Barem Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Bonjour, alors que je suis encore pour l'heure étudiant, il m'arrive souvent en examen oral ou écrit de perdre mes moyens à cause d'une montée incontrôlable de stress face à l'épreuve. (le fait que je souffre de spasmophilie ne m'aide pas forcément…) Sachant que mon cas est loin d'être exclusif et qu'il se manifeste en d'autres circonstances que celle évoquée, je vous demande comment vous parvenez à gérer vos angoisses avant ou pendant que celles ci surviennent ? Merci à vous.
jubal Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Pour certaines personnes les substances chimiques marchent très bien (le xanax par exemple).
Jesrad Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Le stress est géré par les glandes surrénales ; soit-dit en passant, la spasmophilie c'est une invention franco-française, inconnue de la médecine dans les autres pays, et à mon avis un moyen fort pratique pour les médecins paresseux de se débarrasser de patients qui ont des problèmes peu courants de cortisol ou de déséquilibres d'électrolytes, en les envoyant perdre leur temps chez un psy qui ne pourra pas les guérir, ou au mieux masquer les symptômes avec des médicaments, jusqu'à la crise adrénale fatale. Barem, comment est-ce que tu supportes les blessures ? Etat de choc même pour un truc pas grave (se cogner dans un meuble), ou après un effort violent ? Tu mets des mois à te remettre de la moindre intervention chirurgicale ? De l'hypoglycémie quand tu es déshydraté ?
Bisounours Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Les angoisses, c'est pas un truc de filles ? Gnégnégné ! Ragnagnas !
neuneu2k Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Pour certaines personnes les substances chimiques marchent très bien (le xanax par exemple). L'alprazolam, trois règles: Surveiller ses doses, consulter en cas d'augmentation. NE PAS COUPER BRUTALEMENT. NE PAS COUPER BRUTALEMENT !
jubal Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 L'alprazolam, trois règles: Surveiller ses doses, consulter en cas d'augmentation. NE PAS COUPER BRUTALEMENT. NE PAS COUPER BRUTALEMENT ! Oui, j'ai oublié de préciser mais l'usage auquel je pensais c'est 1 prise exceptionnelle avant un événement stressant (exams, avion, etc.), c'est a dire quelques comprimés par an. L'usage régulier c'est autre chose.
POE Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Pour certaines personnes les substances chimiques marchent très bien (le xanax par exemple). Dans ce cas, mieux vaut un béta-bloquant comme le propranolol, ça élimine les symptômes du stress, sans agir sur la réflexion. Les BZD ont un effet négatif sur la mémoire.
POE Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Bonjour, alors que je suis encore pour l'heure étudiant, il m'arrive souvent en examen oral ou écrit de perdre mes moyens à cause d'une montée incontrôlable de stress face à l'épreuve. (le fait que je souffre de spasmophilie ne m'aide pas forcément…) Sachant que mon cas est loin d'être exclusif et qu'il se manifeste en d'autres circonstances que celle évoquée, je vous demande comment vous parvenez à gérer vos angoisses avant ou pendant que celles ci surviennent ? Merci à vous. L'angoisse c'est une peur démesurée, disproportionnée. Le principe est donc de relativiser l'importance de l'épreuve, on ne joue pas sa vie après tout, et même si c'est le cas, on a rien à perdre…bref, gestion mentale. L'autre aspect c'est la gestion émotionnelle, le principe est ici de se centrer sur sa respiration en la contrôlant, une respiration abdominale peut être une bonne façon de se détendre, et de ralentir le rythme cardiaque, d'autant plus que cela occupe l'esprit, et le contrôle sur le corps. En fait, l'angoisse cela ne se gère pas au sens strict, il faut simplement la laisser passer et utiliser l'adrénaline pour se concentrer sur son but.
Lancelot Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Alors que je suis encore pour l'heure étudiant, il m'arrive souvent en examen oral ou écrit de perdre mes moyens à cause d'une montée incontrôlable de stress face à l'épreuve (le fait que je souffre de spasmophilie ne m'aide pas forcément…). Sachant que mon cas est loin d'être exclusif et qu'il se manifeste en d'autres circonstances que celle évoquée, je vous demande comment vous parvenez à gérer vos angoisses avant ou pendant que celles ci surviennent ? Pour apprendre à gérer le stress aux oraux, ça peut être un bon investissement de se mettre au théâtre. Sinon il y a des techniques de respiration/méditation mais je ne garantis rien.
José Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Tous les jours, je remercie Wotan d'avoir mis une pierre à la place de mon cœur.
