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Au lieu de dépouiller les morts sans leur accord il serait peut-être mieux de passer à la phase suivante, celle de mettre le paquet sur la recherche dans les organes artificielles. J'ai l'impression qu'avec cette loi on va créer une stagnation de la recherche en France, alors que si on se concentrait sur la robotique on ferait davantage de miracles, davantage d'avancées scientifiques et on éviterait les problèmes juridiques et éthiques.

Posté

Au lieu de dépouiller les morts sans leur accord il serait peut-être mieux de passer à la phase suivante, celle de mettre le paquet sur la recherche dans les organes artificielles. J'ai l'impression qu'avec cette loi on va créer une stagnation de la recherche en France, alors que si on se concentrait sur la robotique on ferait davantage de miracles, davantage d'avancées scientifiques et on éviterait les problèmes juridiques et éthiques.

 

faut faire les deux en même temps.

 

on règlerait encore plus facilement le problème en demandant aux gens s'ils sont ok pour qu'on mette leurs organes aux enchères à leur mort (et lesquels). ça ferait des brouzoufs pour la famille.

Posté

Au lieu de dépouiller les morts sans leur accord il serait peut-être mieux de passer à la phase suivante, celle de mettre le paquet sur la recherche dans les organes artificielles. J'ai l'impression qu'avec cette loi on va créer une stagnation de la recherche en France, alors que si on se concentrait sur la robotique on ferait davantage de miracles, davantage d'avancées scientifiques et on éviterait les problèmes juridiques et éthiques.

Il faut beaucoup de conditions pour qu'un organe soit transplantable. Il y a constamment pénurie et la recherche est active dans le domaine des organes et tissus artificiels partout dans le monde. (cf Carmat)

Il s'agit d'un marché mondial.

Posté

Je suis peut être aveuglé par mon biais de perception mais je ne connais personne qui refuserait de donner ses organes. (Après la mort hein, avant j'en connais des tas.)

 

On a des évaluations chiffrées du taux de refus des famille ?

Ha ben oui, j'ai un fort biais de perception, il y a un bon tiers de refus.

Le pourcentage de "refus de prélèvement" reste invariablement à un niveau très élevé, 32,9 %.

 

 

C'est fou.

Posté

Ha ben oui, j'ai un fort biais de perception, il y a un bon tiers de refus.

Le pourcentage de "refus de prélèvement" reste invariablement à un niveau très élevé, 32,9 %.

 

 

C'est fou.

Du coup d'après ces chiffres, il y a une demande de 19000 greffes par an. 5000 sont greffés.

En prélevant tous les organes prélevables on aurait en gros 7500 greffés.

 

Sur les 33% de refus on ne sait pas combien sont dus aux refus actifs des défunts (qui resteraient refusé en passant au consentement par défaut) et combien sont dus aux refus des familles.

Posté

Ça me semble en contradiction avec ta foi.

Je présumerais un chrétien pieux donneur plus qu'un autre pour tout te dire.

 

Dans mon cas, je pense que c'est pour partie ma condition d'athée qui fait que je suis favorable aux prélèvements d'organes sur mon cadavre.

 

C'est un choix propre à chacun et c'est d'ailleurs une question auquel la plupart des personnes ne souhaitent le plus souvent pas répondre. En effet, dès lors qu'une démarche est demandée que ce soit s'inscrire comme donneur ou comme non-donneur, c'est toujours (en très grande majorité) l'autre choix (statut par défaut) qui est fait. En France, à l'heure actuelle, on considère qu'une personne est donneuse d'organe par défaut MAIS on demande aux proches un consentement (même en présence de carte de donneur).

 

Le projet de loi est hypocrite car pour éviter un refus, on préfère ne pas demander et l'on sait très bien que seul environ 10% des personnes se déclareront non-donneur (donc plus grand nombre de don d'organes au final). Néanmoins, j'ai l'intuition que bon nombre de refus de don d'organes par les proches d'une personne décédée le sont en l'absence de connaissance du choix de cette personne. Et je suis gêné pour celui qui aurait voulu faire don de ces organes et les proches le refusant ; ça ne mérite pas que le législateur vienne mettre ces vilaines pattes là dedans mais que les individus soient responsable et fassent part de leur choix à leur entourage.

Posté

J'ai survolé votre discussion je vais sans doute radoter.

La volonté du mort s'exprime bien dans son testament, et en l'absence de celui ci, la loi a défini un certain nombre de dispositifs relatifs à la succession, au partage des biens etc.  Par extension, on peut imaginer qu'elle définisse aussi ce que devient son corps, ce qui est le cas en l'absence totale de famille.

