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Nouvelles du monde sans intérêt


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Le duel est une discussion qui revient régulièrement ici. Moi j'aime bien le marquage au fer rouge - et toute ordalie en general -qui, s'il est guérit dans la nuit, tu es innocent.

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Birmingham est sous le choc. La deuxième ville du royaume est aujourd'hui à l'affiche partout. L'affaire de l'infiltration par les extrémismes musulmans de six écoles publiques de la cité des Midlands relance, non seulement,  le débat sur l'évolution de la société multiculturelle britannique mais encore, divise le gouvernement de coalition conservateur-libéral-démocrate du premier ministre, David Cameron.

« La promotion des valeurs britanniques fondamentales dans les écoles d'Angleterre aura le soutien de tous », a déclaré, mardi 10 juin, M. Cameron après la publication, la veille, du rapport explosif d'Ofsted, l'inspection de l'éducation nationale anglaise, sur la loi islamique imposée par des extrémismes musulmans dans six écoles de Birmingham.

Les chefs d'établissement et les professeurs non musulmans ou musulmans modérés ont été constamment harcelés. Garçons et filles ont été séparés. Des appels à la prière étaient constamment diffusés par haut-parleurs. Des détectives privés ont été recrutés pour filer les élèves afin de débusquer les amourettes et les rapporter aux parents. Les courriels des professeurs rétifs étaient passés au crible. Les écoles ont financé sur deniers publics plusieurs pélérinages à La Mecque. Les gouverneurs ultras entendaient bannir l'enseignement de la musique et des arts. Ils ont interdit qu'une image de Jésus figure dans la pièce de la Nativité jouée à Noël.

BIRMINGHAM COMPTE 22 % DE MUSULMANS

Le scandale a été mis au jour dans des conditions rocambolesques par le truchement d'un vrai-faux document anonyme envoyé à la mairie de Birmingham faisant état d'une campagne orchestrée de groupes ultras islamiques pour contrôler plusieurs écoles de la ville. Intitulé « le cheval de Troie », le document révèle une véritable conspiration visant à imposer un ordre islamique dans les établissements comptant une majorité d'élèves musulmans. La stratégie d'entrisme devait se faire à travers le conseil des gouverneurs, qui regroupe les responsables de l'établissement, des parents d'élèves et des membres de la communauté.

Birmingham compte 22 % de musulmans. L'affaire a pris rapidement une tournure politique. Le ministre de l'éducation, Michael Gove, a accusé sa collègue de l'intérieur, Theresa May, d'avoir fermé les yeux sur les agissements des militants islamiques dans les écoles des quartiers sensibles. Il est vrai que, ces derniers temps, les services de sécurité intérieure ont mis plutôt l'accent sur la surveillance de jeunes Britanniques engagés aux côtés des djihadistes en Syrie.

David Cameron a été forcé d'intervenir pour mettre fin à cette foire d'empoigne ministérielle au moment où son gouvernement est profondément divisé sur l'immigration et l'Europe. Il y avait d'autant plus urgence à intervenir que Michael Gove et Theresa May sont deux candidats potentiels au leadership de la droite si M. Cameron devait perdre les élections générales qui doivent se dérouler au plus tard à la mi-2015. La politique de l'éducation poursuivie par Michael Gove est également mise en cause.

RISQUE DE DÉRIVES DE CE SYSTÈME 

Quatre des six écoles publiques sur la sellette sont des « académies » totalement autonomes des autorités locales chargées de la supervision des établissements publics. Lancée par le gouvernement Blair, cette réforme visant à mettre fin au contrôle de l'éducation et du cursus scolaire par les municipalités a été poursuivie par M. Gove. L'affaire de Birmingham met en exergue le risque de dérives de ce système laissant toute liberté aux écoles de déterminer leur propre fonctionnement.

A la suite de la controverse, Michael Gove a demandé à toutes les écoles britanniques de promouvoir les « valeurs fondamentales britanniques » de démocratie, de tolérance et de respect mutuel.

http://mobile.lemonde.fr/europe/article/2014/06/10/le-noyautage-de-six-ecoles-de-birmingham-par-des-islamistes-provoque-un-scandale-politique_4435459_3214.html

 

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http://lestemoinsdutemp.canalblog.com/archives/2014/05/27/29959719.html

Ils parlaient d'au moins 2 milliards d'amende sur BFM récemment.

 

Donc on parle d'appels d'offres dans des pays émergents jugés au USA c'est du nawak indescriptible.

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C'est du racket. GE serait plus "à même" de négocier avec la justice US.

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C'est du racket. GE serait plus "à même" de négocier avec la justice US.

