POE Posté 9 novembre 2011 Signaler Posté 9 novembre 2011 4500€ brut edit : avec ancienneté, je ne sais pas un newbie. Bon, ça ne me parait pas mirobolant non plus, mais faut surtout voir quel est exactement le travail produit (un article par semaine ?), le temps passé au bureau, et les avantages sous-jacents (restaurant, invitations en tout genre…).
poney Posté 9 novembre 2011 Signaler Posté 9 novembre 2011 Bon, ça ne me parait pas mirobolant non plus, mais faut surtout voir quel est exactement le travail produit (un article par semaine ?), le temps passé au bureau, et les avantages sous-jacents (restaurant, invitations en tout genre…). Beaucoup de boulot pour la personne que je connais, et des articles très bien ficelés (enfin, ça a l'air, je ne suis pas un pro de sa spécialité), on est largement pour cette personne là dans les 55/60h par semaine. Mais je ne sais pas si tout le monde se fait autant chier qu'elle, c'est ça le truc. Si tu bosses bien, ça me semble pas ouf non plus, mais si t'en touche pas une…
wpe Posté 9 novembre 2011 Signaler Posté 9 novembre 2011 Là n'est pas la question : est-ce que ce genre de salaire serait tenable sans subventions ?
poney Posté 9 novembre 2011 Signaler Posté 9 novembre 2011 Je ne sais pas. Au prix actuel d'un quotidien, je ne crois pas. Si demain ça devient 0.50€ plus cher, peut-être. A supposer que les ventes restent égales. Mais ça baisserais sans doute sans. A noter : cette personne gagnait mieux sa vie comme pigiste, mais le nombre d'heure prestées était dément. Après, si tout les autres machins de presse étaient subventionnés, ça ne change rien au schmilblick.
p.a Posté 9 novembre 2011 Signaler Posté 9 novembre 2011 Si on veut une presse misérabiliste en France il faut sauver France Soir
François Posté 10 novembre 2011 Signaler Posté 10 novembre 2011 … la presse de qualité… Ne serait-ce pas un oxymore, du moins en France?
DiabloSwing Posté 10 novembre 2011 Signaler Posté 10 novembre 2011 Oui on risque pas de perdre ce qu'on a pas
MXI Posté 10 novembre 2011 Signaler Posté 10 novembre 2011 Je ne sais pas. Au prix actuel d'un quotidien, je ne crois pas. Si demain ça devient 0.50€ plus cher, peut-être. A supposer que les ventes restent égales. Mais ça baisserais sans doute sans. Les journeaux anglais ne sont pas plus chers, voire moins, et ils ont plus de contenus (et sont beaucoup plus lus/achetés il me semble). Perso, entre un journal francais à 1€50 et un anglais 3 à 4 fois plus épais à 1£ (~1.18 €)… Après, je ne sais pas s'ils sont subventionnés ou pas. Mais tout ça pour dire que le problème est plus le volume que le prix AMHA. Et s'ils veulent du volume ils n'ont qu'à proposer des papiers de qualité… et se différencier un peu. PArce que pour l'instant c'est un peu bonnet blanc et blanc bonnet (j'exagère un peu, mais bon… les différences sont plus des nuances que de réelles différences )
Esperluette Posté 10 novembre 2011 Signaler Posté 10 novembre 2011 Merci de poster des lolcats amusants ici.
