tautelle Posté 12 septembre 2015 Signaler Posté 12 septembre 2015 http://www.lafinancepourtous.com/Actualites/Focus-sur-les-salaires Quand on regarde les graphiques de l'INSEE présent sur ce site,on constate que les entreprises à travail égal rénumérent mieux les hommes que les femmes. Je me demande ainsi si l'économie de marché entretient cette lutte des sexes qui est au cœur du combat féministe.
NoName Posté 12 septembre 2015 Signaler Posté 12 septembre 2015 Le 12/09/2015 à 22:14, tautelle a dit : http://www.lafinancepourtous.com/Actualites/Focus-sur-les-salaires Quand on regarde les graphiques de l'INSEE présent sur ce site,on constate que les entreprises à travail égal rénumérent mieux les hommes que les femmes. Je me demande ainsi si l'économie de marché entretient cette lutte des sexes qui est au cœur du combat féministe. on en a régulièrement parlés ici je crois. - Si les femmes à qualité égale coutent moins cher que els hommes, pourquoi on embauche encore des hommes ? Hint: même à qualification égale, travailler avec des hommes ou des femmes c'est pas pareil. Les hommes sont bien plus disposés à travailler tard, tôt, avec des horaires irrégulières que les femmes. Ils ne risquent pas de tomber enceinte non plus, ni de coller un procès pour harcèlement sexuel à leur patron. Sans compter l'hypothèse pas déconnante que les hommes au boulot soient globalement moins chiant que les femmes.
Tramp Posté 12 septembre 2015 Signaler Posté 12 septembre 2015 Si les femmes coûtaient moins cher que les hommes, les méchants capitalistes les embaucheraient et les femmes seraient moins touchés par la précarité.
jubal Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Le 12/09/2015 à 22:14, tautelle a dit : http://www.lafinancepourtous.com/Actualites/Focus-sur-les-salaires Quand on regarde les graphiques de l'INSEE présent sur ce site,on constate que les entreprises à travail égal rénumérent mieux les hommes que les femmes. C'est dit nul part dans l'article qu'a travail égal les hommes sont mieux rémunéré, je vois d'ailleurs pas comment ils pourraient mesurer ça. La seule chose qui est compare c'est a poste égal, c'est a dire en fonction du titre du job je suppose. Ce qui n'a pas grand chose a voir avec le travail effectif fourni.
ShoTo Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Et les hommes négocient plus leur salaires du fait soit de la testostérone soit du fait que la rémunération d'un homme influera sur sa vie sexuelle contrairement aux femmes (et plus probablement des deux en même temps)
Jesrad Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Les hommes sont plus souvent en heures sup et autres extra, et moins souvent en temps partiel. Soit tu rapportes la rémunération brute horaire (comme ici) et dans ce cas tu omets la prime à la flexibilité / assiduité, soit tu rapportes la rémunération par poste à l'année et tu omets le fait que les hommes bossent plus longtemps.
Nihiliste frustré Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Travail égal ne veut pas dire jovialité égale, doit-on rappeler que le taux de casse-couillerie des êtres humains affublés d'un utérus dépasse celui des mâles de 27,8% Et puis il y a beaucoup plus de risque d'être féministe quand on est une femme. Ok, ça se recoupe pas mal...
Mathieu_D Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Je pense plutôt que les hommes sont meilleurs en négo en moyenne suffit comme explication.
POE Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 C'est marrant en tout cas de voir qu'on a rapidement un tas d'explications pour justifier le fait que les hommes soient mieux payés : ils travaillent plus, plus longtemps, négocient mieux, sont moins chiants, et même la vie sexuelle ! Franchement, je n'ai aucune idée de la raison exacte, et j'aurais du mal à faire des hypothèses sans avoir vu les chiffres précis : quel poste ? public/privé ? quel écart de salaire ? a t on mesuré la productivité ? A ce stade, les cocos, vos réponses sont surtout l'illustration de vos préjugés, que je partage pour partie d'ailleurs.
Nihiliste frustré Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 27,8%, ça ne peut pas être sans effet. Le féminisme non plus. L'affirmation extraordinaire, c'est de dire que les femmes méritent un salaire pour leur "travail", il va donc falloir des preuves extraordinaires !
