ttoinou Posté 18 août 2016 Signaler Posté 18 août 2016 À Taiwan, le système social c'est le marché de rue. https://fee.org/articles/taiwan-s-social-safety-net-is-the-street-market/ Je vais peut être essayer de traduire ça demain. Pourquoi les télés sont bon marché et la santé chère. https://fee.org/articles/why-large-screen-tvs-are-affordable-and-health-care-is-not/ Mmmh l'article est trop court je trouve, et puis ce sont des statistiques USA
Nick de Cusa Posté 19 août 2016 Auteur Signaler Posté 19 août 2016 Merci ttoinou. Refuser un article parce qu'il est trop court c'est la marque du courage
ttoinou Posté 19 août 2016 Signaler Posté 19 août 2016 Ahah, disons que ça pourrait être plus fourni en explications. Quitte à faire un article de cette trempe autant le faire nous même avec des stats française ça sera plus parlant, non ? J'ai fini l'article sur Taiwan je le peaufine avec ma famille.
Nick de Cusa Posté 19 août 2016 Auteur Signaler Posté 19 août 2016 Tip top. Très important pour la France cet article, pour que les gens voient ce qui leur restera à faire quand le système social va planter.
ttoinou Posté 19 août 2016 Signaler Posté 19 août 2016 J'arrive pas à récupérer sur le site de l'INSEE ces données pour chaque secteur / type de produit, j'ai juste l'indice de prix global
ttoinou Posté 19 août 2016 Signaler Posté 19 août 2016 J'ai peut être trouvé les infos sur le site de la banque centrale € je vais voir si je peux en tirer quelque chose
ttoinou Posté 19 août 2016 Signaler Posté 19 août 2016 À Taiwan, le système social c'est le marché de rue. https://fee.org/articles/taiwan-s-social-safety-net-is-the-street-market/ Les marchés de plein air, la sécurité sociale de Taïwan / La sécurité sociale de Taïwan ? Les marchés de plein airLes adeptes du libre-marché sont souvent ridiculisés quand ils proposent de remplacer en grande partie l’état-providence par le marché : laisser entendre que des adultes valides seraient mieux servis avec plus de liberté stimulante et moins d’allocations débilitantes, c’est fumer la moquette.. L’exemple de Taïwan Nous avons une étude de cas fantastique avec Taïwan. Avec un PIB par habitant du niveau de l’Espagne et du Portugal, et de moitié celui des États-Unis, Taïwan a un petit état-providence couplé à des réglementations concises et appliquées avec retenue. Le résultat ? Une explosion du commerce et apparemment presque aucun sans abri. Marchez dans n’importe quelle ville Taïwanaise et vous y verrez, 24h/24, des rues vivantes d’où des commerces se relaient en permanence, employant principalement de la main d’œuvre faiblement qualifiée en faisant la joie de ses consommateurs. Pour se donner une idée, prenons une rue près de mon université, Wenhua Street à Taichung. A partir de 5h, les agriculteurs étalent leurs produits sur des tables pliantes tout le long de la rue. La clientèle est variée : des personnes âgées qui peuvent marcher au lieu de prendre la voiture jusqu’au supermarché, des mères avec leurs enfants ainsi que des pères qui se concoctent un petit-déjeuner. Aux alentours de 7h les agriculteurs plient bagages et laissent place aux vendeurs de petit-déjeuners, qui déchargent de leurs camionnettes des tables pliantes et des chaises superposables. On y mange des sandwiches, des nouilles, des omelettes et des petit-déjeuners anglais complets jusqu’aux environs de midi. Ensuite, tout est rangé dans les camionnettes et l’équipe de nuit arrive : d’autres restaurants servent du poulet frit et des boulettes de viandes et des revendeurs de vêtements, de montres et de jouets pour enfants prennent place. Au cours de la nuit on y trouve de la soupe chaude et de