WBell Posté 10 novembre 2011 Signaler Posté 10 novembre 2011 Là n'est pas la question : est-ce que ce genre de salaire serait tenable sans subventions ? Je ne sais pas. Au prix actuel d'un quotidien, je ne crois pas. Si demain ça devient 0.50€ plus cher, peut-être. A supposer que les ventes restent égales. Mais ça baisserais sans doute sans. A noter : cette personne gagnait mieux sa vie comme pigiste, mais le nombre d'heure prestées était dément. Après, si tout les autres machins de presse étaient subventionnés, ça ne change rien au schmilblick. H16 avait fait un billet très clair là dessus sur son blog. Voilà les chiffres de vente pour 2010 face à 2009 (tiré de http://www.electronlibre.info/Les-quotidiens-nationaux-a-moins,01021) De ce tableau sont enlevés toutes les ventes au tiers : journaux disposés gratuitement dans les hôtels, les aéroports, les parkings et les restaurants). Les chiffres du tableau nous donnent donc réellement le nombre de personnes prêtes à payer pour lire leur journal. Pour donner un ordre d'idée, Libération est vendu 1,40€ au numéro en kiosque. En plus de cette somme, le journal peut compter sur les rentrées publicitaires (en sachant que les lecteurs de presse quotidienne n'acceptent pas plus d'une pub pleine page sur 4 recto-versos). Les rentrées par la pub sont donc "plafonnées". Pour ne pas sombrer, la presse dispose d'une floppée d'aides diverses : http://www.20minutes…sse-en-2009.php (en gros, La Poste est déficitaire sur le transport postal des journaux, compensé par une aide de l'Etat. Le portage, c'est une compétence en plus : La Poste l'affirme elle-même : elle est incapable de livrer les quotidiens à leurs abonnés à des heures très matinales. Pour pallier cette insuffisance, elle développe donc une activité de portage des journaux à domicile. l'acheminement des journaux vers les points de vente par les NMPP est déficitaire, l'Etat verse une subvention à la SNCF pour l'aider à supporter les baisses de tarifs accordées au transport des journaux, les services de l'AFP sont abonnés aux journaux, il y a une aide pour la réduction d'effectifs dans les imprimeries nationales, un fond pour l'expansion de la presse française à l'étranger, une aide pour les quotidiens régionaux à faibles recettes publicitaires, l'aide à la presse régionale d'information politique et générale, l'aide au développement des services en ligne des entreprises de presse, l'aide à la modernisation de la presse quotidienne, l'aide au développement du lectorat des jeunes, l'aide à la modernisation du réseau des diffuseurs de presse…) Au final, une infographie sur le prix de la presse rapportée au poids du papier (tiré de http://databasejourn…esse-etrangere/) C'est donc évident, sans tout cet argent pris dans votre poche, le machin ne tient pas. Je ne doute pas que dans les autres pas, il n'y ai pas d'aides diverses également, mais le graphique ci dessus suffit à résumer : plus il y a de subventions, plus la presse est chère et moins elle se vend/moins elle est de qualité…
poney Posté 10 novembre 2011 Signaler Posté 10 novembre 2011 H16 avait fait un billet très clair là dessus sur son blog. Voilà les chiffres de vente pour 2010 face à 2009 Au final, une infographie sur le prix de la presse rapportée au poids du papier (tiré de http://databasejourn…esse-etrangere/) C'est donc évident, sans tout cet argent pris dans votre poche, le machin ne tient pas. Je ne doute pas que dans les autres pas, il n'y ai pas d'aides diverses également, mais le graphique ci dessus suffit à résumer : plus il y a de subventions, plus la presse est chère et moins elle se vend/moins elle est de qualité… C'est assez édifiant… De toute façon, je pense que la presse [de qualité] est foutue. En Belgique, ce qui se vend le mieux, c'est la DH et les journaux régionaux type La Meuse/La Capitale/… (ils sont tous pareil mais diffèrent un peu selon les villes). Et franchement, a part "mamie s'est faite renverser", "Mahomet a braquer une banque" (faute incluse), "Il a 65 ans et elle 15, et ils s'aiment", "comment protéger votre chien des puces", il n'y a strictement RIEN dans ces journaux. Beaucoup disent que si on donnait à lire des journaux "de qualité", les gens ne liraient plus ça. Or, pour un lecteur moyen, le Monde Diplo, c'est du high level (et parfois, c'est vrai, j'ai souvenir d'un excellent numéro sur la démographie) et pourtant, ils ne ne lisent pas.
