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Suite des discussions sur l'amour libre


Métazét

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J'ai jamais été adepte des pensions alimentaires payées aux ex par les maris, genre prestation compensatoire à vie, en revanche, une participation financière pour les enfants, bon, c'est un peu normal, quand même

Posté

J'ai jamais été adepte des pensions alimentaires payées aux ex par les maris, genre prestation compensatoire à vie, en revanche, une participation financière pour les enfants, bon, c'est un peu normal, quand même

C'est quelque chose de naturel dans une société traditionnelle patriarcale, mais dans une société égalitaire atomisée c'est vrai qu'on ne comprend pas trop l'intérêt.

Après, tant que c'est contractualisé, zavaient qu'à réfléchir avant de signer.

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Ah si tiens.

C'est Thierry Meyssan qui a été élevé dans une de ces communautés, c'est comme ça que j'ai appris l'existence de ce mot (et le concept de doux dingues qui se trouve derrière).

Posté

Jean Karl, ça fait 20 pages qu'il l'explique, faut que tu te les tartines, courage ! :icon_wink:

je me les suis faites, mais je n'étais pas sur. Au final, l'idée c'est que la pression social allant à l'encontre de l'adultère est injuste et qu'il faudrait réussir à la remplacer par une pression sociale envers la non tolérance à l'adultère ?

Donc tout le blabla envers le polyamour c'est du bullshit, c'est juste l'attitude du cocu qui pose problème.

Sinon, pour le reste, il a plus ou moins conclu le débat "pour moi, l'amour c'est juste une amitié très forte"

L'intimité de l'acte sexuel n'est pour lui que l'étape finale de l'amitié.

Même si au final, à ce niveau il a tors aussi. L'amitié souffre aussi de la jalousie et de certaines formes d'exclusivité.

Posté

Bah tout le débat porte sur nous autres pauvres humains victimes de nos sentiments de possessivité et d'exclusivité, pour Metazet, pas de cocu puisque pas de tromperie, cette notion n'existant pas dans son univers, il y a le couple central et les petits satellites autour

Posté

De tout ce que je retiens de cette discussion, c'est que Métazet essaye de compenser l'absence d'amour par la multiplication de celui ci.

Serieux, Métazet, tu explique dans plusieurs post que ce que fais la personne dont tu es amoureuse pendant que tu n'est pas avec elle ne te concerne pas ? Et surtout, ne t'intéresse pas. Tu préfère le mensonge à quelque chose qui te dérange ?

En fait, tout cela est plutôt triste. Je parle peut être avec l'idéalisme débile de la jeunesse, mais j'attend autre chose d'une relation amoureuse qu'un bon pote avec qui on peut baiser.

Si pour toi l'amour c'est juste ça, je comprend que tu ais besoin de multiplier ces potes et que tu en veuille à la société pour ne pas avoir suffisamment de partenaires d'accord avec ta vision.

Tu as tout compris, Métazet est un bigot triste et solitaire, le reste est littérature.

Posté

Même si au final, à ce niveau il a tors aussi. L'amitié souffre aussi de la jalousie et de certaines formes d'exclusivité.

Absolument, sauf que je n'utiliserai pas le terme "souffre", un ami (pas juste un pote), c'est quelque'un qui, si il appelle parce qu'il doit planquer un corps suite a une sombre histoire familiale, la réponse c'est "J'arrive, tu a besoin d'une pelle ?", par définition plus on en à, plus il faut "arbitrer" entre des priorités contradictoires (et si tu a un autre ami qui est flic, hein ?), et moins on est fidèle en amitié.

L'amour, comme l'amitié profonde et durable, c'est le rejet de l'arbitrage, parfois jusqu’à l’extrême, quelqu'un qui aurai un ami vraiment proche pourrait tout a fait décider de rester célibataire pour ne jamais avoir a choisir entre son ami et sa femme, entre son amis et ses enfants.

Par définition, multiplier les relations profondes, c'est diminuer l'investissement associé, et diminuer la profondeur, c'est un mécanisme d'isolation, de protection contre le fait de devoir un jour sacrifier quoi que ce soit, de protection contre la souffrance intolérable de la perte, sauf qu'au final, on sacrifie son humanité à une volonté d'autonomie a-sociale.

L'homme est fait pour le sacrifice, une histoire sans sacrifice, c'est chiant à mourir et l'homme existe pour écrire sa propre histoire.

