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Au sujet du commerce des "nouveaux animaux de compagnie"


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Posté

Depuis une vingtaine d'années à côté des traditionnels chiens et chats sont proposées à la vente des animaux exotiques que les médias qualifie de "nouveaux animaux de compagnie" dans les animaleries et dans les salons animaliers. Beaucoup de ces "animaux de compagnie" que sont les reptiles,amphibiens,mygales,scorpions,perroquets ou encore parfois même singes et fauves. Ces animaux sauvages sont très prisés par un public assez marginal suivant les modes.

Cependant au fur et à mesure que ce commerce gagne de l'importance et est devenu de plus en plus important,il apparaît de plus en plus controversé comme dans ce texte trouvé sur le net:

http://dragonsdasgard.actifforum.com/t6016-war-on-business

En effet le principales critiques qu'il adresse au commerce des nouveaux animaux de compagnie c'est que ce sont que le bien-être de l'animal et l'honnêteté des transactions commerciales sont bafouées,délaissées négligées et que les éleveurs et les animaleries participant à ce "buisiness" font passer le fric,la rentabilité,le profit avant tout le reste.

Bien entendu il dénonce l'attitude de certains gros éleveurs qui ont recours à une certaine forme de protectionnisme en vue de maintenir le prix de ventes de leurs animaux à prix élever et de tuer tout type de concurrence

Ainsi je me demande si selon vous ce texte cité dans le lien présente des arguments défendables d'un point de vue libéral ou si au contraire c'est un éniéme texte parmis tant d'autres qui alimente l'antilibéralisme typiquement français.

Posté

Rien de tel que se balader avec un lion pour ne pas se faire emmerder dans la rue…

Posté

Moi je dis juste que, depuis qu'il y a des élevages de tigres "pour le profit", ils ne sont plus en voie de disparition.

Et si quelqu'un craint que l'argent passe avant le bien-être des animaux, c'est qu'il ne comprend pas ce marché, où ce sont les acheteurs finaux qui s'en préoccupent et peuvent déployer une quantité d'argent non-négligeable (d'expérience, un rapport du simple au double voire au triple) pour des conditions d'élevage et de commerce convenables, et ce d'autant plus qu'on parle d'animaux fragiles, rares ou exotiques.

Ce message a été écrit sous le contrôle rigoureux et attentif d'Augustine, perroquet gris née en France.

[Edit]

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Posté

Même s'il s'en défend au début ("Soyons bien clairs :gagner de l’argent en faisant correctement un métier n’est pas un crime,bien au contraire"), l'auteur critique le commerce sans aller jusqu'au niveau des activistes écologistes et altermondialistes.

En tant qu'acteur (modeste sans doute) de ces NAC, il a le droit de prôner sa position : il est client, et il cherche à ce que son point de vue soir reconnu.

Donc son texte vise à convertir des gens à sa vision, et organiser une riposte type boycott.

Comme souvent, les arguments sont anti-libéraux, ce qui est d'une banalité affligeante.

Maintenant, le fait de faire affaire ou pas avec un fournisseur fait parti des choix donnés à tous les clients.

Posté

Pour avoir à plusieurs reprises participé à des débats et réunions d'acteurs de ce marché (clients et éleveurs), j'ai constaté que toutes mes propositions de label privé sont restées totalement hermétiques aux autres interlocuteurs français… Systématiquement, ils ne pensent qu'à "faire des lois", ou des décrets.

Posté

Je connais bien Thorrshamry. Il est un peu rude dans certains de ses échanges mais à tout à fait raison.

Sa démarche n'est en aucune façon anti-libéral. Bien au contraire. Elle est éthique avec plusieurs niveau.

1- La détention d'un animal de compagnie impose des règles, même pour les hamsters. Si, si. Avoir un chien est une responsabilité pas seulement un choix libéral. En effet, s'il mord autrui, vous êtes responsable. Ça c'est la base.

2- les reptiles ont des besoins physiologiques. Selon l'espèce, ils doivent être détenu dans un terrarium de taille, d'aménagement, de température, hygrométrie, une nourriture… adaptés. Quand un particulier achète par exemple un iguane vert, il doit avoir un terrarium de 2m2 au minimum chez lui. C'est ainsi. Dire qu'il est libre de faire ce qu'il veut n'a pas de sens ici. Cela a-t-il du sens de mettre du gazol dans un moteur à essence? Là, c'est la même chose. Or, beaucoup de propriétaires fond n'importe quoi.

