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Armageddon économique ?


vincponcet

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Posté

Epargner augmente l'investissement privé, pas l'inverse.

 

Par définition, oui. Sinon on appelle ça de la thésaurisation. Et on ne peut pas nier, par contre, que la thésaurisation soit dommageable.

Posté

Le souhait de réduire son endettement et d'augmenter son épargne sont les conséquences [terminales] habituelles d'une politique monétaire restrictive. laxiste.

 

Corrigé.

Posté

Il n'y a pas de marché pour la monnaie.

Non. Essaie encore.

En d'autres mots, en ce moment, la monnaie garantit particulièrement bien 'de porter sa valeur'.

Supposons que les calculs d'inflation des prix soient exacts. Alors la monnaie garde moins bien sa valeur qu'au 19ème siècle, où personne ne la "gérait".

La base monétaire ne croît que lègèrement jusqu'au Q4 2008:

monetary-base-researchstlouisfedorg.png

Et "légèrement", ça fait combien de pour cent par an, hmmm ?

La base monétaire commence à augmenter rapidement à partir du Q4 2008. L'économie américaine redémarre vers la fin du Q2 2009. En tenant compte des lags de la politique monétaire, ainsi que du plan de relance d'Obama, c'est assez logique.

Ca donne quoi si tu prends les chiffres du PIB privé ? :rolleyes:

Et on ne peut pas nier, par contre, que la thésaurisation soit dommageable.

Pourquoi donc ?
Posté

Et pourquoi donc?

C'est l'accumulation du capital qui permet les investissements, surement pas le niveau de consommation qui est une consequence de la croissance et donc de la bonne affectation des investissements prives.

C'est pour cela que les politiques de relance de la consommation sont vouees a l'echec, partout. Tu peux donner tout l'argent du monde au gens pour acheter des produits Apple, ca n'est pas cet argent qui va permettre de lever des fonds d'investissements. Il faut en premier lieu que le capital soit disponible, il n'y a pas de creation a posteriori mais uniquement une extension de ce capital liee a l'expansion de l'economie via la croissance.

Parce que vous mélangez des pommes et des poires.

Comme je l'ai déjà dit, c'est l'accumulation du capital RÉEL (usine, infracstructures, capital intellectuel, etc) qui permet la croissance.

Capital réel accumulé en année 1 = capital réel accumulé en année 0 + investissements réels de l'année 1 - dépréciation pendant l'année 1 du capital réel accumulé en année 0

Imaginons une économie simple: seuls les ménages consomment et épargnent, et seules les entreprises produisent et investissent. Économie fermée, pas de gouvernement.

Pour les entreprises, les décisions de procéder à des investissements réels dépendent surtout des attentes en ce qui concerne la demande future (et donc pour la plupart des produits sauf les biens d'investissement, de la consommation future des ménages). Les entreprises ne vont pas non plus se mettre à investir si leur capacités de production existantes ne sont pas sufisamment utilisées. Les décisions d'investissement vont aussi dépendre des possibilités et conditions de financement.

L'épargne des ménages est par définition la part des revenus qui n'est pas consommée. A revenus inchangés, épargner plus ou se désendetter implique pour les ménages de consommer moins. Par ailleurs, les revenus des ménages dépendent de la production actuelle. De plus, je tiens à souligner que l'épargne n'est pas de nature réelle, mais financière.

Si les ménages épargnent trop, et donc ne consomment pas assez, les entreprises n'investiront pas parce que leur capacité de production n'est pas sufisamment utilisée. Par conséquent, les entreprises seront peu enclines à faire des investissements. Il y aura donc une faible demande de financement de la part des entreprises. Les taux d'intérêt seront bas puisqu'il y a trop d'épargne par rapport aux demandes de financement.

