Nathalie MP Posté 7 avril 2017 Signaler Posté 7 avril 2017 Cet article de Tucker n'est pas un article d'information sur la frappe US, mais un article de réflexion sur la guerre en général (qui peut éventuellement appeler à discussion - l'article ) : https://fee.org/articles/why-is-war-such-an-alluring-illusion/ Je n'ai pas le temps aujourd'hui, mais si ça vous intéresse je peux le traduire ce we.
Nick de Cusa Posté 7 avril 2017 Auteur Signaler Posté 7 avril 2017 oui, l'entrée spectaculaire de Trump dans cette guerre est un évènement majeur qui mérite réflexion 3
Nathalie MP Posté 8 avril 2017 Signaler Posté 8 avril 2017 https://fee.org/articles/why-is-war-such-an-alluring-illusion/ Donc je prends !
Nathalie MP Posté 9 avril 2017 Signaler Posté 9 avril 2017 Le 08/04/2017 à 08:29, Nathalie MP a dit : https://fee.org/articles/why-is-war-such-an-alluring-illusion/ Donc je prends ! EDIT : 2 petites modifs en rouge Pourquoi la guerre est-elle une illusion si séduisante ? Jeffrey Tucker, FEE, 6 avril 2017. Aujourd’hui, les Etats-Unis semblent sur le point de se lancer dans une nouvelle guerre d’importance. Justifiée officiellement au nom des droits de l’homme et par des raisons morales au regard de ce qui se passe en Syrie, cette guerre est envisagée avec la certitude complètement injustifiée qu’elle produira un résultat meilleur que la diplomatie, les échanges commerciaux ou les mises en garde. Il y a exactement 100 ans aujourd’hui (le 6 avril 1917), les Etats-Unis entraient dans la « Grande Guerre », la guerre qui devait mettre fin à toutes les guerres, la guerre pour la liberté, l’auto-détermination, la justice, la morale, la vérité, la démocratie ; la guerre contre la monarchie, la tyrannie et l’absolutisme. Tout ceci devait sembler tellement évident aux dirigeants de l’époque ! Rassemblons une frappe militaire puissante, montrons notre détermination, et nous verrons le camp du mal se recroqueviller de terreur. Le Président Woodrow Wilson en était si profondément convaincu qu’il n’hésitait pas à brutaliser et emprisonner tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec lui. Et pourtant, à cette époque, la marche en avant de la liberté s’acheva ce jour-là. La guerre en décida ainsi. Pendant cette période de quelques années, les Etats-Unis ont mis en place un impôt sur le revenu, ainsi que des interventions structurelles dans la législation du travail, la protection sociale, le droit de la famille, la réglementation des affaires, les lois antitrust et dans bien d’autres domaines. Encore plus significatif, il y a maintenant la Fed (banque centrale des Etats-Unis). Il est peu probable que les Etats-Unis y auraient seulement songé, si ce n’était pour créer la Réserve fédérale qui fournissait une nouvelle garantie aux obligations d’Etat. On entrait dans un régime nouveau, écrit pour des temps nouveaux et doté de rouages inédits permettant de contrôler la population et de faire advenir certains résultats politiques précis. Les élites de cette génération étaient devenues ouvertement hostiles à toute notion de Constitution ou d’économie de marché, et à toute forme de libéralisme en général. Les temps nouveaux voulaient que la science et la grandeur soient les alliés de la politique et du pouvoir. La guerre devint le test ultime de cette nouvelle façon de penser. Les résultats furent catastrophiques, pas seulement pour la génération d’alors, mais pour toutes les générations futures. Il est stupéfiant de réaliser combien les conséquences furent radicales. Plus de 17 millions de personnes perdirent la vie, la plupart de maladie. La superbe paix européenne était brisée et ne s’en remettrait pas avant de nombreuses années. Voici comment Michael Kazin explique les résultats stupéfiants de la « Grande Guerre » : « Comment la guerre se serait-elle terminée si les Etats-Unis n’étaient pas intervenus ? Le carnage aurait pu continuer pendant un an ou deux, jusqu’à ce que les citoyens des nations belligérantes, déjà enclins à protester contre les sacrifices sans fin demandés, obligent leurs dirigeants à trouver un accord. Si les Alliés, France et Royaume-Uni en tête, n’avaient pas obtenu une victoire totale, il n’y aurait pas eu de traité de paix punitif comme celui qui fut signé à Versailles, pas d’Allemands plein d’amertume criant au coup de poignard dans le dos, et par conséquent, pas de montée - et donc pas de triomphe - d’Hitler et des Nazis. La guerre mondiale suivante et son cortège de 50 millions de morts n’aurait sans doute pas eu lieu. » La guerre détruisit aussi les anciens