Barem Posté 9 avril 2013 Signaler Posté 9 avril 2013 Merci Tramp pour ta longue réponse. Je pense que je me servirais très vite de ton exemple néo-zélandais dans mes conversations.
poney Posté 9 avril 2013 Signaler Posté 9 avril 2013 De manière générale, ça tient à l'absence de raisonnement (et de culture) économique. Tramp l'a dit, c'est le meme délire que le peak oil, personne ne pense un instant (personne = dans ce groupe là) à la relation prix, rareté, production, ...
Mathieu_D Posté 9 avril 2013 Signaler Posté 9 avril 2013 Poney j'ai pensé à toi quand ils ont rediffusé DIkkenek dimanche dernier.
poney Posté 9 avril 2013 Signaler Posté 9 avril 2013 Tout le monde m'a dit ça depuis 3 jours. J'dois avoir une sorte d'aura qui me relie a ce film, même avec des gens qui me connaissent assez peu Moi je pense presque tous les à Pankkake. Les gens me disent "Et des pangcakeu sirop d'érableu silvouplénggg" et dans ma tête je dis "3 pan-ca-kes, 3".
Jesrad Posté 10 avril 2013 Auteur Signaler Posté 10 avril 2013 Finalement, la viande est bien coupable. http://www.nytimes.com/2013/04/08/health/study-points-to-new-culprit-in-heart-disease.html?pagewanted=all&_r=0 Encore une association statistique mal interprétée (celle entre TMAO/carnitine et facteurs de risque cardiovasculaire). Biais d'adhérence flagrant, comme à chaque fois.
Tremendo Posté 10 avril 2013 Signaler Posté 10 avril 2013 Bon, passons aux chose sérieuses. Et ça vous mangez?
Bisounours Posté 10 avril 2013 Signaler Posté 10 avril 2013 Un peu trop exotique pour moi. Je me faisais la réflexion, très profonde, que l'on ne trouvait plus de cervelle... quand j'étais jeune, c'était un abat qui se cuisinait assez fréquemment, je me souviens même en avoir vu en cafeteria il y a une vingtaine d'années
José Posté 10 avril 2013 Signaler Posté 10 avril 2013 ...on ne trouvait plus de cervelle... En France... en 2013... effectivement...
ShoTo Posté 10 avril 2013 Signaler Posté 10 avril 2013 Un peu trop exotique pour moi. Je me faisais la réflexion, très profonde, que l'on ne trouvait plus de cervelle... quand j'étais jeune, c'était un abat qui se cuisinait assez fréquemment, je me souviens même en avoir vu en cafeteria il y a une vingtaine d'années C'est à cause de la vache folle.
Bisounours Posté 10 avril 2013 Signaler Posté 10 avril 2013 Ha bon, tu crois ? Pas pour l'agneau, en tous cas, mais ça peut être une raison, en effet
NicolasB Posté 10 avril 2013 Signaler Posté 10 avril 2013 Encore une association statistique mal interprétée (celle entre TMAO/carnitine et facteurs de risque cardiovasculaire). Biais d'adhérence flagrant, comme à chaque fois. Pourrais tu STP déveloper?
NicolasB Posté 10 avril 2013 Signaler Posté 10 avril 2013 Ha bon, tu crois ? Pas pour l'agneau, en tous cas, mais ça peut être une raison, en effet C'est peut-être juste que les gens n'en mangent pas ou plus, non?
Jesrad Posté 10 avril 2013 Auteur Signaler Posté 10 avril 2013 Pourrais tu STP déveloper?Pour la n-ième fois dans ce fil et comme à chaque fois qu'on parle de blâmer la viande rouge, tout ce que les études citées montrent, c'est que les gens qui se soucient de leur santé ont tendance à se mettre (à tort) au végéta(r/l)isme.Lis en détail le lien, tout ce que les chercheurs ont découvert c'est une association statistique entre consommation de carnitine (une substance très utile soit-dit en passant) et facteurs de risque cardiaque. Il n'y a pas eu de tests cliniques sauf peut-être sur des souris (qui ne sont pas carnivores de toute façon: ce n'est pas plus transposable que les tests sur les lapins gavés de lard).
L'affreux Posté 10 avril 2013 Signaler Posté 10 avril 2013 Je me faisais la réflexion, très profonde, que l'on ne trouvait plus de cervelle...Très exactement depuis l'année du prion. Je n'ai plus la date mais j'étais au lycée, donc entre 1995 et 1997.