Le corps devient il la propriété des héritiers ou bien de l'État ? Bon, ici, je vois pas qui pourrait répondre l'État, quand même, quoi ! À moins de pencher vers l'utilité de l'État à se substituer aux particuliers pour le bien être d'autres particuliers...

Je trouvais assez bien le dispositif précédent qui permettait en l'absence de volonté clairement affichée (ce qui signifie en fait un truc écrit dans le porte feuille, car le prélèvement doit se faire très vite après le décès) d'interroger les proches sur la volonté du décédé. Bon, évidemment, les parents choqués pouvaient toujours s'opposer par conviction personnelle, ce qui ramène à l'option que le corps appartient aux héritiers.

Aujourd'hui, si j'ai bien compris, c'est "qui n'a pas écrit noir sur blanc en s'inscrivant sur un fichier" se voit prélevé d'un bout de lui même après son décès. Quel que soit la conviction de ses proches.

Viscéralement, si je peux me permettre, en tant que mère, je supporterais pas trop qu'on prélève un morceau de ma fille sans mon avis pour sauver l'enfant de quelqu'un. Dans la situation inverse, je veux bien aller prélever directement avec les dents le coeur d'un mort récalcitrant. 

Ceci dit, je suis favorable au don d'organe mais mon opinion est biaisé par expérience personnelle

 

Posté

Rappelons qu'avec la loi, le corps du mort devient la propriété de l'Etat par défaut, effectivement Bisounours fait bien de le rappeler. C'est limite vomitif.

Posté

Ça me semble en contradiction avec ta foi.

Je présumerais un chrétien pieux donneur plus qu'un autre pour tout te dire.

En l'occurrence je ne suis pas bien sûre que ce soit lié à ma foi. Peut-être en partie, parce que le fait que je ne veux faire subir à mon corps aucune modification irréversible y est liée. Mais ça n'est pas lié à la résurrection en tout cas, puisque je ne pense que ça change grand-chose. Un chrétien mort décapité ou réduit en charpie par une bombe ne sera pas empêché de ressusciter. ;)

D'un autre côté, dans certains cas de figure, il est possible que je sois d'accord pour un don d'organe au cours de ma vie. Je ne l'exclus pas par principe.

Simplement, après ma mort j'apprécierais qu'on laisse ma dépouille en paix. Qu'on se contente de l'enterrer près de mes proches avec une belle cérémonie, et pas qu'on le charcute ou qu'on le brûle pour faire de la place.

Posté

D'un autre côté, dans certains cas de figure, il est possible que je sois d'accord pour un don d'organe au cours de ma vie. Je ne l'exclus pas par principe.

 

Ha ben ça,  c'est bizarre.

Être d'accord pour donner son cœur de son vivant mais pas après sa mort.  :mellow:

Posté

Mon coeur, je suis à peu près sûre que ça n'est pas une bonne idée de le donner si je veux rester en vie. ;)

Je pensais plus à des cas de figure exceptionnels où seul mon don peut sauver la personne sans mettre en danger irraisonnablement ma propre santé. La probabilité est très faible donc ça n'est que "par principe".

Tu sais, ça n'est pas si bizarre pour quelqu'un attaché à sa liberté. De mon vivant, je peux décider si je donne, pourquoi, dans quelles conditions. Après ma mort, quelqu'un d'autre décide à ma place, et je n'ai aucun contrôle sur le processus. Je n'aime pas ça. C'est mon corps, c'est un don précieux qui m'a été confié, et je ne fais pas autant confiance aux médecins qu'à moi-même pour le comprendre. Il y a bien des médecins favorables à l'euthanasie et à l'avortement de nos jours... je ne veux pas être à la merci de ces gens.

Posté

Drame quotidien de l'austériteye :
 

 

Le gouvernement va accorder à Radio France une dotation supplémentaire de 80 millions d'euros, a affirmé mercredi le député PS Michel Françaix lors d'une audition du PDG Mathieu Gallet, un chiffre que le ministère n'a pas confirmé. "Le projet de l'entreprise ne peut se résumer à la restauration de son équilibre financier", il faut un "projet à partager avec l'ensemble des acteurs de cette entreprise", a déclaré le député au début de son intervention. "La position de la tutelle devrait vous permettre d'avoir des moyens supplémentaires pour réaliser ce souhait puisque cette dotation qui va vous être faite de 80 millions d'euros doit permettre d'avancer sur ce dossier", a indiqué le député en posant une question à Mathieu Gallet en début de séance.