3- un animal est un organisme. Ce n'est pas un objet. Pour qu'il dure, il faut qu'il soit entretenu correctement. Surtout les reptiles. Si ce n'est pas le cas, il va déclencher des maladies, ne plus se nourrire, mourrir. Ce n'est pas le but.

4- certains animaux sont inoffensifs. D'autres pas du tout. On ne peut rester neutre ici. Que penseriez-vous d'un voisin détenteurs de serpents vénéneux? Peut être voudriez-vous des mesures de sécurité drastique plutôt que de vous retrouver avec un crotal chez vous au milieu de vos enfants. Il y a donc une législation ici très précise (c'est la même que pour les zoo en fait).

Les Dragons d'Asgard sont un site avec une charte. Libre à vous de les rejoindre ou non. C'est ça le libéralisme.

Ils interdisent deux choses:

- la mise en avant des "phases",

- les discussions sur les espèces soumises à "certificat de capacité".

Les "phases" sont des animaux génétiquement sélectionnés pour obtenir des couleurs qui n'existent pas au naturelle ou des choses comme une absence d'écailles. Le problème ici est que ces animaux sont fragiles et n'arrivent pas à réguler leur température. Ils sont fragiles et parfois ne se reproduisent pas. Donc nous refusons de voir de vendre un animal 1500€ alors qu'une souche rustique vaut 40€. Nous pensons que cela tient de l'escroquerie. Les américains sont très forts dessus.

Posté

Qui n'a pas un serpent autour du cou dans la rue?

Je propose de créer un droit opposable aux reptiles.

Posté

Sa démarche n'est en aucune façon anti-libéral. Bien au contraire. Elle est éthique avec plusieurs niveau.

2- les reptiles ont des besoins physiologiques. Selon l'espèce, ils doivent être détenu dans un terrarium de taille, d'aménagement, de température, hygrométrie, une nourriture… adaptés. Quand un particulier achète par exemple un iguane vert, il doit avoir un terrarium de 2m2 au minimum chez lui. C'est ainsi. Dire qu'il est libre de faire ce qu'il veut n'a pas de sens ici. Cela a-t-il du sens de mettre du gazol dans un moteur à essence? Là, c'est la même chose. Or, beaucoup de propriétaires fond n'importe quoi.

Moi, je fais partie des utopistes un peu fleur bleue qui pensent qu'un animal dit sauvage ou "exotique"(même né en captivité) sera toujours plus "heureux" dans son milieu naturel. Entre un terrarium de 2*3m et une forêt de 1000 hectares, pour le "bien-être" de l'animal j'opte pour le second choix.

Cela dit, je ne porte aucun jugement sur les propiétaires de NAC, moi, en tout cas, ce n'est pas ma tasse de thé. Après chacun est libre de faire ce qu'il veut.

Il y a donc une législation ici très précise (c'est la même que pour les zoo en fait).

Je pense qu'il n'est pas forcément utile d'avoir besoin une législation. Dans une société libérale, un individu qui veut acquérir un animal considéré comme dangereux, risque de crisper son assureur qui ne manquera certainement pas de faire payer plein-pot son contrat avec certainement des clauses précises en cas de d'incidents éventuels ce qui obligera le propriétaire à être prudent et responsable.

Que penseriez-vous d'un voisin détenteurs de serpents vénéneux?

La même chose qu'avec un voisin qui a un pit-bull ou un saint-bernard dangereux en divagation.

Posté

L'assureur prend déjà en compte cela. Celui qui a un crotal diamantin, un mocassin d'eau ou un cobra royal a une bonne assurance.

Moi, je suis pour l'on puisse avoir ce que l'on veut dès lors que l'on fasse bien les choses. Et il me semble que nous serons tous d'accord là dessus.

Pour le cas de l'assureur, je ferais une remarque:

C'est un impératif mais cela ne suffit pas. En effet, l'assureur intervient après les faits. Or la loi permet d'avoir une approche amont sans épuiser la société.

