pankkake Posté 24 octobre 2012 Signaler Posté 24 octobre 2012 Ce laxisme de ta part pankakke m'étonne. Du verre pillé? Et pourquoi pas des chamallows, ou 100 balles et un mars? Du verre pilé vraiment? C'est tout? C'est vrai qu'il y a pire : les glucides.
Cthulhu Posté 25 octobre 2012 Signaler Posté 25 octobre 2012 J'ai lu récemment je ne sais plus où que l'Oncle Sam était présent militairement dans 130 pays dans le monde. Je ne sais pas si c'est vrai. J'avais totalement oublié d'aller vérifier ce chiffre dans le Manifesto de Paul et je viens d'y penser ce soir en le voyant dans ma bibliothèque. Il a exactement le même chiffre que toi pour un total de 700 bases militaires à l'étranger. Je suis tombé sur cette carte il y a quelques jours également : https://fbcdn-sphoto...049110246_n.jpg
xara Posté 25 octobre 2012 Signaler Posté 25 octobre 2012 Sans remettre en cause ton post (avec lequel je suis d'accord), je tiens à préciser qu'il y a un autre enjeu qui est fondamental (pour les pro-life) : l'avortement. Et sur ce point, contrairement à la politique étrangère, il y a une différence nette entre Romney et Obama. Romney, qui est pro-life, va appointer des juges conservateurs à la Cour Suprême ; c'est peut-être la fin de Roe v. Wade. D'autre part, il pourra faire usage de son droit de veto pour bloquer les projets de loi favorisant d'une manière ou d'une autre l'infanticide l'avortement. Non que ce qu'un politicien professionnel avance soit à prendre au pied de la lettre, mais même si c'était le cas, je vois mal comment on pourrait affirmer tout cela si péremptoirement. Romney est une girouette, en particulier là dessus. Mitt Romney's Abortion Evolution La seule chose dont on peut être presque certain est qu'il veut être élu et le rester le plus longtemps possible. Par conséquent, il sera pro ou anti quoi que ce soit pourvu que ça l'aide. La question devient alors "que prévoie-t-il qui lui rapportera le plus électoralement parlant?" Tous ces discours sur ce que veulent des gens comme Obama, Romney, etc., Sarkozy, etc. présupposant des hommes se battant pour des convictions, c'est l'équivalent du dessin animé du mercredi matin pour les enfants. De la clownerie de politicien. Non qu'aucune considération idéologique ne puisse animer ces gens là mais on devrait s'attendre à ce que ce soit juste un élément parmi d'autres, et un élément marginal dans la carrière de quelqu'un qui arrive si haut. Faire comme si c'était de ça qu'il s'agissait me semble d'une extrême naïveté, de celle dont les politiciens ont besoin chez leurs sujets.
Chitah Posté 25 octobre 2012 Signaler Posté 25 octobre 2012 Mitt va certainement appointer des juges conservateurs. Je ne comprends pas : Mitt Romney va personnellement rémunérer des juges conservateurs? Qu'est-ce que cela signifie? Rémunérer pour faire quoi? Pour rappel : appointer, verbe transitifSens Rétribuer, verser des appointements. Synonyme payer Conjugaison voir la conjugaison du verbe appointer
Rincevent Posté 25 octobre 2012 Signaler Posté 25 octobre 2012 Je ne comprends pas : Mitt Romney va personnellement rémunérer des juges conservateurs? Qu'est-ce que cela signifie? Rémunérer pour faire quoi?Pour rappel : Oh, j'imagine qu'il pourrait tout aussi bien supporter une alternative à cette issue. Hu hu hu.
Calembredaine Posté 25 octobre 2012 Signaler Posté 25 octobre 2012 Ah crotte. Nominer ça veut dire quoi?
Calembredaine Posté 25 octobre 2012 Signaler Posté 25 octobre 2012 Ca veut dire "choisir", c'est un piège ? Ha bon? En quelle langue?
