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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Le 26/11/2017 à 15:33, Lexington a dit :

Un énorme merci à tous nos traducteurs ! C'est assez impressionnant la belle hausse des derniers temps

 

J'en profite pour faire un petit retour bienveillant et générique : DeepL est un outil puissant, efficace, et qui permet un rendu très acceptable. Mais les standards de Contrepoints sont d'un niveau particulièrement élevé sur les traductions comme sur le reste et une relecture humaine est indispensable. Donc n'hésitez pas à utiliser cet outil mais une relecture humaine avec correction des incohérences et petites erreurs est indispensable. Faites le bien avant d'envoyer vos textes à la rédaction, c'est là toute votre valeur ajoutée, votre créativité et votre talent !

 

Pour des raisons évidentes de temps, les journalistes de l'équipe ne peuvent le faire à chaque traduction donc ne nous envoyez pas de textes traduits depuis DeepL que vous n'auriez pas relus et corrigés attentivement :)

 

Je pense que vous le faites déjà tous mais c'est un rappel de l'extrême importance de le faire :)

 

Merci encore pour vos contributions remarquables

 

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J'ai bien respecté les consignes de Lexington pour le texte que j'ai mis en brouillon.

Il reste deux ou trois tout petits passages (dont juste un chiffre) où je coince un peu. Si un regard bienveillant pouvait intervenir.... :) 

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Il y a 1 heure, Séverine B a dit :

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Tu veux que je reprenne quoi ? 

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Alors deux propositions : pour les économistes (level confirmé), 'pourquoi on devrait célébrer la robotisation plus que la combattre' https://fee.org/articles/job-automation-should-be-celebrated-not-feared/ - plus simple et plus rapide : combien d'inventions considérées comme trop dangereuses par le passé qui n'auraient pas vu le jour aujourd'hui ? https://fee.org/articles/how-many-inventions-of-the-past-would-be-declared-too-dangerous-to-make-today/

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il y a 12 minutes, F. mas a dit :

Alors deux propositions : pour les économistes (level confirmé), 'pourquoi on devrait célébrer la robotisation plus que la combattre' https://fee.org/articles/job-automation-should-be-celebrated-not-feared/ - plus simple et plus rapide : combien d'inventions considérées comme trop dangereuses par le passé qui n'auraient pas vu le jour aujourd'hui ? https://fee.org/articles/how-many-inventions-of-the-past-would-be-declared-too-dangerous-to-make-today/

je veux bien prendre le second  :) 

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il y a 1 minute, F. mas a dit :

Super ! Merci bisounours ! :)

Mais bon, faut me laisser le temps de reformuler, deepl c'est super, mais pas suffisant, loin de là !

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Excellente idée (mais explique en une ligne ou deux dans un paragraphe introductif ce qu'est la March For Our Lives, ou bien entre parenthèses à la première occurrence de l'expression). :)

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Le 30/03/2018 à 13:50, Rincevent a dit :

Excellente idée (mais explique en une ligne ou deux dans un paragraphe introductif ce qu'est la March For Our Lives, ou bien entre parenthèses à la première occurrence de l'expression). :)

Article original: https://fee.org/articles/social-psychology-suggests-march-for-our-lives-is-unlikely-to-change-anything-here-s-why/

Traduction ci-dessous et téléchargeable ici: https://framadrop.org/r/WWiecC3iLG#k1W7NDgiqv8NM9AymShlhNay7LMGZg6UKjAurj8UNR8=

 

Révélation

La psychologie sociale suggère que le mouvement "March for Our Lives" n'est pas en mesure de changer quoi que ce soit. Voici pourquoi.

 

 

Par Aaron Pomerantz

 

Similaire à de nombreux mouvements politiques récents, ''March for Our Lives'' (ndlt : manifestations ayant eu lieu le 24 mars dans plusieurs villes des États-Unis réclamant un encadrement plus strict des armes à feu en réaction à la fusillade du 14 février dans le lycée de Parkland en Floride) se caractérise par la démagogie, les appels à l’émotion et l'indignation morale qui ont fini par définir les manifestations politiques modernes. Les médias grand public nous promettent, pourtant, que "cette fois-ci, c'est différent", que cette marche pour le contrôle des armes à feu (soyons honnêtes sur ses intentions) changera l'Amérique et finira par mettre fin au débat sur les armes.

 

A l’opposé, la psychologie sociale nous apprend que les mouvements comme ''March for Our Lives'' sont peu susceptibles de changer quoi que ce soit. Cela s’explique du fait que ces mouvements, malgré leur rhétorique affirmée, opèrent entièrement sur ce qu'on appelle un niveau de représentation élevé et sont définis par des caractéristiques qui garantissent que, quel que soit le niveau d'indignation, aucune solution concrète et réalisable n'émergera.

 

La théorie des niveaux de représentation

 

La théorie des niveaux de représentation (Construal Level Theory) s'inspire de plusieurs domaines de la théorie de la psychologie. On peut lire un examen plus approfondi des structures spécifiques de cette théorie ici et (en anglais), mais en substance la théorie des niveaux de représentation soutient que notre réaction aux stimuli est conditionnée par la distance ou la proximité.

 

La distance et la proximité ne mesurent pas l'importance du sujet ; des phénomènes proches ou éloignés peuvent nous toucher tout autant. Cependant, nous les traitons très différemment. Lorsqu'un stimulus est lointain, c'est-à-dire loin de nous temporellement, spatialement, socialement ou bien est hypothétique, nous fonctionnons sur ce qu'on appelle un niveau de représentation élevé. Cela signifie que nous y réfléchissons de manière abstraite, en regardant le tableau d'ensemble et en nous préoccupant davantage des grandes lignes que des détails spécifiques.

 

A l'inverse, lorsqu'un stimulus est proche, nous l'interprétons selon une représentation de niveau faible. Nous y pensons en termes concrets, examinant les questions pratiques qui l'entourent et tenant compte de ses problèmes et de ses enjeux potentiels. La réflexion selon un haut ou un bas niveau de représentation rythme notre quotidien mais elle est tout particulièrement pertinente dès que la politique est concernée.