Explication: je déclare un serpent vénéneux. À ce moment, mon assureur me fait provisionner le risque et me demande des dispositions* préventives qu'il contrôlera. Jusqu'ici, tout va bien. Imaginons qu'il n'y ai pas de réglementation étatique qui impose une assurance. Le pépin vient si le propriétaire ne s'assure pas (qu'il soit solvable ou non pour dédommager lors d'un accident). Dans ce cas, aucune norme ne s'appliquera à lui le plus légalement du monde. Ce n'est pas le cas d'une détention illégale. Sans loi, il n'y a pas d'illegalité. Dans ce cas, tu prives la police de sa capacité préventive. Personne ne peut intervenir face à un tel cas. Or, c'est bien parcequ'il y a des lois que tu peux agir face à un chien errant.

Il faut donc bien une réglementation qui classe le risque pour forcer (orienter) un citoyen honnête de prendre toutes les mesures nécessaires.

Après, une telle loi protége l'honnête citoyen.

Dans mon cas, je suis locataire. Et mon propriétaire refuse que je possède un reptile. C'est son choix. Sauf que le mien est autre. Les lois ici me protége car il n'a pas le droit de me refuser la location. Ce serait de la discrimination. Pourtant, de son côté, a-t-il vraiment tord? Il est phobique. Quand nous nous sommes vu la première fois, il est resté scotché au siège une heure après lui avoir dit le mot reptile.

Dans cette histoire, en plus de mon bon droit, il m'appartient de démontrer que la détention de ma miss** ne pose aucun problème et est plus anodin. Et j'ai certaines précautions. En effet, en insecte je refuse d'avoir des blattes en nourriture même si elles ne peuvent s'évader. On ne sait jamais. Je me limite aux criquets qui ne sont pas invasifs.

* Pour donner une idée, la législation française impose pour les vénéneux de les tenir dans une pièce sans ouverture avec sasse à portes automatiques. Les terrariums doivent être en plus compartimentable pour l'entretien. Que peut faire un assureur de mieux?

** je possède un iguane noir à queue épineuse femelle. ctenosaura similis.

Posté

L'assureur prend déjà en compte cela. Celui qui a un crotal diamantin, un mocassin d'eau ou un cobra royal a une bonne assurance.

Pour le cas de l'assureur, je ferais une remarque:

C'est un impératif mais cela ne suffit pas. En effet, l'assureur intervient après les faits. Or la loi permet d'avoir une approche amont sans épuiser la société.

Explication: je déclare un serpent vénéneux. à ce moment, mon assureur me fait provisionner le risque et me demande des dispositions* préventives qu'il contrôlera. Jusqu'ici, tout va bien.

Je te remercie de ces précisions.

Imaginons qu'il n'y ai pas de réglementation étatique qui impose une assurance. Le pépin vient si le propriétaire ne s'assure pas (qu'il soit solvable ou non pour dédommager lors d'un accident). Dans ce cas, aucune norme ne s'appliquera à lui le plus légalement du monde. Ce n'est pas le cas d'une détention illégale. Sans loi, il n'y a pas d'illegalité. Dans ce cas, tu prives la police de sa capacité préventive. Personne ne peut intervenir face à un tel cas. Or, c'est bien parcequ'il y a des lois que tu peux agir face à un chien errant.

Il faut donc bien une réglementation qui classe le risque pour forcer (orienter) un citoyen honnête de prendre toutes les mesures nécessaires.

Malgré tout, je reste convaincu qu'une réglementation étatique n'est pas nécessaire. Mon raisonnement va peut-être être bancal mais, àmha, comme base juridique, je pense que le droit naturel suffit. Etant libre de faire ce que tu veux, dès lors tu dois être responsable de tes actes et y répondre en cas d'incidents quels qu'il soient, ta liberté étant, de fait, naturellement restreinte par celle d'autrui. Ainsi, contracter une assurance s'avérera indispensable. En outre, les forces de l'ordre pourront, par la même, agir.

Posté
Moi, je suis pour l'on puisse avoir ce que l'on veut dès lors que l'on fasse bien les choses. Et il me semble que nous serons tous d'accord là dessus.