systèmes moraux pour les remplacer par d’autres selon lesquels les Etats n’avaient pas besoin de se soumettre au sens habituel du bien et du mal. Les gouvernements se moquaient pas mal de la vie humaine et de la propriété ; pourquoi quiconque le ferait ? A l’issue d’une telle période, il ne fut guère étonnant de voir apparaître une expression accrue de désespoir dans la peinture, la musique et l’architecture. Les lumières de la civilisation n’étaient pas complètement éteintes, mais elles avaient été considérablement estompées. Il est facile de scander : « A bas la guerre, à bas l’impérialisme, stop aux massacres d’innocents à l’étranger ! » Ce sont d’ailleurs de magnifiques sentiments. Mais le monde réel des conflits extérieurs nous propose rarement des choix simples et parfaits entre la guerre et la paix. Il s’agit plus souvent de savoir si une intervention dans une guerre en cours permettra de réduire ou au contraire intensifiera un problème qui existe déjà. Les Etats-Unis prétendent souvent qu’ils entrent en guerre pour éviter un conflit encore plus sévère ou pour punir un agresseur afin d’éviter une guerre future. C’est précisément ici que les choses deviennent moralement confuses. C’était pour soutenir les « combattants de la liberté » et libérer le pays de l’oppression soviétique que les USA sont intervenus en Afghanistan dans les années 1980. Pour s’apercevoir quelques années plus tard que le groupe qu’ils soutenaient étaient devenu peu à peu les Talibans, puis Al Qaida, puis finalement l’Etat islamique. On s’effraie de constater que bon nombre des armes utilisées aujourd’hui par les terroristes furent payées à l’origine par le contribuable américain. C’était pour « punir une agression » que les Etats-Unis s’engagèrent une première fois en Iraq il y a un quart de siècle. Et ce fut pour essayer de découvrir des armes de destruction massive inexistantes qu’ils attaquèrent ce pays une seconde fois en 2003, avec les conséquences catastrophiques que l’on sait pour l’Amérique et tout le Moyen-Orient. Pour l’Europe aussi, avec la crise des migrants et son rôle dans la montée des autoritarismes dans la vie politique. Dans le cas de la Libye, les Etats-Unis ont procédé à des frappes aériennes afin de renverser un dictateur de la pire espèce, mais au lieu de restaurer la liberté, ils facilitèrent indirectement la constitution d’une armée terroriste qui continue à semer la terreur en Afrique et dans le monde entier. Et nous voilà maintenant face à l’inextricable question syrienne qui plonge tous les jours les populations dans la souffrance. Il semble pratiquement impossible de s’y faire une idée précise des intentions politiques des multiples acteurs, et encore plus difficile de savoir lequel d’entre eux devrait triompher afin d’apporter le meilleur espoir de paix. Depuis le temps, nous devrions savoir qu’il ne suffit pas de bombarder un régime pour le faire tomber. Il est parfaitement irresponsable de ne pas se demander : et après, que se passe-t-il ? L’histoire des cent dernières années nous apprend au moins une chose : les interventions extérieures des Etats-Unis causent plus probablement des dégâts qu’elles n’apportent une paix durable, la grande exception étant bien sûr l’intervention alliée pour stopper la machine de guerre nazie. Mais même cette exception appelle quelques remarques restrictives. Pourquoi les Etats-Unis ont-ils fermé leurs frontières à l’immigration juive après 1924, et combien de vies auraient pu être sauvées s’ils avaient accepté d’être une terre d’asile pour tous ceux qui fuyaient l’Europe dans les années 1930 ? Et pourquoi, à la fin de la guerre, les Etats-Unis ont-ils accepté de voir s’imposer une nouvelle tyrannie soviétique sur les pays qui venaient d’être libérés ? Si l’effort de guerre réalisé alors déboucha sur un succès, ces questions brûlantes restent posées. Mais si nous voulons vraiment tirer la leçon des 100 dernières années, nous devons nous enfoncer ça dans le crâne : un gouvernement est incapable de contrôler les résultats conséquences de ses interventions militaires. Et pourtant, on continue dans cette voie, en espérant contre toute attente obtenir de meilleurs résultats. Aujourd’hui, on ne peut repenser à la « Grande Guerre » sans se demander : mais à quoi pensaient nos aînés ? Comment ont-ils pu être si aveugles à propos des effets de la guerre totale ? Pourquoi n’ont-ils pas plus réfléchi à la possibilité de générer un enfer incontrôlable ? Nous devons au minimum nous poser les mêmes questions à propos de toutes les propositions