pas être supérieur de plus de 23 % au tarif réglementé ! Une initiative très mal vue à Bruxelles. Un tel scénario peut-il se reproduire pour les particuliers dans les années à venir ? A priori, rien n'est exclu. Pourquoi ? Parce que, comme le résume Marcel Boiteux, président d'EDF de 1967 à 1987, dans un passionnant article publié par la revue Futuribles (juin 2007), "l'électricité est un cas extrême, pour ne pas dire un cas d'école, des exceptions à la théorie libérale". D'abord, la concurrence n'y est pas totale. Si plusieurs producteurs d'électricité peuvent être mis en compétition, il n'y a qu'un seul réseau de transport. Pour des raisons économiques - et environnementales -, il est hors de question que chaque producteur ait son propre réseau de lignes électriques. C'est donc un organisme indépendant, Réseau de transport d'électricité (RTE) qui gère l'ensemble. Il doit en permanence ajuster l'offre et la demande de ce produit non stockable - c'est aussi l'une des raisons qui rend ce marché si particulier - sans favoriser tel ou tel producteur. De plus, l'ouverture européenne a jusqu'ici plutôt défavorisé les consommateurs français. Interconnectés, la France, l'Allemagne et le Benelux ne forment plus qu'un seul marché. Pour satisfaire la demande, un distributeur va donc d'abord acheter son électricité en France et en Belgique où elle est moins chère grâce au nucléaire puis se tournera vers un producteur allemand dont les centrales au charbon sont moins compétitives. Conclusion : le consommateur allemand bénéficie du nucléaire français et le Français paye son écot au charbon allemand. Ne croyons pourtant pas qu'un repli nationaliste soit la solution. N'ayant plus investi en France depuis une vingtaine d'années, EDF n'est plus le "château d'eau" électrique de l'Europe mais doit, au contraire, de plus en plus souvent acheter à d'autres l'électricité dont a besoin la France. STRATÉGIE INDUSTRIELLE On le voit : il est impossible d'évoquer la concurrence dans le secteur énergétique sans se référer à la production d'électricité. Ce qui apparaît aujourd'hui comme une évidence a pourtant été occulté par les Européens pendant une bonne dizaine d'années. Comme le remarquent les spécialistes de RTE dans un récent ouvrage Les Réseaux électriques au coeur de la civilisation industrielle (Timée éditions), "c'est dans un contexte de relative surcapacité de production en Europe qu'a commencé au début des années 1990 l'ouverture à la concurrence (…). Aujourd'hui, cette concurrence s'opère dans un contexte de relative sous-capacité. (…) En outre, certains producteurs trouvent un intérêt stratégique à demeurer en sous-capacité chronique : les prix monteront sur le marché et ils seront en quelque sorte récompensés de ne pas avoir investi". Les besoins sont énormes. L'Agence internationale de l'énergie estime qu'il faudra construire environ 60 000 MW de capacité (l'équivalent d'une cinquantaine de centrales nucléaires) dans les trente ans à venir. Coût de l'opération : 1 000 milliards d'euros. Pannes à répétition en Californie en 2001, débat mondial sur le réchauffement climatique, menace sur la sécurité d'approvisionnement de l'Europe en gaz russe… les nouveaux défis qui apparaissent nécessitent une véritable stratégie industrielle et non une simple approche libérale. Parfois même, celle-ci risque d'être contre-productive. Deux exemples en témoignent : la lutte contre le réchauffement climatique ne devrait-elle pas inciter à augmenter les tarifs énergétiques - quitte à ce que la collectivité aide les plus pauvres - plutôt qu'à les baisser ? La constitution d'un marché unique, le nécessaire rapport de force face à la superpuissance énergétique russe et les énormes investissements nécessaires ne devraient-ils pas pousser les pays à favoriser la concentration des acteurs ? D'accord dans les années 1990 pour libéraliser ce secteur, les Etats reprochent aujourd'hui un peu hypocritement à Bruxelles de ne pas avoir eu de politique industrielle. Mais dès qu'il s'agit de mesures concrètes, chacun veut rester maître chez soi et rechigne à ce que ses "champions nationaux" passent sous contrôle étranger. Si le libéralisme est passé de mode, la France, l'Allemagne et l'Espagne ont prouvé, ces derniers mois, que l'Europe de l'énergie continuait à relever du voeu pieux. Frédéric Lemaître Alors, faux échec ou fausse libéralisation ?