WBell Posté 10 novembre 2011 Signaler Posté 10 novembre 2011 C'est assez édifiant… De toute façon, je pense que la presse [de qualité] est foutue. En Belgique, ce qui se vend le mieux, c'est la DH et les journaux régionaux type La Meuse/La Capitale/… (ils sont tous pareil mais diffèrent un peu selon les villes). Et franchement, a part "mamie s'est faite renverser", "Mahomet a braquer une banque" (faute incluse), "Il a 65 ans et elle 15, et ils s'aiment", "comment protéger votre chien des puces", il n'y a strictement RIEN dans ces journaux. Beaucoup disent que si on donnait à lire des journaux "de qualité", les gens ne liraient plus ça. Or, pour un lecteur moyen, le Monde Diplo, c'est du high level (et parfois, c'est vrai, j'ai souvenir d'un excellent numéro sur la démographie) et pourtant, ils ne ne lisent pas. Parce que lecture va avec instruction. Comme le niveau scolaire chute dramatiquement, lire devient de plus en plus difficile pour les jeunes qui arrivent sur le "marché lecture de la presse". Si lire est difficile, alors ce n'est pas intéressant d'acheter un journal que tu dois dépiauter parfois sur une semaine pour en tirer toute l'information utile. Donc le niveau de la presse chute. Ce qui en retour n'incite pas à élever le niveau des enseignants et de l'EducNat. Et ainsi de suite. Je n'ai pas retrouvé le lien, mais la presse ultra-spécialisée s'en sort mieux. Quand tu lis "Le Journal du Jeu d'Echecs", ou "Les Soldats du Feu" (exemples fictifs, mais représentatifs), revue tirant à 2000 exemplaires sur toute la francophonie, tu es passionné et/ou en a besoin pour le boulot. Et la pub qui s'y trouve est pointue sur le sujet (le lectorat y est donc beaucoup plus réceptif). Donc tu payes, beaucoup plus que le journal de base (parfois 7/8€ dans certains cas). Les hors-séries de magazines de programmeurs (par exemple), spécialisés sur un sujet sont parfois plus intéressants, à 11€ que d'acheter un bouquin plus généraliste, à 40€, où tu n'auras besoin que du chapitre qui te concerne et qui se trouve justement traité dans le hors-série.
Mathieu_D Posté 10 novembre 2011 Signaler Posté 10 novembre 2011 C'est également un problème de concurrence. La presse généraliste est concurrencée par tout un tas de trucs gratuit, de 20min aux blogs d'info sur PC aux news sur Iphone. En revanche, il n'y a effectivement pas une offre abondante de gratuits sur les marchés de niche. Que ce marché de niche soit les échecs ou la rubrique nécrologique de son village. Cette presse généraliste est plus que condamnée. Il vaut mieux la débrancher au plus vite.
poney Posté 10 novembre 2011 Signaler Posté 10 novembre 2011 Parce que lecture va avec instruction. Comme le niveau scolaire chute dramatiquement, lire devient de plus en plus difficile pour les jeunes qui arrivent sur le "marché lecture de la presse". Si lire est difficile, alors ce n'est pas intéressant d'acheter un journal que tu dois dépiauter parfois sur une semaine pour en tirer toute l'information utile. Donc le niveau de la presse chute. Ce qui en retour n'incite pas à élever le niveau des enseignants et de l'EducNat. Et ainsi de suite. Je n'ai pas retrouvé le lien, mais la presse ultra-spécialisée s'en sort mieux. Quand tu lis "Le Journal du Jeu d'Echecs", ou "Les Soldats du Feu" (exemples fictifs, mais représentatifs), revue tirant à 2000 exemplaires sur toute la francophonie, tu es passionné et/ou en a besoin pour le boulot. Et la pub qui s'y trouve est pointue sur le sujet (le lectorat y est donc beaucoup plus réceptif). Donc tu payes, beaucoup plus que le journal de base (parfois 7/8€ dans certains cas). Les hors-séries de magazines de programmeurs (par exemple), spécialisés sur un sujet sont parfois plus intéressants, à 11€ que d'acheter un bouquin plus généraliste, à 40€, où tu n'auras besoin que du chapitre qui te concerne et qui se trouve justement traité dans le hors-série. Oui, tu as peut-être raison, je dirais même que tu as raison tout court. Mais il faut rajouter aussi AHMA, une sorte d'effet générationnel. Mes grands-parents savaient à peine lire et écrire, mais ils achetaient 2 journaux par jour, jusqu'à la fin de leur vie. C'est aussi quelque chose qui s'est perdu. Mais évidemment, l'éducation n'aide pas. Quand je me rappelle des gémissements interminables de certains quand il s'agissait de lire 3 livres sur l'année pour le cours de français, plus rien ne m'étonne. Pour la presse spécialisée, je suis aussi d'accord, je suis assez client d'ailleurs, pas de manière systématique, mais régulière
Rincevent Posté 10 novembre 2011 Signaler Posté 10 novembre 2011 Je n'ai pas retrouvé le lien, mais la presse ultra-spécialisée s'en sort mieux. Quand tu lis "Le Journal du Jeu d'Echecs", ou "Les Soldats du Feu" (exemples fictifs, mais représentatifs), revue tirant à 2000 exemplaires sur toute la francophonie, tu es passionné et/ou en a besoin pour le boulot. Et la pub qui s'y trouve est pointue sur le sujet (le lectorat y est donc beaucoup plus réceptif). Donc tu payes, beaucoup plus que le journal de base (parfois 7/8€ dans certains cas). Les hors-séries de magazines de programmeurs (par exemple), spécialisés sur un sujet sont parfois plus intéressants, à 11€ que d'acheter un bouquin plus généraliste, à 40€, où tu n'auras besoin que du chapitre qui te concerne et qui se trouve justement traité dans le hors-série. Mon paternel lit pas mal de revues d'histoire militaire, mais aussi consacrées au transport sur rail. Le niveau de précision factuelle et de détails y est juste proprement hallucinant - entre autres parce que, à la moindre erreur, les lecteurs écrivent au journal pour se plaindre et rectifier toute imprécision - un peu comme le courrier des lecteurs de The Economist, le fameux "Dear Sir", mais au cube. Le contact avec les lecteurs, voici ce qui pousse la qualité vers le haut. Le fait d'écrire pour l'entre-soi (et aussi le manque de niveau des journalistes), voilà ce qui plombe le niveau d'une revue. C'est également un problème de concurrence.La presse généraliste est concurrencée par tout un tas de trucs gratuit, de 20min aux blogs d'info sur PC aux news sur Iphone. La presse française était déjà pitoyable bien avant l'apparition des gratuits.