la bière fraîche. Familles, adolescents et célibataires déambulent jusqu’à 3h du matin, quand les nettoyeurs viennent préparer la rue pour les agriculteurs de 5h. Des centaines de boulots, des petites rivières de rentrées commerciales coulent le long d’une seule petite rue. Chaque parcelle de rue est recyclée au minimum 3 fois par jour selon ce que désirent les consommateurs. Et rien de tout cela ne serait légal dans la plupart des villes des États-Unis. Toute la beauté du laissez-faire Trois conséquences intéressantes sortent de ce laissez-faire vis-à-vis des petits commerces. Premièrement, les rues de Taïwan sont remplies de vendeurs toute la journée et toute la nuit. Il n’y a pas de dangereux déserts urbains qui foisonnent dans les villes américaines comme Washington et New-York. Vous pouvez errer en toute sécurité à 3h du matin n’importe quel jour de la semaine, et trouver plein de bars et de restaurants de rue, remplis de gens riant et profitant de la soirée. Deuxièmement, puisque le laissez-faire permet à un marché robuste de se développer, la nourriture de rue de Taïwan est salubre, délicieuse et à prix dérisoire. Un repas complet coûte entre 1,5 et 2$, dans un pays où les charges totales sont moitié moindres qu’aux USA. Si on ajuste les prix, nous payons donc entre 3 et 4$ pour ce qui pourrait facilement coûter 3 à 5 fois plus aux USA. De ce fait, ma famille ne mange pas qu’une seule fois par semaine dehors comme aux États-Unis ; nous mangeons dehors 2 à 3 fois par jour. Pourquoi si peu cher ? Parce que le marché est considérablement laissé à l’auto-régulation : si un vendeur vend de la nourriture mauvaise ou insalubre, l’information se répand et le vendeur ferme boutique. En effet, c’est dans l’intérêt des autres vendeurs car c’est la réputation de toute la rue qui est menacée. Il en résulte que les vendeurs nettoient scrupuleusement leur équipement chaque jour ; il y a d’ailleurs des services de nettoyage à la demande qui circulent. La libéralisation est imbriquée : un service non-régulé, fourni à un autre service non-régulé, qui est en dernier ressort contrôlé par les clients eux-mêmes. De mon point de vue de client, le résultat final est génial : de la nourriture délicieuse, propre et abordable, chaque jour du mois. C’est d’ailleurs apparemment ce que font les Taïwanais font maintenant : il est normal pour les gens de ne jamais cuisiner chez eux, mais plutôt de prendre à emporter des repas à 2$ pour la famille tous les soirs, et de cuisiner seulement pour les occasions spéciales ou pour grignoter au milieu de la nuit. Troisièmement, et probablement la plus importante, la conséquence sur le travail et l’autonomie. Lorsqu’un ami taïwanais a annoncé qu’il avait perdu son emploi, la première question de ses amis a été : quel genre de boutique vas-tu ouvrir lors de ta recherche d’emploi ? Il est tellement facile d’ouvrir un commerce de rue qu’une industrie entière s’organise pour leur rendre service. Si vous perdez votre emploi, prenez le bus, louez un stand de restauration pour un mois, payez 50$ pour des panneaux, faites les livrer à un endroit à forte affluence et mettez vous à cuisiner des twinkies frits, des hots-dogs ou tout autre chose que les passants souhaitent manger. Cuisinez de nuit, continuez à chercher un travail de jour, et quand vous avez trouvé un emploi, rendez le stand pour récupérer la caution. Liberté et opportunité : c’est ce qui sous-tend une prospérité et une sécurité véritables. Les résultats sont édifiants : en 3 ans ici, dans une ville plus grande et plus pauvre que Saint Louis, je n’ai jamais vu une seule personne sans abri. La personne la plus démunie