h16 Posté 23 juin 2007 Signaler Posté 23 juin 2007 Voyons. On part de prix ultrabidouillés que finalement on ne connaît pas du tout pour aller vers des prix de marché avec des fluctuations et le tout dépendant de sources énergétiques à valeur fortement fluctuantes… Quant au couplet sur "c'est un marché particulier gnagnagna" et "le libéralisme ne peut pas couvrir ce marché spécifique gnagnagna", certains tenaient le même discours avec … les phares côtiers, les routes, le téléphone, etc… L'étatisme de certains ne sert qu'à masquer leur manque chronique d'imagination.
Domi Posté 23 juin 2007 Signaler Posté 23 juin 2007 Il y a une savoureuse contradiction dans l'article. L'auteur trouve que le libéralisme a plusieurs inconvénients: Il aboutit à des prix plus élevés pour l'energie. Et puis il ajoute: Citation les nouveaux défis qui apparaissent nécessitent une véritable stratégie industrielle et non une simple approche libérale. Parfois même, celle-ci risque d'être contre-productive. Deux exemples en témoignent : la lutte contre le réchauffement climatique ne devrait-elle pas inciter à augmenter les tarifs énergétiques - quitte à ce que la collectivité aide les plus pauvres - plutôt qu'à les baisser ? Si le RC exige de faire monter les prix et que le libéralisme fait monter les prix, vive le libéralisme
Apollon Posté 23 juin 2007 Signaler Posté 23 juin 2007 Les réactions de l'article ont noté la contradiction de l'auteur qui d'abord se plaint d'une augmentation de prix (encore que qui connait réellement le prix d'une prestation fournie par le secteur public) puis se plaint que les prix pourraient baisser alors qu'avec les inquiétudes écolo il faudrait monter le prix de l'énergie. En vérité, la France produit de l'électricité moins cher que ses voisins grâce au nucléaire. En constituant un marché commun européen, les prix de l'électricité dans les pays européens convergent ce qui mécaniquement monte la facture des français et baisse celle des allemands. Rien à voir donc avec le fantasme de l'actionnaire assoifé d'argent. Pour parfaire la libéralisation on devrait détacher la volonté de produire du nucléaire du pouvoir politique. Ainsi ceux qui veulent de l'électricité verte se fourniraient plus cher chez ceux qui la produisent et ceux qui veulent de l'électricité bon marché iraient chez les producteurs de nucléaire. C'est la solution démocratique. Malheureusement en France on a pas cette culture : le gagnant remporte tout. Actuellement c'est tout-nucléaire, et ça le restera sans doute.
LaFéeC Posté 23 juin 2007 Signaler Posté 23 juin 2007 GDF (j'ouvrais un compte cette semaine) m'a proposé de me fournir en électricité en plus du gaz. J'ai refusé. J'avoue, j'attends de voir comment cela se passe. D'ici un an, je ferai le point sur ma facture et sur les tarifs pratiqués à la concurrence ainsi que sur les avis des clients de Powéo et GDF. EDF a bien joué sur ce coup, quiconque se passe de ses services ne peut plus bénéficier de ses prix, c'est une fausse libéralisation à mon sens, la véritable libéralisation aurait fait qu'EDF devienne un acteur comme les autres, sans tarif "préférentiel". Vu que c'est un budget non négligeable et surtout indispensable (contrairement à internet).