Et si l'épargne financière des ménage dépasse les besoins de financement des entreprises, une partie de l'épargne financière des ménages devra obligatoirement être placée en cash. Ce qui est une demande supplémentaire de monnaie. Si cette demande supplémentaire de monnaie n'est pas satisfaite par une augmentation de l'offre de monnaie par la banque centrale, cela entraînera une contraction monétaire. Contraction monétaire qui fera baisser la consommation, la production et les investissements.

A l'inverse, si les ménages n'épargnent pas assez, et donc consomment trop, les capacités de production existante des entreprises seront fortement utilisées. Les entreprises seront enclines à investir plus pour satisfaire la forte demande. La demande de financements sera forte. Épargne faible, demande de financements forte, donc les taux d'intérêt seront élevés.

Si la demande de financement des entreprises dépasse l'épargne financière des ménages, il faudra obligatoirement que l'insuffisance d'épargne soit comblée par la création monétaire. Personne d'autre ne pourra fournir le cash manquant. Si la création monétaire est trop forte, les entreprises finiront par produire au maximum de leurs capacités. Toute création monétaire supplémentaire ne se traduira plus par une augmentation de la production réelle, ni de la consommation réelle, ni des investissements, mais juste par de l'inflation.

Et donc, l'économie tourne bien quand il y a un équilibre entre épargne et investissements. Trop d'épargne, ce n'est pas bon. Trop peu d'épargne pas non plus. Normalement, c'est la politique monétaire qui assure cet équilibre.

Posté

L'épargne des ménages est par définition la part des revenus qui n'est pas consommée dans l'immédiat.

 

Corrigé.

Posté

Pourquoi donc ?

 

De la monnaie thésaurisée est virtuellement perdue. Personne ne peut et ne compte rien en faire pendant une période indéterminée.

Ca peut servir à faire un plos gros achat, un investissement, ou ça peut ne servir qu'à combler une passion d'écureuil maladif. Mais personne ne le sait.

L'économie marche si tu as des boucles "services"=>"monnaie"=>"service".

En thésaurisant, tu interromps la boucle au stade "monnaie", tu rends le marché imprédictible, tu décourages l'investissement et tu détruits de l'activité.

 

De la monnaie placée sur un compte bancaire, aujourd'hui, n'est pas thésaurisée. Elle sert à alimenter du crédit. C'est tout l'intérêt du système bancaire de prêter à ceux qui savent quoi en faire du collatéral dont les clients ne savent quoi (ou moins bien) faire. Pourvu que les clients soient conscients du processus, et assument les risques d'illiquidité/de solvabilité inhérents au système.

 

Après, dans un système fiat, où la monnaie n'a aucune valeur intrinsèque et ne sert à rien d'autre qu'à être taxé ... tu n'as aucune raison de thésauriser. mais,  les gouvernements préfèrerons toujours bidouiller avec leurs gros doigts maladroits les masses monétaires plutôt que de dire aux gens, en cas de déflation  : vos euros ne servent à rien d'autre qu'à être taxés et les banques ne savent plus quoi en faire, dépensez le avant que les boites qui produisent ce qui vous plait fassent faillite ou que la banque les placent en bonds du trésor grecs.

 

Posté

Parce que vous mélangez des pommes et des poires.
Comme je l'ai déjà dit, c'est l'accumulation du capital RÉEL (usine, infracstructures, capital intellectuel, etc) qui permet la croissance.
Capital réel accumulé en année 1 = capital réel accumulé en année 0 + investissements réels de l'année 1 - dépréciation pendant l'année 1 du capital réel accumulé en année 0

Imaginons une économie simple: seuls les ménages consomment et épargnent, et seules les entreprises produisent et investissent. Économie fermée, pas de gouvernement

    Imaginons que Shakira débarque à poil en rêvant de me sucer la teub. Dans les deux cas il faut faire un effort d'imagination (mais dans le cas que je propose, cet effort est agréable). On peut continuer à partir de la, mais tu fais une hypothèse TRES forte.