poney Posté 10 novembre 2011 Signaler Posté 10 novembre 2011 Le contact avec les lecteurs, voici ce qui pousse la qualité vers le haut. Le fait d'écrire pour l'entre-soi (et aussi le manque de niveau des journalistes), voilà ce qui plombe le niveau d'une revue. Ah, c'est vrai ça, j'en ai envoyé un paquet quand j'étais à fond des revues moto
Mathieu_D Posté 12 novembre 2011 Signaler Posté 12 novembre 2011 La presse française était déjà pitoyable bien avant l'apparition des gratuits. Certes.
henriparisien Posté 12 novembre 2011 Signaler Posté 12 novembre 2011 Mon paternel lit pas mal de revues d'histoire militaire, mais aussi consacrées au transport sur rail. Le niveau de précision factuelle et de détails y est juste proprement hallucinant - entre autres parce que, à la moindre erreur, les lecteurs écrivent au journal pour se plaindre et rectifier toute imprécision - un peu comme le courrier des lecteurs de The Economist, le fameux "Dear Sir", mais au cube. Le contact avec les lecteurs, voici ce qui pousse la qualité vers le haut. Le fait d'écrire pour l'entre-soi (et aussi le manque de niveau des journalistes), voilà ce qui plombe le niveau d'une revue. Oui. Il y a un vrai problème de niveau pour les journalistes français. En tout cas, pour les domaines où je suis apte à juger : économie, science. et je ne parle même pas des parti pris idéologique. Jusqu'a deux ou trois ans, j'achetais le monde tout les jours et libé ou la tribune une ou deux fois par semaine. La je suis à un quotidiens tout les deux / trois jours. Pour ce qui est newflow on retrouve tout sur internet, il reste - pour le monde - les pages opinions - qui des fois - sont vraiment intéressante. C'est normal, ce n'est pas les journalistes qui les écrivent
POE Posté 12 novembre 2011 Signaler Posté 12 novembre 2011 Oui. Il y a un vrai problème de niveau pour les journalistes français. En tout cas, pour les domaines où je suis apte à juger : économie, science. et je ne parle même pas des parti pris idéologique. Jusqu'a deux ou trois ans, j'achetais le monde tout les jours et libé ou la tribune une ou deux fois par semaine. La je suis à un quotidiens tout les deux / trois jours. Pour ce qui est newflow on retrouve tout sur internet, il reste - pour le monde - les pages opinions - qui des fois - sont vraiment intéressante. C'est normal, ce n'est pas les journalistes qui les écrivent Oui, bon, ce n'est pas parce qu'on parle des journalistes qu'il faut faire exprès une faute à chaque mot.
jamkan Posté 12 novembre 2011 Signaler Posté 12 novembre 2011 Oui, bon, ce n'est pas parce qu'on parle des journalistes qu'il faut faire exprès une faute à chaque mot. N'exagère pas j'en ai compté 7. Oui. Il y a un vrai problème de niveau pour les journalistes français. En tout cas, pour les domaines où je suis apte à juger : économie, science. et je ne parle même pas des partis pris idéologiques. Jusqu'à deux ou trois ans, j'achetais le monde tous les jours et libé ou la tribune une ou deux fois par semaine. Là je suis à un quotidien tous les deux / trois jours. Pour ce qui est newflow on retrouve tout sur internet, il reste - pour le monde - les pages opinions - qui des fois - sont vraiment intéressantes. C'est normal, ce n'est pas les journalistes qui les écrivent. Oui j'ai que ça à foutre.