d’intervention en Syrie aujourd’hui, alors que l’on sait que la situation politique y est effroyablement complexe, que les mensonges prévalent sur la vérité et que les perspectives d’un retour de flamme imprévu sont hautement probables. Les bonnes intentions ne seront jamais suffisantes pour justifier l’intervention des gouvernements dans quoi que ce soit. Ceci est particulièrement vrai de la guerre, qui n’est jamais que le programme politique le plus minable, le plus mortel et le plus destructeur jamais imaginé par un gouvernement. Et pourtant, nous continuons à le pratiquer, en espérant que les bombes, les destructions massives, la violence légale, le « choc et la stupeur » fonctionneront, malgré toutes les indications contraires. Nous pensons que la guerre nous donne un moyen de bien faire, mais cela pourrait bien n’être qu’une nouvelle illusion séduisante comme ce fut le cas il y a tout juste un siècle. -----
Nick de Cusa Posté 11 avril 2017 Auteur Signaler Posté 11 avril 2017 Malaria, un vaccin efficace selon des chercheurs australiens, https://wattsupwiththat.com/2017/03/27/scientific-breakthrough-malaria-could-be-a-thing-of-the-past/
Lexington Posté 13 avril 2017 Signaler Posté 13 avril 2017 Sur les pratiques d'United sur lesurbooking qui font (très) grand bruit https://beinglibertarian.com/united-airlines-difference-business-government-scandals/
Romy Posté 14 avril 2017 Signaler Posté 14 avril 2017 Le 13/04/2017 à 02:10, Lexington a dit : Sur les pratiques d'United sur lesurbooking qui font (très) grand bruit https://beinglibertarian.com/united-airlines-difference-business-government-scandals/ Si c'est toujours intéressant en termes d'actualité, je peux le faire demain.
Nick de Cusa Posté 20 avril 2017 Auteur Signaler Posté 20 avril 2017 Le colonialisme n'a pas causé la pauvreté en Afrique, http://humanprogress.org/blog/how-africa-got-left-behind
Nick de Cusa Posté 27 avril 2017 Auteur Signaler Posté 27 avril 2017 Les grandes coupes d' impôts de Trump (par Jeffrey Tucker) https://fee.org/articles/trump-s-tax-plan-is-brilliant-politics-and-even-better-economics/
Nigel Posté 27 avril 2017 Signaler Posté 27 avril 2017 Je suis pas sûr de valider ce qu'il dit. De la dette, c'est de l'impôt en différé. Donc dire, on s'en fout, ce qui compte c'est libérer les gens... Moué. Bon après, il compte visiblement sur l'effet Laffer sans le nommer. Donc pourquoi pas. Voilà c'était le commentaire inutile^^
Johnathan R. Razorback Posté 27 avril 2017 Signaler Posté 27 avril 2017 il y a une heure, Nigel a dit : De la dette, c'est de l'impôt en différé. Ou du budget de l'Etat excédentaire en différé (si rare qu'on se demande quand ça a pu arriver). Ou de l'inflation en différé. Ou de la guerre d'agression pour piller son voisin en différé. Ce sont, à ma connaissance, les 4 grandes méthodes possibles pour essayer de réduire sa dette.
RaHaN Posté 28 avril 2017 Signaler Posté 28 avril 2017 Hum, question, ça se passe comment pour les traductions ? On se propose, et en fonction de ce qui passe, on sélectionne ce qui nous sied de traduire ? Parce que moi, j'ai un bon niveau, sans être bilingue. Et autre question, y a un besoin niveau timing ? Pour le wiki, je pense pas que ça soit trop pressant, mais pour CP, ça peut nécessiter une plus grande maîtrise non ? Dans l'idée, je serai dispo pour en faire.
NoName Posté 28 avril 2017 Signaler Posté 28 avril 2017 Il y a 3 heures, Restless a dit : Hum, question, ça se passe comment pour les traductions ? On se propose, et en fonction de ce qui passe, on sélectionne ce qui nous sied de traduire ? Parce que moi, j'ai un bon niveau, sans être bilingue. Et autre question, y a un besoin niveau timing ? Pour le wiki, je pense pas que ça soit trop pressant, mais pour CP, ça peut nécessiter une plus grande maîtrise non ? Dans l'idée, je serai dispo pour en faire. En général: Pas mal d'articles sont à traiter sur une semaine/dix jours, des fois c'est de la longue traîne (typiquement les articles qui font très théoriques) et puis y'a l'actualité pure et dure qui doit être traitée ASAP (gros évènement type elections, attentats,etc...). Ensuite, comment on fait: quelqu'un (en général des officiels ou anciens officiels de l'association comme Nick, Lexington, Largo, Axpoulpe, F.Mas, etc...) poste une article en disant "ho là là, ça à l'air sympa, faudrait le traduire". quelqu'un cite le message, dis "je prends", donne une vague estimation de quand il l'aura, puis recite son message en mettant en réponse sa traduction. enfin en général ça se fait comme çatiens exemple.