Domi Posté 23 juin 2007 Signaler Posté 23 juin 2007 Et puis si certains prix publics sont bas, c'est peut-être parce qu'ils sont subventionnés, donc payés par l'impôt. Je crois que c'est en partie le cas pour EDF. A confirmer.
LaFéeC Posté 23 juin 2007 Signaler Posté 23 juin 2007 Domi a dit : Et puis si certains prix publics sont bas, c'est peut-être parce qu'ils sont subventionnés, donc payés par l'impôt. Je crois que c'est en partie le cas pour EDF. A confirmer. Justement, je me demandais : les retraites d'EDF sont elles payées par le contribuable ? EDf est elle financée par une partie de nos impôts ? Si oui, la libéralisation du secteur devrait entrainer une baisse des impôts, non ? (je sais que non)
Domi Posté 23 juin 2007 Signaler Posté 23 juin 2007 LaFéeC a dit : Justement, je me demandais : les retraites d'EDF sont elles payées par le contribuable ? EDf est elle financée par une partie de nos impôts ? Si oui, la libéralisation du secteur devrait entrainer une baisse des impôts, non ? (je sais que non) Comme c'est le sysytème général des retraites qui financent les régimes spéciaux, on peut dire qu'EDF en bénéficie en partie. A salaire égal, il est plus facile d'attirer les talents avec cet argument.
phantom_opera Posté 23 juin 2007 Signaler Posté 23 juin 2007 LaFéeC a dit : GDF (j'ouvrais un compte cette semaine) m'a proposé de me fournir en électricité en plus du gaz. J'ai refusé. J'avoue, j'attends de voir comment cela se passe. LaFéeC fait gaffe quand même, ne joue pas trop ta vie contre les monopoles.
Calembredaine Posté 23 juin 2007 Signaler Posté 23 juin 2007 azergolf a dit : Alors, faux échec ou fausse libéralisation ? Curieusement aucune publicité et quasi silence dans les media. Ma PME passera chez Poweo l'année prochaine tellement nos rapports avec EDF sont mauvais. Quant à ma maison, la régie municipale qui me fournit en électricité prétend que je n'ai pas le droit de changer. Les pressions doivent être énormes; parler de libéralisme dans ces conditions est risible. J'envisage de devenir un minimum autonome* avant de choisir un nouveau prestataire. *Solaire et géorthermie afin d'avoir au moins lumière, réfrigérateur et eau chaude en cas de "défaillance" du fournisseur d'électricité.
Rincevent Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 Je rappelle, en passant, les trois articles intéressants et bien sentis d'éconoclaste sur ce sujet.
Invité Arn0 Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 Rincevent a dit : Je rappelle, en passant, les trois articles intéressants et bien sentis d'éconoclaste sur ce sujet.Il y a un truc que je ne comprends pas dans les articles. Si il y a surproduction d'électricité cela implique que le nombre de centrales est trop important, ou qu'elles utilisent trop de pétrole (par exemple). Cela coute de l'argent, et à un moment ce surcout doit bien être supporté par quelqu'un ! Dans ces conditions comment le prix de l'électricité pourrait-il être moins cher ? Le prix moyen du kilowatt-heure peut-être, mais pas les dépenses totales pour la production d'électricité.
Rincevent Posté 24 juin 2007 Signaler Posté 24 juin 2007 Arn0 a dit : Il y a un truc que je comprend pas dans les articles. Si il y a surproduction d'électricité cela implique que le nombre de centrales est trop important, ou qu'elles utilisent trop de pétrole (par exemple). Cela coute de l'argent, et à un moment ce surcout doit bien être supporté par quelqu'un ! Dans ces conditions comment le prix de l'électricité pourrait-il être moins cher ? Le prix moyen du kilowatt-heure peut-être, mais pas les dépenses totales pour la production d'électricité. EDF, pour construire ses centrales, est lourdement subventionnée par l'Etat. Internaliser cette subvention déguisée conduira sans doute à une hausse des prix.