L'affreux Posté 10 avril 2013 Signaler Posté 10 avril 2013 Ha bon, tu crois ? Pas pour l'agneau, en tous cas, mais ça peut être une raison, en effetSi. La cervelle de mouton a disparu l'année de la vache folle.
Mathieu_D Posté 10 avril 2013 Signaler Posté 10 avril 2013 Tu l'as lu cet article, Jesrad ? Ils disent avoir repéré chez des souris que la TMAO augmente le risque cardiaque. (soit, je n'ai pas vérifié, hein.) Ils disent ensuite avoir repéré que ce taux de TMAO est supérieur chez les mangeurs de viande que chez les végétaliens, et ce, après un repas. Que cette TMAO est introduite par des bactéries de la flore intestinale, bactéries absentes de la flore de végétaliens. Je ne vois pas bien où est le biais d'ahérence ici. Et ils précisent bien qu'ils doivent vérifier ce lien entre TMAO et problème cardiaque chez l'homme.
Jesrad Posté 10 avril 2013 Auteur Signaler Posté 10 avril 2013 J'ai dit exactement la même chose. Ce sont les journalistes qui rapportent tout ça qui extrapolent. Pour moi, il n'y a toujours pas de lien de causalité entre la viande rouge et les maladies cardiaques. En parlant de viande rouge, il apparaît que http://news.nationalgeographic.com/news/2010/03/100305-first-proof-gorillas-eat-monkeys-mammals-feces-dna/'>même les gorilles, ces icônes du végétarisme, en mangent.
Brock Posté 10 avril 2013 Signaler Posté 10 avril 2013 quelle surprise. Un sujet complexe maltraite par les chercheurs et massacre par un journaliste, il va pleuvoir des boulettes de viande.
Nick de Cusa Posté 10 avril 2013 Signaler Posté 10 avril 2013 Tiens, à propos des méchantes vaches. http://www.contrepoints.org/2013/03/10/117742-des-vaches-pour-reverdir-les-deserts
Nick de Cusa Posté 10 avril 2013 Signaler Posté 10 avril 2013 ... En parlant de viande rouge, il apparaît que même les gorilles, ces icônes du végétarisme, en mangent. En fait on a cette surprise sur bien des espèces de singes. J'en suis arrivé à me demander si le comprtement génocidaire observé par Jane Goodall chez ses chimpanzés n'avait pas été causé, d'une façon ou d'une autre, par le fait qu'elle les forçait à un régime végétarien, par exemple en faisant fuir leurs proies par sa présence.
Bisounours Posté 10 avril 2013 Signaler Posté 10 avril 2013 Ah, enfin une bonne recette paléo-compatible, j'espère ? http://www.atlantico.fr/atlantico-light/pays-bas-mayonnaise-au-cannabis-commercialisee-partir-jeudi-693036.html
Jesrad Posté 11 avril 2013 Auteur Signaler Posté 11 avril 2013 quelle surprise. Un sujet complexe maltraite par les chercheurs et massacre par un journaliste, il va pleuvoir des boulettes de viande.C'est aussi l'avis de Mark Sisson sur le même sujet En passant il signale le fait que, parallèlement, le poisson est plein de TMA que le foie convertit en TMAO, alors que le poisson est statistiquement associé à une meilleure santé carsiovasculaire, ce qui suggère très fortement qu'il n'y a pas de causalité TMAO->CVD chez les humains.