NoName Posté 28 avril 2017 Signaler Posté 28 avril 2017 exemple Il y a 23 heures, Nick de Cusa a dit : Les grandes coupes d' impôts de Trump (par Jeffrey Tucker) https://fee.org/articles/trump-s-tax-plan-is-brilliant-politics-and-even-better-economics/ je prends. J'aurais surement fini demain soir.
Nick de Cusa Posté 29 avril 2017 Auteur Signaler Posté 29 avril 2017 Merci NoName. Comment le capitalisme libère les femmes, http://humanprogress.org/blog/how-capitalism-is-setting-washerwomen-free?utm_content=buffer33603&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer
NoName Posté 29 avril 2017 Signaler Posté 29 avril 2017 Il y a 22 heures, NoName a dit : exemple je prends. J'aurais surement fini demain soir. Bon, ça sera fini sûrement plus tard parce que le texte est un peu velu en fait. J'aurais besoin d'une bonne relecture de quelqu'un qui connaît un peu le langage fiscal anglo-saxon pour éviter les contre-sens.
RaHaN Posté 29 avril 2017 Signaler Posté 29 avril 2017 Il y a 4 heures, Nick de Cusa a dit : Comment le capitalisme libère les femmes, http://humanprogress.org/blog/how-capitalism-is-setting-washerwomen-free?utm_content=buffer33603&utm_medium=social&utm_source=twitter.com&utm_campaign=buffer Merci No Name pour l'explication, Et puis bah, je prends, autant remettre le mécanisme en route dès maintenant.
RaHaN Posté 30 avril 2017 Signaler Posté 30 avril 2017 La traduction est bouclée. Est-ce qu'il y aurait quelqu'un pour en faire la relecture et améliorer certains passages ? Comment le capitalisme libère-t-il les femmes ? Par Chelsea Follett Y a-t-il une chose qui a davantage changé le monde qu'Internet ? L'économiste sud-coréen Ha-Joon Chang pense que oui. Il soutient l'idée qu'une invention - un moyen de Libération - a eu un impact bien plus puissant dans notre vie de tous les jours : La machine à laver ! Machine que le regretté Hans Rosling considérait comme la plus grande invention de la révolution industrielle. Parce qu'elle a libéré les femmes de la corvée du linge, ou du moins empêché d'y passer une journée entière par semaine à la faire. De fait, une américaine passe en moyenne moins de 2heures par semaine à s'occuper du linge, et, par ailleurs, une plus grande partie des ménages des quartiers défavorisés aux États-Unis possède, en moyenne, plus de machines à laver que n'en possédait un ménage moyen durant les années 70. Bien que la machine à laver est loin d'être la seule cause de l'émancipation de la femme en Occident, elle y a contribué à sa manière."Sans la machine à laver, l'ampleur du changement du rôle de la femme à la fois dans la société et dans les dynamique familiale n'aurait pas eu autant d'importance" avance Chang. Le changement se poursuit. Grâce à la croissance économique et à la rapide diminution du seuil de pauvreté global, les femmes ont davantage accès (ou même possèdent) à une machine à laver qu'auparavant. Une étude de 2013 estime à 46,9% le nombre de ménage possédant une machine à laver sur l'année 2010. Ceci signifie que le marché de ces machines a encore une grande marge de manœuvre - et qu'il reste là un grand potentiel humain, prêt à se déployer. Prenez la Chine, pays de la plus grande fuite en avant contre la pauvreté, que la libéralisation économique a permis à des centaines de millions d'individus de s'extraire de la pauvreté. L'activité économique a été multiplié par 31 entre 1978 (lorsque le pays abandonna sa politique économique communiste) et 2016. En 1981, moins de 10% des ménages chinois vivant en ville possédait une machine à laver, tandis qu'en 2011, le chiffre s'élève à 97,05%. En 1985, en campagne, moins de 5% des ménages possédait une machine à laver, s'expliquant en partie du fait du coût d'une part, mais aussi par le faible accès à l'électricité. En 2011, le taux monte à 62,57%. La possession d'une machine à laver est un indicateur utile, à la fois pour montrer l'excellent progrès de la Chine, mais aussi du rétrécissement de l'écart entre la ville et la campagne. C'est une situation quelque peu différente en Inde, où les réformes économiques libérales ne commencèrent qu'en 1992, bien plus tard qu'en Chine. De 1992 à 2016, l'activité économique du pays fut multiplié par 4. Et seulement 11% des ménages possédaient une machine à laver en 2016. Comme en Chine, c'est dans les zones urbaines que l'on compte le plus grand nombre de ménage possédant une machine à laver, jusqu'à 20% dans les plus grandes villes. Ceci signifie que la plus grande majorité des femmes continue de laver le linge à la main, pressant et récurant leurs affaires des heures durant, parfois sans avoir accès à l'eau courante. Néanmoins, les choses s'orientent dans