Jesrad Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Une technique qui marcherait plutôt bien, en thérapie comportementale: inscrire sur un carnet les causes d'angoisse quand on la ressent, pour ensuite pouvoir revenir dessus après, et se rendre compte que ça ne valait pas le stress ressenti.
Mathieu_D Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 "Being upset is a side effect of giving a fuck." Donc règle n°1 : regarder dédaigneusement tout événement. (ou s'en foutre.)
Barem Posté 11 mars 2012 Auteur Signaler Posté 11 mars 2012 Le stress est géré par les glandes surrénales ; soit-dit en passant, la spasmophilie c'est une invention franco-française, inconnue de la médecine dans les autres pays, et à mon avis un moyen fort pratique pour les médecins paresseux de se débarrasser de patients qui ont des problèmes peu courants de cortisol ou de déséquilibres d'électrolytes, en les envoyant perdre leur temps chez un psy qui ne pourra pas les guérir, ou au mieux masquer les symptômes avec des médicaments, jusqu'à la crise adrénale fatale. Barem, comment est-ce que tu supportes les blessures ? Etat de choc même pour un truc pas grave (se cogner dans un meuble), ou après un effort violent ? Tu mets des mois à te remettre de la moindre intervention chirurgicale ? De l'hypoglycémie quand tu es déshydraté ? Les symptômes ne correspondent pas à mon état, ceux ci n'apparaissant d'ailleurs souvent qu'avant et pendant des épreuves ou contraintes scolaires et extra scolaires. Mon médecin m'a conseillé d'aller voir un sophrologue sans me prescrire d’anxiolytique et en m'invitant à régler ce problème qu'il juge, et j'en conviens, psychologique. La sophrologie est elle une bonne solution ?
Sous-Commandant Marco Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Le stress est normal pendant un examen. S'en débarasser en s'entraînant, quitte à redoubler pour repasser ses examens l'année suivante. Bois un ou deux verres d'alcool juste avant, ça aide à se détendre. Les anxiolytiques ont des effets secondaires plus graves que le mal. Le lobby médical est un ramassis d'escrocs. Si tu tombes entre leurs pattes à ton âge, tu finiras par mourir.
Jesrad Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Les symptômes ne correspondent pas à mon état, ceux ci n'apparaissant d'ailleurs souvent qu'avant et pendant des épreuves ou contraintes scolaires et extra scolaires. Bonne nouvelle donc, ce n'est pas endocrinien Ce doit être traitable par un psychothérapeute comportementaliste (à mon sens, c'est ce qu'il y a de mieux).
Barem Posté 11 mars 2012 Auteur Signaler Posté 11 mars 2012 Bonne nouvelle donc, ce n'est pas endocrinien Ce doit être traitable par un psychothérapeute comportementaliste (à mon sens, c'est ce qu'il y a de mieux). C'est noté. En accord avec Marco, je ne souhaite pas rentrer en lien de dépendance vis à vis de ces produits "apaisants". Par contre, j'aimerais pouvoir contrôler ce stress soit pour limiter ses effets indésirables ou encore l'employé à mon avantage.
Johnnieboy Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Le stress est normal pendant un examen. S'en débarasser en s'entraînant, quitte à redoubler pour repasser ses examens l'année suivante. Bois un ou deux verres d'alcool juste avant, ça aide à se détendre. Les anxiolytiques ont des effets secondaires plus graves que le mal. Le lobby médical est un ramassis d'escrocs. Si tu tombes entre leurs pattes à ton âge, tu finiras par mourir. +1 Sinon, le stress est un handicap lorsqu'il est trop aigu mais il me rend, pour ma part, meilleur. J'ai l'impression que mon cerveau fonctionne plus rapidement lorsque je suis anxieux. C'est d'ailleurs pour çan je pensen que j'ai toujours eu des meilleures notes aux examens oraux tandis qu'aux écrits, je rêvasse toujours un bon tiers du temps imparti.
Rincevent Posté 11 mars 2012 Signaler Posté 11 mars 2012 Bonne nouvelle donc, ce n'est pas endocrinien Ce doit être traitable par un psychothérapeute comportementaliste (à mon sens, c'est ce qu'il y a de mieux). Il y en a plein à Paris (dont au moins un quasi-libertarien). Sinon, le saiks aussi c'est pas mal des fois.