Corned beef Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Sujet déjà débattu. Le chiffre tombe à 14% à temps de travail égal et continue de baisser : Citation Si l’on tient compte des différences de statut d’emploi (cadre, employé, ouvrier), d’expérience, de qualification (niveau de diplôme) et de secteur d’activité (éducation ou finance) environ 9 % d’écart demeure inexpliqué selon les données de l’Insee. http://www.inegalites.fr/spip.php?article972 Et ça fond encore : Citation à l’instar de la situation familiale, du domaine du diplôme possédé ou des interruptions de carrière. La discrimination pure serait de l’ordre de 6 ou 7 %. Sans compter que les hommes font plus facilement des horaires atypiques. D'où il résulte : - que les femmes possèdent objectivement moins de cartes à jouer lors de la négociation salariale. - qu'elles y sont moins gourmandes parce que 1) ça n'est pas socialement aussi important que pour les hommes et 2) c'est un trait de leur personnalité (nature et/ou culture). (l'argument sur le caractère emmerdifiant des bonnes femmes au travail, je ne le sortirais pas en public )
POE Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 6-7 % c'est pas énorme, bien que sur une carrière ça joue, faudrait justement pondérer par la durée totale travaillée.
Philiber Té Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Le 12/09/2015 à 22:14, tautelle a dit : http://www.lafinancepourtous.com/Actualites/Focus-sur-les-salaires Quand on regarde les graphiques de l'INSEE présent sur ce site,on constate que les entreprises à travail égal rénumérent mieux les hommes que les femmes. Je me demande ainsi si l'économie de marché entretient cette lutte des sexes qui est au cœur du combat féministe. Ça, c'est le discours que je tiens habituellement à mes camarades féministes : Révéler le contenu masqué Si on regarde à l'échelle nationale en comparant les salaires moyens des hommes et des femmes, on constate effectivement que ces dernières ont une rémunération moyenne plus faible. Cela s'explique par le fait que : - les hommes et les femmes n'occupent pas les mêmes corps de métier (mais la ségrégation homme-femme diminue lentement). - les femmes sont plus souvent embauchés en temps partiel. - les femmes abandonnent / mettent de côté leur carrière pour s'occuper de leur vie familiale (enfants, tâches domestiques, etc). Au contraire, si on regarde le cas du Luxembourg, on constate que là-bas les femmes gagnent en moyenne légèrement plus que les hommes car elles occupent beaucoup de postes dans la finance ou les services. Si on souhaite voir cet écart se réduire (comme c'est le cas actuellement), il existe pleins de solutions qui ne nécessite pas de faire intervenir l'État : - ne pas orienter spécifiquement les jeunes filles dans certains secteurs mais leur permettre de continuer leurs études dans les filières comme elles le désirent. - ne pas restreindre les femmes à un statut de mère en permettant également aux hommes de s'impliquer dans certaines tâches, en favorisant une organisation du travail qui permettent d'associer carrière et vie familiale... Sachant que pour la précarité, elle n'est pas propre aux femmes et il s'agit d'un problème plus global qui touche tous les travailleurs les moins qualifiés. Si maintenant on cherche à comparer des situations similaires entre hommes et femmes, en s'accordant sur un métier, un profil, une expérience et des qualifications identiques, on observe à nouveau un salaire plus faible pour les femmes que pour les hommes. L'écart est cette fois bien moindre, aux alentours de 8%, tout en sachant qu'il varie en fonction des secteurs. Il y a plusieurs explications : - une tendance moindre chez les femmes que chez les hommes à négocier les salaires (notamment à l'embauche). - les femmes sont en générale moins ambitieuses que les hommes car elles craignent de perdre leur emploi et préfèrent se contenter d'une situation moins avantageuse en l'échange de certaines contreparties (horaires plus souples, etc...). - pour une femme, le cout social d'une augmentation ou d'une négociation de salaire est plus important que pour les hommes. - la discrimination "pure" des employeurs mais il s'agit là d'un problème difficile à mesurer et qu'il faut identifier au cas par cas. Pour lutter contre cet écart, il faut cette fois changer la manière qu'ont les femmes (et les employeurs) d'aborder leur carrière. Étant donné que depuis plusieurs années maintenant, la situation professionnelle des femmes tend à s'améliorer, on peut espérer que les mentalités changent également. Hormis si l'État vient mettre ses gros doigts dans la machinerie économique, on peut penser logiquement que le marché du travail évolue vers une situation qui arrange autant que possible les différents partis, ce qui ne peut qu'être bénéfique pour les femmes (en général et en particulier).