la bonne direction. Puisque l'activité économique s'améliore et que la pauvreté diminue, de plus en plus de femmes pourront se libérer de cette sale corvée. Que de chemin parcouru depuis le brevet déposé en 1937 par l'entreprise Bendix pour la première machine à laver automatique à usage domestique. Leur page d'annonce dans le magazine LIFE en 1950 aux États-Unis était sans appel "l'asservissement au jour de corvée (washday en anglais) est devenu obsolète en seulement 13ans". En 2007, Panasonic lança une machine à laver avec système de stérilisation, s'adressant spécifiquement aux attentes des consommateurs chinois, et augmenta grandement sa part de marché dans le pays. Il est important de comprendre ce qui est à la racine de ce progrès. Non seulement la compétition et la recherche du bénéfice ont été nécessaire à l'invention de cette machine, mais c'est, surtout, l'élan capitaliste qui a assuré la progression du marché vers de nouveaux clients dans les différents pays en voie de développement. L'innovation marquait le pas dans les systèmes socialistes, alors que le capitalisme a permis l'émergence d'innovations, bouleversant davantage le quotidien des individus que n'importe quel autre système économique et assurant la plus forte amélioration des modes de vie dans l'histoire. A ce jour, l'Afrique détient les pires records en ce qui concerne la liberté économique, la pauvreté ainsi que l'accès aux technologies permettant de gagner du temps. Pour autant, le cercle vicieux tend à se rompre aussi sur ce continent, et le capitalisme aide, petit à petit, à faire diminuer la pauvreté. Le nombre de personnes possédant une machine à laver reste faible, mais la plupart des Africains reste optimiste quant à leur futur et leurs opportunités économiques. Encore aujourd'hui, les machines à laver font la même chose qu'elles faisaient il y a encore 80 ans – qui n'est pas seulement de laver les vêtements. Ces machines améliorent le confort quotidien, permettant aux femmes d'utiliser leur temps et leurs ressources à des choses beaucoup plus constructives. Et par le nombre de personnes possédant une machine à travers le monde, on peut suivre le progrès du libéralisme économique. Article original, issu de CapX
Arturus Posté 1 mai 2017 Signaler Posté 1 mai 2017 Merci pour la traduction. Il faut également s'assurer qu'on a les droits pour reprendre le texte, mais pour certains sites c'est automatique.
NoName Posté 4 mai 2017 Signaler Posté 4 mai 2017 Le 27/04/2017 à 22:14, Nick de Cusa a dit : Les grandes coupes d' impôts de Trump (par Jeffrey Tucker) https://fee.org/articles/trump-s-tax-plan-is-brilliant-politics-and-even-better-economics/ Le 29/04/2017 à 19:39, Tramp a dit : Poste ton texte ici Pfiou, hé ben c'était pas de la tarte. Comme d'habitude, j'ai mis les passages à relire ou que j'ai pas réussi à traduire en rouge. J'aurais bien besoin d'une relecture du paragraphe 2 en particulier parce que c'est là que ça parle beaucoup d'impôts. Ha oui, j'aurais aussi besoin de savoir: mortgage interest, c'est intérêt hypothécaire mais est-ce que ça a du sens de parler d'intérêt hypothécaire en français alors que l'hypothèque ne se pratique pas beaucoup en france ? est ce que ça serait pas plus clair de parler d’abattement sur les intérêts immobiliers ? Citation La réforme fiscale de Trump est politiquement brillante et encore meilleure économiquement. La réforme fiscale de Donald Trump semble marquer l'ouverture d'un nouveau volet dans sa présidence, délaissant les décisions étranges et parfois effrayantes (les bombardements, la fermeture des frontières, les démonstrations de force) pour se concentrer sur ce qui compte réellement et ce qui peut vraiment faire la différence pour le peuple et l'économie américaine. D'après la réforme fiscale de Trump, l’impôt sur les bénéfices des sociétés devrait être abaissée de 35% à 15%. Il devrait être à 0%, comme aux Bahamas, mais cela reste un bon début. Les taxes sur les plus-values passeraient de 23,8% à 20%. Là encore, elles devraient être à zéro, comme en Nouvelle-Zélande, mais c'est aussi un bon début. Les tranches d'impôts sont réduites à trois : 10%, 25% et 35%. L'abattement fiscal pour les individus est doublé (politiquement, un coup de maître), les droits de successions et l'impôt minimal de remplacement sont supprimés. Popular deductions pour les dons aux associations et les intérêts hypothécaires sont conservés. L'idée idiote d'un ajustement fiscal à la frontière est jetée aux oubliettes. Tout cela est bel et bien bon, mais le point essentiel de son plan est la réduction drastique de l'impôt sur les bénéfices des entreprises. L'idée économique sous-jacente est