Pas franchement, non. C'est très, très glissant ce genre de raisonnement.

On en arriverait rapidement à conclure des choses réjouissantes comme par exemple que pour réduire les violences contre les enfants, le mieux serait qu'il existe un permis administratif pour avoir le droit de procréer.

Or la loi permet d'avoir une approche amont sans épuiser la société.

Les règlements locaux privés le font tout aussi bien, sans compter les procès pour mise en danger d'autrui. La loi ne fait que court-circuiter et rigidifier.

Imaginons qu'il n'y ait pas de réglementation étatique qui impose une assurance.

:icon_surpris:

Sans loi, il n'y a pas d'illégalité. Dans ce cas, tu prives la police de sa capacité préventive. Personne ne peut intervenir face à un tel cas.

Confusion classique du fait et du Droit. Je suis à peu près certain qu'il n'existe pas de loi qui m'impose de respirer, pourtant j'arrive à passer outre cet horrible vide juridique.

Il faut donc bien une réglementation qui classe le risque pour forcer (orienter) un citoyen honnête de prendre toutes les mesures nécessaires.

Ben voyons.

Dans mon cas, je suis locataire. Et mon propriétaire refuse que je possède un reptile. C'est son choix. Sauf que le mien est autre. Les lois ici me protége car il n'a pas le droit de me refuser la location. Ce serait de la discrimination.

Quand je parlais de court-circuiter plus haut… :facepalm:

Posté
Ce message a été écrit sous le contrôle rigoureux et attentif d'Augustine, perroquet gris née en France.

[Edit]

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Ce post est délicatement auto-référentiel. I see what you did here. ;)

Posté

Pas franchement, non. C'est très, très glissant ce genre de raisonnement.

On en arriverait rapidement à conclure des choses réjouissantes comme par exemple que pour réduire les violences contre les enfants, le mieux serait qu'il existe un permis administratif pour avoir le droit de procréer.

Je ne vois pas trop le lien. On ne doit pas avoir les même références. Entre les enfants et un animal à la maison, il y a un monde.

Les règlements locaux privés le font tout aussi bien, sans compter les procès pour mise en danger d'autrui. La loi ne fait que court-circuiter et rigidifier.

La loi explicite les choses ici. La notion de mise en danger est aléatoire si elle n'est pas explicitée. Là, on sombrerait dans l'arbitraire car tout reposerait seulement sur l'appréciation du juge et l'intelligence de l'avocat.

Confusion classique du fait et du Droit. Je suis à peu près certain qu'il n'existe pas de loi qui m'impose de respirer, pourtant j'arrive à passer outre cet horrible vide juridique.

Là aussi, je ne vois pas trop le rapport entre une fonction biologique essentielle et la détention d'un animal.

Quand je parlais de court-circuiter plus haut… :facepalm:

Au fait, quel est la démonstration?

Posté

Je ne vois pas trop le lien. On ne doit pas avoir les même références. Entre les enfants et un animal à la maison, il y a un monde.

Si les animaux c'est tellement important qu'il faille un permis pour en avoir la logique en impose d'en avoir un pour les enfants. Vaut mieux négliger un NAC qu'un enfant non ?

Là, on sombrerait dans l'arbitraire car tout reposerait seulement sur l'appréciation du juge et l'intelligence de l'avocat.

Alors que l'on est sur de l'appréciation du gouvernement et de l'intelligence des députés.

Dans mon cas, je suis locataire. Et mon propriétaire refuse que je possède un reptile. C'est son choix. Sauf que le mien est autre. Les lois ici me protége car il n'a pas le droit de me refuser la location. Ce serait de la discrimination.

Je ne vois pas très bien pourquoi le propriétaire devrait être forcé d'accepter ton reptile. Si le bail dit pas de reptile, tu peux toujours aller voir ailleurs. La discrimination, c'est quelque chose que le propriétaire est obligé de faire : pourquoi c'est toi qu'il loge et pas un autre ?

Posté

Si les animaux c'est tellement important qu'il faille un permis pour en avoir la logique en impose d'en avoir un pour les enfants. Vaut mieux négliger un NAC qu'un enfant non ?

Le permis repose sur trois points:

- dangereusité,

- difficulté à la reproduction,

- mesure de préservation dans le milieu naturelle.