Le ministère n'a pas confirmé ce chiffre. Mathieu Gallet avait demandé au gouvernement une dotation supplémentaire de l'État, notamment pour aider à financer la fin des travaux de rénovation de la Maison de la radio, dont le coût a largement dépassé les prévisions initiales - 575 millions d'euros contre 262 millions prévus, selon la Cour des comptes. Le PDG de Radio France doit présenter mercredi en CCE son plan stratégique qui prévoit 250 à 330 suppressions d'emplois à des salariés plus que jamais mobilisés, qui entament leur 21e jour de grève.

 

80 millions, ça fait combien en boiseries?

 

Et au passage: plus d'un demi milliard d'euro pour la rénovation de la maison de la radio....

 

 

 

Posté

Hum la marge d'erreur du budget. Miam.

 

De toute façon, il faut pas chipoter sur la précision, ils sont pas une ou deux centaines de pour-cent près ~~~~

Posté

Mon coeur, je suis à peu près sûre que ça n'est pas une bonne idée de le donner si je veux rester en vie. ;)

Je pensais plus à des cas de figure exceptionnels où seul mon don peut sauver la personne sans mettre en danger irraisonnablement ma propre santé. La probabilité est très faible donc ça n'est que "par principe".

Tu sais, ça n'est pas si bizarre pour quelqu'un attaché à sa liberté. De mon vivant, je peux décider si je donne, pourquoi, dans quelles conditions. Après ma mort, quelqu'un d'autre décide à ma place, et je n'ai aucun contrôle sur le processus. Je n'aime pas ça. C'est mon corps, c'est un don précieux qui m'a été confié, et je ne fais pas autant confiance aux médecins qu'à moi-même pour le comprendre. Il y a bien des médecins favorables à l'euthanasie et à l'avortement de nos jours... je ne veux pas être à la merci de ces gens.

Je comprends la peur qu'un médecin peu scrupuleux te déclare mort et récupère tes organes alors qu'il y a encore de la place pour l'espoir - fut-il peu significativement d'epsilon -.

 

Je ne doute pas en revanche que tu donnerais tous tes organes pour sauver un être cher.

 

Je trouve dommage que tu aies l'impression que prélever un organe c'est laisser un médecin faire joujou avec ton corps. 

Non.

C'est donner ce qui ne te sert plus pour permettre à une mère de ne pas pleurer son fils. [insérez ici un enchaînement d'exemples culpabilisant]

Posté

Je comprends bien, et du point de vue de la charité et du don de soi tu as sans aucun doute raison. Ce qui me gêne, c'est qu'on ne propose plus qu'une seule alternative : un refus complet et motivé par écrit avant la mort, ou une acceptation par défaut qui donne toute latitude aux médecins. Je n'aime pas ça du tout. Ça ne me donne aucune garantie que mon don gratuit sera réellement un don gratuit utilisé pour de bonnes choses et respecté pour ce qu'il est. Si je pouvais mettre des conditions ou confier à un personnel médical de confiance le soin de décider en fonction des circonstances après ma mort, je me sentirais déjà bien plus généreuse.

Posté

En France tu as, il me semble, la garantie que le don ne sera affecté qu'à des greffes (gratuites). Le don du corps à la science est toute autre chose.

Posté

Sinon les modos pourraient extraire la discussion dans un fil intitulé "dons d'organes, nécrotisme et serpentins"

 

Il y a des vrais sujets importants pour ce fil:

 

Prostitution: un Japonais a payé plus de 12.000 femmes

 

Yuhei Takashima a minutieusement classé près de 150.000 photographies de ses proies sur une période de 27 ans dans environ 400 albums, soi-disant parce qu'il voulait "garder des souvenirs" de ses exploits, ont rapporté l'agence de presse Jiji et d'autres médias nippons.


Yuhei Takashima, âgé de 64 ans, a déclaré à la police avoir commencé à payer pour des relations sexuelles lorsqu'il a été dépêché pour trois ans dans une école japonaise à Manille en 1988. Il aurait eu des relations sexuelles avec quelque 12.600 femmes, âgées de 13 à 70 ans.

 

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Ha ben oui, j'ai un fort biais de perception, il y a un bon tiers de refus.

Le pourcentage de "refus de prélèvement" reste invariablement à un niveau très élevé, 32,9 %.

 

 

C'est fou.

 

Je te conseille de t'intéresser aux statistiques et au fonctionnement du don d'organe pour les autres pays européens (et de l'autre côte de l'Atlantique à l'occasion). Et si tu as le temps d'écouter ça :

http://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/audio/rmc-0304-carrement-brunet-13h-14h-181738.html

A noter que la carte de donneur n'est apparemment pas un document valable pour témoigner de la volonté défunt, puisque sa famille ou ses proches peuvent ignorer ce document et refuser le prélèvement d'organe. Sinon, je trouve intéressante la démarche d'autres pays qui incitent plutôt les individus à s'exprimer lors d'une visite médicale, de l'obtention du permis, la "journée d'appel", etc... (il me semble que c'est le cas au Canada pour le permis par exemple).