simple mais profondément vraie : la croissance économique est la clef d'une société prospère. Elle est à l'origine des bons travail, elle mène au progrès technologique, elle donne à chacun une meilleur perspective. Si vous pensez que demain sera plus prospère qu'aujourd'hui, vôtre vie semble être sur la bonne voie. Taxez le capital, détruisez la prospérité D'où vient la croissance économique? Pendant des décennies, peut-être même plus de cent ans, les gens ont cru qu'elle pouvait être créée par les programmes gouvernementaux et les manipulations politiques, qu'il devait exister des leviers quelque part au centre du pouvoir pouvant provoquer ce que nous appelons la croissance économique, et qu'il fallait juste pour cela donner le pouvoir et les ressources aux bonnes personnes. Il s'est avéré que tout cela était faux. Depuis 2008, le gouvernement a essayé de créer ex-nihilo une reprise économique. Cela a échoué. Nous arrivons au bout d'une décennie complète de ce non-sens, avec une croissance économique anémique. Nous ne faisons que survivre, nous ne prospérons pas, et la croissance du revenu, la formation de capital et l'opportunité entrepreneuriale sont contraintes et punies chacune à leur tour. La réforme fiscale de Trump prend ses racines dans de biens meilleures idées. L'idée que la croissance économique doit provenir du secteur privé. L'idée qu'elle doit provenir d'investissements dans des capitaux privés. L'idée que les propriétaires de ces capitaux qui se portent bien et font des bénéfices devraient pouvoir les conserver et les investir, afin de créer de nouvelles opportunités d'emploi, de mettre sur pied des stratégies de production plus complexes et d'élargir la division du travail. L'élément crucial ici est le capital. Désolé, anti-capitalistes, mais c'est simplement vrai. Le capital peut être défini comme le produit produit pour la production, et non pour la consommation. C'est créer des choses pour créer d'autres choses. Pensez-y. Certes, vous n'avez pas besoin de capital pour avoir des marchés, de la créativité, travailler d'arrache-pied, faire preuve d'initiative et d'esprit d'entreprise. Mais tant que vous n'avez pas de capital, vous devrez toujours vous contenter de chercher de travail pour fabriquer et vendre des objets pour consommer. Ce n'est rien d'autre que vivre au jour le jour. Sans capital, sans propriété privée du capital, et sans protection des droits de propriété, vous ne pouvez pas avoir de croissance économique. Vous ne pouvez pas avoir de production complexe. Vous ne pouvez pas augmenter les salaires. Vous ne pouvez pas vivre une meilleure vie. Chaque taxe sur le capital, sur sa formation, sur son accumulation, et sur les bénéfices réduisent d'autant la protection qu'offrent les droits de propriété au capital. C'est un moyen très efficace de détruire la croissance économique à la source. Et c'est précisément ce que les politiciens américains ont fait. Pendant ce temps, le reste du monde est passé à autre chose, et a réduit les impôts sur le capital durant ces dernières années. Mais les États-Unis ont préféré se complaire dans cette mythologie surannée qui voit le capital comme une réserve stagnante de ressources attendant d'être pillées par les planificateurs du gouvernement, plutôt que comme la source d'où provient la prospérité. Il ne faut donc pas s'étonner de la faible croissance et de l'état de récession permanente dans laquelle se trouve nôtre économie. [insérer le graphique ici: https://fee.org/media/22380/screen-shot-2017-04-27-at-121330-pm.png?width=600&height=354.5126353790614 ] Qu'est-ce que cette réforme peut faire pour la croissance ? I have no regression to present to you but this much I can say out of experience and intuition. Si cette réforme fiscale prends vie, c'est toute la foule des entrepreneurs, investisseurs et marchands qui recevra ce signal : dans ce pays, nous souhaitons que vous réalisiez vos rêves et celui des autres. Je ne serai pas surpris de voir la croissance du PIB passer de 1-2% à 4% voire plus en une seule année. Il y a tellement d'énergie inexploitée ou contrainte dans ce pays. Cette baisse d'impôt permettra de relâcher cette énergie, et dans le cas d'une nouvelle récession ou d'une nouvelle crise économique, permettra au pays de mieux y faire face. Le plus beau, lorsqu'on libère le pouvoir du capital privé, c'est que les résultats qui en découleront seront toujours surprenants. On ne sait pas quels genres d'expériences commerciales ou financières en sortiront. C'est la nature d'une économie capitaliste prenant sa source dans la liberté économique. Elle défie toutes nos attentes. Aucun modèle ne peut prévoir avec précision