Barem Posté 6 mars 2013 Signaler Posté 6 mars 2013 Changement climatique : l’invisible réchauffement. Publié par Richard, Mardi 05 Maris 2013. Lawrence Solomon, dans un billet recent, traça l’évolution du réchauffement climatique au cour des 50 dernières années. Tenant compte des données de la ‘UK Met Office’, le graphique ci-dessus montre la température globale en degré Celcius. Après observation, si vous pensez que la stabilité de la courbe est une preuve que l’élévation des températures s’est arrêtée, vous serez traité de dingue. Les brillants scientifiques de l’université de ‘Colorado Boulder’ ont découvert, à l’inverse, que la cause de ce phénomène réside dans la survenue de plusieurs éruptions volcaniques rejetant des tonnes de dioxyde de souffre dans l’atmosphère. Par conséquent, nous sommes toujours victime d’une augmentation globale des températures, mais elle a été temporairement assommée par une hausse de l’activité volcanique induisant l’épaississement des couches aérosols stratosphériques. Le seul problème est que, s’il y a un réchauffement général, mais qu’il ne se manifeste pas, cela signifie qu’il ne peut sûrement pas être détecté d’effets induits par cet échauffement inexistant. Et si cette conjecture est vraie, comment tous les cas de ‘températures extrêmes’ peuvent ils être désignés comme consécutif au réchauffement mondial ? Après tout, si les températures ne croissent pas, il ne peut apparaitre d’effets climatiques induits par un changement de celles ci, et dans ce cas ces ‘conditions climatiques extrêmes’ ne peuvent être attribués au réchauffement intégral. Où cette supposition est elle trop difficile pour eux à soutenir ? Source : http://eureferendum.blogspot.fr/2013/03/climate-change-invisible-global-warming.html Salut. Vous aurez une image à prendre sur leur site. (un graphique)
Largo Winch Posté 6 mars 2013 Signaler Posté 6 mars 2013 Sous entends tu par là que vous ne publierez pas l'article que j'ai traduit sur le lien entre pouvoir et psychiatrie ? Ah non, je n'ai rien dit de tel ! Je n'ai pas encore eu le temps de le lire à dire vrai. Mais on ne l'oublie pas... On a pas mal de texte à traiter en ce moment et on se charge en priorité des articles qui collent à l'actu du moment.
Barem Posté 6 mars 2013 Signaler Posté 6 mars 2013 Ah non, je n'ai rien dit de tel ! Je n'ai pas encore eu le temps de le lire à dire vrai. Mais on ne l'oublie pas... On a pas mal de texte à traiter en ce moment et on se charge en priorité des articles qui collent à l'actu du moment. Très bien. Autrement, après avoir consulté l'article concerné, pensez vous qu'il serait souhaitable que Mr Levine devienne collaborateur du site ? N'hésitez pas à jeter un coup d'oeil sur son site internet, je trouve ses articles passionnants : http://brucelevine.net/
Nick de Cusa Posté 6 mars 2013 Auteur Signaler Posté 6 mars 2013 "Les vampires de l'industrie pharmaceutique" ... qui vise-t-il pas là ? Certaines personnes ou bien est-ce une généralisation ?
Barem Posté 6 mars 2013 Signaler Posté 6 mars 2013 Si on se réfère au texte original, il évoque la "Big Pharma", donc il s'agirait plus d'une généralisation.
Nick de Cusa Posté 7 mars 2013 Auteur Signaler Posté 7 mars 2013 Eh bien, celui-là, par exemple, pourquoi pas ? http://openeuropeblog.blogspot.be/2013/03/is-beppe-grillo-forcing-italy-to-new.html Beppe Grillo va-t-il forcer l'Italie à de nouvelles élections ? C'est bon, ça.
Barem Posté 7 mars 2013 Signaler Posté 7 mars 2013 Eh bien, celui-là, par exemple, pourquoi pas ? http://openeuropeblog.blogspot.be/2013/03/is-beppe-grillo-forcing-italy-to-new.html Affirmatif.