Chitah Posté 25 octobre 2012 Signaler Posté 25 octobre 2012 Ah crotte. Nominer Tu veux dire nommer ou nominer? Étymologie (1980) Néologisme sous l’influence de l’anglais nominate (« proposer ») issu du latin nominare.Verbe nominer /nɔ.mi.ne/ transitif 1er groupe (conjugaison) Présélectionner comme un des lauréats possibles d’un concours cinématographique ou télévisuel. Exemple : Cet acteur a été nominé deux fois pour le César du meilleur second rôle.
xara Posté 25 octobre 2012 Signaler Posté 25 octobre 2012 Obama a surtout rehaussé l’image des Etats-Unis dans Le Monde, ce qui est à la fois beaucoup pour les journalistes parisiens, mais finalement assez négligeable à l’international. Car si quelqu’un a constaté une érosion marquée de l’anti-américanisme dans les « points chauds » de la planète, qu’il nous donne d’urgence ses sources. Les récentes manifestations dans les pays arabes, où le drapeau américain a été brûlé des milliers de fois, en sont la preuve. On rappellera à toutes fins utiles les bombardements réguliers par des drones d’un pays doté de l’arme nucléaire, le Pakistan, malgré ses protestations Effectivement. Et c'est censé s'améliorer avec Romney? Les drones parachuteront des bisounours ou il n'y aura plus de drones? Et puis s'il faut être plus "ferme" avec l'Iran, je suppose qu'il ne faut pas relacher la pression au Pakistan, si? Dernier argument, suprême : l’inexpérience de Romney, ses « gaffes ». Evidemment, avec un tel argument, on ne change jamais de président. Obama le chicagolais n’avait pas non plus d’expérience internationale. Et il ne s’en est pas si mal sorti. L'argument d'Haski est nase. Mais est-ce plus moisi que "l'argument" consistant à dire non pas 0 ni 1 fois mais 2 qu'Obama n'est pas à l'aise sans prompteur? Bref : Pierre Haski justifie la supériorité d’Obama sur Romney sur la base de ce qui les différencie le moins. Car le trait remarquable de la politique étrangère des Etats-Unis, c’est la grande résilience des intérêts qui l’animent. Les nuances entre Républicains et Démocrates sont donc (très) marginales. Oui dans la réalité, les différences sont certainement moins grandes qu'en rhétorique électorale. Mais alors comment se fait-il qu'un des deux piliers du soutien du PLD à Romney était qu'il est nettement plus solide comme néoconservateur si en fait les différences sont "très marginales"? C'était un argument après tout qu'Obama laissait faire l'insupportable, le truc qui menacerait l'Europe et on l'aura compris même s'il ne fallait pas prononcer le mot, Israel. Laissait faire l'Iran donc (c'est quoi "ne pas laisser faire" au fait, on attend quoi de formidable de Romney, qu'il bombarde l'Iran?) C'était un argument que les vues d'Obama devaient être bien différentes, au point de suggérer qu'il voulait peut etre lui même favoriser l'islamisme ("En Egypte, en Libye, en Tunisie ou en Syrie, les Etats-Unis ont renforcé l’islamisme et la confrérie des Frères musulmans. Etait-ce cela le grand dessein d’Obama lorsqu’il est allé prononcer son discours au Caire en juin 2009 ? Si oui, il a atteint ses objectifs.") Non la vraie différence entre Obama et Romney, c’est l’économie (« it’s the economy, stupid », disait Clinton, un tout autre calibre). Evidemment, quand on vit des impôts payé par d’autres, comme l’a toujours fait Obama, militant associatif, enseignant puis Parlementaire, ou comme le fait aujourd’hui le journal de Pierre Haski, c’est peut-être un point mineur. Mais pour beaucoup, c’est un un critère de choix décisif. Obama propose aujourd'hui aux Etats-Unis la solution des socialistes français : plus d'Etat, plus de taxes, plus de régulations. Tout cela est attendrissant et sans doute sincère, mais ce n'est pas avec de bons sentiments qu'on fait de la politique. La dette américaine a dépassé 100% du PIB. Les premiers à bénéficier des politiques de M. Obama, ce sont les oligopoles (les banques "too big too fail"). Les premiers à en pâtir, ce sont les consommateurs (dont le pouvoir d'achat est en train d'être décimé par la planche à billets).Les Etats-Unis ont montré au monde depuis des siècles le chemin de la liberté, de l'esprit d'entreprise, de la réussite individuelle. C'est cet héritage que Mitt Romney veut préserver aujourd'hui. Non mais sans déconner Les yeux dans… l'écran, qu'un auteur nous dise qu'il croit vraiment ce qu'il raconte. Les banques too big too fail, sous Romney on ne va pas les sauver? Evidemment les élus républicains ont voté en masse ce qu'il y avait à voter en terme de bail out. Et on devrait croire que Romney/Ryan, ça va changer quelque chose à cet égard… Et si l'histoire suggère quelque chose, ce n'est certainement pas que la rhétorique plus favorable à la liberté économique se traduit dans les faits de manière spectaculaire quand c'est une administration républicaine qui est en place. Pourquoi est on censé penser que là tout d'un coup, ça va être vraiment différent? Il y a 0 argument dans l'article d'origine, juste que Ryan est censé être "libéral" donc voilà. "Attendrissant" comme idée. Allez, on y croit fort, le "chemin de la liberté", "l'héritage" que Romney veut préserver, j'en ai la larme à l'oeil tellement c'est beau.