henriparisien Posté 12 novembre 2011 Signaler Posté 12 novembre 2011 Oui, bon, ce n'est pas parce qu'on parle des journalistes qu'il faut faire exprès une faute à chaque mot. C'est d'ailleurs parait-il une grande partie du courrier des lecteurs, finalement vous devriez les lire plus souvent
jamkan Posté 12 novembre 2011 Signaler Posté 12 novembre 2011 C'est normal, ce n'est pas les journalistes qui les écrivent. Pendant que j'y suis, on doit écrire "ce ne sont pas les journalistes" ou c'est juste écrit comme ça ?
Rincevent Posté 12 novembre 2011 Signaler Posté 12 novembre 2011 Oui. Il y a un vrai problème de niveau pour les journalistes français. En tout cas, pour les domaines où je suis apte à juger : économie, science. et je ne parle même pas des parti pris idéologique. En fait, la raison est assez simple. En France, on commence les études de journalisme après le bac. Ailleurs, on fait d'abord une licence en quelque chose (en sciences, en éco, en sciences po, etc. pour les futurs journalistes scientifiques, économiques, politiques, etc.), puis on faut ses études de journalisme. Considérez qu'un journaliste français moyen a le niveau baccalauréat et les préjugés qui vont avec, et vous avez déjà compris l'essentiel du problème.
Lancelot Posté 12 novembre 2011 Signaler Posté 12 novembre 2011 Considérez qu'un journaliste français moyen a le niveau baccalauréat et les préjugés qui vont avec, et vous avez déjà compris l'essentiel du problème. J'ai eu des cours communs (d'anglais) avec des étudiants en licence "d'infocom'", comme ils disent. Ben ça ne m'a pas donné beaucoup d'espoir pour la prochaine génération de journaleux
fryer Posté 12 novembre 2011 Signaler Posté 12 novembre 2011 J'ai eu des cours communs (d'anglais) avec des étudiants en licence "d'infocom'", comme ils disent. Ben ça ne m'a pas donné beaucoup d'espoir pour la prochaine génération de journaleux Mon frangin est en L3 d'infocom ouais. J'arrive pas à bien comprendre les cours qui composent ce genre de cursus et surtout à quoi ça va servir puisqu'au final il va devoir faire une école de journalisme après. En fait la licence est un peu une sorte de prépa pré école de journalisme j'ai l'impression.
EdouardH Posté 12 novembre 2011 Signaler Posté 12 novembre 2011 Par rapport au sujet de départ, modeste post qui tente d'en appeler au bon sens : tu te plantes ? T'assumes. http://chroniques-passageres.tumblr.com/post/12694193410/tu-te-plantes-tassumes RT : https://twitter.com/#!/EdouardH17/status/135417514275516416
hagakure23 Posté 17 décembre 2011 Signaler Posté 17 décembre 2011 Le propriétaire de France Soir a investi 70 millions dans l'affaire. On ne peut pas dire qu'il n'a pas essayé. De plus, renflouer et subventionner des journaux que personne ou presque ne veut lire empêche des journaux innovants d'émerger. Cela nuit à la démocratie.
xavdr Posté 17 décembre 2011 Signaler Posté 17 décembre 2011 Les médias permettent des trafics d'influence électorale ou psychique, marchés d'une plus ampleur considérable comparée à celui de l'honnête information de leur lectorat ordinaire. Dès lors les médias ont la forte tendance à être soit détenu par des idéalistes prosélytes soit détenus par des entrepreneurs pourris. Les honnêtes entrepreneurs sans idéaux prosélytes n'ont aucun intérêt à investir dans ce genre d'entreprise. A la rigueur les très grands groupes s'ils étaient honnêtes par ailleurs (haeeem) pourraient s'en doter à titre purement défensif, et encore.
Invité rogermila Posté 18 décembre 2011 Signaler Posté 18 décembre 2011 Le propriétaire de France Soir a investi 70 millions dans l'affaire. On ne peut pas dire qu'il n'a pas essayé. De plus, renflouer et subventionner des journaux que personne ou presque ne veut lire empêche des journaux innovants d'émerger. Cela nuit à la démocratie. Comprends pas pourquoi Gilles Verdez a quitté "Le Parisien" qui marche fort, pour aller à "France- Soir", l'année dernière, alors que ce journal était déjà économiquement en sursis.
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