Barem Posté 7 mars 2013 Signaler Posté 7 mars 2013 Voila : Beppe Grillo va t’il forcer de nouvelles élections en Italie ? IMAGE Petit à petit, Beppe Grillo et le mouvement 5 étoiles ferment toutes les portes d’adaptations gouvernementales. Vito Crimi, désigné comme le leader du mouvement au Sénat italien, indiquait hier que : S’il nous est proposé un gouvernement technocratique, nous le considérerons. Mais nous confirmons notre désapprobation pour un gouvernement de parties politiques. Moins de 24h après cette annonce, toutefois, Crimi posta le message suivant sur sa page Facebook (et oui, c’est ainsi que le mouvement 5 étoiles assurent sa communication) : Je n’ai jamais exprimé mon soutien à l’avènement possible d’un gouvernement technocratique. La seule solution que nous proposons est l’instauration d’un gouvernement constitué par notre mouvement et qui appliquera les 20 points de notre programme sans délai. Grillo lui-même a écrit sur son blog ce matin : Le mouvement 5 étoiles ne supportera pas un gouvernement technocratique, et il n’a avancé dit le contraire. Il ne peut exister naturellement ce type de gouvernement, seuls peuvent demeurer des gouvernements politiques épaulés par des majorités parlementaires. Le gouvernement de [Mario] Monti était le plus politique depuis la période d’après guerre. Ces remarques se chevauchent avec celles prononcées par Stefano Fassina (voir l’image), le porte parole sur les questions économiques du Parti Démocratique de Pier Luigi Bersani, parla sur la Canale 5 ce matin en ces termes : J’exclus tout gouvernement technocratique fondé sur un agenda qui serait rejeté par les électeurs... Nous ne sommes pas disposés à former un gouvernement avec le parti PdL [de Silvio Berlusconi], et si Grillo est prêt à sauvegarder le prochain gouvernement, nous serons contraints de faire face à un nouveau tour d’élections, même si ce n’est pas ce qui est souhaitable actuellement. Donc la possibilité d’élections renouvelées a été explicitement mentionnée, et les différentes options de compromis ont été radiées. Cependant, des reportages dans la presse italienne suggèrent que le Président Giorgio Napolitano pourrait encore avoir un as dans sa manche : la ministre de l’intérieure sortante Anna Maria Cancellieri. En accord avec le Il Corriere della Sera, Napolitano aurait la possibilité de lui demander de constituer un gouvernement neuf si Bersani n’y parvenait pas. Cancellieri ordonnerait un ‘gouvernement d’utilité publique’ – c'est-à-dire qui se focaliserait sur un petit nombre de réformes urgentes, et qui chercherait à obtenir la collaboration du parlement au cas par cas. Grillo ne changera certainement pas son avis, et Cancellieri pourrait gagner les faveurs des partis de Bersani et Berlusconi. Des rumeurs s’échappent du magazine italien L'Espresso, avec notamment, sur son site internet, un article de fond sur la ‘Grand-mère de fer’. (Cancellieri a 68 ans) Cette solution pourrait recueillir l’approbation de ceux préférant cette alternative à la mise en œuvre d’élections dans les mois prochains. Néanmoins, la capacité de ce gouvernement à continuer les réformes dont l’Italie doit s’astreindre pour ré-affermir sa compétitivité au sein de la zone euro reste à voir. Source : http://openeuropeblog.blogspot.be/2013/03/is-beppe-grillo-forcing-italy-to-new.html
Largo Winch Posté 8 mars 2013 Signaler Posté 8 mars 2013 Un article de Sophie Quintin Adali sur les élections en Italie et ses conséquences pour l'UE http://www.hurriyetdailynews.com/italian-elections-the-growing-top-down-divide-.aspx?pageID=238&nID=42313&NewsCatID=396
Nick de Cusa Posté 8 mars 2013 Auteur Signaler Posté 8 mars 2013 1200 pages vues pour les traductions aujourd'hui, classe.
Barem Posté 8 mars 2013 Signaler Posté 8 mars 2013 Un article de Sophie Quintin Adali sur les élections en Italie et ses conséquences pour l'UE http://www.hurriyetdailynews.com/italian-elections-the-growing-top-down-divide-.aspx?pageID=238&nID=42313&NewsCatID=396 je peux le faire mais je ne le rendrais que dimanche (demain je serais à un anniversaire)
Barem Posté 8 mars 2013 Signaler Posté 8 mars 2013 1200 pages vues pour les traductions aujourd'hui, classe. Nice.