Chitah Posté 25 octobre 2012 Signaler Posté 25 octobre 2012 Bon, je vais me coucher moi. Coucher? Te coucher? C'est-à-dire? Tu veux te coucher au poker? Tu parles d'aller dormir? Je ne comprends pas.
Rincevent Posté 25 octobre 2012 Signaler Posté 25 octobre 2012 Coucher? Te coucher? C'est-à-dire? Tu veux te coucher au poker? Tu parles d'aller dormir? Je ne comprends pas. Toi, si t'avais été juif, t'aurais fait un talmudiste vraiment retors. Bah, tu aurais toujours pu te recycler dans la psychanalyse lacanienne si tu n'avais pas été bien au dessus de ce bullshit.
xara Posté 25 octobre 2012 Signaler Posté 25 octobre 2012 Toi, si t'avais été juif, t'aurais fait un talmudiste vraiment retors. Bah, tu aurais toujours pu te recycler dans la psychanalyse lacanienne si tu n'avais pas été bien au dessus de ce bullshit. Une vision: Chitah, assistant de recherche d'Israel Kirzner
Apollon Posté 25 octobre 2012 Signaler Posté 25 octobre 2012 Pour être moins dans le jugement, on peut plutôt dire que la politique est une voie professionnelle. Parfois, on se fait embaucher dans une grande structure jeune pour y faire carrière dès la sortie de l'école (Belkacem), on se fait embaucher dans une petite PME de merde avec son super diplome de l'ESSEC parce qu'on sait qu'on en deviendra DG très vite et qu'on se fera racheter par une plus grosse boite (Duflot), parfois on commence sa carrière chez Total pour finir en fin de carrière comme conseiller stratégique chez Nature & Découvertes (Fabius), parfois on est juste le bon gars qui a gravi les échelons dans l'ombre du PDG fantasque, et on finit par devenir DG (Ayrault), parfois on retourne en agence régionale pour reconstruire sa légitimité perdue au niveau du siège pour revenir encore plus fort (Royal), etc. Les exemples abondent. Bref : tout ça ce ne sont juste que des stratégies personnelles de poursuite de carrière. L'idéologie, c'est pour les gogols qui croient pouvoir devenir les Grands Architectes de l'Univers. Jospin, qui n'est pas la moitié d'un con l'a d'ailleurs dit : l'Etat ne peut pas tout. Ergo, l'idéologie a ses limites, selon moi ce n'est que du vent. L'idéologie, c'est comme ces petits bruits qu'on fait avec la bouche pour diriger un âne quand on est dessus. L'âne ne comprend pas ce qu'on dit, mais sait que quand on fait "couic couic" faut aller à gauche, quand on fait "pouet pouet" à droite. En cas d'incompréhension, un petit coup de cravache remet les idées en place. Mais dans le fond, il ne comprend rien. L'idéologie c'est peut-être pour les cons mais précisément les cons ils sont nombreux ergo l'idéologie est importante.
free jazz Posté 25 octobre 2012 Signaler Posté 25 octobre 2012 La fonction de l'idéologie c'est précisément de dissimuler les rapports de pouvoir (merci Marx & Pareto), mais ce voile jeté sur les rivalités de classes est une institution de camouflage psychologique indispensable en démocratie. Il est donc vain de reprocher à l'idéologie d'être un voile ou une dérivation, on montre par là qu'elle marche et qu'elle est utile en tant que rationalisation du discours adressé aux masses. Partant, la critique de l'insincérité psychologique des prétendants à l'élection ou de leur hypocrisie est aussi un coup d'épée dans l'eau, ce qui compte c'est leur talent en tant qu'élite gouvernementale.