Pour les entreprises, les décisions de procéder à des investissements réels dépendent surtout des attentes en ce qui concerne la demande future (et donc pour la plupart des produits sauf les biens d'investissement, de la consommation future des ménages). Les entreprises ne vont pas non plus se mettre à investir si leur capacités de production existantes ne sont pas sufisamment utilisées. Les décisions d'investissement vont aussi dépendre des possibilités et conditions de financement

    Kamarade planificateur, les capacités existantes des moines copistes sont insuffisamment utilisées. Personne n'est assez con pour investir dans une imprimante.
    Kamarade planificateur , les minitels se vendent mal, Apple ne va pas faire la connerie de commercialiser des smartphones reliés à internet
    Kamarade keynésien, tant qu'il existe une demande elle permet à un entrepreneur de proposer un produit, quitte à ce que ce produit entre en concurrence d'autres produits plutôt que n'arrive seul sur son beau cheval blanc dans un marché solvable mais en pénurie.


L'épargne des ménages est par définition la part des revenus qui n'est pas consommée. A revenus inchangés, épargner plus ou se désendetter implique pour les ménages de consommer moins. Par ailleurs, les revenus des ménages dépendent de la production actuelle. De plus, je tiens à souligner que l'épargne n'est pas de nature réelle, mais financière.

    Le dernier paragraphe est un tissu de conneries incroyables. L'épargne n'est pas consommée immédiatement. Mais elle est investie.

    Soit par l'épargnant, soit par la banque auprès de qui il épargne. Ce n'est donc pas de l'argent stérile, pour ressortir la croquemitaine keynésienne. Se désendetter crée des capacités de production (d'un point de vue comptable, les intérêts futurs économisés sur la dette remboursée sont arithmétiquement équivalent à un revenu récurrent), le désendettement est donc un investissmeent à la rentabilité certaine, c'est tellement évident que c'est admis même en comptabilité publique.

    L'épargne est de nature réelle, c'est en faisant ce genre de raccourcis débiles que tu racontes de la merde. Lorsque j'épargne , je renonce à l'achat d'une voiture (qu'un autre consommateur achètera du cout moins cher, loi de l'offre et la demande) ou d'une cartouche de cigarettes. Epargner du vrai argent, c'est renoncer à acheter de vrais bien ou services maintenant (pour les acheter plus tard, ou acheter autre chose).

  
    Si les ménages épargnent trop, et donc ne consomment pas assez, les entreprises n'investiront pas parce que leur capacité de production n'est pas sufisamment utilisée. Par conséquent, les entreprises seront peu enclines à faire des investissements. Il y aura donc une faible demande de financement de la part des entreprises. Les taux d'intérêt seront bas puisqu'il y a trop d'épargne par rapport aux demandes de financement

    Lol. si les ménages de ton économie hypothétique fermée épargnent "trop" :
    * le crédit est moins cher, ce qui permet des investissement plus faciles et moins chers
    * il y a désormais un clientèle potentielle avec un très gros patrimoine (ses économies) à satisfaire.


 Et si l'épargne financière des ménage dépasse les besoins de financement des entreprises, une partie de l'épargne financière des ménages devra obligatoirement être placée en cash. Ce qui est une demande supplémentaire de monnaie. Si cette demande supplémentaire de monnaie n'est pas satisfaite par une augmentation de l'offre de monnaie par la banque centrale, cela entraînera une contraction monétaire. Contraction monétaire qui fera baisser la consommation, la production et les investissements.

Non. Si tu as l'excès d'épargne que tu semble craindre, en bon gaulois qui a peur que le ciel ne lui tombe sur la tête alors que ca n'est jamais arrivé en 10 000 ans, tu as un effet d'opportunité. Je suis salarié, mais tu me proposes un crédit de 10 milliards d'euros à 0.1% sur 50 ans je monte une entreprise illico (et je te rembourserai). L'existence de financements disponible massifs va augmenter l'appétence pour l'emprunt. C'est le miracle du marché.
 