Nick de Cusa Posté 9 mars 2013 Auteur Signaler Posté 9 mars 2013 Des vaches pour faire reculer le désert. http://wattsupwiththat.com/2013/03/08/a-bridge-in-the-climate-debate-how-to-green-the-worlds-deserts-and-reverse-climate-change/
Lancelot Posté 9 mars 2013 Signaler Posté 9 mars 2013 Des vaches pour faire reculer le désert. http://wattsupwiththat.com/2013/03/08/a-bridge-in-the-climate-debate-how-to-green-the-worlds-deserts-and-reverse-climate-change/ Combo réchauffement climatique + embêter les végérariens ? J'approuve. Une passerelle dans le débat climatique. Comment reverdir les déserts et inverser le changement climatique. Posté le 8 mars 2013 par Anthony Watts. Parfois, on m’envoie des liens. Imaginez : massacrer 40 000 éléphants en Afrique parce que des calculs scientifiques disent que la terre ne pourra pas les supporter sans s’assécher, puis se rendre compte que ça n’a servi à rien et que le raisonnement était totalement erroné. Voilà de quoi se remettre en question. Le désert du Sahara en Afrique vu de l’espace (image de la NASA). De temps en temps, un concept nous fait nous demander « mais pourquoi personne n’a jamais vu ça avant ? » La vidéo ci-dessous a causé pour moi un de ces moments. Pourtant, j’ai failli passer à côté à cause de quelques formules agaçantes dans les premières minutes. Je me suis accroché suite au conseil d’un ami Facebook, et je ne le regrette pas. Maintenant, j’aimerais que chacun d’entre vous, peu importe votre camp dans le débat climatique, fasse de même et vive à son tour cet instant d’illumination. Il faut bien saisir que la désertification est une altération climatique concrète, contrairement à d’autres au sujet desquelles nous débattons. Nous sommes à un de ces moments charnière où une passerelle se crée dans le débat climatique, et j’espère que vous saurez saisir cette occasion. Je ne saurais recommander plus fortement cette vidéo, parce qu’elle concerne un problème réel, avec des vraies solutions, dans un langage compréhensible, et qu’elle offre un vrai espoir. Il s’agit d’une présentation par le docteur Allan Savory à l’occasion d’une TED talk ayant eu lieu la semaine dernière à Los Angeles (à laquelle assistait notre ami le docteur Matt Ridley, mais je parlerai de sa prestation à une autre occasion). Contrairement à certaines conférences TED, nous n’avons pas affaire ici à des paroles en l’air. Non seulement une solution est proposée, mais on peut voir la preuve de son efficacité sur le terrain. Cela faisait très longtemps que je n’avais pas vu quelque chose d’aussi clair. Notre ami Roger Pielke Sr., spécialiste des effets de l’utilisation des terrains sur le climat local et global, comprendra aussi bien que le cowboy poète Willis Eschenbach, qui a grandit dans un ranch à bétail. Je pense que certains de nos critiques les plus implacables saisiront aussi. Pour résumer l’idée, je dirais à la manière d’un slogan publicitaire : « Le bœuf, c’est bon pour le climat » Vous n’avez pas le droit de me traiter de fou avant d’avoir vu la présentation. Un grand remerciement à Mark Stewart Young pour sa recommandation. « La désertification est un joli mot pour dire qu’un terrain se change en désert », explique Allan Savory au début d’une présentation calme et puissante. Cela se produit dans des proportions terrifiantes sur environ deux tiers des prairies du monde, accélérant les changements climatiques et menant des peuples entiers au chaos social. Une vie dédiée à contrer ce phénomène a amené Savory à croire (et à prouver dans ses travaux) que l’on peut sauver les prairies, et même rétablir des terres désertiques, à l’aide d’un moyen surprenant. Publié le 4 mars 2013. Voici une version plus détaillée et plus longue (environ une heure) si vous voulez mieux comprendre le procédé : Feasta Lecture 2009. Allan Savory défend l’idée que, bien que le bétail puisse être une partie du problème, il peut aussi être une part importante de la solution. Il a démontré à de nombreuses reprises en Afrique, en Australie et en Amérique que, à condition d’être correctement géré, il est essentiel à la restauration des terrains. Avec les bonnes techniques les plantes sont luxuriantes, l’eau plus abondante, la faune sauvage prospère, le sol retient plus de carbone et, étonnamment, les troupeaux de bétail peuvent être quadruplés. feasta.org/events/general/2009_lecture.htm http://vimeo.com/8239427 Enregistré le 7 novembre 2009 au Trinity Collège de Dublin, Irlande.