neuneu2k Posté 26 octobre 2012 Signaler Posté 26 octobre 2012 Sans remettre en cause ton post (avec lequel je suis d'accord), je tiens à préciser qu'il y a un autre enjeu qui est fondamental (pour les pro-life) : l'avortement. Et sur ce point, contrairement à la politique étrangère, il y a une différence nette entre Romney et Obama. Romney, qui est pro-life, va appointer des juges conservateurs à la Cour Suprême ; c'est peut-être la fin de Roe v. Wade. D'autre part, il pourra faire usage de son droit de veto pour bloquer les projets de loi favorisant d'une manière ou d'une autre l'infanticide l'avortement. Peut etre bien, et un parti chrétien-démocrate, ou chrétien-libéral, ou chrétien-whatever, pourrait tout a fait soutenir Romney sur ce point, si j'était un electeur américain, je voterai probablement pour Romney, et je peux meme le 'soutenir', mais je ne le ferais pas au nom d'un parti politique qui ne s'est jamais positionné sur ce point. Du point de vue d'un parti "libéral démocrate", il n'y a pas de critères qui expliquent un soutien a Romney autrement que par une politique du moindre mal, et je trouve douteux de maquiller une politique du moindre mal en enthousiasme, le moindre mal n'est pas 'cool', c'est le moindre mal.
Calembredaine Posté 26 octobre 2012 Signaler Posté 26 octobre 2012 Ah ben merde alors. Nommer Bon, je vais me coucher moi.
Ventura Posté 26 octobre 2012 Signaler Posté 26 octobre 2012 Concernant la dette publique américaine, on nous sort régulièrement l'argument selon lequel elle aurait explosé sous Obama. La dette américaine n'aurait-elle pas explosé sous Obama en raison des engagements pris par son prédecesseur ?… Je google en passant pour en savoir un peu plus et voilà sur quoi je tombe : http://blog.lesoir.b...ment-americain/ C'est comme lorsqu'on reçoit des tracts des partis politiques en période électorale. Un parti politique gagne les élections et ô miracle le chômage se met à baisser le jour d'après. De là à penser que ce sont les mesures du prédecesseur qui commencent à porter leurs fruits … Moi aussi je trouve certains libéraux un peu trop zélés vis à vis de la candidature de Romney. A la limite, si j'étais américain je voterais sûrement Romney mais vu d'Europe je n'ai pas envie de cirer les pompes à des néoconservateurs qui ont prouvé dans le passé que les intérêts de l'Europe pouvaient bien servir de variable d'ajustement à partir du moment où ça doit rapporter un choco BN aux américains ou plutôt aux intérêts américains dans le monde.
henriparisien Posté 26 octobre 2012 Signaler Posté 26 octobre 2012 Concernant la dette publique américaine, on nous sort régulièrement l'argument selon lequel elle aurait explosé sous Obama. La dette américaine n'aurait-elle pas explosé sous Obama en raison des engagements pris par son prédecesseur ?… Je google en passant pour en savoir un peu plus et voilà sur quoi je tombe : http://blog.lesoir.b...ment-americain/ Je crois que le débat politique aux US est aussi mauvais qu'en France. Les US sont en guerre depuis plus de dix ans, ils ont eu une grosse crise économique en 2008. C'est un peu normal que leur endettement explose. Moi aussi je trouve certains libéraux un peu trop zélés vis à vis de la candidature de Romney. A la limite, si j'étais américain je voterais sûrement Romney mais vu d'Europe je n'ai pas envie de cirer les pompes à des néoconservateurs qui ont prouvé dans le passé que les intérêts de l'Europe pouvaient bien servir de variable d'ajustement à partir du moment où ça doit rapporter un choco BN aux américains ou plutôt aux intérêts américains dans le monde. Américain, je voterai Romney sans état d'âme. J'ai l'impression que c'est - entre les deux candidats - celui qui embêtera le moins le citoyen américain. Mais je n'ai pas le droit de vote aux US, et mon avis à encore moins d'importance que pour le choix du président français. Maintenant, je ne vois pas au nom de quoi on fustigerai un président américain qui défend les intérêts américains, y compris contre des intérêts mineurs européens. et quand il s'est agit de défendre les intérêts majeurs des européens contre les nazis ou contre l'URSS, les US ont été là.
Tremendo Posté 26 octobre 2012 Signaler Posté 26 octobre 2012 Américain, je voterai Romney sans état d'âme. J'ai l'impression que c'est - entre les deux candidats - celui qui embêtera le moins le citoyen américain. Mais je n'ai pas le droit de vote aux US, et mon avis à encore moins d'importance que pour le choix du président français. Sans état d'âme oui, mais en me pinçant le nez. Maintenant, je ne vois pas au nom de quoi on fustigerai un président américain qui défend les intérêts américains, y compris contre des intérêts mineurs européens. et quand il s'est agit de défendre les intérêts majeurs des européens contre les nazis ou contre l'URSS, les US ont été là. Oui bon, le coup du "les US sont venus nous sauver en 45 donc on doit leur être éternellement reconnaissants et soutenir tout ce qu'ils font" ça devient lassant.