que j’ai vue était une vieille femme qui faisait pousser des orchidées et qui les vendait sorties du sac. Il faut donc choisir : conserver des règlements destructeurs d’emplois et l’état-providence, ou réduire les charges qui pèsent sur les petits commerces et libérer le peuple. L’auteur : Peter St. Onge est professeur assistant à la Taiwan's Fengjia University College of Business. Il tient un blog sur Profits of Chaos. Traduction Antoine Dornstetter pour Contrepoints de Taiwan’s Social Safety Net Is the Street Market de la FEE. gdoc : https://docs.google.com/document/d/1xEaqlQQAZByov9k3RLNHnK2Fp2FAk8CJ6uqAr7az3GI/ Je pense traduire un de ces articles : https://mises.org/blog/5-reasons-why-austrian-economics-better-mainstream https://mises.org/blog/inflation-it%E2%80%99s-wealth-redistribution-scheme https://mises.org/blog/we-cant-live-borrowed-time-and-borrowed-money-forever https://fee.org/articles/how-many-people-can-planet-earth-sustain/ https://fee.org/articles/the-slow-motion-financial-suicide-of-the-roman-empire/ https://fee.org/articles/capitalism-is-about-the-rest-of-us-not-the-wealthy/
ttoinou Posté 21 août 2016 Signaler Posté 21 août 2016 Cool, juste une coquille de ma part "font les Taïwanais font maintenant"
Nick de Cusa Posté 21 août 2016 Auteur Signaler Posté 21 août 2016 Climat, un taxe sur les enfants ? https://wattsupwiththat.com/2016/08/19/climate-philosopher-demands-a-tax-on-children/
Nick de Cusa Posté 22 août 2016 Auteur Signaler Posté 22 août 2016 Que faire sur la Crimée ? Par Ron Paul. http://ronpaulinstitute.org/archives/featured-articles/2016/august/21/what-should-we-do-about-crimea/
Nick de Cusa Posté 25 août 2016 Auteur Signaler Posté 25 août 2016 Faites des bébés, ne laissez pas les verts vous culpabiliser. https://fee.org/articles/make-babies-and-don-t-let-the-greens-guilt-trip-you-about-it/
Nick de Cusa Posté 25 août 2016 Auteur Signaler Posté 25 août 2016 Où Facebook vous range-t-il politiquement ? http://reason.com/blog/2016/08/24/does-facebook-consider-you-a-liberal-con
Nick de Cusa Posté 25 août 2016 Auteur Signaler Posté 25 août 2016 Comment les banques centrales saignent la classe moyenne. https://mises.org/blog/how-central-banks-are-bleeding-middle-class-dry
Nick de Cusa Posté 26 août 2016 Auteur Signaler Posté 26 août 2016 Gab, le réseau social qui respecte la liberté d'expression. http://thelibertarianrepublic.com/gab-free-speech-social-network/
Nick de Cusa Posté 27 août 2016 Auteur Signaler Posté 27 août 2016 La violence et le terrorisme sont en baisse. http://humanprogress.org/blog/violence-terror-trending-downward?utm_content=buffer84c13&utm_medium=social&utm_source=facebook.com&utm_campaign=buffer
F. mas Posté 30 août 2016 Signaler Posté 30 août 2016 Rendez-nous le féminisme classique ! https://fee.org/articles/bring-back-classical-feminism/
Rincevent Posté 30 août 2016 Signaler Posté 30 août 2016 Rentrée des classes : comment on ruine les écoliers américains http://reason.com/archives/2016/08/29/lobbyists-for-epipen-maker
Nick de Cusa Posté 1 septembre 2016 Auteur Signaler Posté 1 septembre 2016 Inde, le marché fait reculer les castes. https://fee.org/articles/markets-are-breaking-down-india-s-caste-system-turning-untouchables-into-millionaires/
Nathalie MP Posté 1 septembre 2016 Signaler Posté 1 septembre 2016 Inde, le marché fait reculer les castes. https://fee.org/articles/markets-are-breaking-down-india-s-caste-system-turning-untouchables-into-millionaires/ Je veux bien faire la traduction de cet article. Très intéressant. Pour quand ?
Nathalie MP Posté 1 septembre 2016 Signaler Posté 1 septembre 2016 Génial ! le plus rapidement possible OK !