 

Tout le monde sait que pour gagner certains contrats il faut verser des pots de vin.

 

La question est à quoi sert l'Union européenne si à chaque affaire on se fait enfiler par les USA ?

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Tout le monde sait que pour gagner certains contrats il faut verser des pots de vin.

 

La question est à quoi sert l'Union européenne si à chaque affaire on se fait enfiler par les USA ?

 

Tu te poses trop de question.

Puisque l'on te dis que l'UE nous protèges et nous aides à peser face aux grand ensemble/pays continent.

Faut pas chercher à comprendre

 

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J'écoutais Gilles Carrez, président de la commission des finances. Il est sûrement pas à la hauteur de l'enjeu mais il semble essayer de travailler pour faire tenir debout concrètement ce qu'il reste de la maison France.

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Comme le lapin, des os en moins.

Yep. Et la fourrure est tout à fait correcte aussi. Pour nourrir quelques gros chiens, leur donner un chat par jour, c'est une solution pratique.
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Apparemment ils ont fait marche arrière, mais quel bel exemple de la nuisibilité (© S.Royal) des bureaucrates.

 

FDA May Destroy American Artisan Cheese Industry

 

Kill it with fire...

 

En meme temps, les fromages pasteurisés...

 

Ceci dit une fois j'ai mangé un fromage qui ressemblait a du Comté, qui venait du Wisconsin. Assez fruité, comme un 18/24 mois d'affinage, vraiment bon.

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Chez l’Humanité, on sait faire des enquêtes de terrain :

 

L'Humanité a testé pour vous les plaisirs du luxe et de l'entre-soi dans cette piscine privatisée au coeur de Paris. Tarif à la journée : 180 euros.

 

Une fois passé le cerbère de la porte, l'accueil est seigneurial. Dans le hall, une hôtesse déférente nous intercepte à son tour : « Je vous fais visiter ? » Nous lui racontons notre mésaventure à l'entrée et, aussitôt, elle propose d'aller tancer le vigile. Apparemment, c'est compris dans le service. Pour 180 euros, vous êtes accompagnés en permanence d'employés obligés, qui vous demandent toutes les dix minutes si « tout se passe bien ». Et un claquement de doigts suffit pour qu'un salarié se fasse taper sur les siens.

 

« Tout se passe bien, Monsieur ? »

 

Nous faisons remarquer à l'hôtesse que 180 euros est un tarif légèrement dissuasif. Elle sourit d'un air entendu : « C'est relatif : pour certains, c'est beaucoup, pour d'autres, c'est très peu. » Nous passons devant le restaurant, la salle de sport, puis le bassin d'hiver. L'espace, bien sûr, est ample et lumineux. « Le bassin a été vidé hier soir pour une soirée privée Nike, ronronne l'hôtesse. Serena Williams et Rafael Nadal ont joué dans le bassin. » Deux nouvelles hôtesses nous accueillent au guichet : « Tout se passe bien, Monsieur ? » Nous les rassurons : tout se passe bien, elles vont garder leur emploi. L'une nous gratifie d'un sourire dévoué et d'une infusion détox. L'autre prend notre chèque de 180 euros. « Vous voulez une pièce d'identité pour confirmer mon chèque ? » D'une moue surprise, l'hôtesse nous fait comprendre que non. Ici, on n'est pas dans un magasin de baskets des Halles : on est entre nous, entre gens bien, on se fait confiance.

 

Avec ses 1 500 mètres carrés siglés « by Clarins », « c'est le plus grand spa d'Europe », affirme l'hôtesse. Un vigile épuisé est planté au milieu du couloir. Nous sommes au sous-sol, dans un endroit ultra-protégé : ce garde n'a rien à garder. Cet homme est juste une présence rassurante offerte aux clients, un pot de fleur humain. À mi-voix, il nous explique qu'il est employé par une entreprise sous-traitante. Il doit rester là sans bouger, de 7 heures à 19 heures, avec une pause le midi. « Je suis payé au Smic », précise-t-il. Près de la piscine, la maître-nageuse est aussi une vacataire extérieure. « Je suis payée à la journée, au même tarif que dans une piscine municipale, souligne-t-elle. Sauf qu'ici la direction nous demande d'être aux petits soins avec les clients. »

 