Ventura Posté 26 octobre 2012 Signaler Posté 26 octobre 2012 Je crois que le débat politique aux US est aussi mauvais qu'en France. Les US sont en guerre depuis plus de dix ans, ils ont eu une grosse crise économique en 2008. C'est un peu normal que leur endettement explose. Américain, je voterai Romney sans état d'âme. J'ai l'impression que c'est - entre les deux candidats - celui qui embêtera le moins le citoyen américain. Mais je n'ai pas le droit de vote aux US, et mon avis à encore moins d'importance que pour le choix du président français. Maintenant, je ne vois pas au nom de quoi on fustigerai un président américain qui défend les intérêts américains, y compris contre des intérêts mineurs européens. et quand il s'est agit de défendre les intérêts majeurs des européens contre les nazis ou contre l'URSS, les US ont été là. En l'occurrence quand on est soit-disant allié ou ami, la question n'est pas de défendre ses intérêts au détriment des intérêts mineurs du partenaire, mais de défendre ses intérêts mineurs y compris au détriment d'intérêts majeurs de son "allié". Un exemple simple : le discours favorable à l'entrée de la Turquie en Europe pour faire bonne figure auprès des Turcs. Pour l'européen que je suis, ça ne passe pas du tout et c'est là un signe d'un atlantisme joyeux dont je me passerais volontiers. Alors d'accord, que les américains considèrent les européens comme leurs vassaux. Que les américains fustigent le fait que les européens ne soient pas une puissance militaire autosuffisante en même temps qu'ils ne souhaitent pas que nous soyions indépendants pour s'affrachir de leur tutelle. Mais qu'on ne vienne pas me demander en tant qu'européen de souhaiter le retour des néocons aux affaires ou de leur cirer les pompes.
Johnnieboy Posté 26 octobre 2012 Signaler Posté 26 octobre 2012 Moi aussi je trouve certains libéraux un peu trop zélés vis à vis de la candidature de Romney. A la limite, si j'étais américain je voterais sûrement Romney mais vu d'Europe je n'ai pas envie de cirer les pompes à des néoconservateurs qui ont prouvé dans le passé que les intérêts de l'Europe pouvaient bien servir de variable d'ajustement à partir du moment où ça doit rapporter un choco BN aux américains ou plutôt aux intérêts américains dans le monde. Moi, je ne voterais pas du tout. En fait, la démocratie est une telle farce qu'il est tout bonnement impossible, pour un individu moyennement intelligent et renseigné comme moi-même, d'avoir la moindre idée de la façon dont un élu exercera son mandat. Bon, pour Obama, il vient d'en faire un, on a une idée. Mais pour Romney, il faudrait être naïf (ce que les libéraux sont dès qu'on leur fait un peu du pied) pour croire qu'il ne va pas faire des conneries énormissimes aussi (guerre en Iran ou autre).
poney Posté 26 octobre 2012 Signaler Posté 26 octobre 2012 Mais pour Romney, il faudrait être naïf (ce que les libéraux sont dès qu'on leur fait un peu du pied) pour croire qu'il ne va pas faire des conneries énormissimes aussi (guerre en Iran ou autre). +1 C'est exactement ce que je me dis quand je lis ou entends "il vaut mieux un peu de libéralisme que pas du tout et Romney veut faire un peu conservative economy". Au mieux, Romney va sabrer dans le budget de l'éducation et des pensions, c'est tout. Ce qui d'ailleurs ne fera qu'empirer la situation des gens potentiellement touchés par ces décisions, car supprimer ces aides sans mettre en place par derrière les conditions pour un véritable système d'aide au sens ou nous libéraux l'entendons est tout simplement scandaleux à mes yeux. Et je suis prêt à parier qu'il ne baissera pas le budget de l'Etat pour autant et que cet argent économisé a gauche, servira, à droite, à remplir les poches de quelques crony capitalism's friends. Ce qui, pour un libéral, n'a strictement rien de réjouissant. Il ne va pas arrêter la politique extérieure américaine, il ne va pas arrêter de sauver les banques, il ne va pas s’asseoir sur le dogmatisme keynésien de l'ensemble (ou peu s'en faut) de la classe politique moyenne (qu'elle soit américaine ou pas). J'espère qu'Obama se fera dégager pour la beauté du geste. Mais jamais, jamais, je n'irai supporter Romney.