Nathalie MP Posté 2 septembre 2016 Signaler Posté 2 septembre 2016 Traduction : Inde : Le marché lézarde le système des castes et transforme les « intouchables » en millionnaires Malavika Nair et G. P Manish, professeurs assistants d’économie à l’université de Troy, Alabama, Etats-Unis. Foundation for Economic Education, 31 août 2016 L’Inde fête cette année le 25ème anniversaire des réformes libérales qui ont abouti au démantèlement de nombreuses politiques économiques socialistes et à l’abandon de la draconienne Licence Raj (NDLT : système d’autorisations administratives par lequel l’Etat régulait la capacité de production des entreprises privées). Même si beaucoup reste à faire, la libéralisation économique a changé la vie de nombreux Indiens au cours des deux dernières décennies. La seule classe moyenne a été décuplée, passant de 30 millions de personnes en 1991 à 300 millions en 2014. Le moment est donc bien choisi pour raconter l’histoire des bénéficiaires les plus inattendus de ces réformes : les millionnaires toujours plus nombreux qui viennent de la caste des intouchables ou Dalits (NDLT : terme qui semble s’imposer actuellement à la place d’intouchables). Ces dernières années, des milliers de Dalits c’est-à-dire des membres de la caste inférieure, sont sortis de la pauvreté pour se transformer en riches entrepreneurs, certains devenant même millionnaires. En profitant des opportunités dégagées par la libéralisation de l’économie, ces chefs d’entreprise constituent un exemple marquant de ce que le marché peut faire, non seulement pour apporter l’émancipation économique, mais aussi pour combattre les discriminations sociales les plus enracinées. La situation désespérée des Dalits Le système des castes en Inde est un ordre social ancien et complexe qui divise la société en groupes selon une division du travail quelque peu approximative. Les Dalits appartiennent à un groupe inférieur situé en dessous du système hiérarchique à quatre niveaux comprenant d’abord les prêtres, puis les guerriers, puis les marchands et enfin les artisans. Traditionnellement, les Dalits ne pouvaient exercer que des métiers « impurs » tels que le nettoyage des sols et des toilettes ou la récupération des ordures. On les appela les « intouchables » car les membres des autres castes répugnaient à entrer en contact avec eux. Dans la mesure où la caste était déterminée par la naissance une fois pour toute, naître « intouchable » signifiait qu’on était condamné à vie à des emplois « impurs » mal rémunérés et sans statut social. Les mariages ne pouvant se faire qu’à l’intérieur des castes, les enfants des « intouchables » n’avaient aucun espoir de faire mieux que leurs parents et subissaient systématiquement la même discrimination de génération en génération. Il est donc parfaitement logique que les Dalits se retrouvent régulièrement au plus bas des statistiques de pauvreté dans un pays lui-même caractérisé par la pauvreté. La formule « plus pauvres parmi les pauvres » décrit avec beaucoup de pertinence la faiblesse de leur statut socio-économique général. De ce fait, ils furent l’objet de nombreux programmes de discrimination positive et il se trouva toujours un politicien ou un autre pour se faire le champion de leur cause. Si la discrimination positive a eu des effets bénéfiques pour quelques-uns d’entre eux, elle ne fut nullement la panacée. Tant que les entreprises demeurèrent contrôlées par l’Etat sous le vaste régime de la Licence Raj, l’Etat prenait en effet toutes les décisions de production et octroyait les licences à quelques oligarques peu nombreux sélectionnés par ses soins. En conséquence, les possibilités de développer une activité économique étaient faibles voire inexistantes et les programmes de discrimination positive n’avaient d’autre utilité que de redistribuer des uns aux autres les parts d’un gâteau fixé par avance. Slumdog Millionnaires Mais depuis la mise en place des réformes libérales, une nouvelle tendance beaucoup plus réjouissante se dégage chez les Dalits : ils deviennent entrepreneurs, notamment dans les zones urbaines. Sur le site de leur Chambre de Commerce (ainsi que sur sa page Facebook), on peut lire des slogans du style : « Combattez les castes avec du capital » ou « Soyez des employeurs, pas des chômeurs ». On peut même voir un porte-parole de l’association y chanter les louanges