Posté

Je te conseille de t'intéresser aux statistiques et au fonctionnement du don d'organe pour les autres pays européens (et de l'autre côte de l'Atlantique à l'occasion). 

Tu pourrais poster ici les taux de refus par pays que tu connais s'il te plaît ?

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Mon coeur, je suis à peu près sûre que ça n'est pas une bonne idée de le donner si je veux rester en vie. ;)

Je pensais plus à des cas de figure exceptionnels où seul mon don peut sauver la personne sans mettre en danger irraisonnablement ma propre santé. La probabilité est très faible donc ça n'est que "par principe".

Tu sais, ça n'est pas si bizarre pour quelqu'un attaché à sa liberté. De mon vivant, je peux décider si je donne, pourquoi, dans quelles conditions. Après ma mort, quelqu'un d'autre décide à ma place, et je n'ai aucun contrôle sur le processus. Je n'aime pas ça. C'est mon corps, c'est un don précieux qui m'a été confié, et je ne fais pas autant confiance aux médecins qu'à moi-même pour le comprendre. Il y a bien des médecins favorables à l'euthanasie et à l'avortement de nos jours... je ne veux pas être à la merci de ces gens.

 

Le don d'organe, enfin, avant ce projet de loi, c'était la famille invitée à rencontrer le responsable du staff de transplantation pour demander l'autorisation sur le principe et les organes que la famille est disposer à donner au nom du défunt, expliquer le processus, et le droit de connaitre les résultats sur les receveurs, bref, c'est pas un truc à la sauvage.

Posté

Sur 27 ans ça fait une pute virgule deux par jour ! (12000/(27*365.25))

 

Marrant j'ai fait le même calcul. :) Il avait extrêmement faim.

Posté

Tu pourrais poster ici les taux de refus par pays que tu connais s'il te plaît ?

 

Ah je crois que je t'ai envoyé au casse-pipe, je ne retrouve plus l'étude de l'UE qui présentaient les stats détaillées pour chaque pays européens. Par contre, j'ai retrouvé cette enquête de l'UE sur le don d'organe et notamment le cas de la carte de donneur : http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/ebs/ebs_272d_fr.pdf

Elle confirme ce que je disais :

"La carte de donneur permet de savoir ce que souhaitait la personne disparue et ainsi, d’éclairer la décision de la famille qui doit donner son accord avant tout prélèvement."

Donc respecter la volonté du défunt...

Sinon, il y a l'exemple de l'Espagne qui est intéressant :

http://www.arte.tv/fr/l-exemple-de-l-espagne/4110212,CmC=4120164.html

 

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Ben moi ma famille m'a dit "on s'en cogne de ton avis on fera comme nous on voudra".

 

J'ai juste demandé à ce que mes restes soient donnés à manger à des animaux dans des zoos.

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J'ai juste demandé à ce que mes restes soient donnés à manger à des animaux dans des zoos.

 

Je ne crois pas que ce soit possible, pour des raisons sanitaires... et peut être même éthiques.

 

Posté

C'est un choix propre à chacun et c'est d'ailleurs une question auquel la plupart des personnes ne souhaitent le plus souvent pas répondre. En effet, dès lors qu'une démarche est demandée que ce soit s'inscrire comme donneur ou comme non-donneur, c'est toujours (en très grande majorité) l'autre choix (statut par défaut) qui est fait. En France, à l'heure actuelle, on considère qu'une personne est donneuse d'organe par défaut MAIS on demande aux proches un consentement (même en présence de carte de donneur).

 

Le projet de loi est hypocrite car pour éviter un refus, on préfère ne pas demander et l'on sait très bien que seul environ 10% des personnes se déclareront non-donneur (donc plus grand nombre de don d'organes au final).

Précisément. Le don d'organe à la limite je m'en fous, c'est la manipulation qui m'énerve par principe. Encore plus la manipulation "pour votre bien".

 

Prostitution: un Japonais a payé plus de 12.000 femmes

Yuhei Takashima a minutieusement classé près de 150.000 photographies de ses proies sur une période de 27 ans dans environ 400 albums, soi-disant parce qu'il voulait "garder des souvenirs" de ses exploits, ont rapporté l'agence de presse Jiji et d'autres médias nippons.

"Proies". Connards.
Posté

Je ne crois pas que ce soit possible, pour des raisons sanitaires...

 

Hé tu traites ma carcasse de pas saine là !

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