 A l'inverse, si les ménages n'épargnent pas assez, et donc consomment trop, les capacités de production existante des entreprises seront fortement utilisées. Les entreprises seront enclines à investir plus pour satisfaire la forte demande. La demande de financements sera forte. Épargne faible, demande de financements forte, donc les taux d'intérêt seront élevés

Ce qui réduira l'appétence pour l'emprunt. Le marché s'équilibre.


    Si la demande de financement des entreprises dépasse l'épargne financière des ménages, il faudra obligatoirement que l'insuffisance d'épargne soit comblée par la création monétaire. Personne d'autre ne pourra fournir le cash manquant. Si la création monétaire est trop forte, les entreprises finiront par produire au maximum de leurs capacités. Toute création monétaire supplémentaire ne se traduira plus par une augmentation de la production réelle, ni de la consommation réelle, ni des investissements, mais juste par de l'inflation.


    La demande de places pour la finale de la coupe du monde dépasse l'offre. L'insuffisance est comblé par la hausse des prix, et ce sans qu'ils soit besoin de n'imprimer plus de billet qu'il n'y a de places dans le stade (la "solution" keynésienne).  Le scénario (très théorique) que tu décris est absurde. En cas de manque de monnaie, l'argent est plus rare, donc plus précieux et échangeables contre plus de choses : on a donc déflation et non inflation. Le point sur lequel je respecte les market monetarists au détriment du point de vue autrichien est que je considère la déflation monétaire  (désolé amis économistes pour pléonasme) comme quelque chose d'éminemment néfaste. Je ne rêve pas forcément du standard or, même si il est un moindre mal par rapport au keynésianisme (de Bernanke à Mugabe, il y a une différence de degré, pas de nature)

    Et donc, l'économie tourne bien quand il y a un équilibre entre épargne et investissements. Trop d'épargne, ce n'est pas bon. Trop peu d'épargne pas non plus. Normalement, c'est la politique monétaire qui assure cet équilibre.

 Epargnes ou investis selon tes préférences. Laisses chacun agir ainsi, le marché s'équilibrera.
 

Posté

De la monnaie thésaurisée est virtuellement perdue. Personne ne peut et ne compte rien en faire pendant une période indéterminée.

Ca peut servir à faire un plos gros achat, un investissement, ou ça peut ne servir qu'à combler une passion d'écureuil maladif. Mais personne ne le sait.

L'économie marche si tu as des boucles "services"=>"monnaie"=>"service".

En thésaurisant, tu interromps la boucle au stade "monnaie", tu rends le marché imprédictible, tu décourages l'investissement et tu détruits de l'activité.

 

De la monnaie placée sur un compte bancaire, aujourd'hui, n'est pas thésaurisée. Elle sert à alimenter du crédit. C'est tout l'intérêt du système bancaire de prêter à ceux qui savent quoi en faire du collatéral dont les clients ne savent quoi (ou moins bien) faire. Pourvu que les clients soient conscients du processus, et assument les risques d'illiquidité/de solvabilité inhérents au système.

 

Après, dans un système fiat, où la monnaie n'a aucune valeur intrinsèque et ne sert à rien d'autre qu'à être taxé ... tu n'as aucune raison de thésauriser. mais,  les gouvernements préfèrerons toujours bidouiller avec leurs gros doigts maladroits les masses monétaires plutôt que de dire aux gens, en cas de déflation  : vos euros ne servent à rien d'autre qu'à être taxés et les banques ne savent plus quoi en faire, dépensez le avant que les boites qui produisent ce qui vous plait fassent faillite ou que la banque les placent en bonds du trésor grecs.

 

Je ne serais pas aussi catégorique que toi sur l'effet de la thésaurisation, du moins à dose modérée. Je ne vais pas me lancer dans un débat théorique qui peut être complexe, mais j'affirme que un peu de thésaurisation ne nuit pas (en gros des individus avec une préférence temporelle très longue) et que un peu d'inflation met de l'huile dans les rouages, notamment en évitant le "beaucoup de thésaurisation" qui peut être problématique dans un environnement déflationniste. C'est pourquoi je pense sincèrement que le market monetarism est probablement la politique monétaire optimale dans une social-démocratie.