Lexington Posté 9 mars 2013 Signaler Posté 9 mars 2013 Je mets ça pour demain. Amis traducteurs, laissez bien les liens de l'article initial dans le texte !
Lancelot Posté 10 mars 2013 Signaler Posté 10 mars 2013 Par contre j'ai fait ça vite fait, mais je réalise un truc : tout l'intérêt de l'article est de faire la pub d'une vidéo... en anglais. Les gens qui sont capables de comprendre ce qui se passe dans la vidéo n'ont donc pas besoin de la traduction, et vice versa. Malheureusement après une rapide recherche (comprenant le site TED officiel) je n'ai pas trouvé de version avec des sous-titres en français...
h16 Posté 10 mars 2013 Signaler Posté 10 mars 2013 Ce n'est pas très grave : la vidéo est en anglais, mais le fait de dire "les élevages peuvent ralentir le désert" peut déjà fournir une piste de réflexion (en français). Ce n'est donc pas perdu.
Nick de Cusa Posté 11 mars 2013 Auteur Signaler Posté 11 mars 2013 Débat sur l'immigration UE, UK, Allemagne. http://openeuropeblog.blogspot.be/2013/03/lets-tone-it-down-notch-comparing-uk.html
Marchange Posté 11 mars 2013 Signaler Posté 11 mars 2013 http://www.europolitique.info/institutions/m-farage-accus-de-sexisme-intimidation-et-d-tournement-de-fonds-art349099-35.html Parlement européen M.Farage accusé de sexisme, intimidation et détournement de fondsPar Ophélie Spanneut | vendredi 08 mars 2013 Deux eurodéputés accusent le chef du parti indépendantiste britannique (UKIP), Nigel Farage, de sexisme, intimidation et détournement de fonds du Parlement européen au profit du UKIP. M. Farage préside aussi le groupe politique eurosceptique EFD du Parlement, au sein duquel siégeaient Nicole Sinclaire et Marta Andreasen. Les propos de ces deux femmes sont rapportés dans le Guardiandu 7 mars 2013. « Les femmes en âge d’avoir des enfants ne devraient pas travailler puisqu’elles sont un poids pour l’entreprise », aurait-il dit à Marta Andreasen. Nicole Sinclaire explique aussi que les réunions exécutives nationales du UKIP se tiennent dans des clubs londoniens réservés aux hommes. Mme Sinclaire a quitté l’EFD en 2010 et siège depuis parmi les Non Inscrits au Parlement. Mme Andreasen a rejoint le mois dernier le parti conservateur. La délégation UKIP ne compte donc désormais plus que des hommes. Par ailleurs, Nigel Farage aurait menacé Mme Sinclaire de « détruire sa réputation politique » si elle venait à quitter le groupe. Les subventions octroyées par le Parlement européen à ses groupes politiques dépendent en effet de sa taille. Ainsi le plus grand groupe parlementaire, le PPE (270 membres), a touché en 2011 plus de 20 millions d’euros ; tandis que le groupe EFD (36 députés) a reçu la même année 2,08 millions d’euros. « Son principal objectif était de faire gagner plus d’argent au parti (et non au groupe, précise-t-elle aussi - ndr), et il était prêt à m’intimider pour l’obtenir », indique-t-elle au quotidien britannique. Marta Andreasen rapporte qu’il lui aurait demandé de recruter un assistant parlementaire, rémunéré donc sur les fonds du Parlement européen, pour l’assigner à la campagne des élections générales britanniques de 2010 à laquelle il candidatait. UNE PRATIQUE COURANTEAlors que ceci est interdit, plusieurs sources parlementaires concordantes témoignent, sous couvert d’anonymat, qu’il s’agit en réalité d’une pratique courante. Les députés, qui doivent leur siège à leur rang sur les listes électorales concoctées par les partis politiques nationaux, sont tenus de se plier à leurs demandes. L’enveloppe financière accordée aux députés par le Parlement pour rémunérer leurs assistants (21 209 euros par mois en 2012) permet de disposer de plusieurs assistants. Ainsi, si deux travaillent effectivement pour assister le député dans ses travaux parlementaires, un troisième, financé sur la même enveloppe, travaille pour (et même depuis le siège) le parti. « Certains ne sont jamais venus au Parlement européen », précise une source. L’UKIP a en ce moment le vent en poupe à juger par le résultat de l’élection législative partielle à Eastleigh le 1er mars 2013 à l’issue duquel l’UKIP a raflé 28 % des voix, devant le parti conservateur (25 %) mais derrière le libéral démocrate (32 %). Cette circonscription, très marquée à droite (le parti travailliste n’a recueilli que 9 % des voix), ne représente toutefois pas la moyenne nationale, explique un observateur. A prendre au sérieux ?
