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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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Ça ? But, remember with a view to Moscow, this is definitely one to watch.

 

Te casse pas la tête "mais, souvenez vous en, avec un oeil sur Moscou, cette affaire est définitivement à surveiller".

 

En gros, c'est le sens.

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Je suis navré et serais plus vigilant à l'avenir. Ce qui n'empêchera pas que vous contrôliez la qualité des traductions puisque je ne prétends pas être un pro en la matière. (c'est pour éviter les bourdes que je me désiste sur la traduction du texte sur la comptabilité publique espagnole)

...

 

Courage :)

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http://openeuropeblog.blogspot.co.uk/2013/03/what-if-cypriot-parliament-votes.html

Mardi 19 mars 2013, par l’équipe du blog Open Europe.

Et si le parlement chypriote votait contre la saisie des comptes en banque ?

Cette question fait retenir leur souffle aux marchés financiers mondiaux. Est-ce vraiment une possibilité ? Si oui, quelles en sont les implications ? Examinons les différents scénarios.

Le parlement chypriote peut-il voter contre la saisie ?

Selon Reuters le porte-parole du gouvernement, Christos Stylianides, a déclaré à la radio que « apparemment, ça ne passera pas ». Pendant ce temps, via Zerohedge :

  • Le président de Chypre : le parlement trouve le plan de sauvetage injuste, le gouvernement fait d’autres plans.
  • Le président de Chypre : le parlement va rejeter le plan de sauvetage.

Comme nous le disions hier sur Twitter, le parti DIKO (membre minoritaire de la coalition avec 8 parlementaires) a déclaré qu’il n’approuverait pas cette offre sous sa forme actuelle, mais nous pensons qu’un allègement de la charge sur les petits épargnants pourrait les convaincre. Le Parti Européen (2 parlementaires) voulait également rejeter la saisie, mais selon la CYBC il est prêt à se repositionner à condition que les épargnants soient remboursés avec intérêts à l’aide de bons gouvernementaux (dont nous supposons qu’ils seraient liés aux revenus du gaz, ce que le gouvernement a déjà offert).

Ceci étant, d’après la presse chypriote, la dernière proposition exempte les comptes en dessous de 20 000€, taxe à 6.75% ceux entre 20 000€ et 100 000€ et à 9.9% ceux contenant plus de 100 000€, ce qui est peu susceptible de satisfaire ceux qui veulent épargner les plus pauvres. La barre des 5.8 milliards d’euros serait également difficile à atteindre, puisque le taux originel serait appliqué à un ensemble plus petit de comptes.

Par ailleurs, nous avons ce matin des rapports contradictoires concernant un nouveau report du vote. Le gouvernement ne risquera probablement pas un vote avant d’avoir toutes les assurances possibles qu’il passera.

Quelles seraient les répercussions ?

Un rejet du projet aurait des conséquences explosives sur lesquelles nous ne pouvons que spéculer, mais l’adhésion à la zone euro serait sans doute remise en question. Comme nous le notions dans notre analyse flash Chypre a bien peu d’alternatives pour récolter l’argent nécessaire, et la zone euro a clairement fait comprendre qu’elle ne règlerait pas entièrement l’addition (ce qui rendrait de toute façon la dette chypriote non viable).

L’Europe pourrait donner à Chypre quelques jours pour changer d’avis ou pour trouver les 5.8 milliards par un autre moyen. Un autre vote parlementaire pourrait avoir lieu (ce ne serait pas la première fois que l’UE exige qu’on vote dans son sens).

La BCE aurait déjà averti des conséquences néfastes d’un rejet. Plus spécifiquement, les deux plus grandes banques chypriotes ne seraient pas recapitalisées et pourraient ne plus recevoir de liquidités de /// the ela /// (qui dépendent la BCE via la Banque de Chypre). Elles deviendraient alors insolvables et s’effondreraient, entraînant potentiellement avec elles leurs dépôts s’élevant à 30 milliards d’euros (puisque le gouvernement ne peut évidemment pas les garantir) et la plus grande partie, sinon la totalité, du système financier chypriote.

Avec un secteur financier sinistré et sans support de la zone euro ou de la BCE, Chypre pourrait être amenée à quitter l’euro pour émettre sa propre monnaie. Une telle monnaie serait peu reconnue à l’international, ce qui pourrait entraîner une spirale d’hyperinflation (en clair, un très mauvais scénario).