Posté

 

:lecon:

 

Je ne dis pas que c'est mal ou bien. Je dis simplement qu'un déficit structurel de la balance commerciale montre que l'on consomme plus en France que l'on ne produit d'offre compétitive. Ce qui montre qu'il n'y a pas de déficit de consommation.

 

Et je t'attendais :)

Posté

 

 

Mais ca ne me surprend pas que tu ne comprennes pas ca, les tenants de l'investissement dans la fameuse pierre, dans l'or ou ce genre d''actifs" ne calent en general pas grand chose a l'economie.

 

C'est toi qui ne pige pas que la richesse réside dans l'oeil des acteurs économiques.

Posté

Par définition, oui. Sinon on appelle ça de la thésaurisation. Et on ne peut pas nier, par contre, que la thésaurisation soit dommageable.

 

NON !

 

La richesse est SUBJECTIVE ! Les gens n'ont pas forcément envie d'épargner, de s'enrichir ou quoi que ce soit. C'est pas parce que vous voulez vous enrichir, que c'est le cas de tout le monde. C'est pas parce que vous voulez prendre des risques que c'est le cas de tout le monde. 

Posté

Je ne dis pas que c'est mal ou bien. Je dis simplement qu'un déficit structurel de la balance commerciale montre que l'on consomme plus en France que l'on ne produit d'offre compétitive. Ce qui montre qu'il n'y a pas de déficit de consommation.

 

Et je t'attendais :)

 

:D Je n'ai même pas lu, pas cherché à comprendre; J'ai juste vu "balance commercial" et j'ai foncé.

Et là, je me marre, parce se rendre compte à quel point on est prédictible, c'est toujours marrant ^^

Posté

 

 

    Et donc, l'économie tourne bien quand il y a un équilibre entre épargne et investissements. Trop d'épargne, ce n'est pas bon. Trop peu d'épargne pas non plus. Normalement, c'est la politique monétaire qui assure cet équilibre.

 

Et depuis quand le gouvernement arrive à équilibrer offre et demande ? Jamais. Le marché noir à toujours été plus efficace que les tickets de rationnements. 

Posté

Pour les entreprises, les décisions de procéder à des investissements réels dépendent surtout des attentes en ce qui concerne la demande future (et donc pour la plupart des produits sauf les biens d'investissement, de la consommation future des ménages).

Ca fait quand même beaucoup de biens que tu exclus là, ces "biens d'investissement". Comme si les chaînes de valeur n'avaient aucune profondeur.

Et donc, l'économie tourne bien quand il y a un équilibre entre épargne et investissements. Trop d'épargne, ce n'est pas bon. Trop peu d'épargne pas non plus. Normalement, c'est la politique monétaire qui assure cet équilibre.

Non. Ce qui assure l'équilibre entre offre d'épargne et demande d'épargne, c'est - je te le donne en mille - le marché des capitaux. Dans lequel se forme un prix, qui est le taux d'intérêt, et qui par nature est le seul juste prix du capital.

Accessoirement, la différence entre épargne et investissement est au coeur d'une des égalités les plus méconnues de toute l'économie : S - I = X - M. C'est à dire que la différence entre épargne et investissement est exactement égale au solde de la balance commerciale. L'épargne "en trop" ne va pas se placer en pognon inactif : elle va juste se déplacer ailleurs.

De la monnaie thésaurisée est virtuellement perdue. Personne ne peut et ne compte rien en faire pendant une période indéterminée.