Au bord du bassin, une petite famille s'ennuie tranquillement, en mangeant des cubes de pâtes de fruit. À la table de gauche, un vieux monsieur enseigne à une adolescente les subtilités du placement de produits de luxe, au Festival de Cannes. « Les marques payent l'artiste pour qu'il porte le produit, puis elles payent les magazines pour qu'ils passent leurs photos. Tu comprends ? » détaille-t-il. L'homme est très à l'aise, il se pâme sur le décor : « La piscine est belle, vue d'ici ! Avec ces nuages, on a l'impression d'être sur un paquebot, entre Barcelone et Ibiza ! » Incroyable. Nous cherchons à notre tour à apercevoir le ciel des Baléares derrière les cumulonimbus parisiens. Quand une serveuse apparaît dans notre dos : « Tout se passe bien, Monsieur ? »

 

En rachetant Molitor, le groupe Accor s'est aussi offert un patrimoine parisien, et compte bien vernir son luxe avec une couche d'histoire. Les portes Art déco des cabines de la piscine reproduisent à l'identique celles conçues en 1929 par l'architecte Lucien Pollet. Un simulacre : il s'agit de fausses portes ouvrant sur des murs. Après sa fermeture en 1989, la piscine a été investie par des graffeurs. Sans complexes, la direction a javellisé les murs, puis récupéré cette mémoire. De grandes photos encadrées montrent les tags du passé. Autant de souvenirs dévitalisés par le fric d'une créativité souterraine et subversive. « Nous voulons faire de Molitor un endroit fantasque, frondeur, joyeux et osé », expliquait sans rire la direction du groupe Accor, reçue jeudi dernier par la Mairie, qui s'inquiète des tarifs prohibitifs.

 

« La piscine sera entièrement décorée pas des artistes de rue », nous explique un agent d'accueil. « Art de rue » ? Il doit parler de la Rolls-Royce d'Éric Cantona, taguée et exposée dans le hall. Ou alors de la Manufacture, où sont exposées des oeuvres d'une laideur agressive. Au mur, il y a une inscription d'Oscar Wilde : « Nous sommes tous dans la boue, mais certains d'entre nous regardent vers les étoiles. » Les lettres ont été remplacées par les signes de l'euro, du dollar, de la livre sterling, du yin-yang et par le A cerclé d'anarchie.

 

La piscine Molitor se voudrait une utopie cool et sexy, un endroit pacifié où le street art est devenu propre, où tout le monde vous aime. Reste la détresse visible dans le regard de cet employé qui vous a donné un peignoir à la mauvaise taille. Ses excuses étranglées révèlent la violence sociale de ce lieu.

 

À l'entrée de la piscine Molitor, à Paris, il faut montrer patte blanche et Rolex. Sinon, un vigile vous coince dans le sas, entre les portes vitrées : « Qu'est-ce que vous faites ici ? » Apparemment, notre gros sac de piscine n'est pas un indice suffisant, ça commence mal. « Ah, vous voulez aller à la piscine ? Mais vous connaissez les tarifs ? » interroge le vigile. Oui, nous connaissons les tarifs : le ticket pour la journée est à 180 euros, l'adhésion annuelle est fixée à 3 300 euros et la piscine est accessible au client de l'hôtel 5 étoiles - à 300 euros la chambre en moyenne. Cette piscine populaire nichée dans le 16e arrondissement est devenue une enclave privatisée pour les très riches, réalisée en partenariat public-privé, par Accor, Bouygues et Colony Capital. Et les habitants du quartier regrettent l'époque où ils pouvaient se baigner pour quelques francs.

 

http://www.humanite.fr/piscine-molitor-priere-de-laisser-le-peuple-lentree-544103

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C'est quand même un sommet d'hypocrisie cette affaire de piscine.

 

Il y a une trentaine de piscines municipales ultra-subventionnées bon marché, pas sur-utilisées, réparties dans la capitale. Il pleurnichent parce qu'il ya uen piscine privée, de luxe et qui s'assume comme telle ? Ou ils pleurnichent parce qu'il croisent du personnel serviable, et un vigile qui préfère un rôle décoratif dans un lieu chic plutôt que faire le coup de poing à l'entrée d'un bar ?

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[...]

La piscine Molitor se voudrait une utopie cool et sexy, un endroit pacifié où le street art est devenu propre, où tout le monde vous aime. Reste la détresse visible dans le regard de cet employé qui vous a donné un peignoir à la mauvaise taille. Ses excuses étranglées révèlent la violence sociale de ce lieu.

[...]

 

 Il pouvait également aller dans un supermarché hard-discount et constater ce qu'il qualifie de "violence sociale"...

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Ils haissent le luxe. Une des rares industries ou les francais sont performants.

 

Ce n'est pas le luxe qu'ils haïssent, c'est le fait qu'il soit disponible avec de l'argent.

 

Plutôt qu'avec du pouvoir, des concours, de la coercition, ...

 

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