Calembredaine Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 Bon, je me suis renseigné sur la situation et effectivement, la France traîne des quatre fers pour libéraliser ce marché. Actuellement tous les particuliers se fournissent chez EDF avec un tarif régulé. A partir du moment où l'on choisit de se fournir ailleurs, le retour en arrière est impossible sauf en cas de déménagement à condition que le futur logement soit chez EDF au tarif régulé. Si on déménage dans un logement qui n'est pas chez EDF régulé, pas moyen d'y revenir. Par conséquent, cette saloperie déteint sur le le prix de l'immobilier. Quand on a choisi le "tarif libre", il est possible de revenir chez EDF mais pas au tarif régulé… Bien entendu, tout ceci est illégal au regard de la réglementation européenne. C'est évidemment le contribuable qui paie pour ce tarif régulé, même (et surtout) celui qui choisi le tarif libre.
Coldstar Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 Une particularité du marché de l'énergie, outre que le produit est instockable, et qu'il nécessite des investissements productifs très importants, et que son utilisation dépend d'un réseau non extensible à l'infini, c'est que le producteur N° 1, EDF, possède a priori un avantage de compétitivité dû à l'usage de la technologie nucléaire "civile". Cette technologie nécessite elle-même de forts investissements (technologie + sécurité), mais surtout, l'exploitation en est hautement surveillée par l'Etat. Considérant cela, il est vrai que les concurrents d'EDF pourraient ne pas pouvoir facilement et rapidement proposer des prix plus compétitifs, la belle affaire. L'argument décisif quand on nous propose ce genre d'exposé, c'est de montrer que la libéralisation 1/ permettra peut-être à quelques consomateurs d'y trouver leur compte 2/ ne fera rien perdre à personne! Car les anti-libéralisation de l'énergie proposent de belles démonstrations en faveur d'EDF (prix contrôlés etc)… qu'on peut retourner contre eux de la manière suivante: ces démonstrations n'impliquent aucunement qu'EDF va devoir augmenter ses prix après la libéralisation, ou du moins n'expliquent pas comment. Ergo, on montre que la libéralisation, pour le consommateur, c'est une petite chance de gagner et aucune chance de perdre. Sinon, l'énorme foutage de gueule de l'article, c'est l'opposition libéralisme économique / stratégie industrielle. Comme si les stratégies industrielles ne se concevaient que dans le cadre de politiques volontaristes! Les entrepreneurs seront heureux de l'apprendre…
Jesrad Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 Rocou a dit : C'est évidemment le contribuable qui paie pour ce tarif régulé, même (et surtout) celui qui choisi le tarif libre. Poweo a prix des parts de centrales nucléaires ce qui leur a permis de baisser leurs tarifs à 5-8% de moins qu'EDF. C'est une façon comme une autre de récupérer les sous qu'on s'est fait voler pour les construire, ces fichues centrales.
Calembredaine Posté 25 juin 2007 Signaler Posté 25 juin 2007 Jesrad a dit : Poweo a prix des parts de centrales nucléaires ce qui leur a permis de baisser leurs tarifs à 5-8% de moins qu'EDF. C'est une façon comme une autre de récupérer les sous qu'on s'est fait voler pour les construire, ces fichues centrales. En fait, Poweo "n'a pas pris de parts", il a passé un accord avec EDF. Ils font des échanges: Poweo fournit EDF en électricité grâce à ses centrales à gaz (toutes neuves) et en échange EDF fournit Poweo en électricité d'origine nucléaire. Cela permet, pour l'un et pour l'autre, de jouer sur les variations du prix du gaz.
Rincevent Posté 26 juin 2007 Signaler Posté 26 juin 2007 Coldstar a dit : Sinon, l'énorme foutage de gueule de l'article, c'est l'opposition libéralisme économique / stratégie industrielle. Comme si les stratégies industrielles ne se concevaient que dans le cadre de politiques volontaristes! Les entrepreneurs seront heureux de l'apprendre… Et les quelques milliers de consultants en stratégie d'entreprise aussi.