l'ensemble des résultats. Nous savons seulement que de bonnes choses arriveront. Évidemment, nos adversaires vont nous parler du déficit et de la dette nationale. Et le manque à gagner ? Le problème est que toute prédiction de rentrée fiscale est basée sur un modèle statique. Mais une économie qui se nourrit de la formation du capital n'est pas statique. Il est entièrement possible que les nouveaux profits et l'augmentation des affaires produira encore plus de rentrées fiscale, même si elles sont moins taxés. Si vous voulez mettre fin au déficit, il n'y a qu'un seul moyen : vous devez couper les dépenses. Je ne vois aucun indice que l'un ou l'autre parti veuille faire ces coupes. Dommage, car cela doit changer. Mais c'est à la fois économiquement stupide et moralement intenable d'essayer d'équilibrer les comptes en pressant plus fort les contribuables. Permettre aux gens de conserver plus de l'argent qu'ils ont gagné est la seule bonne chose à faire, peu importe les difficultés financières et fiscales auxquelles un pays doit faire face. Dans le même temps, nous devons prendre les incantations du « déficit, déficit, déficit » pour ce qu'elles sont : de bons prétextes pour piller et prendre au peuple l'argent qui lui revient de droit. La stratégie politique derrière la réforme fiscale. Les opposants à la réforme fiscale, quant à eux, réagissent déjà de manière parfaitement prévisible : « Encore une baisse d'impôts pour les riches ! » hurlent-ils. Oui, et bien, tant mieux. Les riches capitalistes -encore désolé pour cette autre vérité difficile à entendre- sont des bienfaiteurs de la société. Mais vous savez pourquoi cette attaque ne va pas fonctionner cette fois ? Jetez un œil à la standard deduction. Elle a doublé. Il n'y a pas un seul contribuable de la classe moyenne dans tout le pays qui ne sache ce que cela veut dire. Parce que ces gens savent très bien comment le système fiscal américain fonctionne. Si vous passez la standard deduction de $6200 à $15000, cela veut dire que les gens vont garder bien plus de argent. Et pas un seul contribuable dans le pays n'en sera malheureux. C'est pourquoi je suis sidéré de voir les Démocrates fulminer contre cette réforme fiscale. Cela ne fait que renforcer leur réputation de parti de voleurs. Veulent-ils vraiment voir les États-Unis devenir moins compétitifs que toutes les autres nations de l'OCDE? Ce qu'ils devraient faire, au contraire, c'est de se ranger derrière cette réforme et de la soutenir, en laissant tomber les vieilles rengaines sur le déficit, le cadeau aux riches et ce qui suit. Est-ce que ces gens défendent l'intérêt du peuple américain, oui ou non ? Il est tout aussi politiquement habile de maintenir les déductions fiscales pour les dons aux associations et les intérêts hypothécaires. Ces abattements fiscaux sont populaires pour une bonne raison. Ils sont les deux seuls moyens par lesquelles les personnes ordinaires peuvent diminuer leur feuille d'impôt. Je suis toujours gêné de voir que lorsque le Parti Républicain avance l'idée d'une flat tax, ils éliminent ces abattements. Les gens sont pourtant bien au courant : supprimer une déduction fiscale ne présage jamais rien de bon. Et ce plan prend soin d'éviter cet écueil. Une bonne chose. As for compliance costs of the current system, the elimination of the Alternative Minimum Tax will do worlds of good. Ce que j'aime le plus dans cette réforme fiscale, c'est qu'elle se fonde sur les réalités économiques. Elle met en lumière une vérité que trop de gens veulent oublier. Si vous voulez du travail, des augmentations de salaire et le retour de la croissance économique, vous devez mettre fin à la guerre contre le capital. Vous devez prendre le chemin contraire. Vous devez rendre gloire au capital et permettre à ceux qui font avancer l'économie de récolter les fruits qu'ils ont planté. C'est un réalité simple mais remarquable. Et enfin, nous avons une réforme fiscale qui en tient compte.
Arturus Posté 4 mai 2017 Signaler Posté 4 mai 2017 J'aurais plutôt traduit "Popular deductions for charitable giving and mortgage interest are preserved" par "La populaire déductibilité des dons aux associations et des intérêts d'emprunts immobiliers a été préservée" mortgage c'est crédit immobilier
Nick de Cusa Posté 8 mai 2017 Auteur Signaler Posté 8 mai 2017 Le lancement du parti libertarien cubain, http://www.lpnevada.org/the_cuban_libertarian_party_launches_in_havana
RaHaN Posté 8 mai 2017 Signaler Posté 8 mai 2017 il y a 43 minutes, Nick de Cusa a dit : Le lancement du parti libertarien cubain, http://www.lpnevada.org/the_cuban_libertarian_party_launches_in_havana AHH mais ça je prends carrément !!