Il y a bien sûr une chance que, devant la perspective du départ de Chypre, le reste de la zone euro trouve un autre moyen de sauvetage, mais les implications politiques d’un tel scénario ont de quoi faire froid dans le dos. Même si la BCE ne donne pas suite à sa menace de priver les banques chypriotes de liquidités, cela ne sera qu’un soulagement temporaire. Le gouvernement sera à court d’argent début juin lorsqu’il devra payer un bond de 1.4 milliard d’euros, et entre temps la situation des banques aura été empirée par la probable vague de prélèvements une fois qu’elles auront rouvert leurs portes, que la taxe soit appliquée ou non.

Quels sont les « autres plans » ?

Le président Nicos Anastasiades n’a pas été très clair en évoquant « d’autres plans ». Nous avons repéré depuis longtemps une option viable pour Chypre qui serait l’approfondissement des relations avec la Russie. Les russes sont furieux contre la zone euro, qui a tenté de /// burn some of its depositors/// et pourraient décider d’apporter leur soutien, peut-être à la condition que Chypre quitte l’euro (non sans implications géopolitiques comme nous l’avons noté ici).

D’autres options font l’objet de rumeurs, dont une taxe sur les transactions financières et la proposition de Lee C. Buchheit et Mitu Gulati (qui ont déjà travaillé sur la restructuration en Grèce) de convertir les dépôts en certificats de dépôts aux taux fixés à long terme. La première a été largement rejetée par Chypre et ne rapporterait sans doute pas assez. La seconde est intéressante mais se concentre sur la liquidité et pas sur la solvabilité, et les banques resteraient sous-capitalisées. Une telle proposition nécessiterait dans tous les cas un soutien (qui ne sera pas gratuit) de la zone euro ou de la Russie, et un accord pourrait être tout aussi difficile à trouver.

Au final, même si l’éventualité d’un « non » de la part des parlementaires chypriotes est séduisante, elle ne mènerait qu’à d’autres choix encore plus sévères. Cela reste une possibilité, mais elle est peu probable.

 

Deux choses : je ne sais pas comment traduire "the ELA" ni "try to burn some of its depositors". Plutôt que de faire au pif, je les ai laissé entre /// dans le texte.

Posté

J'ai fait une petite modif :

"to pay off a €1.4bn bond" => "payer un bond de 1.4 milliard d’euros" "rembourser une obligation d'un nominal de 1,4 milliard d’euros"

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Les Members du Parlement Européen (MPE) votent pour subventionner la culture du tabac.

 

L’UE nous dissuade de fumer en Europe mais encourage sa consommation ailleurs.

 

Les débats au Parlement Européen cette semaine se concentraient sur le prévisible, mais sans engagement, rejet des coupes budgétaires acceptés par les 27 gouvernements il y a quelques mois.

Bien moins d’attention fut dédié à sa décision de financer la culture du tabac dans l’UE – une initiative qui, à la différence du bavard vote sur le budget, aura de graves conséquences.

 

Avec sa main droite, l’UE harcèle et pénalise les fumeurs. Non content de ces draconiennes règles sur la publicité des cigarettes et son usage dans les lieux publics, les MPE envisagent sérieusement d’interdire de fumer en voiture,  de peur que cette manie constitue une menace de tabagisme passif pour les acheteurs des véhicules d’occasion.  

 

Pendant ce temps, avec celle de gauche, l’argent du contribuable européen va dans les poches de cultivateurs de tabac grecques ou d’ailleurs, et les aide à vendre leur produit dans des pays développés.

 

Du coup, quelle position est défendue ? Bruxelles est il pour ou contre le tabagisme ? La vérité est que ce n’est pas véritablement le débat sur le tabac qui importe. C’est celui, comme toujours dans l’UE, du pouvoir. Alors que le durcissement des réglementations rendent les citoyens plus dépendants des règles européennes, et obligent les entreprises du tabac et les lobbies anti-tabagisme à s’investir grandement pour être représentés à Bruxelles, elles permettent consécutivement à la dépendance économique dans l’UE de s’alourdir.

