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L'actionnaire majoritaire des chantiers navals de Saint-Nazaire vend ses parts


La banque coréenne KDB, actionnaire principal du groupe, a formalisé son intention de vendre ses filiales européennes, selon des représentants syndicaux de STX France.

C'est confirmé : les chantiers navals de STX Europe sont à vendre. La banque coréenne KDB, actionnaire principal du groupe de construction navale, a formalisé son intention, annoncent vendredi 23 mai des représentants syndicaux de STX France. STX Europe est actionnaire majoritaire des chantiers navals de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), ainsi que de ceux de Lorient (Morbihan).

Le groupe KDB contrôle, depuis 2008, les deux tiers du capital de STX France, tandis que l'Etat français en possède 33,34%. Affaibli par une dette croissante et en proie à d'importantes difficultés de trésorerie, KDB souffre du ralentissement mondial de la construction navale. Il avait annoncé, dès le 4 mai 2013, qu'il envisageait de vendre ses parts afin d'obtenir des liquidités.


"Pas d'inquiétude pour l'instant", selon un syndicaliste

"La direction a informé jeudi le comité d'entreprise qu'une plaquette avait été réalisée pour démarcher les investisseurs", a déclaré à l'AFP Christophe Morel, délégué syndical CFDT. "C'est le processus qui continue, a-t-il précisé à francetv info. Pour l'instant, pas d'inquiétude. On va attendre et voir qui sont les clients informés."

Christophe Morel s'interroge aussi sur le montant qui sera proposé par un éventuel repreneur, d'autant plus que les chantiers navals de Saint-Nazaire disposent d'un carnet de commandes garni pour les cinq prochaines années, du jamais-vu depuis quinze ans. "C'est rassurant pour nous, et pour un éventuel repreneur. Peut-être que cela va permettre de revoir l'estimation de la vente", indique Christophe Morel à francetv info.

Un représentant syndical de la CGT navale, interrogé par francetv info, ajoute que des dirigeants de la banque coréenne KDB se sont rendus sur les chantiers navals de STX France à Saint-Nazaire. Le syndicat Force ouvrière, de son côté, demande la nationalisation des chantiers. Tandis que le site spécialisé Meretmarine.com précise que l'Etat actionnaire aura son mot à dire dans l'avenir de STX France, car il dispose d'une minorité de blocage au sein de la filiale.
http://www.francetvinfo.fr/economie/transports/stx-europe-actionnaire-majoritaire-des-chantiers-navals-de-saint-nazaire-est-a-vendre-selon-les-syndicats_607541.html
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Sarkozy, sang pour sang libéral

 

Dans sa tribune publiée jeudi dans le Point, l'ancien chef de l'État dévoile sa nouvelle feuille de route libérale-autoritaire.

 

Il enterre définitivement ce qu'il reste de notre modèle social

 

Jugeant que « le mythe d'une Europe unique a volé en éclats », l'ancien locataire de l'Élysée préconise donc que les 26 autres pays européens soient condamnés à jouer les spectateurs et à subir un libéralisme autoritaire bicéphale. Une question de « leadership », nous dit-il... qui lui permet de faire d'une pierre deux coups, en imposant dans la foulée un alignement « des politiques économiques et des niveaux de compétitivité » entre la France et l'Allemagne. Soit la voie royale pour enterrer définitivement ce qu'il reste de notre modèle social et tirer salaires et droits sociaux vers le bas. Seul angle mort de sa tribune, publiée conjointement dans le quotidien allemand Die Welt : le traité transatlantique, auquel il ne consacre pas une ligne. Qui ne dit mot consent, d'autant que son soutien au traité transatlantique ne fait guerre de doute, tant son quinquennat aura marqué un virage de la politique étrangère française, avec le retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan, l'Élysée affichant désormais un atlantisme décomplexé.

 

Mais Nicolas Sarkozy n'aurait pas fait l'erreur de l'assumer dans sa tribune. Car celle-ci n'a qu'un objectif : s'imposer, à trois jours des élections européennes, en rassembleur de l'électorat de droite et comme le seul à pouvoir disputer le « leadership » actuel de la famille Le Pen. Sans surprise, la publication du jus sarkozyste s'accompagne d'une « storytelling » à grosse ficelle, une bonne partie de la presse s'empressant de rapporter « les propos de ses proches ». Fallait-il, ou non, que le leader toujours incontesté de la droite française se mette « en danger » sur les européennes ? « Après avoir longuement pesé le pour et le contre, Nicolas Sarkozy a finalement décidé de ne pas se dérober. Il a voulu courir ce risque », nous explique opportunément Charles Jaigu (un pion incontournable de la galaxie Sarkozy), dans les colonnes du Figaro. Et puis pourquoi s'en priver alors qu'il peut refaire le coup des municipales, où il s'était offert, la veille du scrutin, une page entière dans le journal de Serge Dassault, pour critiquer le traitement que la justice lui réservait. Le lendemain, la droite enregistrait un score historique. Encore un peu d'efforts de communication et la vague bleue, auquel l'UMP ne croyait plus, aurait été le fruit de cette intervention divine et non l'effet d'une démobilisation historique du peuple de gauche face aux politiques d'austérité de François Hollande.