de la main invisible façon Adam Smith ! Cette Chambre de Commerce dynamique fut créée en 2003 pour rassembler les entrepreneurs Dalits. Aujourd’hui, elle compte 5 000 membres dont les entreprises réalisent ensemble un chiffre d’affaires de plus de 500 millions de dollars. Le nombre total de chef d’entreprises Dalits est beaucoup plus élevé. A quoi peut-on attribuer leur succès ? Selon une nouvelle étude passionnante qui s’est attachée à suivre l’histoire personnelle de nombreux entrepreneurs Dalits, on constate qu’ils partagent tous un point commun : la libéralisation du processus de production a créé des opportunités comme jamais auparavant. Ayant commencé à petite échelle avec des moyens en capital plus que chiches, beaucoup d’entre eux se trouvent maintenant à la tête de grands groupes qui fournissent des emplois aux membres des castes plus élevées. On peut parler de Thomas Barnabas, par exemple. Il est né dans une famille de travailleurs en servitude pour dette* vivant à huit dans une seule pièce. Thomas se rappelle qu’enfant, il fut jeté hors de la maison d’un ami appartenant à une caste supérieure car il y avait bu et mangé. Comme il était « intouchable », la famille s’empressa ensuite de nettoyer le sol où il s’était assis et jeta tous les objets qu’il avait touchés. Aujourd’hui, Thomas possède une entreprise de recyclage des déchets industriels située dans la banlieue de Chennai. Elle réalise un chiffre d’affaires annuel de 2,3 millions de dollars et emploie 200 personnes, dont beaucoup de membres de castes supérieures. Lorsque de grands groupes mondiaux comme Samsung, Dell ou Mercedes se sont installés en Inde après la libéralisation de l’économie, il a eu l’idée de leur proposer des solutions de traitement pour leurs déchets, alors que rien de tel n’existait auparavant. On peut aussi parler de M. M. Rao qui, dans sa fratrie de huit enfants en servitude pour dette*, fut l’un des deux à suivre un enseignement scolaire. Sa famille était si pauvre qu’elle ne pouvait s’offrir le luxe d’acheter des chaussures, obligeant sa mère et sa sœur à se rendre en ville pieds nus pour travailler. Rao est maintenant propriétaire d’un groupe spécialisé dans la construction, pour le secteur des télécoms principalement, dont le chiffre d’affaires fut de 7,4 millions de dollars en 2010. Après la libéralisation du secteur des télécoms, sa formation en génie civil lui permit de lancer en sous-traitance une petite affaire d’installation de câbles téléphoniques pour le compte de grands groupes. La qualité de son travail ainsi que son sens des affaires firent le reste. Autre exemple : Sushil Patil a grandi dans un bidonville. Son père travaillait dans une usine où il subit force discriminations en raison de son appartenance à la caste des Dalits. Shusil a pu obtenir son diplôme d’ingénieur uniquement parce que son père a imploré le doyen de l’université d’annuler la part des frais de scolarité qu’il ne parvenait pas à payer. « Je ne pourrais jamais oublier la vision de mon père s’inclinant devant le doyen. Ca m’a bouleversé. » Aujourd’hui, il possède une entreprise d’engineering et construction dont le chiffre d’affaires annuel se monte à 45 millions de dollars. Son activité principale consiste à gérer la construction de centrales électriques pour les grands groupes de ce secteur. Il a des amis qui vivent encore dans son bidonville d’origine et il espère construire un hôpital qui offrira gratuitement une assistance médicale aux plus démunis. Le marché fait voler les barrières en éclat Les trois histoires précédentes ne sont que quelques éclats d’un ensemble qui en comprend des milliers. Elles nous placent devant une question intéressante : comme le marché s’y prend-il exactement pour combattre les discriminations ? Les marchés ne fonctionnent pas du tout de la même façon que les politiques d’Etat dirigées par une main visible et évidente. Alors que l’Etat cherche à abolir le régime des castes en le rendant illégal, les marchés travaillent tout tranquillement et sans esbroufe à le rende sans objet. La concurrence fait émerger des alternatives intéressantes qui augmentent le coût d’opportunité de la discrimination de tous les acteurs du marché. Il est dans l’intérêt d’un patron d’embaucher les candidats qui présentent la productivité marginale la plus élevée, indépendamment de leur appartenance à telle ou telle