Si on lui enleve les fins naturelles de sacrifier et de se sacrifier, la famille, les proches, la vertu, il ne perds pas l'envie, il ne perds pas le besoin irréfragable du sacrifice et d'écrire une belle histoire, il va se sacrifier pour autre chose, et je connais un monstre qui n'attends que ça, des gens qui ont perdu leurs repères naturels pour leur donner une cause sans laquelle ils ne peuvent pas vivre, plus important encore, sans laquelle ils ne peuvent pas mourir : Léviathan.

Posté

Absolument, sauf que je n'utiliserai pas le terme "souffre", un ami (pas juste un pote), c'est quelque'un qui, si il appelle parce qu'il doit planquer un corps suite a une sombre histoire familiale, la réponse c'est "J'arrive, tu a besoin d'une pelle ?", par définition plus on en à, plus il faut "arbitrer" entre des priorités contradictoires (et si tu a un autre ami qui est flic, hein ?), et moins on est fidèle en amitié.

L'amour, comme l'amitié profonde et durable, c'est le rejet de l'arbitrage, parfois jusqu’à l’extrême, quelqu'un qui aurai un ami vraiment proche pourrait tout a fait décider de rester célibataire pour ne jamais avoir a choisir entre son ami et sa femme, entre son amis et ses enfants.

Par définition, multiplier les relations profondes, c'est diminuer l'investissement associé, et diminuer la profondeur, c'est un mécanisme d'isolation, de protection contre le fait de devoir un jour sacrifier quoi que ce soit, de protection contre la souffrance intolérable de la perte, sauf qu'au final, on sacrifie son humanité à une volonté d'autonomie a-sociale.

L'homme est fait pour le sacrifice, une histoire sans sacrifice, c'est chiant à mourir et l'homme existe pour écrire sa propre histoire.

Si on lui enleve les fins naturelles de sacrifier et de se sacrifier, la famille, les proches, la vertu, il ne perds pas l'envie, il ne perds pas le besoin irréfragable du sacrifice et d'écrire une belle histoire, il va se sacrifier pour autre chose, et je connais un monstre qui n'attends que ça, des gens qui ont perdu leurs repères naturels pour leur donner une cause sans laquelle ils ne peuvent pas vivre, plus important encore, sans laquelle ils ne peuvent pas mourir : Léviathan.

Quoted for fucking truth.

Il y a des fois où quelqu'un écrit tellement précisément ce que l'on croit que ça donne les chocottes. :icon_surpris:

Posté

Absolument, sauf que je n'utiliserai pas le terme "souffre", un ami (pas juste un pote), c'est quelque'un qui, si il appelle parce qu'il doit planquer un corps suite a une sombre histoire familiale, la réponse c'est "J'arrive, tu a besoin d'une pelle ?", par définition plus on en à, plus il faut "arbitrer" entre des priorités contradictoires (et si tu a un autre ami qui est flic, hein ?), et moins on est fidèle en amitié.

J'utilisais le terme "souffre" pour les moments ou on est à la fois triste et heureux lorsqu'un ami tombe amoureux, justement parce qu'il va falloir accepter que la relation soit diluée.

Par définition, multiplier les relations profondes, c'est diminuer l'investissement associé, et diminuer la profondeur, c'est un mécanisme d'isolation, de protection contre le fait de devoir un jour sacrifier quoi que ce soit, de protection contre la souffrance intolérable de la perte, sauf qu'au final, on sacrifie son humanité à une volonté d'autonomie a-sociale.

+10 000

c'est énervant de voir quelqu'un parfaitement formuler ce qu'on essayais de dire ^^

Posté

Je trouve que Métazèt a quand même du courage de défendre sa position.

Position qui relève du nimp, certes, du nimp de compétition même, mais je salue ce courage. C'est bien qu'il puisse s'exprimer.

Voilà, vous pouvez continuer à le déchiqueter en place publique.

Posté

Oui, c'est pas tout à fait faux, j'aurais abandonné depuis longtemps, c'est un peu comme si un communiste venait ici tenter de convertir le max de monde

Posté

Oui, c'est pas tout à fait faux, j'aurais abandonné depuis longtemps, c'est un peu comme si un communiste venait ici tenter de convertir le max de monde

C'est déjà arrivé, et ça devrait arriver encore, tu verras c'est rigolo. :lol:

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Oui, c'est pas tout à fait faux, j'aurais abandonné depuis longtemps, c'est un peu comme si un communiste venait ici tenter de convertir le max de monde

C'est quand même plus drôle un communiste je trouve.