 

Les niveaux de représentation en pratique

 

Lorsque nous fonctionnons selon un niveau élevé de représentation, notre pensée est plus hypothétique, idéaliste et abstraite. Nous nous concentrons entièrement sur nos objectifs lointains, ignorant les questions pratiques comme la façon dont nous les atteindrons ou tout obstacle auquel nous pourrions être confrontés au cours du processus. Pour ces raisons, un raisonnement fondé sur une représentation de haut niveau affecte négativement notre processus décisionnel; prendre de bonnes décisions implique de prendre en compte les problèmes potentiels. Dans la sphère politique, ce type de pensée est corrélé à une polarisation accrue, en particulier dans les situations où les identités de groupe comme l'affiliation politique sont mises en évidence.

 

En revanche, un raisonnement fondé sur un faible niveau de représentation est plus concret et détaillé, se concentrant sur les questions spécifiques entourant une décision et le contexte dans lequel nous la prenons. Bien qu'il mène à de meilleures décisions, le raisonnement émanant d’une représentation de faible niveau est également plus exigeant sur le plan cognitif. Après tout, il est difficile – et un peu rabat-joie – de creuser jusqu’au fin fond du problème. Une pensée caractérisée par un faible niveau de représentation est pratique ; elle n'est ni idéaliste, ni abstraite, ce qui nous permet de prendre de meilleures décisions, mais elle est inapte à susciter une ferveur politique.

 

 

Les niveaux de représentation appliqués à ''March for Our Lives''

 

Les défenseurs du contrôle des armes à feu ne réfléchissent pas tous selon un haut niveau de  représentation. Quoi que nous puissions dire au sujet de la légalité, de l'éthique ou de l'efficacité de leurs projets, de nombreux défenseurs du contrôle des armes à feu sont pragmatiques et peuvent même reconnaître qu’il existe dans leurs plans des lacunes ou des problèmes devant être corrigés. Cependant, ce n'est pas l'attitude que nous avons pu voir dans le cadre du mouvement ''March for Our Lives''.

 

La rhétorique de cette manifestation est entièrement abstraite ; son but déclaré est de mettre fin à la violence armée, mais aucune solution viable n'est donnée. En effet, les objectifs politiques sous-jacents de la marche varient selon la personne à qui vous posez la question. Certains disent que "personne ne viendra chercher vos armes à feu", tandis que d'autres exigent leur confiscation. Nous voyons un discours commun dans l'appel à un ''contrôle de bon sens des armes à feu'', mais personne ne se donne la peine de définir ce que ça veut dire. Ce haut degré d'abstraction n’empêche pourtant pas les orateurs de ces marches, en particulier ceux qui sont considérés comme les représentants de la Génération Z (ou iGeneration), de nous promettre avec détermination que quelque chose sera fait ! Quand il ne crachait pas des injures ou lançait des accusations de meurtre, David Hogg, survivant de la fusillade de Parkland, est même allé jusqu'à promettre que "Nous venons pour vous", sans jamais définir qui est ''nous'', qui est menacé à travers ce ''vous'' et ce que précisément "nous" a l'intention de faire lorsque ''nous'' se présentera à "votre" porte.

 

De plus, ces rassemblements sont marqués par le genre de polarisation de groupe qui accompagne les hauts niveaux de représentation dans l'arène politique. Les participants de ces rassemblements ont diabolisé tous ceux qu'ils considéraient comme s'opposant à leur but : Marco Rubio (ndlt : sénateur appartenant au Parti Républicain ayant marqué sa désapprobation face aux revendications de "March for Our Lives"), la NRA, mais aussi, plus curieusement sans doute, Kyle Kashuv, survivant de Parkland beaucoup plus favorable au deuxième amendement que certains de ses camarades. Aux yeux des manifestants, ne pas participer à ces marches, c’est s'opposer à leur objectif idéalisé de mettre fin à la violence armée, même si absolument personne, d'un côté comme de l'autre du spectre politique, ne s'est prononcé en faveur du contraire. Ces caractéristiques nous font fortement douter de la capacité de ce mouvement à donner lieu à une action efficace. Les manifestants sont trop préoccupés par des idéaux mal définis et abstraits, et pas assez par la production de quoi que ce soit qui ressemblerait de près ou de loin à un plan d'action concret. Il est plus probable que ce mouvement produira des plans à peine ébauchés qui ne tiendront pas compte de la réalité et qui, comme la plupart des décisions rationalisées par une représentation de niveau élevé, ne feront qu’empirer la situation.

 

Que faire maintenant ?

 

En essayant de s'adresser à un mouvement défini par un niveau élevé de représentation, il est tentant de "se hisser à leur niveau" (pardonnez le jeu de mots) et de répondre aux manifestants dans un style rhétorique similaire. Beaucoup ont essayé, que ce soit en accusant les survivants de Parkland  d'être  les "marionnettes" d'une entité inconnue, en faisant des discours grandiloquents incluant l'expression "molon labe" ou en faisant d'autres assertions du même niveau. Toutefois, en nous laissant guider par un important niveau de représentation, nous nous ôtons la capacité d'interpeller efficacement les activistes du contrôle des armes à feu comme ceux de ''March for Our Lives''. Les penseurs de ''haut niveau'' ne sont pas disposés à être questionnés.

 

Pour être efficaces, nous devons agir sur le bas niveau de représentation. Nous devons expliciter que nous partageons le même objectif de mettre fin à la violence armée, mais que nous ne soutenons pas les méthodes (si jamais certaines devaient être proposées) de groupes comme ''March for Our Lives'' car elles seraient inefficaces. Nos arguments doivent être fondés et détaillés, traitant du fond du problème. Nous devons être capables d’expliquer les nombreux problèmes que pose la confiscation des armes à feu, nous devons contrer les réclamations emphatiques sur la violence armée avec des faits, et nous ne devons pas laisser passer les méprises des manifestants (non, "AR" ne signifie pas "fusil d'assaut"/''assault riffle'' et non, l'armée ne les utilise pas). Plus important encore, nous devons présenter nos propres solutions concrètes et ne pas hésiter à entrer dans les détails.

 

Amener les défenseurs du contrôle des armes à feu à un niveau de représentation inférieur ne résoudra pas tout, surtout face à un idéalisme aussi puissant et naïf, et face au degré élevé de polarisation qui entoure ce sujet. Peu importe ce qui sera fait, il est peu probable que ''March for Our Lives'' mette fin à la violence armée ; le mouvement deviendra plus polarisé, insulaire et, en fin de compte, se muera en une simple chambre d'écho. A l’opposé, en opérant à un niveau inférieur de représentation, les militants du droit au port d'armes peuvent créer un plan d'action organisé, comprendre les dangers que le mode de pensée de leurs adversaires pose pour la prise de décision, et faire de leur mieux pour atténuer ces dangers avant que des lois encore plus inefficaces et nées de l'émotion ne deviennent une réalité désastreuse.