 

Dans les deux cas, le but réel est de fortifier la bureaucratie, augmenter le nombre de groupes clients de l’UE et faire passer le pouvoir des Etats-Nations à Bruxelles. Ce qui est aussi, bien sur, l’objectif de l’extension du budget, la hausse des paiements de la PAC et tout le reste. Emerveillez vous devant la redoutable puissance de l’UE.

 

Source : http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100207002/meps-vote-to-subsidise-tobacco-growing/

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Enfin une bonne idée de subvention.

Tabagisme passif dans une bagnole d'occaz, mais WTF !

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J'ai fait un sujet proposé il y déjà 8 jours (mais il était encore sur le tableau)

 

 

 

 

L'église catholique : de gauche ou de droite ?

 

La question du jour: Une organisation religieuse qui cherche à influencer les politiques publiques peut-elle être vue comme (a) opposant courageusement la vérité aux pouvoirs politiques , ou (b ) imposant ses valeurs sur le reste d'entre nous ?

 

Pour la plupart des gens, la réponse à cette question est : ça dépend. Et si l'organisation religieuse en question était, disons, l'Eglise Catholique et Apostolique Romaine, et si la politique publique ici comptait forcer les institutions catholiques à payer pour les moyens de contraception de ses employés ? Dans ce cas alors une Eglise qui s'oppose serait ou bien félicitée, par les conservateurs (en général), pour son opposition de principe au nom de la liberté religieuse ; ou bien dénoncée, par les progressistes (en général), pour son comportement théocratique.

 

Cette situation fut le cas plus tôt cette année, quand le gouvernement Obama dévoila les premiers détails du projet de loi sur la contraception, et tout au long du débat qui s'en suivit, et encore quelques mois plus tard quand l'administration accepta un compromis.

 

Celui-ci - selon lequel les compagnies d'assurance devront en théorie payer elles-mêmes pour les mesures de contraception, et ainsi laisser les institutions chrétiennes en dehors de ça - tint plus du coup de pub que dans la concession sincère, dans la mesure où la plupart des institutions de l'Eglise s'assurent elles-mêmes. Aussi plus de 40 diocèses, écoles et autres organes catholiques entrèrent en procès - conduisant beaucoup à répéter la plainte de Margaret Talbot, du New York Times. Ce procès, se lamenta-t-elle, "va intégrer l'Eglise dans le jeu de la politique partisane". Mon Dieu.

 

Bizarrement, peu semblent avoir de telles peurs quand Les Nonnes en Bus [the Nuns on the Bus], un groupe de sœurs catholiques, se lancèrent le printemps dernier dans un tour de 9 Etats américains pour dénoncer les propositions pour le budget émanant de Républicains, et notamment celles de Paul Ryan, déclarées mesquines et cruelles.  Et personne ne se lamenta non plus quand elles proposèrent à Mitt Romney de passer un jour avec elles, afin qu'elles puissent lui montrer ses erreurs ; ou même quand un groupe d'évêques catholiques se proposa de critiquer Ryan pour les « failles morales » de son plan budgétaire.

 

Quelque uns des critiques de l'Eglise, en fait, souhaitèrent soudainement être ses meilleurs amis pour toujours. Prenons ThinkProgress, le site internet du Centrer for American Progress, et de la gauche conventionnelle.  Pendant le débat sur la contraception, ThinkProgress broda encore et encore sur l'idée que l'Eglise tentait "d'imposer ses valeurs sur ses concitoyens", comme le dit un post du 13 avril. Et pourtant, en août, le même ThinkProgress découvrit les vertus de la participation des religions en politiques : "Des nonnes envoient des lettres à Romney sur son "malheureux manque de connaissance" à propos des pauvres", pouvait-on y lire.

 

Cela est d'autant plus étrange quand vous observez de plus près ce que les groupes catholiques voulaient dans chaque cas. Les institutions catholiques qui ne voulaient pas payer pour la contraception de leurs employées n'ont pas interdit à celles-ci son utilisation. Et ils ne voulaient clairement pas empêche leurs non-employés de le faire tout autant. Ils ne comptaient pas changer cette projet de loi pour quiconque d'autre – et enfin, ils n'étaient certainement dans l'optique d'interdire à la pharmacie du coin la vente de mesures de contraception.