Chitah Posté 26 octobre 2012 Signaler Posté 26 octobre 2012 Toi, si t'avais été juif, t'aurais fait un talmudiste vraiment retors. Bah, tu aurais toujours pu te recycler dans la psychanalyse lacanienne si tu n'avais pas été bien au dessus de ce bullshit. Je me souviens d'un éminent belge qui m'avait dit "toi tu mériterais d'être belge". Et c'est le même belge qui m'a fait lire L'Elu de Chaim Potok, où justement on parle de la communauté des hassidim je crois, du pilpoul, toussa toussa. Une vision: Chitah, assistant de recherche d'Israel Kirzner
Hayek's plosive Posté 26 octobre 2012 Signaler Posté 26 octobre 2012 La question c'est de savoir si Romney va etre un Republicain a la sauce Reagan ou a la sauce W. Charles Gave penche pour le premier.
Chitah Posté 26 octobre 2012 Signaler Posté 26 octobre 2012 L'idéologie c'est peut-être pour les cons mais précisément les cons ils sont nombreux ergo l'idéologie est importante. La fonction de l'idéologie c'est précisément de dissimuler les rapports de pouvoir (merci Marx & Pareto), mais ce voile jeté sur les rivalités de classes est une institution de camouflage psychologique indispensable en démocratie. Il est donc vain de reprocher à l'idéologie d'être un voile ou une dérivation, on montre par là qu'elle marche et qu'elle est utile en tant que rationalisation du discours adressé aux masses. Partant, la critique de l'insincérité psychologique des prétendants à l'élection ou de leur hypocrisie est aussi un coup d'épée dans l'eau, ce qui compte c'est leur talent en tant qu'élite gouvernementale. Je suis d'accord avec le premier point, si ce n'est que l'idéologie sur les masses me semble moins efficace que sur les élite. D'où la stratégie pour les libéraux non pas de monter un parti politique, mais d'essayer d'influencer des gens qui comptent. Sur le second, certes, nous le savons tous bien, et tu as raison de le souligner. Enfin sur le troisième point je pense que je vais réviser mon jugement et adopter le tien. Mais en continuant à troller quand même.
neuneu2k Posté 26 octobre 2012 Signaler Posté 26 octobre 2012 Dans une vision ou le gouvernement n'a pour seule fonction que d'être le conseil d'administration de l'état, sa compétence est en effet le critère majeur. Mais pour un manager, la capacité à exiger de ses troupes d'être compétentes est aussi important, voir plus, que sa compétence propre, et pour le coup, son discours public est important. Ensuite, il faut bien dire que les orientations idéologiques jouent sur les compétences. Enfin, à partir du moment ou certains membres du gouvernement (le président en particulier dans la Veme république) ont une fonction de représentation du 'peuple français' il est important, non seulement qu'il ne fasse pas de conneries, mais également qu'il ne dise pas de conneries en son nom. Donc que l'idéologie, ou plus précisément le discours idéologique, soit sincère ou non, il n'est en rien inconséquent ou mineur dans le travail d'un politique.
xara Posté 26 octobre 2012 Signaler Posté 26 octobre 2012 Obama a surtout rehaussé l’image des Etats-Unis dans Le Monde, ce qui est à la fois beaucoup pour les journalistes parisiens, mais finalement assez négligeable à l’international. Car si quelqu’un a constaté une érosion marquée de l’anti-américanisme dans les « points chauds » de la planète, qu’il nous donne d’urgence ses sources. Les récentes manifestations dans les pays arabes, où le drapeau américain a été brûlé des milliers de fois, en sont la preuve. On rappellera à toutes fins utiles les bombardements réguliers par des drones d’un pays doté de l’arme nucléaire, le Pakistan, malgré ses protestations One of the most controversial aspects of U.S. foreign policy received mere seconds of discussion in the 90-minute final presidential debate.“We already know President Obama’s position on this,” said moderator Bob Schieffer. He turned to Mitt Romney. “What is your position on the use of drones?” “I believe that we should use any and all means necessary to take out people who pose a threat to us and our friends around the world,” Romney responded. “The president was right to up the usage of that technology and believe that we should continue to use it to continue to go after the people who represent a threat to this nation and to our friends.”
poney Posté 26 octobre 2012 Signaler Posté 26 octobre 2012 La question c'est de savoir si Romney va etre un Republicain a la sauce Reagan ou a la sauce W. Charles Gave penche pour le premier. sur quels critères ?
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