caste. En effet, s’il ne le fait pas, ses concurrents le feront peut-être et seront en mesure d’engranger des profits qui auraient pu être les siens. Et plus le marché est concurrentiel, plus c’est vrai. Une fois les réformes libérales mises en place, elles ont créé des choix et des opportunités pour le plus grand nombre comme jamais auparavant. Le marché a ainsi permis involontairement le développement économique puis la progression sociale des populations les plus pauvres et les plus discriminées. Mais peut-on aller jusqu’à dire que le système des castes est en train de disparaître ? Malheureusement non. Il est toujours vivant et florissant, surtout dans les zones rurales qui rassemblent 68 % de la population, en dépit de son illégalité formelle acquise il y a plusieurs dizaines d’années. Peut-on dire que les discriminations s’évanouissent à coup sûr au contact du marché ? Pas nécessairement. Tout le monde a la liberté de discriminer selon les castes, même sur un marché libre. Cependant, plus les opportunités économiques se développent, plus il est probable que le coût d’opportunité de la discrimination retombera sur celui qui discrimine et pas sur le discriminé. Or ceci est faux dans un contexte socialiste. Lorsque l’Etat détient un monopole sur toute la production à travers des oligarques (les employeurs) qu’il s’est choisi et lorsque ces oligarques vendent leur production à un marché captif, la discrimination à l’encontre d’un groupe de personnes n’a aucune conséquence négative pour l’employeur, seulement pour les membres du groupe discriminé. Les Cassandre prétendent que l’éclosion des success story chez les Dalits est marginale et ne saurait être représentative de l’ensemble des intouchables au sein de la population totale de l’Inde. Quelques-uns s’en sortent, mais la plupart sont encore dans la misère. Si ce constat peut se révéler exact en terme de nombres, le fait que les exemples cités plus haut ainsi que de nombreux autres aient pu réellement émerger n’est pas un hasard. Ce n’est pas une coïncidence si l’on ne recense aucun Dalit millionnaire à l’époque des politiques socialistes. C’est une conséquence directe de l’organisation institutionnelle qui prévalait alors. Les Dalits sont le parfait exemple de la fameuse « trappe à pauvreté » qui consiste à se retrouver piégé dans un équilibre de faible revenu pendant des générations. Et pourtant, dès qu’une petite fenêtre d’opportunité et de choix s’est ouverte, nombreux sont ceux qui ont pu laisser derrière eux une vie de pauvreté et de discrimination sociale pour devenir des hommes d’affaires et des philanthropes respectés. Il est extrêmement encourageant de constater qu’ils attribuent eux-mêmes leur progrès économique et social à la main invisible du marché. C’est un pas dans la bonne direction pour l’avenir du libéralisme classique et son rôle déterminant dans la lutte contre la pauvreté, à une époque où de nombreuses personnes qui ont bénéficié de conditions de départ bien meilleures semblent oublier ou ignorer son importance. *Bonded laborers : Ces travailleurs sont soumis à un régime de servitude pour dette, une forme de travail forcé qui les prive de leurs droits civils. Références 1. The unexpected rise of Dalit millionaires: Swaminathan Aiyar 2. Capitalism is changing caste much faster than any human being: Shekhar Gupta 3. Defying the odds: The Rise of Dalit Entrepreneurs: Devesh Kapur, D Shyam Babu, Chandra Bhan Prasad 4. Capitalism’s Assault on the Indian caste system: Swaminathan Aiyar, Cato policy paper 5. Dalit Chamber of Commerce website : www.dicci.org Texte original https://fee.org/articles/markets-are-breaking-down-india-s-caste-system-turning-untouchables-into-millionaires/
ttoinou Posté 2 septembre 2016 Signaler Posté 2 septembre 2016 Très bon ! "groupe inférieur situé en dessous du " => groupe située tout en bas du "Son père travaillait dans une usine où il subit force discriminations " => ça se dit "force" dans ce contexte ?
Nathalie MP Posté 2 septembre 2016 Signaler Posté 2 septembre 2016 Déjà trois erreurs à corriger : - dans le premier § après Slumdog millionnaires : Le nombre total de chefS d’entreprise(s) Dalits est beaucoup plus élevé. - "le marché fait voler les barrière en éclatS" et dans le § suivant : "comment (et non pas comme) le marché s’y prend-il exactement pour combattre les discriminations ?"