 

 

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Justice sociale : Quand le bien devient mal ?

par Devin Foley, le 15 Avril 2018 

 

 

Posons-nous la question de savoir comment nous pouvons vivre et permettre le Bien sans causer davantage de dégâts.

 

Traditionnellement en Occident, la Justice se définissait ainsi : "Donner à chacun son dû". Les Occidentaux étaient censés juger l'individu et ses actions par rapport à ce qui était alors considéré comme des vérités objectives. En observant ce qu'il se passe de nos jours, notamment sur les campus universitaires, il devrait clairement apparaître que ce n'est plus la compréhension acceptée de la Justice.


Influencés par la croyance simpliste du marxisme culturel selon laquelle l'histoire et la vie ne sont rien de plus qu'une lutte quasi perpétuelle entre opprimés et oppresseurs, nos leaders culturels ont substitué la Justice par la justice sociale.


 

 

Quelle différence ?


Eh bien, pour résumer l'idée centrale de la Justice Sociale, il s'agirait de la croyance selon laquelle une société juste ne peut exister tant que tous les groupes identitaires ne sont pas égaux avec les autres. Dans un tel système, nous ne jugeons pas l'individu en fonction de ses actions, mais plutôt en fonction du groupe identitaire auquel celui-ci est associé. Les SJW œuvrent ensuite à déterminer quels groupes identitaires sont les oppresseurs et lesquels sont les opprimés. Ceci fait, ils recourent à l'action collective pour aider les opprimés et faire chuter les oppresseurs.

D'une certaine manière, la justice sociale a un aspect plutôt romantique, dans lequel vous vous sentez bien en utilisant tous les moyens nécessaires pour aider les opprimés. Vous venez en aide aux laissés-pour-compte tout en humiliant les puissants. Vous luttez contre le racisme, le sectarisme, l'âgisme, l'homophobie et bien d'autres choses encore ; vous êtes le bon gars. Par conséquent, beaucoup de jeunes Américains sont attirés par cet engagement.


Avec sa popularité actuelle, il convient cependant de se pencher la revendication opaque du mouvement pour l'Egalité et les graves dangers inhérents à l'application de la justice sociale telle qu'elle a été présentée jusqu'à présent.

 

 


Individus Vs Groupes

 

Pour rappel, la vision traditionnelle de la Justice nous demande de juger un homme en fonction de ses actions. Par exemple, comment déterminer si un homme est raciste ? Nous examinons ses actions envers des individus d'une race différente.


L'homme agit-il avec justice à ceux d'une race différente en mesurant la somme de chaque individu ? Ou bien juge-t-il simplement les individus et leurs actions simplement en se basant sur des suppositions concernant le groupe d'identité auquel ceux-ci appartiennent ? Dans ce dernier cas, l'homme est raciste. Mais si c'est le premier, alors il n'est pas coupable de racisme.


Il convient également de noter que le racisme et le sectarisme sont injustes au sens traditionnel de la Justice parce qu'ils jugent l'individu par association plutôt que par rapport aux actions de l'individu. Faire reculer le racisme ou le sectarisme est donc souvent une bonne chose.


Mais dans leurs efforts pour redresser ces torts, les SJW commettent souvent le mal qu'ils tentent d'effacer. En fait, ils sont même allés jusqu'à changer la définition du racisme, passant de quelque chose qu'un individu commet, à quelque chose que les groupes identitaires établissent, apparemment dans le but de masquer l'hypocrisie.


Par exemple, les SJW pourraient déterminer qu'un groupe identitaire a créé un gouvernement et qu'il est, par conséquent, coupable d'avoir établi un système qui donne au groupe le pouvoir sur d'autres groupes identitaires. Ainsi, le groupe identitaire qui a créé le système est coupable d'avoir instauré des politiques racistes, homophobes ou âgéistes par le biais de la structure de pouvoir du système. Le groupe identitaire au pouvoir est donc mauvais parce que les guerriers de la justice sociale pensent qu'il peut opprimer et même qu'il opprime très probablement d'autres groupes identitaires. En termes simples, un groupe identitaire est mauvais s'il a créé une inégalité qui lui est bénéfique.


Par conséquent, ce qui se passe dans les universités, les instances gouvernementales et même les départements des ressources humaines, c'est que les personnes sont bien ou mal traitées, en fonction du groupe identitaire auquel elles sont associées.


Par exemple, l'homme hétérosexuel blanc n'est plus jugé en fonction de ses actions individuelles, mais plutôt en fonction de ce qui est supposé être le symbole du racisme et de l'homophobie de son groupe identitaire lorsque les hommes hétérosexuels blancs ont établi le gouvernement fédéral et les administrations locales en Amérique il y a plusieurs siècles. Parce que l'individu est un homme blanc, on suppose qu'il bénéficie toujours des privilèges créés par son groupe identitaire il y a plusieurs siècles, qu'il s'en rende compte ou non. Par conséquent, parce que son groupe identitaire est raciste, il est de fait raciste lui aussi


Ainsi, les SJW qui s'évertuent à agir pour le Bien, comme notamment mettre fin au racisme, se sont égarés et commettent eux-mêmes le Mal. La vertu devient souvent vice, le bien devient souvent mal.


G.K. Chesterton, auteur du début du XXe siècle, était préoccupé par de tels questionnements. Dans son essai Orthodoxy, il a soutenu qu'une fois que les vertus ne sont plus ancrées dans la métaphysique holistique qui les a développées à l'origine, les individus et les groupes se déchaînent souvent avec eux, à tel point qu'ils se concentrent sur une vertu qu'ils répandent en fait le vice.