Non. Du pognon non utilisé, c'est du pognon "virtuellement détruit" (jusqu'à ce qu'il sorte de sa lessiveuse, naturellement). Il s'agit d'organiser soi-même de la destruction monétaire temporaire, qui a exactement l'effet inverse de la création monétaire ; puisque thésauriser c'est diminuer la quantité d'argent en circulation, thésauriser c'est donc augmenter la valeur de la monnaie qui continue à circuler. Et la déflation, c'est bon, mangez-en.
Posté

puisque thésauriser c'est diminuer la quantité d'argent en circulation, thésauriser c'est donc augmenter la valeur de la monnaie qui continue à circuler. Et la déflation, c'est bon, mangez-en.

 

Thésauriser de l'or, encore, je veux bien. Thésauriser de la monnaie fiat ... ça n'a vraiment aucun sens.

Va demander aux suisses s'ils sont si contents de voir les écureuils du monde entier accumuler leurs billets.

Posté

Thésauriser de l'or, encore, je veux bien. Thésauriser de la monnaie fiat ... ça n'a vraiment aucun sens.

Va demander aux suisses s'ils sont si contents de voir les écureuils du monde entier accumuler leurs billets.

De la monnaie fiat ? Pas échangeable avec des métaux précieux ? Bah, si on anticipe des taxations ou confiscations importantes, c'est raisonnable.

Quant aux Suisses, je crois qu'ils s'en foutent complètement. Ce qui est la bonne relation à avoir avec la monnaie quand personne ne déconne avec.

Posté

Va demander à la SNCF ce qu'elle pense de la concurrence. C'est pas parce que le lobby des exportateurs est fort et que le sophisme des exportations c'est top marche dans le publique qu'une monnaie "faible" c'est bien.

Posté

Si je suis bien, aucune chance de se faire sucer par Shakira? Je m'en doutais. Vie de merde!

 

Elle sort avec un catalan c'est la preuve qu'elle n'a pas de goût.

Posté

J'en déduis que tu as déjà sucé un Catalan et qu'ils ont un goût trop prononcé, ou trop fade. J'ai bon ?

Posté

Non, la limite est simplement celle posee par le niveau de salaire. Et ca les bidouilles sur les taux, ca n'a pas beaucoup d'effet dessus (au contraire de l'effet que ca peut avoir sur les prix)

 

Et sinon je persiste, l'immobilier c'est un investissement qui ne cree strictement aucune richesse. On s'en tamponne de savoir si c'est rentable ou pas, strictement parlant ca ne produit rien, c'est une depense pure. Dans un marche ou les taux seraient libres (et ou les diverses contraintes etatiques a la construction par exemple seraient levees), il n'y aurait probablement aucun interet a speculer sur la "pierre" puisque les prix suivraient les niveaux de salaire correles a la croissance, pas un centime de plus, sauf dans des cas tres particuliers ou la demande se place naturellement au-dessus de l'offre (Paris etc...)

 

Il faudrait quand même penser à agrémenter tes discours sarcastiques de quelques smilies, histoire que l'immense majorité des lecteurs ne les prennent pas pour argent comptant   :icon_wink:

Posté

J'en déduis que tu as déjà sucé un Catalan et qu'ils ont un goût trop prononcé, ou trop fade. J'ai bon ?

 

:D

 

Si on a plus le droit d'insulter des catalans gratuitement où va-t-on ?

Posté

Elle sort avec un catalan c'est la preuve qu'elle n'a pas de goût.

 

Franchement, ça la rend pas moins bitocumétable.

C'est quand même la seule nana au monde pour laquelle ma femme me donne carte blanche. Elle prend pas de risques je te dirais, mais enfin, c'est un signe fort :D

Posté

Franchement, ça la rend pas moins bitocumétable.

C'est quand même la seule nana au monde pour laquelle ma femme me donne carte blanche. Elle prend pas de risques je te dirais, mais enfin, c'est un signe fort :D

 

Elle est très jolie mais ce n'est pas la numéro 1 sur ma liste.

 

D'un autre coté je ne suis pas chasseur mais je lui mettrais bien une cartouche.