Nathalie MP Posté 3 septembre 2016 Signaler Posté 3 septembre 2016 Très bon ! "groupe inférieur situé en dessous du " => groupe située tout en bas du "Son père travaillait dans une usine où il subit force discriminations " => ça se dit "force" dans ce contexte ? Première remarque : j'insiste sur ma formulation car au total il y a 5 niveaux. Les Dalits sont en-dessous de la hiérarchie à 4 niveaux. Deuxième remarque : l'expression force discriminations, force bouteilles etc.. signifie "beaucoup de" (mais vous vouliez peut-être parler de la connotation violente qu'on pourrait y voir). Et merci pour votre appréciation
ttoinou Posté 5 septembre 2016 Signaler Posté 5 septembre 2016 Pourquoi les télés de luxes sont elles bon marché alors que les soins de santé ne le sont pas ? Imaginez : vous vous sentez mal, vous sortez votre smartphone et utilisez une application spécifique. Un infirmier arrive chez vous 20 minutes plus tard. Il vous fait une prise de sang et recommande au docteur de vous prescrire un traitement adapté. L’information est envoyée à la pharmacie la plus proche, qui vous délivre le produit en 20 minutes. Le coût total de l’opération est de 20€. Cela vous semble impossible ? Pas tant que ça. Pas si les soins de santé étaient en concurrence. Les soins médicaux ont augmentés de 105% ces 20 dernières années. Autre contraire, les télévisions ont baissé de 96% sur la même période. Jettez un œil à ce graphique mis au point par l’A.E.I. (American Entreprise Institute), qui montre deux choses importantes. Premièrement, il n’existe pas vraiment de niveau global des prix, ce qu’on appelle le niveau des prix est une fiction statistique. Secondement, il montre que les industries concurrentielles fournissent des biens et des services dont les prix baissent à cause de la pression des marchés. A l’opposé, les industries en situation de monopole extraient de la population des rentes toujours plus élevées grâce aux restrictions. Regardez chaque produit ou service du graphique. L’éducation (College dans le graphique) est fortement subventionnée et régulée, et ses coûts montent en flèche. L’industrie des manuels scolaires est très entravée par la propriété intellectuelle et dépend d’acheteurs captifs. La garde d’enfants fait partie des industries les plus réglementées du pays. Ne rentre pas n’importe qui. Chaque fourniture est contrôlée par l’état. De l’autre côté, les logiciels (Software), la téléphonie (Wireless service), les jouets (Toys) et les télévisions (comprendre : le libre-échange) se trouvent dans des marchés relativement plus libres. La pression sur les prix mène à leur baisse. Ce n’est pas si compliqué. Si vous voulez de bons services, de bons produits, des idées innovantes et des prix bas, vous avez besoin de concurrence. Plus les marchés sont contrôlés, plus les prix montent et pires sont les résultats. Traduction d’Antoine Dornstetter pour Contrepoints de Why Luxury TVs Are Affordable when Basic Health Care Is Not. https://docs.google.com/document/d/1N587-E6fekhrRXIfwng4Mu9MkSr-Hre0jMGg2KBoiH8/edit# Bon finalement je l'ai traduis ^^ . (il y a un trait d'union entre sont et elles dans le titre ou pas ?) Il faut préciser que l'article par des états-unis évidemment (dans la ptite phrase d'introduction en italique sous le titre ?) et ne pas oublier le graphique. Peut être dire "éducation supérieure" pour collège plutôt que simplement éducation. Et enfin peut être prendre un titre un peu plus catchy, je sais pas encore bien faire.
F. mas Posté 6 septembre 2016 Signaler Posté 6 septembre 2016 Merci ttoinou ! Sinon un article sur l'environnement : les Etats ont échoué à protéger les espèces en danger https://mises.org/blog/privatize-governments-have-failed-preserve-endangered-species
Nick de Cusa Posté 8 septembre 2016 Auteur Signaler Posté 8 septembre 2016 (Pas très long). USA: impressionnants scores de Gary Johnson dans les sondages. http://reason.com/blog/2016/09/08/gary-johnson-in-double-digits-in-most-st
Bézoukhov Posté 10 septembre 2016 Signaler Posté 10 septembre 2016 (Pas très long). USA: impressionnants scores de Gary Johnson dans les sondages. http://reason.com/blog/2016/09/08/gary-johnson-in-double-digits-in-most-st Je fais d'ici la fin de l'am .
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