 

"Le monde moderne n'est pas méchant; à certains égards, le monde moderne est beaucoup trop bon. Il est rempli de vertus à l'état sauvage et gaspillées. Quand un système religieux est fracassé, comme le christianisme le fut lors de la Réforme, ce n'est pas seulement les vices qui sont libérés. Certes, les vices sont libérés; ils s'en vont à l'aventure et font des ravages. Mais les vertus aussi sont relâchées : les vertus s'en vont à l'aventure d'une façon plus sauvage, et les vertus causent des dégâts plus plus terribles. Le monde moderne est rempli d'anciennes vertus chrétiennes devenues folles. Les vertus sont devenues folles, parce qu'elles ont été isolées les unes des autres et vagabondent en solitaires. Ainsi, certains hommes de science se soucient de la vérité, mais leur vérité est sans pitié. De même, certains humanitaires ne s'intéressent qu'à la pitié; mais leur pitié, je regrette de le dire, est souvent mensonge."


Ne semble-t-il pas que notre monde moderne est rempli de vieilles vertus chrétiennes devenues folles ? Si tel est le cas, le seul remède est que notre société creuse profondément dans son passé et ses traditions pour mieux comprendre comment nous en sommes arrivés à comprendre les vertus et les vices traditionnels. Nous devons également nous demander comment nous pouvons vivre et promouvoir le Bien sans causer encore plus de dégâts. Il est peut-être temps pour nous de récupérer nos amarres, de nous amarrer aux vérités intemporelles de notre patrimoine civilisationnel.
 


Article source : Social Justice: When Good Becomes Evil? (fee.org)

 

 

*SJW pour Social Justice Warriors : les guerriers de la Justice Sociale

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@Séverine B

Voilà qui est fait ; un petit passage en gras car un peu pâteux je trouve

DeepL. c'est bien, mais alors dans ce texte il y avait une bonne quantité de contre sens et de wtf. Faut faire gaffe ! :lecon:

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il y a 11 minutes, Bisounours a dit :

@Séverine B

Voilà qui est fait ; un petit passage en gras car un peu pâteux je trouve

DeepL. c'est bien, mais alors dans ce texte il y avait une bonne quantité de contre sens et de wtf. Faut faire gaffe ! :lecon:

Rôôô ! Rapide comme l'éclair ! Mille mercis Bisounours, je regarde ça de suite.

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Les libertés durement gagnées de l'école à la maison sont menacées et doivent être défendues.

 



Nos libertés modernes d'enseignement à domicile s'accompagnent de la responsabilité de protéger ces libertés.

 

Les pratiquants de l'école à la maison ont la vie facile. Beaucoup d'entre nous portaient des couches quand, en 1977, l'éducateur John Holt a créé "Growing Without Schooling" (Grandir sans Ecole), le premier bulletin d'information (aux État-Unis) pour connecter et encourager les familles d'enseignement à domicile. Holt et d'autres réformateurs sociaux ont fourni le soutien et facilité les réseaux qui mèneraient finalement à la reconnaissance légale de l'enseignement à domicile dans tous les États des États-Unis d'ici 1993.

 

Je m'interroge parfois sur le courage qu'il a fallu à ces parents adeptes de l'enseignement à domicile pour retirer leurs enfants de l'école avant qu'il ne soit pleinement légal, pour tracer une voie d'éducation alternative pour leurs enfants alors qu'ils étaient souvent les seuls sur cette route. Je me demande parfois si j'aurais eu le même courage.

 

L'enseignement à domicile se généralise

 

Aujourd'hui, l'enseignement à domicile est une option d'éducation légitime, le nombre d'élèves à domicile s'élevant à environ deux millions à l'échelle nationale. Les familles de toutes les races, classes, religions, ethnies, idéologies et philosophies académiques adaptent l'enseignement à domicile en fonction de leurs besoins et styles de vie distincts. Par exemple, le nombre d'Afro-Américains qui choisissent l'école à la maison continue d'augmenter, souvent sous l'effet du racisme institutionnel dans les écoles, et les musulmans américains seraient l'un des groupes démographiques qui connaissent la croissance la plus rapide.

 

Comme l'enseignement à domicile est devenu largement accepté et reflète davantage notre société pluraliste, il est facile de se reposer sur ses lauriers. La plupart d'entre nous ne s'inquiètent plus de voir des agents de l'absentéisme frapper à nos portes ou ne se demandent plus où nous devrons aller pour trouver une communauté acceptant mieux une éducation centrée sur la famille. Nous pouvons jouer joyeusement dehors un jour de semaine pendant le printemps sans craindre que les passants ne s'inquiètent de l'absence de nos enfants à l'école. Nous choisissons parmi une vaste gamme d'approches pédagogiques, en sélectionnant les styles qui conviennent le mieux aux besoins de nos enfants - et non au personnel scolaire.

 

Nous pouvons oublier à quel point il s'agit d'un privilège récent. Notre liberté de choisir l'école à domicile est due en grande partie à ces parents courageux qui nous ont précédés. Leur choix et leur activisme ont rendu possible et agréable le choix de l'école à domicile.

 

Mais la liberté est précaire

 

Nos libertés modernes d'enseignement à domicile s'accompagnent aussi de la responsabilité de protéger ces libertés. Bien que nous n'ayons pas eu à nous battre pour obtenir nos droits de faire l'école à la maison, nous devrions certainement nous battre pour les conserver. Au fur et à mesure que l'enseignement à domicile passe de quelque chose d'exceptionnel à quelque chose de courant, il peut déclencher des efforts de l'État pour restreindre les libertés, renforcer la réglementation et accroître la surveillance.

 

Nous voyons cet effort s'intensifier en Californie, car le cas flagrant d'abus allégué de la famille Turpin a conduit à des efforts législatifs récents pour sévir contre l'enseignement à domicile dans l'État. Le projet de loi actuel vise à maîtriser les familles d'enseignement à domicile et exige une surveillance gouvernementale, ce qui comprend la formation d'un comité consultatif chargé d'enquêter sur l'enseignement à domicile et, éventuellement, de " réformer " l'enseignement à domicile. Comme le rapporte le NPR (Radio Publique Nationale) : " Cela pourrait aller de l'inspection de la maison à l'accréditation des enseignants et à l'établissement de programmes d'études spécifiques.

 

Le moment est venu pour ceux d'entre nous qui font l'école à la maison aujourd'hui de montrer notre gratitude à ceux qui sont venus avant nous en poursuivant leur lutte. C'est à nous de préserver nos libertés d'enseignement à domicile de l’empiétement du gouvernement afin que nous puissions continuer à vivre une vie sans école et sans pensée scolaire.