 

:jesors:

Posté

Ca fait quand même beaucoup de biens que tu exclus là, ces "biens d'investissement". Comme si les chaînes de valeur n'avaient aucune profondeur.

Bien sûr. C'était juste piur simplifier.

Non. Ce qui assure l'équilibre entre offre d'épargne et demande d'épargne, c'est - je te le donne en mille - le marché des capitaux. Dans lequel se forme un prix, qui est le taux d'intérêt, et qui par nature est le seul juste prix du capital.

Oui, correct. Je n'ai pas été assez clair sur ce point. Néanmoins, la politique monétaire influence aussi fortement les marchés des capitaux, et donc comment se fait l'équilibre.

Accessoirement, la différence entre épargne et investissement est au coeur d'une des égalités les plus méconnues de toute l'économie : S - I = X - M. C'est à dire que la différence entre épargne et investissement est exactement égale au solde de la balance commerciale. L'épargne "en trop" ne va pas se placer en pognon inactif : elle va juste se déplacer ailleurs.

Partiellement correct. Les Japonais ont eu leurs plus gros surplus de la balance commerciale au moment où leur économie se portait au plus mal dans les années 90. A cause de la politique monétaire restrictive, l'épargne domestique dépassait largement la demande de financements domestiques. Du coup, le yen ne cessait de s'apprécier alors que les japonais voulaient que le yen reste faible pour stimuler les exportations.

A mettre en parallèle avec par exemple les critiques de Montebourg en ce qui concerne le taux de change de l'euro. Il a fondamentalement raison, mais il ne comprend pas le mecanisme sous-jacent. Depuis 2011, la balance commerciale de la zone Euro est devenue largement positive, alors qu'elle était restée quasiment tout le temps à l'équilibre depuis les années 90. Personnellement, je pense que l'euro va s'apprécier, ce qui va contribuer aux pressions deflationnistes.

Non. Du pognon non utilisé, c'est du pognon "virtuellement détruit" (jusqu'à ce qu'il sorte de sa lessiveuse, naturellement). Il s'agit d'organiser soi-même de la destruction monétaire temporaire, qui a exactement l'effet inverse de la création monétaire ; puisque thésauriser c'est diminuer la quantité d'argent en circulation, thésauriser c'est donc augmenter la valeur de la monnaie qui continue à circuler. Et la déflation, c'est bon, mangez-en.

La thésaurisation n'est pas bonne ou mauvaise, elle est. Il suffit d'augmenter l'offre de monnaie pour la compenser.
Posté

Les Japonais ont eu leurs plus gros surplus de la balance commerciale au moment où leur économie se portait au plus mal dans les années 90. A cause de la politique monétaire restrictive, l'épargne domestique dépassait largement la demande de financements domestiques. Du coup, le yen ne cessait de s'apprécier alors que les japonais voulaient que le yen reste faible pour stimuler les exportations.

C'était une grave erreur de leur part, que de vouloir déprécier le Yen. Ils avaient une énorme opportunité d'exploiter leur position pour importer du capital - surtout du capital humain. Mais voilà, leur peur irrationnelle de la déflation + xénophobie latente ont fait qu'ils ont préféré les sirènes de l'expansionnisme monétaire, avec le résultat qu'on a pu constater.

Dévaluer n'améliore par la productivité relative d'un pays par rapport aux autres, la réalité n'est pas si simpliste.

Posté

La thésaurisation n'est pas bonne ou mauvaise, elle est. Il suffit d'augmenter l'offre de monnaie pour la compenser.

 

Non, ça ne suffit pas. Partout où les banques centrales injectent de l'argent, il finit au mauvais endroit, à profiter aux mauvaises personnes, à financer des mauvais projets.

Si les statistiques sur les agrégats monétaires peuvent aider à comprendre certains phénomènes, il ne suffit pas de bidouiller ces agrégats avec un gros doigt Bernankesque pour améliorer les choses.

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