RaHaN Posté 8 mai 2017 Signaler Posté 8 mai 2017 Le lancement du parti libertarien cubain by Zachary Foster Le parti libertarien du Nevada est fier d'annoncer le lancement historique du parti libertarien cubain – José Marti à la Havane. Après les récentes persécutions des libertariens cubains par le régime de Castro, un groupe d'activistes déterminés s'est regroupé au sein d'un parti politique nommé ainsi en hommage au père fondateur du Cuba, décédé durant la guerre d'indépendance qui opposa Cuba à l'Espagne. Cette succession d’événements a débuté il y a trois mois, lorsque deux libertariens furent arrêtés pour avoir commis le crime politique de s'être réuni dans un lieu privé pour lire des livres et discuter notamment d'un rôle limité pour l’état et de marchés libres. Ubaldo Herrera Hernandez et Manuel Velasquez Visea, membre du Mises institute et de la bibliothèque libertaire Benjamin Franklin, furent d'abord placés sous surveillance par des agents de sécurité déguisés en civils. Dans la nuit qui suivit, ces agents secrets, accompagnés de la police nationale révolutionnaire, arrêteront les deux hommes sur le faux motif de tentative d'attentat. Les deux libertariens sont aujourd'hui encore incarcérés dans la prison de Melena Des Sur, poursuivis pour « propagande ennemie ». Un membre libertarien de la Havane est entré en contact avec un autre membre réfugié à Miami, qui prit contact avec le parti libertarien du Nevada. Une semaine après cet événement, le parti délivra un communiqué de presse en anglais et en espagnol dénonçant l'arrestation par le gouvernement cubain de ces deux activistes, et demandant leur libération immédiate. Des actions similaires furent par la suite prises par le comité national libertarien, le parti libertarien d'Espagne, et par le parti libertarien Russe. Trois autres membres du Mises Institute de Cuba et de la bibliothèque libertaire Benjamin Franklin ont depuis aussi été arrêtés, puis relâchés sous 24h suite à l'immédiate protestation internationale envers le ministre cubain des relations extérieures. Par ailleurs, la police secrète a aussi pris l'habitude d'encadrer leurs lieux de réunion de voitures de police, dissuadant l'entrée aux libertariens ou bien de les détenir lorsqu'ils sortent (?). Constamment malmenés par les forces de sécurité et sachant que de plus en plus d'arrestations auront lieu, les libertariens havanais ont dès lors décidé d'élever le niveau(?) de leur dissidence pacifique en fondant le parti libertarien cubain – José Marti. Le groupe se composera de trois branches : le Parti, pour l'action politique et la présentation des candidats ; Le Mises institute de Cuba, pour la recherche en économie et l'éducation ; Et la bibliothèque libertaire Benjamin Franklin, une bibliothèque fonctionnelle tenant les réunions des groupes d'études. Pour leur permettre d'être efficace et de surmonter les difficultés mises en travers de leur chemin par le régime, les libertariens cubains ont besoin d'une aide financière provenant du monde entier. Les donateurs peuvent aider via Paypal (https://www.paypal.me/InstitutoMisesCuba), ou ils peuvent directement contacter soit le parti libertarien du Nevada soit Zach Foster (Facebook.com/politicalzachfoster), for the Cuban libertarians’ Bitcoin wallet for grassroots activism. Les libertariens cubains réalisent quelque chose d'historique, et ils demandent officiellement de l'aide au monde entier. Tous les libertariens d'où que ce soit devraient être les premiers à répondre à cet appel. Jusqu'aux dernières semaines de la Révolution Cubaine, le mouvement armé du 26 Juillet crée par Fidel Castro n'a jamais eu plus de 300 personnes dans ses rangs, et ont pourtant gagné la guerre. Imaginez juste combien de flammes de liberté peuvent démarrer ces activistes porteurs de paix et d'espoir pour éclairer l'esprit des hommes et des femmes au travers de Cuba. 1
Hugh Posté 9 mai 2017 Signaler Posté 9 mai 2017 https://mises.org/blog/ten-fundamental-laws-economics "10 fundamental laws economics", un bon article sur economie qui attaque certains mythes et malentendus que subsistent au cours des discussions et débats économiques. 1
Arturus Posté 10 mai 2017 Signaler Posté 10 mai 2017 Socialism: The View from Venezuela Protests over starvation and the deteriorating economic and political conditions reveal the end-game in any socialist project. Ed Krayewski|May. 8, 2017
Tipiak Posté 11 mai 2017 Signaler Posté 11 mai 2017 Il y a 7 heures, Arturus a dit : Socialism: The View from Venezuela Protests over starvation and the deteriorating economic and political conditions reveal the end-game in any socialist project. Ed Krayewski|May. 8, 2017 Je prends, je tente ma première traduction. (On a le droit de traduire et publier cet article ?)
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