Nico Posté 1 juillet 2007 Signaler Posté 1 juillet 2007 Sur TF1 aussi ils nous ont parlé du cas belge, en nous expliquant que le libéralisme avait fait progresser les prix généralement… Alors qu'ils disent que c'est l'opérateur historique qui en a profité. Monopole, non ?
Punu Posté 1 juillet 2007 Signaler Posté 1 juillet 2007 Les prix ont diminué en Flandre (de l'ordre de 20 % je crois), mais les communes ont augmenté les taxes pour récupérer le manque à gagner. A Bruxelles, le marché a été verrouillé par le parlement régional qui a imposé une série de contraintes aux nouveaux opérateurs (comme l'interdiction de couper l'électricité pendant l'hiver même si la personne ne paie pas, etc.), si bien qu'il n'y a finalement qu'un seul opérateur en plus de l'opérateur "historique", alors qu'au début trois ou quatre sociétés supplémentaires étaient intéressées. Par ailleurs, le marché belge a été cadenassé de longue date par l'état et l'opérateur historique en créant peu de points d'entrée pour l'approvisionnement en électricité. Les opérateurs privés sont donc obligés d'acheter à l'opérateur historique, ou bien de le payer pour utiliser ses infrastructures. L'énergie ne diminuera que lorsque des opérateurs privés pourront la créer eux-mêmes et la vendre par leurs propres moyens.
LaFéeC Posté 4 juillet 2007 Signaler Posté 4 juillet 2007 Rocou a dit : Curieusement aucune publicité et quasi silence dans les media. Tu plaisantes ?! Tous les JT en parlent, mode "attention à la méchante libéralisation" "les assos de consommateurs invitent leurs protégés à rester au tarif conventionné" "attention, dans les autres pays € les prix se sont envolés !" et j'en passe. Tout est fait pour que les gens flippent, 80% des propriétaires pour lesquels je gère les locations m'ont contacté pour me demander de faire un avenant interdisant de se fournir à la concurrence. N'empêche que j'attends qd meme de voir ce que deviennent les tarifs après la 1ère année. C'est plus prudent.
pankkake Posté 4 juillet 2007 Signaler Posté 4 juillet 2007 Bah, le contrat de Poweo spécifie que ça ne montera jamais au dessus des tarifs réglementés… Je vois pas ce qu'il faut de plus.
LaFéeC Posté 5 juillet 2007 Signaler Posté 5 juillet 2007 pankkake a dit : Bah, le contrat de Poweo spécifie que ça ne montera jamais au dessus des tarifs réglementés… Je vois pas ce qu'il faut de plus. ah ? j'ai lu vite fait les CGV et n'ai pas vu ce type de clause.. Est ce spécifié "pdt toute la durée du contrat" ou c'est juste la 1ere année ? La ligne please !
pankkake Posté 5 juillet 2007 Signaler Posté 5 juillet 2007 Citation L'offre Poweo n'est pas une offre promotionnelle ponctuelle.Comme indiqué dans votre contrat dans les conditions générales de vente (CGV), « POWEO s’engage à ce que les Offres qui sont inférieures aux Tarifs Réglementés au moment de la souscription par le Client, le soient toujours au moment de chaque renouvellement annuel » http://www.poweo.com/index.phtml/content/d…vrir_nos_offres Bref même si le prix augmente pour les nouveaux clients, ça ne sera pas le cas pour les anciens qui renouvellent.
LaFéeC Posté 6 juillet 2007 Signaler Posté 6 juillet 2007 pankkake a dit : http://www.poweo.com/index.phtml/content/d…vrir_nos_offresBref même si le prix augmente pour les nouveaux clients, ça ne sera pas le cas pour les anciens qui renouvellent. Argh, tu viens de semer le doute dans mon esprit !