Barem Posté 11 avril 2013 Signaler Posté 11 avril 2013 Comme il est toujours utile de consulter les avis de personnes opposées à nos idées, voici un texte que j'ai découvert ce matin : Manger comme nos ancêtres : une croyance à réviserFRANCE, le 5 mars 2010Notre alimentation a été bouleversée au cours des 10 000 dernières années alors que nos gènes ont peu évolué. L'épigénétique nous apprend que le fonctionnement de notre génome peut être modifié par notre alimentation, ce qui permet une adaptation cellulaire rapide, profonde et héréditaire.Les régimes "miracles" pour la jeunesse éclosent régulièrement. Ils sont souvent plus basés sur des croyances que sur des réalités scientifiques. Il n'était pas possible de retracer dans ce dossier l'ensemble des régimes qui ont déjà démontré leur peu d'utilité comme l'instinctothérapie ou ceux construit sur un simple raisonnement intellectuel et des hypothèses souvent fausses comme le régime des groupes sanguins. Le cas du régime paléolithique des chasseurs cueilleurs en est un bon exemple. Le docteur Jeffrey Bland en annonce la mort dans un article intitulé : Épigénétique : la mort de l'homme paléolithique.En 1985, Boyd Eaton et Melvin Konner, professeurs à l'Emory Medical College d'Atlanta ont écrit un article, Nutrition paléolithique : examen de sa nature et de ses implications actuelles. Leur postulat était que bien que notre génétique ait peu ou pas changé depuis l'époque paléolithique, notre régime alimentaire avait été complètement bouleversé. Ils émettaient l'idée que les changements secondaires à l'évolution de l'industrie agroalimentaire, tant en matière d'élevage que d'agriculture intensive, que de préparation et de conservation des aliments, débouchaient sur une diététique totalement inadaptée à notre patrimoine génétique traditionnel. Ceci expliquant les maladies du monde occidental.Cette théorie a été reprise par plusieurs médecins et scientifiques jusqu'à ces dernières années. On le retrouve d'une certaine manière dans un best-seller des médecines alternatives françaises, l'alimentation ou la troisième médecine du professeur Seignalet. La conclusion étant identique, à savoir que l'alimentation moderne n'est pas faite pour nous. Ces articles développent un raisonnement très cohérent sur l'alimentation des humains les plus civilisés. Celle-ci est principalement composée de graines de céréales, d'aliments transformés, de protéines provenant d'animaux suralimentés et de lait de vache. Ceci est incompatible avec notre héritage génétique paléolithique.Nous sommes donc devant une hypothèse raisonnable facile à accepter. Mais, est-il exact de dire qu'aucune adaptation significative de notre génétique face à notre nourriture altérée n'est possible en une période aussi courte comme l'affirment G Jacks and JS Torgerson dans leurs articles ? Il n'est pas question de discuter le fait que de mauvaises habitudes alimentaires contribuent à la montée en puissance des maladies chroniques. L'excès de glucides lents ou rapides absorbés chaque jour est responsable du nombre important de diabétes. Même en Chine, on voit apparaître de façon exponentielle les maladies chroniques occidentales. La question qui reste posée est : "le régime paléolithique est-il oui ou non celui qui est le mieux adapté pour nos gènes ?"La révolution épigénétiqueIl est possible que l'expression de notre patrimoine génétique puisse changer beaucoup plus rapidement que ce qui est suggéré par le modèle de sélection naturelle, selon les théories de Charles Darwin. Les mécanismes épigénétiques pourraient expliquer notre capacité à nous adapter à un environnement nutritionnel rapidement changeant. Le domaine de l'épigénétique est apparu pour combler la brèche entre l'inné et l'acquis. Sommes-nous le fruit de notre confrontation à notre environnement ou sommes-nous programmés à partir de séquences chimiques inscrites dans nos gènes ?Au XXIe siècle, la définition la plus courante de l'épigénétique est " l'étude des changements héréditaires dans la fonction des gènes, ayant lieu sans altération de la séquence ADN ". Il s'agit de modifications des fonctions cellulaires qui influent sur le comportement cellulaire sans changement des molécules de l'ADN ou patrimoine génétique. Ceci est possible en n modifiant l'architecture des brins d'ADN en faisant intervenir des protéines fixées aux brins d'ADN. Ces changements rendent silencieux certains gènes. Même si nos gènes ne changent pas rapidement, leur expression peut être rapidement modifiée. Comme ses protéines et leur mode de fixation dépendent de notre alimentation, celle-ci joue un rôle dans l'expression de nos gènes. Ce concept est le début d'une révolution de notre mode de pensée il est appelé "la médecine épigénétique".Le régime paléolithique est-il oui ou non celui qui est le mieux adapté pour nos gènes ?Durant les 100 dernières années, la médecine s'est basée sur les connaissances génétiques de Darwin. Mais récemment, une médecine néo-Lamarckienne basée sur des principes épigénétiques modifie le dogme de la sélection naturelle. Jean-Baptise Lamarck (1744-1829) est connu pour ces théories sur l'évolution survenant par l'héritage de caractéristiques acquises, on appelle cela le "lamarckianisme".John Miller, de l'institut national du cancer, indique que le concept d'épigénétique