Chitah Posté 12 mars 2012 Signaler Posté 12 mars 2012 J'ai l'impression que mon cerveau fonctionne plus rapidement lorsque je suis anxieux. C'est d'ailleurs pour ça je pense que j'ai toujours eu des meilleures notes aux examens oraux tandis qu'aux écrits, je rêvasse toujours un bon tiers du temps imparti. Je sais que Lucilio va se moquer (et il a d'ailleurs raison), mais concernant ma tendance à rêvasser durant un devoir écrit, j'avais résolu définitivement ce problème quand j'étais étudiant. Grâce à cette technique, de une heure effective de travail pour une épreuve de quatre je suis passé à pratiquement quatre heures de travail effectif et sous tension. Et ça a remarquablement marché. Donc jusque là aucune motif de moquerie. Sauf qu'il faut que je dis quelle était cette technique : faire de la corde à sauter tous les jours. Sinon, sur le sujet des peur irraisonnées : attention à bien mettre les mots sur les bonnes choses. Aller insulter la mère de Jean-Marc Mormeck permet de ressentir instantanément une peur énorme. Je ne suis pas sûr que c'est de cela dont on parle. Sinon, le saiks aussi c'est pas mal des fois. L'humoriste de stand-up Louie CK a une théorie sur la masturbation régulière. L'alprazolam, trois règles: Surveiller ses doses, consulter en cas d'augmentation. NE PAS COUPER BRUTALEMENT. NE PAS COUPER BRUTALEMENT ! Pour ces trucs-là, comme pour les benzodiapéines, je me suis fait une religion : autant acheter de l'herbe et se rouler un bon vieux gros buzz, tout aussi efficace, moins cher, et avec nettement moins d'effets secondaires.
Chitah Posté 12 mars 2012 Signaler Posté 12 mars 2012 Les anxiolytiques ont des effets secondaires plus graves que le mal. Le lobby médical est un ramassis d'escrocs. Si tu tombes entre leurs pattes à ton âge, tu finiras par mourir. +1 Ces substances sont à réserver aux cas gravissimes, pathologiques (au sens où l'on sait que les symptomes sont bien dus à une pathologie psychique précise). Dernière technique pour gérer le stress : n'être stressé par rien. Se dire "Si je rate cet examen, ce sera un évènement désagréable. Mais si c'est l'évènement le plus désagréable de toute ma vie, alors je serai un homme très heureux". Les symptômes ne correspondent pas à mon état, ceux ci n'apparaissant d'ailleurs souvent qu'avant et pendant des épreuves ou contraintes scolaires et extra scolaires. Mon médecin m'a conseillé d'aller voir un sophrologue sans me prescrire d’anxiolytique et en m'invitant à régler ce problème qu'il juge, et j'en conviens, psychologique. La sophrologie est elle une bonne solution ? Apparemment, tes symptômes sont ceux, c'est un terme technique, du chiage dans le froc. Rien de grave, c'est normal. Flipper c'est normal. C'est le but des épreuves d'examen aussi : si un jeune étudiant de génie civil fait dans son falzard pour une simple mauvaise note sur son bulletin, cela n'augure rien de bon pour sa carrière professionnelle, et même pour le reste de sa vie.
Hamster ancap Posté 12 mars 2012 Signaler Posté 12 mars 2012 Jesrad, le 11 mars 2012 - 22:53, dit : Bonne nouvelle donc, ce n'est pas endocrinien Ce doit être traitable par un psychothérapeute comportementaliste (à mon sens, c'est ce qu'il y a de mieux). Il y en a plein à Paris (dont au moins un quasi-libertarien). Quasi…Quasi…Anarcap' c'est pas libertarien?
jubal Posté 12 mars 2012 Signaler Posté 12 mars 2012 Les anxiolytiques ont des effets secondaires plus graves que le mal. Prendre un anxiolytique avant un exam n'a pas d'effets secondaires je pense. 4 ou 5 comprimés de xanax par an ça a changé la vie de quelqu’un que je connais, en bien, la ou toutes les autres méthodes essayées depuis des dizaines d’années avaient échouées. Se raisonner ça ne marche pas dans tout les cas.