Dans le cas qui nous occupe, il n'est pas important d'avoir un animal. C'est du domaine du libre arbitre, du choix personnel. Rien de plus. Qui a parlé d'importance? Personne à cet instant.

Alors que l'on est sur de l'appréciation du gouvernement et de l'intelligence des députés.

Navré, je n'ai rien d'anarchiste. Donc ce genre d'argument, très peu pour moi. Le gouvernement est élu, il peut être renversé. Même si ce n'est pas aussi simple.

Je ne vois pas très bien pourquoi le propriétaire devrait être forcé d'accepter ton reptile. Si le bail dit pas de reptile, tu peux toujours aller voir ailleurs. La discrimination, c'est quelque chose que le propriétaire est obligé de faire : pourquoi c'est toi qu'il loge et pas un autre ?

Car, c'est considéré comme faisant partie de la sphère privée. Mais peut-être cela n'a-t-il pas d'importance pour un libéral?

Et s'il me loge c'est parce que je suis le premier solvable à me présenter. Le principe de hasard est ici non discriminatoire.

Posté

Navré, je n'ai rien d'anarchiste. Donc ce genre d'argument, très peu pour moi. Le gouvernement est élu, il peut être renversé. Même si ce n'est pas aussi simple.

Même sans être anarchiste on peut reconnaitre qu'il est impossible pour le gouvernement de prendre en compte le cas par cas.

Posté

Car, c'est considéré comme faisant partie de la sphère privée. Mais peut-être cela n'a-t-il pas d'importance pour un libéral?

Dès lors que quelque chose qui trouve son origine dans la sphère privée comporte un risque pour la sphère publique, ce risque justifie des mesures de sauvegarde.

Toute la question réside dans l'amplitude de ces mesures, et je ne pense pas que le bien être des animaux soit une variable à prendre en compte pour les libéraux (sauf cas avéré de sadisme, mais dans ce cas je pense que toute la tripotée d'associations spécialisées aura agi bien avant les pouvoirs publics).

Personnellement je ne suis pas choqué qu'un uluberlu qui souhaite collectionner des serpents soit obligé de se déclarer à l'Etat et doive obtenir une autorisation.

Bien sûr je pense que la réglementation devrait être bien plus douce (voire même inexistante ?) dans les zones de campagne et non urbaines.

Posté
Je ne vois pas trop le lien. On ne doit pas avoir les même références. Entre les enfants et un animal à la maison, il y a un monde.

Si on commence à mettre des conditions pour posséder un animal parce qu'on ne fait pas confiance aux gens pour s'en occuper correctement, quelle est la barrière théorique qui empêche d'appliquer a fortiori le même raisonnement pour les enfants ?

La loi explicite les choses ici. La notion de mise en danger est aléatoire si elle n'est pas explicitée. Là, on sombrerait dans l'arbitraire car tout reposerait seulement sur l'appréciation du juge et l'intelligence de l'avocat.

Ouaip, des tribunaux qui décident au cas par cas en s'appuyant sur la jurisprudence et des règlements locaux en concurrence édictés par les propriétaires, c'est tellement brouillon. Mieux vaut une bonne loi bourine qui s'applique envers et contre tous, là au moins c'est explicite et pas arbitraire du tout. Je ne veux voir aucune tête qui dépasse.

Là aussi, je ne vois pas trop le rapport entre une fonction biologique essentielle et la détention d'un animal.

Il s'agit d'un raisonnement par l'absurde ayant pour but d'illustrer qu'un cadre légal n'est pas nécessaire à l'action (contrairement à ce qu'ont tendance à penser les juristes par déformation professionnelle).

Au fait, quel est la démonstration ?

Ici, on a un propriétaire qui est clairement dans son droit (hint : je ne parle pas de droit positif) en voulant décider qui ou quoi est autorisé à habiter chez lui. Or, la loi vient s'en mêler, cout-circuite cette souveraineté et l'oblige à subir un locataire indésirable. On marche sur la tête.

Navré, je n'ai rien d'anarchiste. Donc ce genre d'argument, très peu pour moi. Le gouvernement est élu, il peut être renversé. Même si ce n'est pas aussi simple.