Posté

Ah ouais, ça doit être une vraie boucherie

"(…) Ce fut une véritable boucherie…. Ah non pardon, les bouchers par égard pour leur profession ont demandé à ce que l'on ne fasse plus réference à leur métier pour décrire des scènes de violence. Reprenons. Ce fut une véritable boulangerie. La farine coulait à flot. Les allemands bombardaient avec des boules de Berlin les français, obligés de se défendre avec de simples pistolets. (…)"

Philippe Geluck, il y a longtemps…

Posté

Je trouve que Métazèt a quand même du courage de défendre sa position.

Position qui relève du nimp, certes, du nimp de compétition même, mais je salue ce courage. C'est bien qu'il puisse s'exprimer.

Tout à fait.

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Ok, creusons, éliminons le danger physique en se restreignant aux actes non dangereux physiquement (je ne vais pas te faire un dessin sur une poupée anatomiquement correcte…)

Pourquoi donc est-ce potentiellement dangereux psychologiquement, et a quel point ce danger est il suffisamment majeur pour justifier une application extrême du principe de précaution qu'on n'applique pas au saut en parachute, au fait de faire boire des petites quantités d'alcool à un enfant, au fait de l''emmener dans une église évangéliste zarbi ou les gens pratiquent la glossologie , au fait d'inscrire a un club de football réputé pour sa mauvaise fréquentation, au fait d'envoyer ses enfants dans une colo pourrie, au fait de les gaver de sucreries, etc…

J'ai plusieurs hypothèses :

- le principe de précaution est, dans ce cas, appliqué à l'extrême, parce que nous ne vivons pas dans un monde libéral, mais sous le joug d'une dictature social-démocrate qui en a décidé ainsi.

- peut-être qu'on est trop indulgent, après tout, avec les autres activités que tu cites.

- peut-être que statistiquement, il y a un risque majeur pour que les pédophiles soient, en outre, des membres de réseaux qui font du trafic d'enfant, qui leur infligent des violences, etc.

- peut-être que c'est comme les drogues : OK, ça arrive de faire boire à un enfant des petites quantités d'alcool, et de même, on acceptera volontiers certains attouchements, genre une main passée dans les cheveux, ou un bisou ; mais on n'ira pas lui faire boire toute la bouteille, et de même, des attouchements plus approfondis seront condamnés. Quant à d'autres drogues, comme le cannabis, l'ecstasy, la cocaïne, on n'en fera même pas goûter un peu aux enfants.

Absolument, sauf que je n'utiliserai pas le terme "souffre", un ami (pas juste un pote), c'est quelque'un qui, si il appelle parce qu'il doit planquer un corps suite a une sombre histoire familiale, la réponse c'est "J'arrive, tu a besoin d'une pelle ?", par définition plus on en à, plus il faut "arbitrer" entre des priorités contradictoires (et si tu a un autre ami qui est flic, hein ?), et moins on est fidèle en amitié.

C'est prodigieux : je vois à présent que non seulement nous n'avons pas la même conception de l'amour, mais qu'en plus nous n'avons pas non plus la même conception de l'amitié. Jamais je ne sacrifierai la vérité, le bien et la justice à une amitié ; et je suis étonné que tu défendes une semblable idée : je te pensais assez aristotélicien sur la question de l'amitié, vu le grand cas que tu fais de la vertu (même si nous ne mettons pas le même contenu sur ce mot). En clair, si un ami assassine quelqu'un, j'essayerai de le convaincre de se dénoncer. J'irai le voir en prison régulièrement, car c'est un ami, mais je ne pourrai pas enterrer mes valeurs sous l'amitié et mentir pour qu'il échappe à la justice.

L'amour, comme l'amitié profonde et durable, c'est le rejet de l'arbitrage, parfois jusqu’à l’extrême, quelqu'un qui aurai un ami vraiment proche pourrait tout a fait décider de rester célibataire pour ne jamais avoir a choisir entre son ami et sa femme, entre son amis et ses enfants.

Par définition, multiplier les relations profondes, c'est diminuer l'investissement associé, et diminuer la profondeur, c'est un mécanisme d'isolation, de protection contre le fait de devoir un jour sacrifier quoi que ce soit, de protection contre la souffrance intolérable de la perte, sauf qu'au final, on sacrifie son humanité à une volonté d'autonomie a-sociale.

Je suis tout à fait d'accord. Mais de même que le fait d'avoir un super bon ami ne t'empêche nullement d'avoir des amitiés secondaires, moins intenses, et même de nombreux potes ; de même, le fait d'avoir un grand amour (ton épouse) ne devrait pas t'empêcher d'avoir des amours secondaires, moins intenses, des amourettes en somme.