Calembredaine Posté 6 juillet 2007 Signaler Posté 6 juillet 2007 pankkake a dit : http://www.poweo.com/index.phtml/content/d…vrir_nos_offresBref même si le prix augmente pour les nouveaux clients, ça ne sera pas le cas pour les anciens qui renouvellent. En fait le seul "risque" chez Poweo c'est si le prix régulé baisse dans l'année, pendant quelques mois (jusqu'à l'échéance du contrat annuel) le client paiera plus cher. Cependant, le prix régulé a-t-il jamais baissé?
Jeeves Posté 6 juillet 2007 Signaler Posté 6 juillet 2007 Rocou a dit : En fait le seul "risque" chez Poweo c'est si le prix régulé baisse dans l'année, pendant quelques mois (jusqu'à l'échéance du contrat annuel) le client paiera plus cher.Cependant, le prix régulé a-t-il jamais baissé? Il me semble aussi que les tarifs régulés vont disparaitre en 2009 je crois… d'ou la navigation à vue de Powéo avec des contrats d'un an seulement… Il ne prennent pas grand risque à garantir des tarifs inférieurs aux régulés pour deux ans… Maintenant, si la libéralisation n'est pas plus complète (règlementation, production, privatisation d'EDF, internalisation des immobilisation pour EDF tc…) il risque fort d'y avoir des augmentations de tarifs!!! Maintenant, sans la concurrence, les tarifs auraient augmenté aussi, ou alors les impôts ou la dette, donc bon…
LaFéeC Posté 6 juillet 2007 Signaler Posté 6 juillet 2007 Rocou a dit : En fait le seul "risque" chez Poweo c'est si le prix régulé baisse dans l'année, pendant quelques mois (jusqu'à l'échéance du contrat annuel) le client paiera plus cher.Cependant, le prix régulé a-t-il jamais baissé? Le forfait te garantie pdt 1 an, 10% de moins que le TR et puis au renouvellement, ça suit le cours du TR Citation A chaque renouvellement de votre contrat, POWEO vous garantit des tarifs toujours inférieurs aux tarifs réglementés. Le risque est du coup très très faible… 1984bastiat a dit : Il me semble aussi que les tarifs régulés vont disparaitre en 2009 je crois…d'ou la navigation à vue de Powéo avec des contrats d'un an seulement… Il ne prennent pas grand risque à garantir des tarifs inférieurs aux régulés pour deux ans… Maintenant, si la libéralisation n'est pas plus complète (règlementation, production, privatisation d'EDF, internalisation des immobilisation pour EDF tc…) il risque fort d'y avoir des augmentations de tarifs!!! Maintenant, sans la concurrence, les tarifs auraient augmenté aussi, ou alors les impôts ou la dette, donc bon… Le jour où le TR disparaît, EDF augmentera aussi son tarif, et libéralisation veut dire que tu pourras tjrs quitter powéo pour revenir chez EDF en non TR.. Je me pose une question : Que va devenir la contribution à jesaisplusquoi (taxe) qu'on payait chez EDF ?
Calembredaine Posté 6 juillet 2007 Signaler Posté 6 juillet 2007 LaFéeC a dit : Le forfait te garantie pdt 1 an, 10% de moins que le TR et puis au renouvellement, ça suit le cours du TR Je n'ai pas compris cela. Il me semble que c'est à la signature du contrat que le tarif Poweo est 10% moins élevé. Ensuite Poweo garantit le même prix pendant un an
LaFéeC Posté 6 juillet 2007 Signaler Posté 6 juillet 2007 Relie la citation powéo, à la signature le forfait garantie pdt 1 an un tarif 10% inf. au TR. Et à chq renouvellement, Powéo te garantie un tarif inf. (ils ne disent pas de combien) mais inférieur à CHQ renouvellement.
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