Ce n'est pas aussi simple, c'est le moins qu'on puisse dire. En tout cas, s'autoriser à critiquer l'action de l'état ce n'est pas être anarchiste mais libéral.

Car, c'est considéré comme faisant partie de la sphère privée. Mais peut-être cela n'a-t-il pas d'importance pour un libéral ?

C'est très important. En l'occurrence la sphère privée du propriétaire qui a le droit de louer ou pas son bien selon les critères qu'il souhaite est bafouée.

Hors sujet : suite à un problème j'ai utilisé la fonction de récupération du contenu de mon message. Elle marche bien à un petit soucis près, toutes les apostrophes sont remplacées par ceci : '

Posté

Je ne sais pas si Pistache approuve le post, ou Augustine…

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C'est marrant ta fourrure.

Posté

Si on commence à mettre des conditions pour posséder un animal parce qu'on ne fait pas confiance aux gens pour s'en occuper correctement, quelle est la barrière théorique qui empêche d'appliquer a fortiori le même raisonnement pour les enfants ?

Une fois de plus cette comparaison est troquée.

Un enfant ne relève pas d'un domaine exotique mais de l'intime en cela que nous avons tous été éduqués. Notre pratique personnelle de l'éducation ne peut dès lors pas reposer sur l'inconnue la plus totale. Nos expériences personnels ainsi que notre imprégnation culturelle fondent ce que nous jugeons souhaitable ou non pour l'éducation.

Des biens exotiques, comme cette histoire de NAC (qui ne se limitent pas aux reptiles), peuvent être totalement étrangers à un propriétaire. Aussi, l'esprit de la loi porte sur le besoin de formation vis à vis de certains cas clairement identifiés. La loi porte non sur la notion stricte d'autorisation mais bien plus sur le contrôle d'un niveau de connaissance minimal requis.

De plus, on peut parler des associations de maltraitance qui agiraient à la place de l'état. Sauf que le cas de départ du sujet est très exactement ce genre d'association. En fait un groupe de pression. Et quel est leur but sinon faire changer la loi? Aussi, in fine, il y aura toujours un règlement étatique de mis en place.

Ouaip, des tribunaux qui décident au cas par cas en s'appuyant sur la jurisprudence et des règlements locaux en concurrence édictés par les propriétaires, c'est tellement brouillon. Mieux vaut une bonne loi bourine qui s'applique envers et contre tous, là au moins c'est explicite et pas arbitraire du tout. Je ne veux voir aucune tête qui dépasse.

À ceci prêt qu'à l'heure actuelle, une loi existe. Quel serait l'intérêt de la pétarder? Créer du travail pour des avocats. Saturer les tribunaux avec des détails. La loi est simple et est donc applicable. Pourquoi ne pas s'en satisfaire et introduire une multiplicité d'acteurs.

Ici, on a un propriétaire qui est clairement dans son droit (hint : je ne parle pas de droit positif) en voulant décider qui ou quoi est autorisé à habiter chez lui. Or, la loi vient s'en mêler, cout-circuite cette souveraineté et l'oblige à subir un locataire indésirable. On marche sur la tête.

C'est très important. En l'occurrence la sphère privée du propriétaire qui a le droit de louer ou pas son bien selon les critères qu'il souhaite est bafouée.

Si on sort la pratique positive du droit, on en vient à d'autres absurdités.

- pourquoi me refusez-vous la location?

- parce que.

Bravo on va aller loin.

Le problème du propriétaire ne porte pas sur la vie privée du locataire. Elle porte sur la perception négociée du loyer, sur la récupération en bon état de son bien et surtout sur la vitesse de décision de la justice en cas de litige. Ce dernier point étant actuellement une catastrophe.

Posté

Si on sort la pratique positive du droit, on en vient à d'autres absurdités.

- pourquoi me refusez-vous la location?

- parce que.

- pourquoi me refusez-vous la location?

-parce que c'est chez moi, et que j'ai le droit de decider qui entre chez moi.

Le problème du propriétaire ne porte pas sur la vie privée du locataire. Elle porte sur la perception négociée du loyer, sur la récupération en bon état de son bien et surtout sur la vitesse de décision de la justice en cas de litige.