 

Que nous ayons eu ou non le courage de créer ces libertés d'enseignement à domicile dont nous jouissons aujourd'hui, nous devons avoir le courage de les conserver.

 

Bon première traduction, navré pour le délai, je serai plus prompt les prochaines fois.

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Il y a 14 heures, Wayto a dit :

Les libertés durement gagnées de l'école à la maison sont menacées et doivent être défendues.

 

 

Bon première traduction, navré pour le délai, je serai plus prompt les prochaines fois.

Merci beaucoup ! Et on est ravis de t'avoir dans l'équipe de traduction !

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Avoir du caractère plutôt qu'être sous contrôle : voilà l'antidote contre le Mal

 

 

Par Tricia Beck-Peter, le 19 avril 2018

 

Les hommes sont de dangereuses créatures capables d'un grand mal. Cette vérité inéluctable nous assaille à chaque fois que nous regardons les infos. Savoir cela affecte toutes les âmes humaines, et chaque tragédie nous le rappelle avec force. Nous crions pour que quelqu'un nous sauve de notre capacité inhérente pour le mal. Ou bien alors nous nous disons : "Jamais je ne pourrai faire ça !"

Mais vous avez tort, vous en êtes capable.


Les hommes peuvent tuer. Nous pouvons faire du mal, nous pouvons voler, nous pouvons commettre de graves atrocités. Pourquoi ? Parce que nous sommes libres.


Être libre signifie que vos choix vous appartiennent. Il n'y a pas d'organisme gouvernemental capable de surveiller toutes nos actions, toutes nos pensées violentes, tous nos instincts maléfiques. Aucune organisation gouvernementale ne peut empêcher tout acte de violence parce que tout acte de violence est une expression du potentiel humain. Il n'y a pas de bureaucratie plus puissante que les actions d'individus qui sont libres de choisir d'être mauvais.


À chaque tragédie - une fusillade dans les écoles, un acte de terrorisme, un meurtre très médiatisé - nous nous demandons comment cela est possible. Comment un humain pourrait-il choisir de faire du mal ? La question n'est peut-être pas de savoir pourquoi cela s'est produit. La question est peut-être plutôt de savoir pourquoi un plus grand nombre d'entre nous ne commet pas d'atrocités.
 

 


Nous ne pouvons pas être bons si nous ne pouvons pas faire le mal.

 

Le psychologue Jordan B. Peterson affirme que nous ne pouvons avoir aucune idée de notre capacité de faire le bien tant que nous ne reconnaissons pas notre capacité de faire le mal. Je pense qu'il a raison. Tant que nous ne comprenons pas que les humains peuvent être mauvais, nous ne pouvons pas choisir d'être bons. Si nous n'avions pas la capacité de faire beaucoup de mal, il n'y aurait rien de louable à ne pas le faire. Si nous ne pouvions pas commettre de pêchés, il n'y aurait aucune vertu à ne pas pécher parce que ce ne serait pas un choix. Nous ne pouvons choisir de ne pas faire que ce que nous pouvons faire. Sinon, c'est un défaut, pas un choix.

 

A l' inverse, si nous sommes libres de déterminer le cours de notre propre vie, libres de faire nos propres choix, cela signifie en soi que nous sommes libres de choisir de faire des choses terribles. Le revers de la médaille d'être libre de devenir de bonnes personnes, c'est que nous sommes aussi libres d'en devenir de mauvaises. Cela effraie beaucoup de gens, tant sur le plan personnel que sur le plan social. La noirceur au sein de notre espèce n'est qu'une part aussi terrifiante des ténèbres à l'intérieur de nous-mêmes. Rien n'est plus effrayant que sentir la noirceur s'élever dans nos propres cœurs et que d'avoir à faire face à ce choix : est-ce que je verse dans le mal, ou est-ce que je m'élève vers le bien ?

 

C'est effrayant, mais il est nécessaire pour nous, en tant qu'individus à fort caractère, de faire face à notre capacité de mal. Sinon, nous ne pourrions pas choisir la bonté. Et si nous ne pouvons pas choisir la bonté, nous flotterions impuissants dans un vide morale, incapables d'affiner les épées de notre personnage sur la pierre à aiguiser des choix difficiles. Nous devons être capables de choisir la bonté pour être bons. Parce que vous pourriez le faire, mais vous ne le faites pas. Car vous avez choisi de ne pas le faire.

 

 

Suite à la fusillade de Parkland au lycée Marjory Stoneman Douglas, un grand mouvement national aura été de restreindre l'accès aux armes à feu afin de diminuer la capacité de l'homme à faire le mal. Pourtant, nous observons dans d'autres pays ayant adopté cette ligne de conduite que la violence n'est pas éliminée par la restriction des armes à feu, mais qu'elle devient tout simplement plus créative. Ceux qui ont choisi de commettre le mal trouvent d'autres moyens de le faire - des bombes à clous, des couteaux, des attaques à la voiture-bélier. L'arme n'est pas le problème, le choix de commettre la violence l'est.

 

 

 

Oppression & caractère

 

Il n'y a que deux façons de prévenir la violence : l'oppression et le caractère. Nous pouvons ou bien autoriser le gouvernement à nous opprimer au-delà des moyens de choisir la violence, ou bien nous, en tant qu'individus, nous pouvons choisir d'être non-violents. Beaucoup appellent pour le premier, mais si nous choisissons cette voie, nous nous privons nous-mêmes et les autres en la capacité d'être de bonnes personnes. Si nous ne pouvons pas choisir le mal, nous ne pouvons pas choisir le bien. Si le bien est un défaut dérivé de l'impuissance, il n'y a rien de vraiment bon.

 

Il reste donc l'autre option : le caractère. Le caractère est quelque chose qui commence dans le cœur d'un individu. C'est l'état d'affronter ses options infinies d'action et de ne choisir que les actions qui ne privent pas les autres de leur vie, de leurs biens ou de leur dignité. Le caractère, c'est avant tout choisir d'être des vecteurs de bienveillance plutôt que des serviteurs du mal.

 

Un caractère fort est contagieux. Quand nous rencontrons des gens qui sont bons, gentils et honnêtes, nous voulons être comme eux. Une personne au caractère fort inspire et élève tous ceux qu'elle rencontre pour qu'ils soient comme eux. Nous voulons être le genre de personnes qui inspirent le courage face à l'adversité. Nous voulons être des héros. Mais chaque individu ayant la capacité d'héroïsme est un méchant potentiel qui a choisi différemment.

