Aller au contenu

Pourquoi suis-je libéral ?


Bladejo95

Messages recommandés

Posté

Puis on pourrait faire exactement l'image inverse, avec un roitelet marchand sur des serfs le nez dans la boue en premier, et une photo joyeuse de campagne avec une belle classe moyenne heureuse en dessous.

Posté

C'est vrai que la comparaison n'est pas intelligente, d'autant plus que les barres d'immeubles ont pu être un progrès à l'époque avec cuisine, SDB, eau, électricité, alors que beaucoup de logements étaient insalubres.

La généralisation en France des salles de bain en milieu urbain date des années 50 environ, parfois des années 60.

Posté

Ça explique la présence de la salle de bain dans un placard dans mon Haussman…

Posté

Ça explique la présence de la salle de bain dans un placard dans mon Haussman…

C'est donc Ça, quand on sort du placard ! Je comprends que ce soir assez rare chez les FranÇais.

Posté

Il faut vraiment être limité intellectuellement pour comparer un édifice pouvant loger quelques dizaines de personnes à d'autres qui ont vocation à en loger des centaines.

Je crois que ce n'est pas le but de la comparaison. Une chose est sûre: Chenonceau n'aurait jamais été construit dans une "société égalitaire".

D'une manière générale, les plus belles réalisations architecturales sont le fait du privé.

Posté

Je crois que ce n'est pas le but de la comparaison. Une chose est sûre: Chenonceau n'aurait jamais été construit dans une "société égalitaire".

D'une manière générale, les plus belles réalisations architecturales sont le fait du privé.

Tu penses en particulier au Château de Versailles, à la Tour Eiffel, aux édifices autour du Trocadéro?

Des villes de la région parisienne ont vu leur population doubler ou tripler entre 1960 et 1970. Je ne suis pas certain que toutes ces nouvelles personnes auraient pu être logées dans l'équivalent de Chenonceau à moindre coût.

Posté

Je crois que ce n'est pas le but de la comparaison. Une chose est sûre: Chenonceau n'aurait jamais été construit dans une "société égalitaire".

D'une manière générale, les plus belles réalisations architecturales sont le fait du privé.

Chenonceau une réalisation du privé ?

Posté

Boh, c'est quoi c'te préjugé antinoble ? Ils sont nobles, ils sont riches, ils construisent un château, grand bien leur fasse. Ce n'est pas non plus anti-capitaliste (enfin ça n'en a pas l'air à la lecture de la fiche wiki).

Posté

Si c'est du financement par l'impôt, c'est une dépense publique. Palais de la république, palais de la noblesse, je ne vois pas de différences.

Posté

ben oui les gars, depuis quand à t'on découvert que les nobles de cette époque était en fait des entrepreneurs

Posté

Boh, c'est quoi c'te préjugé antinoble ? Ils sont nobles, ils sont riches, ils construisent un château, grand bien leur fasse. Ce n'est pas non plus anti-capitaliste (enfin ça n'en a pas l'air à la lecture de la fiche wiki).

Les nobles n'étaient-ils pas souvent des seigneurs qui tiraient leur richesse des impôts seigneuriaux ?

Posté

Tu penses en particulier au Château de Versailles, à la Tour Eiffel, aux édifices autour du Trocadéro?

Exceptions "publiques" qui de toutes les façons n'auraient jamais vu le jour dans une société "égalitaire".

En outre, cela reste peanuts par rapport à la masse issue du privée.

Posté
Les nobles n'étaient-ils pas souvent des seigneurs qui tiraient leur richesse des impôts seigneuriaux ?

En France, la plupart tiraient leurs revenus de récoltes, d'élevages, de fermages, etc.

Posté

Les revenus seigneuriaux étaient de plusieurs sortes : en premier lieu les redevances foncières, qui correspondaient au prix de location des terres qu'ils cédaient aux paysans.