Le probleme du proprietaire, c'est son probleme. On a pas a decider a sa place de quels sont ses problemes.

Posté

- pourquoi me refusez-vous la location?

-parce que c'est chez moi, et que j'ai le droit de decider qui entre chez moi.

Sauf quand le propriétaire cherche un locataire. C'est aussi simple que cela.

Il a le droit de louer à n'importe laquelle de ses connaissances sauf s'il ouvre son offre.

Le probleme du proprietaire, c'est son probleme. On a pas a decider a sa place de quels sont ses problemes.

Bien sûr.

L'argument ne porte pas sur une décision mais sur l'observation.

Posté
Un enfant ne relève pas d'un domaine exotique mais de l'intime en cela que nous avons tous été éduqués. Notre pratique personnelle de l'éducation ne peut dès lors pas reposer sur l'inconnue la plus totale. Nos expériences personnels ainsi que notre imprégnation culturelle fondent ce que nous jugeons souhaitable ou non pour l'éducation.

Dans ce cas, une personne ne devrait avoir le droit d'acheter un chien qu'à condition d'en avoir fréquenté depuis son enfance ou d'avoir passé un certificat ? Pareil pour les chats ? Et les voitures, la télé, Internet, le sexe, l'alcool et autres drogues, tout ça c'est pareil, si on n'est pas habitué depuis tout petit on peut rapidement faire n'importe quoi. Vivement que ça soit encadré par la loi.

D'ailleurs les orphelins ou les gens mal éduqués ont eu par définition une mauvaise imprégnation et devraient donc être concernés par mon permis de procréer.

Sauf que le cas de départ du sujet est très exactement ce genre d'association. En fait un groupe de pression. Et quel est leur but sinon faire changer la loi ? Aussi, in fine, il y aura toujours un règlement étatique de mis en place.

Précisément, les gens n'envisagent pas d'autre moyen d'action que la loi et d'autre moyen de réaction que la modification de la loi. C'est bien ce qui me chagrine.

à ceci prêt qu'à l'heure actuelle, une loi existe. Quel serait l'intérêt de la pétarder ? Créer du travail pour des avocats. Saturer les tribunaux avec des détails. La loi est simple et est donc applicable. Pourquoi ne pas s'en satisfaire et introduire une multiplicité d'acteurs.

Les tribunaux sont de toute façon saturés avec des détails. C'est un peu le principe, ils sont là pour ça. En fait, tous les acteurs sont déjà là, je propose même d'en retirer un : l'état.

- pourquoi me refusez-vous la location ?

- parce que.

Bravo on va aller loin.

- pourquoi refusez-vous de coucher avec moi ?

- parce que.

Bravo, on va aller loin.

Le problème du propriétaire ne porte pas sur la vie privée du locataire. Elle porte sur la perception négociée du loyer, sur la récupération en bon état de son bien et surtout sur la vitesse de décision de la justice en cas de litige. Ce dernier point étant actuellement une catastrophe.

Même si la justice agissait super rapidement, ça ne change pas grand chose si elle passe outre la souveraineté du propriétaire…

Sauf quand le propriétaire cherche un locataire. C'est aussi simple que cela.

Il a le droit de louer à n'importe laquelle de ses connaissances sauf s'il ouvre son offre.

J'adore quand, dans une discussion sur la légitimité de la loi, on cite la loi comme si c'était un argument. Ce n'est pas du tout circulaire comme raisonnement :mrgreen:

Posté
Je ne sais pas si Pistache approuve le post, ou Augustine…

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Connaissant la taille de tes mains, le monstre que tu tiens devant l'écran me fait presque peur.

Posté

Je ne vois pas d'objection morale à ce qu'un animal dangereux (molosse ou truc venimeux) soit considéré comme une arme et qu'un permis ou une accréditation soit requise.

En revanche un furet, un perroquet, une couleuvre ou un ignane, hein… Sinon autant interdire les bocaux à poissons rouges ronds parce que c'est mauvais pour ces bêtes, hein

Posté

3- un animal est un organisme. Ce n'est pas un objet.

Je ne pense pas non. Du point de vue du droit, les animaux devraient être considérés comme des objets et aucun droit à ne s'appliquent à eux…

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