 

Je ne dis pas que nous devrions accepter la violence comme quelque chose d'inhérent à la nature humaine dont nous ne pouvons jamais échapper. Ce serait cracher au visage de tous ceux qui ont pleuré une victime de violence et de terrorisme. En fait, nous ne pouvons pas créer une société juste et morale sans permettre aux gens de choisir le mal. Nous ne pouvons pas laisser la possibilité à quelqu'un qui a le pouvoir de nous contraindre et de nous opprimer sans sacrifier tout ce qu'il y a de bon dans l'humanité.

 

Afin d'être de bonnes personnes, nous devons nous-mêmes le choisir. En tant que société, nous devons donner la priorité à la non-violence et enseigner aux autres les moyens de combattre les ténèbres à l'intérieur de nous-mêmes.

 

Parce que nous sommes libres de commettre la violence, nous avons la responsabilité de l'éliminer. Nous, le peuple, pas la nation.

 

 

Article source : Character, Not Control, Is the Antidote to Evil (fee.org)

 

 

 

 

J’enchaîne avec une autre traduction :

 

https://fee.org/articles/why-socialism-means-slavery/  

 

Et sûrement celui-ci aussi, ça peut être drôle :

 

https://fee.org/articles/18-spectacularly-wrong-predictions-made-around-the-time-of-the-first-earth-day-in-1970-expect-more-this-year/

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Il y a 8 heures, Restless a dit :

J’enchaîne avec une autre traduction :

 

https://fee.org/articles/why-socialism-means-slavery/  

 

Le texte est déjà disponible en français ici par exemple : https://www.librairal.org/wiki/Herbert_Spencer:L'individu_contre_l'État

 

Donc je m'en occupe pas, ça sera https://fee.org/articles/5-reasons-why-we-need-principle-based-policy-making/ et/ou https://fee.org/articles/the-tale-of-the-slave

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18 spectaculaires prédictions faites lors de la célébration du 1er Jour de la Terre en 1970. Attendez-vous à en voir d'autres venir

 

Par Mark J. Perry, le 22 avril 2018

 

 

 

Dans le numéro du Reason Magazine daté de Mai 2000, le correspondant scientifique Ronald Bailey a écrit un excellent article intitulé "Earth Day, Then and Now" pour donner une perspective historique sur le 30e anniversaire du Jour de la Terre. Dans celui-ci, Bailey notait qu'à l'époque du premier Jour de la Terre en 1970, et dans les années suivantes, il y eu un "torrent de prédictions apocalyptiques" et nombre d'entre elles ont été présentées dans son article. Eh bien, c'est maintenant le 48e anniversaire du Jour de la Terre, et c'est le bon moment pour poser à nouveau la question que Bailey a posée il y a 18 ans : Dans quelle mesure les prédictions faites à l'époque du premier Jour de la Terre en 1970 étaient-elles exactes ?

 

Réponse : "Les prophètes du malheur n'avaient pas juste tort, mais spectaculairement tort.", selon Bailey. Voici 18 exemples des prévisions spectaculairement fausses faites autour de 1970 lorsque le Jour de la Terre a commencé :

 

  1. George Wald, biologiste à Harvard, estimait que "la civilisation prendra fin d'ici 15 ou 30 ans si des mesures urgentes ne sont pas prises contre les problèmes auxquels l'humanité est confrontée".

     

  2. "Nous sommes dans une crise environnementale qui menace la survie de cette nation et du monde en tant que lieu d'habitation adapté à l'Homme", a écrit Barry Commoner, biologiste à l'Université de Washington, dans la revue scientifique Environment.

     

  3. Le lendemain du premier Jour de la Terre, la page éditoriale du New York Times mettait en garde : "L'homme doit arrêter de polluer et conserver ses ressources, non seulement pour améliorer son existence mais aussi pour sauver l'espèce d'une détresse intolérable, voire d'une extinction possible".

     

  4. "La population dépassera inévitablement et complètement toute petite augmentation de notre approvisionnement alimentaire", déclarait avec confiance Paul Ehrlich dans le numéro d'avril 1970 de Mademoiselle. "Le taux de mortalité augmentera jusqu'à ce qu'au moins 100 à 200 millions d'individus meurent de faim, chaque année, au cours des dix prochaines années."

     

  5. "La plupart des gens qui vont mourir dans le plus grand cataclysme de l'histoire de l'humanité sont déjà nés", écrit Paul Ehrlich dans un essai de 1969 intitulé "Eco-Catastrophe ! "D'ici...[1975], certains experts estiment que les pénuries alimentaires auront transformé le niveau actuel de la faim et de la famine dans le monde en famines d'une ampleur incroyable. D'autres experts, plus optimistes, pensent que la collision entre les aliments et la population ne se produira pas avant la décennie des années 1980".

     

  6. Ehrlich a esquissé son scénario le plus alarmiste pour le numéro de 1970 du magazine The Progressive, assurant aux lecteurs qu'entre 1980 et 1989, quelque 4 milliards de personnes, dont 65 millions d'Américains, périront dans la "Grande Mort".

     

  7. "Il est déjà trop tard pour éviter la famine de masse.", a déclaré Denis Hayes, le coordinateur principal du Jour de la Terre, dans le numéro du printemps 1970 de The Living Wilderness.

     

  8. Peter Gunter, professeur à l'université de North Texas, écrivait en 1970 : "Les démographes s'accordent presque à l'unanimité sur le triste calendrier suivant : d'ici 1975, les famines généralisées commenceront en Inde ; elles se répandront d'ici 1990 pour inclure toute l'Inde, le Pakistan, la Chine et le Proche-Orient, l'Afrique. D'ici l'an 2000, ou peut-être plus tôt, l'Amérique du Sud et l'Amérique centrale vivront dans des situations de famine....D'ici l'an 2000, dans trente ans, le monde entier, à l'exception de l'Europe de l'Ouest, de l'Amérique du Nord et de l'Australie, sera en famine".

     

  9. En janvier 1970, Life rapportait : "Les scientifiques ont des preuves expérimentales et théoriques solides pour appuyer...les prédictions suivantes : dans une décennie, les citadins devront porter des masques à gaz (J'y calerai bien un petit H16 par ici pour la forme : genre ça  ou ça ) pour survivre à la pollution atmosphérique... D'ici 1985, la pollution atmosphérique aura réduit de moitié la quantité de lumière solaire arrivant sur Terre.....".