 

Par contraste, les Nuns on the Bus et les évêques qui s'opposèrent aux plans budgétaires de Ryan désirent que la force coercitive du gouvernement permette la réalisation de la justice sociale qu'ils recommandent. Ils veulent que les non-catholiques tout autant payent pour ce qui est leur interprétation de l'Evangile. En termes d'imposition de ses valeurs aux autres, ils vont donc beaucoup plus loin que dans le premier cas, où l'Eglise voulait juste qu'on la laisse tranquille.

 

William McGurn le vit certainement ainsi. Il y a quelques mois, l'éditorialiste conservateur pour le Wall Street Journal déclara que selon lui l'Eglise Catholique "représente probablement la seule institution dans le monde qui parle toujours le langage de la Déclaration Américaine des Droits et Devoirs de l'Homme". C'était durant le débat sur la contraception. Après que des catholiques commencèrent à attaquer Paul Ryan, McGurn chanta un autre refrain: "Aujourd'hui", se lamenta-t-il, "la poussée progressiste dans la vie du catholicisme américain a substitué une orthodoxie politique à celle religieuse."

 

Un tel double-langage, est en fait, du réchauffé. Dans les années 80, on trouvait partout des évêques catholiques pour dénoncer la politique économique de Reagan, ou pour appeler à un gel de l'armement nucléaire, ou pour soutenir les pauvres et incompris communistes nicaraguais, etc. En 1985, ces évêques condamnèrent le taux de chômage de 7,1% comme "moralement inacceptable" et réclamèrent publiquement que le Congrès rejette les fonds pour le développement des missiles nucléaires MX. Tout cela laissa nombre d'individus à droite dans une certaine rage. C'était un lieu commun dans les cercles conservateurs de considérer l'Eglise comme un groupe d'idiots utiles exploités par le Kremlin. La gauche de son côté considéra l'Eglise comme un fier et clair modèle de compassion dans un monde devenu fou.

 

Et ainsi firent-ils il y a un an encore, quand l'Eglise défendait les droits des immigrants illégaux (par là gagnant l'opprobre de William F. Buckley) et exprimait des réservations sur les pactes de libre-échange. La position catholique sur la peine de mort irrite la Droite. La position catholique sur l'avortement irrite la Gauche. Ceux engagés en politique sont tour à tout enragés ou ravis par l'Eglise. Et pourtant l'Eglise, qui raisonne de ses principes à des conclusions politiques et non pas dans l'autre sens, ne semble jamais tenir compte des prédispositions partisanes de ses positions.

http://reason.com/archives/2012/08/27/catholic-church-right-wing-pawn-or-left 

Posté

YouplaBoum : merci beaucoup, c'est moi qui avais proposé cette traduction. Il y a plein d'articles de Reason que je trouve très bons, que j'ai noté dans un coin, et que j'aimerais proposer à la traduction à terme. Je suis fort heureux qu'ils trouvent preneurs. :)

Posté

A mon avis, il vaut mieux pour vos traductions éviter d'employer le passé simple, temps qui est rarement employé pour des articles de presse, comme vous pouvez le constater dans la presse maintream.

Utilisez plutôt le passé composé ou l'imparfait. Moins littéraire mais beaucoup plus incisif à la lecture.

Posté

YouplaBoum : merci beaucoup, c'est moi qui avais proposé cette traduction. Il y a plein d'articles de Reason que je trouve très bons, que j'ai noté dans un coin, et que j'aimerais proposer à la traduction à terme. Je suis fort heureux qu'ils trouvent preneurs. :)

 

De rien ! Ce genre de texte qui ne sont pas urgents sont plus pratiques pour moi qui ait un planning peu prévisible. 

 

 

 

A mon avis, il vaut mieux pour vos traductions éviter d'employer le passé simple, temps qui est rarement employé pour des articles de presse, comme vous pouvez le constater dans la presse maintream.

Utilisez plutôt le passé composé ou l'imparfait. Moins littéraire mais beaucoup plus incisif à la lecture.

 

Je note. J'aurais même dû y penser avant.

Posté

De rien ! Ce genre de texte qui ne sont pas urgents sont plus pratiques pour moi qui ait un planning peu prévisible. 

Ca tombe bien, j'en ai plein d'autres (je les mettrai quand j'aurai un peu de temps).

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