Rincevent Posté 11 mars 2013 Signaler Posté 11 mars 2013 T'as vu la gueule de Nicole Sinclaire ? C'est un trav', c'est pas possible.
jamkan Posté 11 mars 2013 Signaler Posté 11 mars 2013 T'as vu la gueule de Nicole Sinclaire ? C'est un trav', c'est pas possible.
Barem Posté 12 mars 2013 Signaler Posté 12 mars 2013 Et voila mon p'tit Largo : Elections italiennes : la croissance d’une division du haut vers le bas. SOPHIE QUINTIN ADALI Les résultats des élections italiennes ont été un délicat moment démocratique pour l’élite européenne, qui avait manigancé un vaste plan technocratique afin de sauver l’euro et imposer de durs conditions à une population réticente. L’Union Européenne entre donc à nouveau en crise. Dans son dernier communiqué au Parlement européen, le président français Hollande avait énergiquement déclaré que la crise était « derrière nous ». Ce qui fut avec sériosité apparait maintenant comme une grossière plaisanterie, même si les gloussements sont rares. Paris a assisté avec perplexité au dernier acte de rébellion dans une Europe malade, et la ‘contagion’ semble se propager dans l’Hexagone. Néanmoins, la réponse du gouvernement socialiste à cette détresse progressive a été, sans surprise, bien morne : pas de réformes, seulement de nouvelles taxes et l’économie continue de péricliter. Pour l’instant, tous les yeux sont rivetés sur Rome pour tenter d’appréhender justement ce qui pourrait éclore de résultats électoraux inconnus. La formation d’un gouvernement de coalition sera-t-elle possible ? Sera-t-il en mesure de gouverner ? Les leaders européens exhortent l’Italie de maintenir, malgré ce que le destin aura à offrir, ses engagements de crever sa boursouflante dette souveraine. Le retour de Berlusconi était prévisible mais pas le haut score du Mouvement 5 Etoiles (M5E) conduit par le ‘comédien-reconvertit-politicien’ Beppe Grillo. Son programme économique est, au mieux, brumeux et ses idées maîtresses sont tout à fait claires : un retour à la lire pour l’économie italienne pour reconquérir de la compétitivité combiné à une restructuration de la dette publique. Plusieurs économistes reconnus ont défendu cette option mais elle va à l’encontre du consensus actuel berlinois. Effectivement, mettre en doute l’Euro est une « hérésie ». Malgré les sommes pharaoniques qui ont été dépensé pour répandre l’injonction européenne de l’intégration irréductiblement profitable, la récession nous engloutit peu à peu. Le multiforme M5E, parti populiste ‘anti-establishment’, est devenu la troisième force politique dans la 4ème puissance économique européenne. Les Italiens sont généralement europhiles. Toutefois, leur vote démontre ouvertement qu’ils rejettent l’austérité imposée. La confiance en la ‘politique traditionnelle’, incluant toute politique supranationale, est à un bas taux inégalée. Les événements contemporains sont une “catastrophe pour l’Euro et l’UE”, proféra le ministre des affaires étrangères Luxembourgeois Jean Asselborn. Quand un leadership pondéré est requis, jeter de l’huile sur le feu est rarement utile. Mais avec un Parlement sans majorité, la politique se montrera stérile avant un éventuel revirement. La guerre des mots entre presses italiennes et allemandes a déjà commencé. Le Bild allemand a rapidement affiché la couleur avec un gros titre provocant illustrant sur une photo Grillo et Berlusconi arborant des nez rouges et la phrase : « Les politiciens saltimbanques italiens vont-ils détruire l’Euro ? » Le moral des constructivistes bruxellois doit être bien bas. Le candidat soutenu par la Commission, le technocrate Mario Monti, a du encaisser une raclée. (10% des voix). Le message n’est pas difficile à traduire. L’activisme politique de la Commission et les interférences dans les affaires internes d’élites lointaines est chassé par les citoyens. Dorénavant, l’heure est à la perestroïka. La problématique est la suivante : existe il quelqu’un dans les nimbes de l’administration européenne pensant au-delà des étroites limites du dogme politiquement correcte fédéraliste ? Avec leurs votes, les