     

  10. L'écologiste Kenneth Watt expliquait au Times qu'au rythme actuel d'accumulation d'azote, ce n'est qu'une question de temps avant que la lumière ne soit chassée de l'atmosphère et qu'aucune de nos terres ne soit utilisable.

     

  11. Barry Commoner a prédit que les polluants organiques en décomposition épuiseraient tout l'oxygène des rivières américaines, provoquant ainsi l'asphyxie des poissons d'eau douce.

     

  12. Paul Ehrlich nous a mis en garde, prédisant en 1970 que "la pollution de l'air...va certainement emporter des centaines de milliers de vies au cours des prochaines années seulement". Ehrlich a esquissé un scénario dans lequel 200 000 Américains mourraient en 1973 lors de "smog disasters" à New York et Los Angeles.

     

  13. Paul Ehrlich a averti dans le numéro de mai 1970 d'Audubon que le DDT et d'autres hydrocarbures chlorés "peuvent avoir considérablement réduit l'espérance de vie des personnes nées depuis 1945". Ehrlich prévenait que les Américains nés depuis 1946...avaient maintenant une espérance de vie de seulement 49 ans, et il a prédit que si les tendances actuelles se poursuivaient, cette espérance atteindrait 42 ans en 1980, quand elle pourrait se stabiliser. (Note : Selon le dernier rapport du CDC, l'espérance de vie aux États-Unis est de 78,8 ans).

     

  14. L'écologiste Kenneth Watt a déclaré : « D'ici l'an 2000, si les tendances actuelles se poursuivent, nous utiliserons le pétrole brut à un tel rythme...qu'il n'y aura plus de pétrole brut. Vous irez à la pompe et demanderez : "Fais le plein, mon pote" et on vous répondra : "Je suis désolé, il n'y en a pas". »

     

  15. Harrison Brown, un scientifique de l'académie nationale des sciences, a publié un tableau dans Scientific American qui analysait les réserves de métaux et il estimait que l'humanité serait à court de cuivre peu après l'an 2000. Le plomb, le zinc, l'étain, l'or et l'argent auraient disparu avant 1990.

     

  16. Le sénateur Gaylord Nelson a écrit dans Look que "le Dr S. Dillon Ripley, secrétaire du Smithsonian Institute, croit que dans 25 ans, entre 75 et 80% de toutes les espèces animales seront éteintes."

     

  17. En 1975, Paul Ehrlich a prédit que "puisque plus de neuf dixièmes des forêts tropicales seront supprimées dans la plupart des régions d'ici une trentaine d'années, on s'attend à ce que la moitié des organismes de ces régions disparaissent avec elle".

     

  18. Kenneth Watt a mis en garde contre une ère glaciaire imminente dans un discours. "Le monde se refroidit fortement depuis une vingtaine d'années ", a-t-il déclaré. "Si les tendances actuelles se poursuivent, la température moyenne mondiale sera d'environ quatre degrés plus froide en 1990, mais onze degrés plus froide en l'an 2000. C'est à peu près le double de ce qu'il nous faudrait pour entrer dans une ère glaciaire."

 

 

Gardons à l'esprit ces prévisions spectaculairement fausses du premier Jour de la Terre de 1970, lorsque nous serons bombardés dans les prochains jours par le matraquage médiatique, et les affirmations comme celle-ci sur le site Web du Jour de la Terre :

 

« Le niveau mondial des eaux augmente à un rythme alarmant (6,7 pouces rien qu'au cours du siècle dernier) et s'élève encore. Les températures de surface établissent de nouveaux records de chaleur à peu près chaque année. Les calottes glaciaires continuent de décliner, les glaciers reculent à l'échelle mondiale et nos océans sont plus acides que jamais. Nous pourrions en rajouter.... ce qui est un tout autre problème.

 

La majorité des scientifiques sont unanimes pour dire que les contributions humaines à l'effet de serre en sont la cause profonde. Principalement, les gaz de l'atmosphère - comme le méthane et le CO2 - emprisonnent la chaleur et l'empêchent de s'échapper de notre planète.

 

Que se passe-t-il ensuite ? Davantage de sécheresses et de vagues de chaleur, qui peuvent avoir des effets dévastateurs sur les pays et les communautés les plus pauvres. Les ouragans s'intensifieront et seront plus fréquents. Le niveau de la mer pourrait monter jusqu'à quatre pieds d'ici 2100 - et c'est une estimation prudente parmi les experts. »

 

 

Réalité/fait gênant :

 

Ce dont vous n'entendrez probablement pas parler de la part des militants du Jour de la Terre, c'est l'incroyable "décarbonisation" des États-Unis au cours de la dernière décennie, comme l'illustre la baisse des émissions de CO2 dans le graphique ci-dessus, alors même que les émissions de CO2 provenant de la consommation d'énergie ont augmenté dans la plupart des autres pays du monde. Les émissions de carbone liées à l'énergie aux États-Unis ont diminué depuis le pic de 2007 et ont atteint leur plus bas niveau l'année dernière depuis un quart de siècle. Et les écologistes et le mouvement "Jour de la Terre" n'ont pas grand-chose à voir avec cette étonnante "écologisation" de l'Amérique. C'est plutôt à cause de la fracture hydraulique et de la substitution croissante du gaz naturel au charbon comme source de combustible pour l'énergie électrique, voir ici.

 

Enfin, réfléchissez à cette question, posée par Ronald Bailey en 2000 : à quoi ressemblera la Terre lorsque le Jour de la Terre 60 se déroulera en 2030 ? Bailey prédit un monde futur beaucoup plus propre et beaucoup plus riche, avec moins de famine et de malnutrition, moins de pauvreté, une espérance de vie plus longue et des prix plus bas pour les minéraux et les métaux. Mais il fait une dernière prédiction sur le Jour de la Terre 2030 : "Il y aura un groupe disproportionnellement influent de catastrophistes prédisant que l'avenir - et le présent - n'a jamais eu l'air si sombre. En d'autres termes, le battage médiatique, l'hystérie et les prédictions apocalyptiques spectaculairement fausses se poursuivront, encouragées par les virtue signalling des "prêcheurs des injustices environnementales ".