Après, il y avait des vrais impôts, comme les redevances banales, la taille, la gabelle, les corvées, etc : mais le poids de tels prélèvements étaient toutefois sans commune mesure avec aujourd'hui, toute chose égale par ailleurs, parce que le contribuable avait une manière assez particulière d'exprimer son absence de consentement (et donc de manifester son consentement à l'impôt) : il se révoltait (et c'est une constante sous l'ancien régime). Aujourd'hui, on proteste mollement en gueulant un bon coup et on rallume sa télé.

Posté

Les revenus seigneuriaux étaient de plusieurs sortes : en premier lieu les redevances foncières, qui correspondaient au prix de location des terres qu'ils cédaient aux paysans.

Après, il y avait des vrais impôts, comme les redevances banales, la taille, la gabelle, les corvées, etc : mais le poids de tels prélèvements étaient toutefois sans commune mesure avec aujourd'hui, toute chose égale par ailleurs, parce que le contribuable avait une manière assez particulière d'exprimer son absence de consentement (et donc de manifester son consentement à l'impôt) : il se révoltait (et c'est une constante sous l'ancien régime). Aujourd'hui, on proteste mollement en gueulant un bon coup et on rallume sa télé.

Parce qu'alors, lorsqu'ils se plaignaient, c'est qu'il n'y avait plus rien à manger. Plus à rien à perdre => on pète tout. De nos jours, on a tout et des petits nounours en gomme arabique. Pas étonnant que les gens ne se rebellent pas.

Posté

Parce qu'alors, lorsqu'ils se plaignaient, c'est qu'il n'y avait plus rien à manger. Plus à rien à perdre => on pète tout. De nos jours, on a tout et des petits nounours en gomme arabique. Pas étonnant que les gens ne se rebellent pas.

Ouala, j'ai écouté la deuxième partie des témoignages de grecs dans la mouise, c'est texto ce que dit un des gars : pour l'instant les gens ne se révoltent pas parce qu'ils ont encore quelque chose à perdre, mais s'ils perdent tout, ou bien s'ils ont le sentiment qu'ils n'ont plus rien à perdre, ça va s'envenimer rapidement. Il y a quand même des gens qui ont accepté de travailler gratuitement pendant 6 mois, ou de travailler pour 1/6 de leur salaire d'avant.

Au fait, d'après les témoins, le droit du travail à presque complètement disparu en Grèce, et tout se négocie individuellement désormais. ça fait une belle réforme de facto.

Maintenant je vais essayer de glaner quelques témoignages sur la fin de l'URSS, histoire d'anticiper ce qui va se passer en France dans 10 ans :) Si vous en connaissez déjà, ça m'intéresse.

Posté
Après, il y avait des vrais impôts, comme les redevances banales, la taille, la gabelle, les corvées, etc : mais le poids de tels prélèvements étaient toutefois sans commune mesure avec aujourd'hui, toute chose égale par ailleurs, parce que le contribuable avait une manière assez particulière d'exprimer son absence de consentement (et donc de manifester son consentement à l'impôt) : il se révoltait (et c'est une constante sous l'ancien régime). Aujourd'hui, on proteste mollement en gueulant un bon coup et on rallume sa télé.

On n'insistera jamais assez sur la nature profondément corruptrice de l'Etat-Providence. La machie à fabriquer du consentement à la servitude, de la soumission volontaire, elle est dans toutes les CAF et les Ass&Dick, pas dans les studios de télé ni de cinéma.

Posté

Il ne faudrait pas non plus romancer la vision de l'ancien régime. Un fort obcurantisme religieux sur certaines zones géographiques qui restreint les initiatives en termes de recherches et de développement de la science, un principe de non agression pas trop respecté par le roi et les seigneurs , la mise en esclavage d'autres populations ( on bannit donc une partie de l'humanité). .

Posté

Mon propos se limite à la question de l'impôt et de son consentement. Pour tout le reste, il y a les livres de Jacques Heers ;)

Posté

Mon propos se limite à la question de l'impôt et de son consentement. Pour tout le reste, il y a les livres de Jacques Heers ;)

Fort bien , je me suis écarté du sujet. Jacque Heers est un auteur que j'apprécie également :)

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...