italiens ont voulu exprimer leur colère à la classe politique nationale et à la technocratie européenne, responsable du désordre présent. En grand nombre ils osent évoquer un retour possible, mais si politiquement incorrecte, de la Lire. Pour ceux qui vivent dans toute sa noirceur le ralentissement économique et sociale du continent, l’idée de se réapproprier la souveraineté économique et monétaire représente un véritable espoir de sortir du gouffre. Le navire européen entre donc à nouveau dans une tempête. Qui sait où les forces du vent et de la marée l’emporteront ? * Sophie Quintin Adali est analyste pour www.libreafrique.org, le projet francophone de la Fondation Atlas. Source : http://www.hurriyetdailynews.com/italian-elections-the-growing-top-down-divide-.aspx?pageID=238&nID=42313&NewsCatID=396
Barem Posté 12 mars 2013 Signaler Posté 12 mars 2013 http://www.iedm.org/fr/node/43135 Chavez Comme c'est de l'actu' 'chaud bouillant', je vais tenter de faire ça pour aujourd'hui.
Largo Winch Posté 12 mars 2013 Signaler Posté 12 mars 2013 Et voila mon p'tit Largo : Planifié pour demain. En fait, l'auteur elle-même a relu ta traduction et apporté certaines modifications. Grand merci.
Nick de Cusa Posté 12 mars 2013 Auteur Signaler Posté 12 mars 2013 Comme c'est de l'actu' 'chaud bouillant', je vais tenter de faire ça pour aujourd'hui. Je ne sais pas si tu l'as déjà fait mais sinon, Hannan a aussi écrit un "Chavez", si tu veux, compare les 2, le plus court, le mieux ... Comme tu veux.
José Posté 13 mars 2013 Signaler Posté 13 mars 2013 Proposition de traduction : "Moderate Muslim" Is Not an Oxymoron.
Nick de Cusa Posté 13 mars 2013 Auteur Signaler Posté 13 mars 2013 Oui, celui là il serait très bien à avoir.
Barem Posté 13 mars 2013 Signaler Posté 13 mars 2013 Planifié pour demain. En fait, l'auteur elle-même a relu ta traduction et apporté certaines modifications. Grand merci. Je t'en prie. Lorsque je traduis, je m'intéresse d'avantage, avec attention, au fond qu'à la forme. Je comprends donc tout à fait qu'il puisse y avoir des points de divergences dans le résultat mais je trouverais mon travail assez fade si je devais m'en tenir stricto sensus au texte. (évidemment, je ne cherche pas à rentrer dans du HS) Je ne sais pas si tu l'as déjà fait mais sinon, Hannan a aussi écrit un "Chavez", si tu veux, compare les 2, le plus court, le mieux ... Comme tu veux. J'ai finis la traduction ce matin. Voici : Le piètre legs laissé par Hugo Chavez. Yanick Labrie* Les medias du monde entier ont consacré beaucoup de temps et d’images à la mort de Chavez, qui nous a quittés mardi dernier après avoir perdu son combat contre le cancer. Son héritage en tant que Président de la « République Bolivarienne du Venezuela » doit être vu à la lumière d’une longue tradition de populisme dans l’histoire de l’Amérique Latine. Sa carrière a suivi les pas d’autres dirigeants populistes comme Juan Peron en Argentine (1946-55, 1973-74) et Alan Garcia au Pérou (1985-1990). Leurs plans en faveur du développement économique, marqués par une rhétorique nationaliste, gravitaient autour de politiques interventionnistes et un désir de devenir indépendant, comme la création massive de monopôles publics, des mesures protectionnistes restrictives, de grasses subventions aux entreprises, … Après l’emballement initial, les limites du populisme économique apparurent rapidement dans tous ces pays Latinos Américains, et la continuation de cette stratégie aggrava progressivement la situation économique de tous, essentiellement d’ailleurs les personnes qui devaient s’en retrouver les principaux bénéficiaires. C’est précisément ce qui s’est passé au Venezuela à partir des années 60. Alors que le pays détenait un PIB par habitant plus élevé que celui du Canada dans les années 50, il est maintenant moins de 3 fois plus faible que celui-ci, grâce à des décennies de décisions populistes. Durant le règne de Chavez, le populisme prenait différentes formes, chacune occasionnant des conséquences négatives sur le bien être des Vénézuéliens. Sur le pan