 

 

Article source :18 Spectacularly Wrong Predictions Made Around the Time of the First Earth Day In 1970. Expect More This Year. (fee.org)

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5 raisons pour lesquelles nous avons besoin de principes et non de politiques

 

Par James Walpole, le 21 Novembre 2017

 

 

Lors de la première partie de mon argumentation, j'ai analysé comment la méthodologie de la prise de décision en politique – via une analyse en terme de bénéfice/coût – ne fonctionne pas à grande échelle. TLDR ? Les sociétés sont beaucoup trop complexes pour qu'il soit simple voire même possible d'appréhender les bénéfices et les coûts réèls d'une nouvelle réglementation.

 

Une régulation provient d'individus limités avec des informations limitées. Les politiques exigent des solutions vastes et complexes à des problèmes vastes et complexes. Le problème réside dans cette inadéquation.

 

Il existe une marge d'erreur importante en matière de politique, précisément parce qu'elle touche ou manque sur la base d'un petit ensemble de données limitées dans le temps. Plus les recommandations politiques sont spécifiques, plus les choses sont susceptibles de dégénérer.

 

Faire face au manque d'informations

 

Les principes pallient au problème de la connaissance nécessaire à l'élaboration de directives. Il s'agit de règles de conduite simples et concises pour faire face à une grande variété de situations. Ils ne préconisent pas d'actions spécifiques, mais ils suggèrent plutôt des types d'actions spécifiques.

 

La question de la gestion du système de Santé est un exemple courant de débat politique. De nombreuses personnes s'intéressent actuellement à la question de savoir comment les soins devraient être dispensés, et la majorité des individus sont plutôt catégoriques au sujet de leurs propres recommandations politiques.

 

La plupart d'entre eux, peu importe leur bord, se tournent immédiatement vers des recommandations politiques basées sur une quantité minimale (ou nulle) de recherche sur l'état actuel de l'assurance médicale, de l'offre médicale et de l'industrie pharmaceutique. Les directives comportent généralement des centaines de pages de recommandations de douzaines d'auteurs ou de lobbyistes. Cette démarche est fondée sur les mêmes présomptions erronées que j'ai critiquées dans la première partie.

 

 

Pour souligner l'importance d'une prise de décision fondée sur des principes dans les sociétés complexes, employons quelques principes à la lumière du débat sur le système de Santé.

 

En supposant que vous valorisez la vie humaine, "il est bon pour les humains d'être en bonne santé et en vie". En supposant que vous valorisez la vie humaine, "vous ne devriez pas nuire aux autres humains pour obtenir ce que vous voulez".

 

Presque tout le monde, de n'importe quel côté du débat, serait d'accord. Il est probable que vous êtes intéressé par la façon dont les principes nous aident à faire des progrès. Permettez-moi de détailler certaines de ces raisons pour lesquelles les principes gagnent en tant que points de départ et points de repère pour résoudre un problème telle que la prestation de soins.

 

 

 

1. Les principes sont clairs

 

Les principes tels que "ne pas nuire" ou "protéger la vie" sont assez simples. La meilleure façon de les mettre en œuvre n'est pas évidente (nous y reviendrons plus loin). Mais en tant que points de départ et intentions, ils sont difficiles à confondre avec quoi que ce soit d'autre.

 

De toute évidence, dans notre exemple de soins de santé, rendre les soins de santé illégaux ou plus difficiles à obtenir, ou dangereux à obtenir constituerait une violation de nos principes directeurs.

 

 

2. Les principes sont habituellement des soustractions et non des additions.

 

Il est généralement beaucoup plus facile d'éliminer les plans d'action négatifs que de trouver la bonne façon d'agir. Heureusement, les principes ne vous disent pas ce qu'il faut faire, mais ce qu'il ne faut pas faire.

 

Dans le cas que nous avons choisi, "ne faites pas de mal à un autre être humain pour obtenir ce que vous voulez" est une instruction assez claire de ce qu'il ne faut pas faire. Si nous éliminons les options de financement des soins de santé ou les dispositions qui impliquent la violence ou la destruction, nous réduisons considérablement le champ politique.

 

 

3. Les principes sont pluralistes

 

Les principes sont larges. Ils peuvent permettre des interprétations différentes sans conflits entre eux.

 

"Il est bon pour les humains d'être en bonne santé et en vie" exige une véritable réflexion et un travail sur la façon de fournir de meilleurs soins de santé. Mais contrairement à une recommandation politique, elle permet un nombre illimité de moyens d'atteindre cet objectif. Vous pensez que nous avons besoin de lancer une chaine de pharmacies en drive-service ? Cool. Allez-y! Vous pensez que nous avons besoin de plus d'options d'assurance avec moins de monopoles dans le secteur ? Por que no las dos ?

 

 

4. Les principes distillent la sagesse collective

 

Des principes du type "ne pas commettre de violence" distillent les expériences, les souvenirs et les connaissances de centaines de générations d'êtres humains. Les principes sont délibérément simples parce qu'ils retiennent l'essentiel de tous ces souvenirs, expériences et idées. Le temps et un usage répété sont de très bons moyens de se débarrasser des résidus des principes. Les nouvelles recommandations de politiques ont généralement peu de sagesse collective sous-jacente.

 

 

 

5. Les principes sont stables

 

Vous pouvez avoir la certitude que les principes ne vont nulle part. Ce sont des observations très simples qui ont pris un temps très long pour être assimilées par les humains. Ils décrivent la nature humaine, pas la situation humaine du moment, pas les nouvelles et pas l'hystérie politique du moment.

 

Cet argument a encore besoin d'être étoffé. J'ai compris. Mais je pense qu'il est clair que si nous voulons parler d'une société aussi complexe que la nôtre, nous devons commencer par des principes bien avant d'aborder la politique.

 

Les principes ne nous donneront jamais les réponses définitives ou les réponses uniques que les décideurs adorent. Mais ils nous aideront à éviter les simples erreurs d'arrogance, de pensée à court terme ou de règles contradictoires.

 

 

Article source : 5 Reasons Why We Need Principles, Not Policies (fee.org)

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Merci pour ces trads, mais elles mériteraient une relecture pour les franciser (ça sent quand même le décalque) : quelqu'un pour aider à une relecture des trads ? Merci en tout cas, c'est un gros plus pour CP ! :)

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