Jesrad Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Le 13/09/2015 à 08:49, POE a dit : 6-7 % c'est pas énorme, bien que sur une carrière ça joue, faudrait justement pondérer par la durée totale travaillée.C'est la prime de flexi que j'ai évoquée.
Tramp Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Les salaires des fonctionnaires n'ont aucun rapport avec la productivité. Ca doit être pour ça qu'il y a autant de femmes dans la fonction publique (61%, aucune féministe pour en parler) et qu'il y a moins de femmes libérales. Citation 60 % des agents de catégorie A sont des femmes dans la FPE (43 % hors enseignants), 42 % en catégorie B et 51 % en catégorie C. La FPT compte 60 % de femmes en catégorie A, 64 % en catégorie B (principalement dans les filières sociale et administrative) et 60 % en catégorie C. La FPH compte 72 % de femmes en catégorie A (en forte progression depuis le passage en A du corps des infirmiers), 84 % en catégorie B et 78 % en catégorie C.
Corned beef Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Le 13/09/2015 à 09:13, Tramp a dit : Les salaires des fonctionnaires n'ont aucun rapport avec la productivité. Ca doit être pour ça qu'il y a autant de femmes dans la fonction publique (61%, aucune féministe pour en parler) Si, pour dire qu'elles n'occupent pas des postes à responsabilité dans ces structures.
Mathieu_D Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Ho ben ça pleins de femmes dans la fonction publique hospitalière et dans les métiers ayant un rapport à l'enfance c'est vraiment choquant et surprenant...
Tramp Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Instit c'est un métier d'homme à l'origine.
Corned beef Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Un métier qui perd en prestige se féminise vite : prof, avocat, journaliste, homme politique.
Tramp Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Est-ce que ça a à voir avec l'école devenue garderie ?
Alchimi Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 En même temps, à par claire Bretecher, je crois qu'il y en avait vraiment très peu. édit: en parlant des femmes auteure de bd avant les 80-90's
Bézoukhov Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Le 13/09/2015 à 09:37, Corned beef a dit : Un métier qui perd en prestige se féminise vite : prof, avocat, journaliste, homme politique. C'est marrant, j'avais l'impression que c'était l'inverse. De plus en plus de femmes étudient un métier, parce qu'elles l'ont vu dans Joséphine Ange Gardien, et à partir d'un certain pourcentage de femmes, ça devient une section de meufs (avocat, médecine, biologie, chimie), et les mecs n'y vont plus du tout en quelques années. Et quand il n'y a plus de mecs, le métier a perdu en prestige. (*) Post sponsorisé par l'association des gros relous masculinistes, bien sûr .
poney Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Femen virée manu militari du salon musulman de Paris. C'est très bien, non pas parce qu'elles ont été virées, mais ça fera taire les "ouais, elles feraient pas ça avec les musulmans". Voilà.
Brock Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 beh en l'occurence certaines ont essayees dans des musulmlands et elles ont eu des problemes.Les salons chez les sans-couilles c'est relax.
Mathieu_D Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Il y avait déjà l'histoire de la Tunisienne.
h16 Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Le 13/09/2015 à 08:39, Corned beef a dit : Sujet déjà débattu. Le chiffre tombe à 14% à temps de travail égal et continue de baisser : Et ça fond encore : Sans compter que les hommes font plus facilement des horaires atypiques. D'où il résulte : - que les femmes possèdent objectivement moins de cartes à jouer lors de la négociation salariale. - qu'elles y sont moins gourmandes parce que 1) ça n'est pas socialement aussi important que pour les hommes et 2) c'est un trait de leur personnalité (nature et/ou culture). (l'argument sur le caractère emmerdifiant des bonnes femmes au travail, je ne le sortirais pas en public ) http://h16free.com/2011/04/13/7869-il-ny-a-pas-decart-salarial-hommes-femmes
h16 Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Le 13/09/2015 à 12:32, poney a dit : Femen virée manu militari du salon musulman de Paris. C'est très bien, non pas parce qu'elles ont été virées, mais ça fera taire les "ouais, elles feraient pas ça avec les musulmans". Voilà. La critique porte surtout dans les pays musulmans. Faire le kéké en France dans un lieu de culte, c'est visite au poste et c'est à peu près tout. En Arabie Saoudite ou au Yémen, c'est plus ... couillu. Or, c'est bien là-bas (et ailleurs) que les femmes ont le plus de droits bafoués. En France, bof, pas trop.
h16 Posté 13 septembre 2015 Signaler Posté 13 septembre 2015 Ben non. Là, ça rigole moyen aussi faut dire.
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