économique, malgré le boom des prix du pétrole accompagnant sa présidence, le Venezuela n’a connu qu’une croissance relativement modeste et un déficit budgétaire récurrent d’année en année. Des politiques monétaires démesurément expansionnistes conduisirent à une forte progression de l’inflation, alors que les tarifs d’importation et les contrôles des prix – paradoxalement conçu pour maîtriser l’inflation – entrainèrent des pénuries de denrées élémentaires incluant la farine, le lait, le sucre et, en termes d’énergie, l’électricité. Chavez démontra également son manqué de respect pour la propriété privée et pour la liberté de chacun en général. Entre 2002 et 2012, il y eu 1168 expropriations arbitraires sans motif dans le pays. Parmi les concernés figurent toutes les compagnies pétrolières étrangères, l’aciériste Ternium, le géant de la téléphonie CANTV, toutes les entreprises cimentières, productrices de riz, une demi douzaine de revendeurs, etc. Pour cette raison, et bien d’autres, le Venezuela se classe dorénavant 174ème sur 177 dans l’index 2013 de la liberté économique élaboré par la Fondation Héritage, juste au dessus du Zimbabwe, de Cuba et de la Corée du Nord. De plus, la protection de la liberté de la presse fut la dernière de ses priorités. En ne tenant compte que de l’année 2009, les licences de 34 stations de radio et de télévision critiquant le régime ne furent pas renouvelées. Chavez contrôlait également en partie le contenu de l’information en forçant les chaînes de télévision d’enregistrer et diffuser ses longs et fréquents discours. La corruption a aussi atteint des niveaux sans précédents sous le joug du gouvernant. Un article du Devoir publié en 2007 révélait que la coquette somme de 22 milliards de $ (sur un budget de 60 milliards) aurait été utilisé par le gouvernement sans avoir de compte à rendre à personne. La majorité de ces fonds furent apparemment détournés par la Venezuelan Petroleum Corporation. Beaucoup infère que Chavez mérite du crédit pour avoir établit des programmes sociaux sensés faire disparaitre la misère. Il est vrai que le taux de pauvreté s’est infléchit depuis 2001, grâce majoritairement aux milliards filant dans les coffres du gouvernement via l’industrie pétrolière nationalisée et la redistribution de ses bénéfices. Premièrement, Chavez arrosa d’argent sa population tout en adoptant des mesures qui saccageaient l’économie du pays. Il s’assura de la sorte que ces ‘camarades’ se rendraient graduellement dépendants de ces projets au lieu de développer une économie diversifiée et durable. Ce n’est d’ailleurs pas une coïncidence si bon nombre de ces plans sociaux (les fameux misiones sociales) furent implantés en vue de favoriser des groupes sociaux parmi lesquels se trouvent ses plus dévoués partisans. Deuxièmement, la saisie par Chavez des firmes pétrolières étrangères, et consécutivement la perte de main d’œuvre spécialisée, d’expertise et de capital, ne se fit pas sans la réaction des industrielles, dont les rendements déclinèrent d’1/4 depuis 2001. Ironiquement, l’industrie pétrolière devient la vache à lait du gouvernement, ce qui fut un outil crucial dans l’incessante quête de Chavez visant à acheter des voix et rester au pouvoir, mais elle aurait put en apporter bien plus à semer s’il n’avait pas introduit ses désastreuses politiques. Certains pays Etats d’Amérique Latine ont entrepris des réformes pro-marché et ont jouis d’une croissance forte depuis la crise financière qui toucha la région dans les années 90. Cependant, l’habituelle tendance populiste sévit encore dans ces parages, que ce soit avec Evo Morales en Bolivie ou Rafael Correa en Equateur, ce qui menace l’avenir de millions de Sud Américains infortunés plus longtemps encore qu’il ne devrait. Ceci, infortunément, fait également partie du triste héritage du leader éteint. * Yanick Labrie est économiste à l'Institut économique de Montréal. Il signe ce texte à titre personnel. Source : http://www.iedm.org/fr/node/43135 J'enchaine avec l'article d'Hannan.
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