 

Avec les européennes, le pari de Nicolas Sarkozy pourrait paraître plus risqué tant une victoire du Front national dimanche pourrait être lue comme une défaite pour lui. Or sa tribune, mûrement réfléchie, lui permet de se prémunir de ce risque. Car il ne s'agit pas d'un appel à voter, ni d'un soutien aux propositions de son parti, mais bien de son projet pour l'avenir de l'Europe, qui prend de vitesse son propre parti, en état de mort cérébrale depuis deux ans. Si le FN l'emporte dimanche, ses proches ne manqueront pas de souligner combien cela donne plus de force à la tribune de leur champion, seul à pouvoir concurrencer l'extrême droite, dont il ne dit pas un mot mais qu'il s'attache à caresser dans le sens du poil.

 

Car d'aussi loin qu'il s'en souvienne, Nicolas Sarkozy s'est toujours « senti viscéralement français ». « La France a toujours coulé dans mes veines aussi naturellement que mon sang », fait mine de confier, dès les premières lignes, celui qui, en 2007 affirmait fièrement : « Oui, je suis un enfant d'immigré, fils d'un Hongrois, petit-fils d'un Grec né à Salonique. »

 

Mais l'anticommunisme coule aussi dans ses veines, croyant utile de consacrer tout un chapitre à la « honte communiste qui, au nom du refus de la propriété individuelle, avait voulu rendre l'État propriétaire de tout, y compris des hommes, de leurs esprits, de leurs âmes ». Qu'importe que quelques lignes plus tard, lui-même remette en question « la liberté de circuler », à l'origine, selon lui, des révoltes de Jean-Paul II ou de Vaclav Havel contre les régimes de l'Est. En dénonçant un « échec sans appel » de la politique migratoire européenne, il réitère la proposition phare de sa campagne présidentielle de 2012 en prônant un nouvel accord de Schengen II, plus restrictif, car « l'absence de contrôle de notre politique migratoire nous condui(rait) à la catastrophe ». « Ainsi serait-il mis fin, selon lui, au détournement de procédure qui permet à un étranger de pénétrer dans l'espace Schengen... et de choisir le pays où les prestations sociales sont les plus généreuses. » De quoi perfuser le populisme liquide qui coule en Europe.

 

Si le désert idéologique de l'UMP pouvait semer le doute sur les desseins de la droite européenne, que tout le monde se rassure. Avec sa tribune publiée jeudi dans le Point, Nicolas Sarkozy non seulement rappelle quelques fondamentaux à ses petits camarades, mais propose une nouvelle feuille de route ultralibérale pour l'Europe. Dans la continuité du funeste traité Merkozy, fruit du fameux « moteur » franco-allemand, l'ancien chef de l'État propose donc de passer la deuxième en défendant la « création d'une grande zone économique franco-allemande ». Celle-ci aurait « la plus grande part de responsabilité dans la conduite du gouvernement économique de la zone euro ». « Nous devons cesser de croire au mythe de l'égalité des droits entre les pays membres », affirme-t-il sans ambages.

 

http://www.humanite.fr/sarkozy-sang-pour-sang-liberal-533695

 

:icon_ptdr:

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Dans sa tribune publiée jeudi dans le Point, l'ancien chef de l'État dévoile sa nouvelle feuille de route libérale-autoritaire.

Soyez libres où je vous cogne !

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J'étais parti pour écrire que l'huma me rendrait presque Sarko sympathique, mais en fait non.

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Mais l'anticommunisme coule aussi dans ses veines, croyant utile de consacrer tout un chapitre à la « honte communiste qui, au nom du refus de la propriété individuelle, avait voulu rendre l'État propriétaire de tout, y compris des hommes, de leurs esprits, de leurs âmes ». 

 

Ben l'anti-communisme c'est un peu le minimum même pour se dire de centre gauche...

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Charente-Maritime : des écoliers privés de cadeau de fête des mères
 

 

« Le modèle de la famille française […] a beaucoup évolué. Aujourd'hui, de plus en plus de familles sont séparées, recomposées, monoparentales, homoparentales. Les situations parfois complexes ne permettent plus aux enseignants d'aborder ces manifestations dans la sérénité d'un modèle unique. »

 

Quelle époque épique ! 

 

edit: merdum, ça a déjà été posté plus haut. Bon, bref.

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Un exces de vitesse n'est pas un crime. :icon_rolleyes:

Non mais c'est un délit avec inscription au casier (+50km). De quoi t'interdire un flingue.

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pas sur, j'en ai eu plusieurs et mon casier est vide.Je ne sais pas pourquoi.

 

Ptet bien que le greffe du tribunal a cru à une blague en voyant cookie monster sur la photo d'identification, va savoir...

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Infos supplémentaires :

 

 

 

Le 18 juin 1999, la loi Gayssot rend passible du délit de récidive les très grands excès de vitesse.
Le délai de récidive passe de un à trois ans. Si pendant ce délai un conducteur commet deux très grands excès de vitesse, il est considéré comme récidiviste et il est jugé en conséquence (peine de prison jusqu'à 3 mois, amende jusqu'à 3750 euros, suspension de permis de conduire jusqu'à 3 ans, confiscation du véhicule).

 

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C'est une mort qui se fete, ca.

 

Tu n'aimes pas les lunettes noires?

 

C'est quand même un gars qui a beaucoup fait pour la mode masculine.

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