complique la possibilité de la définition d'un régime idéal. Il suggère que de nombreux composants alimentaires peuvent interagir avec les réactions biologiques de plusieurs façons, ce qui modifie l'expression des gènes sans faire intervenir les effets de la sélection génétique liées aux mutations génétiques aléatoires. Nous commençons à comprendre que les facteurs épigénétiques sont construits dans les processus biologiques afin de permettre des modifications rapides de la génétique en réponse à un environnement rapidement modifié.Une personne moderne, dont le patrimoine génétique est issu de parents vivant dans un pays industrialisé, possède-t-elle encore des caractéristiques génétiques paléolithiques ou son expression génétique a-t-elle été épigénétiquement modifiée pour s'accommoder du nouvel environnement nutritionnel ? D'une certaine façon, ce concept pose une question importante : " Sommes-nous encore des paléolithiques ou sommes-nous devenus des consommateurs adaptés aux produits de l'industrie agroalimentaire et de l'élevage moderne ?Certains micronutriments jouent un rôle important dans l'émergence des modifications épigénétiques. Par exemple, les vitamines PP, B9, B12 et le zinc sont connus pour modifier l'expression génétique. Les régimes végétariens stricts sans viande, poissons et œufs sont connus pour être pauvres en vitamine B12, ce qui influence les fonctions de méthylation dans notre corps. Des études ont déjà été menées pour évaluer les répercussions de ce régime sur notre fonctionnement génétique. Les études chez l'animal ont montré que les facteurs de méthylation influencent l'expression épigénétique et à terme le phénotype. Ceci a été montré chez des souris génétiquement obèses. Un régime riche en facteurs de méthylation (Vit B9, Vit B12, choline et bétaine) pendant la gestation, modifie positivement l'expression des éléments épigénétiques de leur progéniture.En 2006, une étude sur des souris obèses du même type a montré qu'en les nourrissant avec un régime enrichi en génisteine (à des doses comparables à celles d'humains mangeant beaucoup de soja), leur progéniture était moins obèse que les témoins. Cet effet positif s'explique par des modifications épigénétiques. Ceci suggère que l'expression génétique peut être modifiée par certaines vitamines mais aussi par des molécules provenant de plantes.On commence à comprendre le rôle de l'alimentation sur les modifications épigénétiques, ce qui peut laisser penser que nous ne partageons plus les caractéristiques métaboliques de nos ancêtres du paléolithique. D'une certaine manière, nous nous sommes adaptés à notre nouvelle alimentation et nous ne sommes plus faits pour une alimentation de chasseur cueilleur. Il devient alors difficile d'accepter sans réserve l'idée que nous devrions suivre un régime paléolithique pour être en bonne santé. En fait, il est hautement probable que les hommes du paléolithique ne pourraient pas s'habituer facilement à une alimentation du XXIe siècle.L'homme du paléolithique a disparu, l'homme du XXIe siècle a le potentiel de s'adapter à son environnement nutritionnel. Tout au moins, s'il n'est pas carencé en vitamines et minéraux ou molécules permettant à l'épigénétique de jouer son rôle bénéfique. Malheureusement, ces carences sont souvent rencontrées à notre époque. L'intérêt de la supplémentation en vitamine B9 des jeunes femmes, avant qu'elles ne mettent en route une grossesse, a déjà été démontré pour prévenir des anomalies neurologiques. Mais doit-on se limiter à cette supplémentation ?Ceci ne remet tout de même pas en question le fait que de nombreux facteurs perturbant nos apports alimentaires, comme la disparition de certains nutriments au cours du parcours industriel des aliments et l'introduction de nombreux produits chimiques, favorisent certaines maladies du monde moderne. Il est certain que des changements survenus pendant les 60 dernières années ont grandement modifié les propriétés des aliments et les effets qu'ils ont sur l'expression génétique et le développement de maladies chroniques. Il serait plus utile d'inciter nos patients à manger des produits peu raffinés ou appauvris par l'industrie agroalimentaire plutôt que de calquer leur alimentation sur celle de nos ancêtres.Pour de plus amples informations, consulter "L'alimentation à l'origine de l'humanité et ses évolutions". (Par le Dr Philippe Tournesac, d'après l'article "Epigenetics : The death of the human ?". Jeffrey Bland, PhD, chairman, Institute for Functional Medicine. Integrative Medicine, Vol. 5,10 No. 4, Aug/Sept 2006. - SANTE INTEGRATIVE n°13 - Janvier/Février 2010)Source : SANTE INTEGRATIVEhttp://www.spondylarthrite-ankylosante.info/alimentationancetres.html
NicolasB Posté 11 avril 2013 Signaler Posté 11 avril 2013 Comme il est toujours utile de consulter les avis de personnes opposées à nos idées, voici un texte que j'ai découvert ce matin : Oui enfin il dit quand même qu'il faut limiter les aliments raffinés... Et puis, sérieusement, je me sens bien mieux depuis que je mange low-carb... et j'ai fondu alors ils peuvent dire ce qu'ils veulent mais moi je reste à mon low-carb...
Jesrad Posté 11 avril 2013 Auteur Signaler Posté 11 avril 2013 Comme dit Nicolas... Le régime paléo fonctionne. Point final.
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