Hamster ancap Posté 12 mars 2012 Signaler Posté 12 mars 2012 Cette manie de prendre des pillule pour gerer ses émotions dans des cadres bénins ne relevant pas de la clinique lourde m'inquiette fondamentalement. Une émotion est un indicateur…Un indicateur d'un message de son monde interieur qu'il conviens d'écouter. Je sait bien que les milieux dans lesquels nous évoluons sont quasiement tous plus ou moins aliénants à divers niveaux…Mais je doute que la prise, réguliere ou occasionnelle de pillules améliore quoi que ce soit autrement qu'à tres court terme…Et encore, je me demande si "améliorer" est le mot juste…Ne serait ce que parce que l'angoisse ou la souffrance est, comme la douleur, une information…et que je doute que supprimer une information soit, intrinsequement, une "amélioration".
jubal Posté 12 mars 2012 Signaler Posté 12 mars 2012 et que je doute que supprimer une information soit, intrinsequement, une "amélioration". Si un jour tu te fait opérer ça sera très probablement sous anesthésie. On supprimera les informations qui te disent "ça fait mal", et tu vivra très bien avec. Une fois que tu as écouté ton "indicateur" pendant 30 ou 40 ans, et qu'il te pourri toujours autant la vie, tu fait quoi ? De toute façon il n'y a pas a douter ou pas, les faits sont la: la prise de pilules améliore la vie de certaines personnes, ça leur permet de surmonter leur handicap et de faire des choses qu'ils ne pourraient pas faire autrement. De même que chez d'autres personnes, la prise de médicament est la seul solution pour ne pas être complètement fou. La chimie c'est bien.
h16 Posté 12 mars 2012 Signaler Posté 12 mars 2012 Bonjour, alors que je suis encore pour l'heure étudiant, il m'arrive souvent en examen oral ou écrit de perdre mes moyens à cause d'une montée incontrôlable de stress face à l'épreuve. (le fait que je souffre de spasmophilie ne m'aide pas forcément…) Sachant que mon cas est loin d'être exclusif et qu'il se manifeste en d'autres circonstances que celle évoquée, je vous demande comment vous parvenez à gérer vos angoisses avant ou pendant que celles ci surviennent ? Merci à vous. Mange un morceau au moment où tu as un stress. Quand tu salives, tu ne peux pas produire d'adrénaline (c'est physiologique). Ça aide pas mal.
Librekom Posté 12 mars 2012 Signaler Posté 12 mars 2012 Le stress est géré par les glandes surrénales ; soit-dit en passant, la spasmophilie c'est une invention franco-française, inconnue de la médecine dans les autres pays, et à mon avis un moyen fort pratique pour les médecins paresseux de se débarrasser de patients qui ont des problèmes peu courants de cortisol ou de déséquilibres d'électrolytes, en les envoyant perdre leur temps chez un psy qui ne pourra pas les guérir, ou au mieux masquer les symptômes avec des médicaments, jusqu'à la crise adrénale fatale. Barem, comment est-ce que tu supportes les blessures ? Etat de choc même pour un truc pas grave (se cogner dans un meuble), ou après un effort violent ? Tu mets des mois à te remettre de la moindre intervention chirurgicale ? De l'hypoglycémie quand tu es déshydraté ? Moi j'ai été spasmophile entre mes 13 et 18 ans, ça s'est arréter brutalement le jour où j'ai réalisé que je provoquais mes crises de spasmophilie moi-même. Comment un médecin est-il censé faire la différence entre quelqu'un qui, comme je le faisait, provoque ses crises sans vraiment s'en rendre compte et quelqu'un qui souffre réellement d'une pathologie physique ? Le lobby médical est un ramassis d'escrocs. Si tu tombes entre leurs pattes à ton âge, tu finiras par mourir. Si tu n'es pas immortel, ignore cette phrase. Si tu es immortel, consulte un psy (et pas un psychologue, mais bien un psychiatre).
Librekom Posté 12 mars 2012 Signaler Posté 12 mars 2012 D'une manière générale, le sport c'est excellent, surtout les sport un peu violent comme le squash par exemple. 9a permet de se vider la têtte et d'extérioriser ses nerfs. Un autre truc, c'est de jouer à la baballe avec un jeune chien tout fou. C'est comic et c'est aide à se vider la têtte. Mais pour les angoisses soudaines, j'ai une solution qui marche du tonerre, c'est très efficace, ça demande parfois un peu de concentration parce qu'il est plus difficile de se mettre en condition quand on est stressé (mais certaines documentations à valeur hautement éducative effaces très efficacement cette difficulté) : la branlette ! La veille pour bien dormir. Le jour J, 20 minutes avant l'heure H, dans les toilettes (Attention à ne pas faire tomber le smartphone dans la cuvette, car cet outil est extrêment précieux si la documenttaion s'avère nécessaire). Encore aujourd'hui au boulot, quand le stress devient insurmontable, avant un RDV impotant ou une présentation à tous le staff de la boite, l'idéal est d'être décontracté et sûr de soi et que ça se voit. C'est à la fois, facile, économique, tout le temps et partout disponible et radicalement efficace.
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