De plus, si je suis d'accord qu'on ne peut avoir 36 super bons amis, il est généralement admis qu'on puisse en avoir quelques-uns : disons deux, trois, quatre, voire cinq, six. Surtout s'ils sont eux-mêmes amis entre eux. Donc, le fait d'avoir une épouse ne devrait pas être spécialement un frein pour avoir deux trois autres histoires d'amour simultanées dans sa vie.

Donc ton argument de la non-multiplicité possible des relations profondes sans se montrer infidèle me semble avoir une portée limitée (je n'ai jamais dit que ma conception du pluriamour c'était d'avoir vingt histoires d'amour sérieuses dans ma vie en simultané… deux ou trois ça me semble déjà être une bonne moyenne).

Posté

Je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas libéral-compatible, tout ce qui est mauvais n'est pas forcément causé que par l'action de l'état hein :D

Dire que le divorce est la cause de la pénurie de logement n'est pas libéral friendly car c'est le même raisonnement que font les décroissants (on vit dans un monde fini, théorie du partage du gâteau, toussa) ce qui permet de justifier les 35h.

Posté

En clair, si un ami assassine quelqu'un, j'essayerai de le convaincre de se dénoncer. J'irai le voir en prison régulièrement, car c'est un ami, mais je ne pourrai pas enterrer mes valeurs sous l'amitié et mentir pour qu'il échappe à la justice.

Je sais que j'ai trois vrais amis parce qu'on a un pacte ensemble. En cas de meurtre, on s'aidera pour enfuir le corps. C'est ça l'amitié.

Moralité, soyez pas ami avec Métazét car si [goodwin ON] les nazi redébarquent, il vous dénoncera [goodwin OFF].

Posté

Je ne dénoncerais pas mes amis, mais ce n'est pas parce que je leur pardonne tout inconditionnellement. Plutôt parce que je leur fais assez confiance pour savoir qu'ils ne se retrouveraient pas dans une situation aussi merdique sans qu'il y ait une très bonne raison (ou alors ils ne m'impliqueraient pas là dedans).

De toute manière, dans mon groupe d'amis ce n'est pas moi le "manuel" qui sait gérer ce genre de trucs.

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Je ne dénoncerais pas mes amis, mais ce n'est pas parce que je leur pardonne tout inconditionnellement. Plutôt parce que je leur fais assez confiance pour savoir qu'ils ne se retrouveraient pas dans une situation aussi merdique sans qu'il y ait une très bonne raison (ou alors ils ne m'impliqueraient pas là dedans).

De toute manière, dans mon groupe d'amis ce n'est pas moi le "manuel" qui sait gérer ce genre de trucs.

Moi c'est très simple : confiance inconditionnelle, sauf si il a touché aux gamins ou aux femmes (dans ce cas-là je le balance sans aucun scrupule).

Posté

Dénoncer un ami et puis quoi encore…

Autant donner ses bons coins à champignos tant qu'on y est.

ça me fait penser que j'ai essayé de faire craquer un ami de Toulon cet automne, sans résultat. Salaud.

Moi c'est très simple : confiance inconditionnelle, sauf si il a touché aux gamins ou aux femmes (dans ce cas-là je le balance sans aucun scrupule).

De fait, il y a quelques années, on a balancé un de mes collocs pour avoir retrouvé de la pédopornographie sur son ordi alors qu'on cherchait un film à mater le soir. C'était un bon ami a moi, je me serai contenté d'en parler avec lui. Les autres ont appelé les flics. Ce n'est pas resté un ami très longtemps.

Ou s'il a touché à ma picole.

La pendaison pour trahison !

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De fait, il y a quelques années, on a balancé un de mes collocs pour avoir retrouvé de la pédopornographie sur son ordi alors qu'on cherchait un film à mater le soir. C'était un bon ami a moi, je me serai contenté d'en parler avec lui. Les autres ont appelé les flics. Ce n'est pas resté un ami très longtemps.

Oh, ça craint… Ceci dit, des gens qui fouillent dans mon ordi sans ma permission ne restent pas mes amis très longtemps quoi qu'il arrive. C'est comme la brosse à dent : pas touche :icon_non:

Posté

Oh, ça craint… Ceci dit, des gens qui fouillent dans mon ordi sans ma permission ne restent pas mes amis très longtemps quoi qu'il arrive. C'est comme la brosse à dent : pas touche :icon_non:

C'était une colloc en mode "famille". Les chambres étaient ouvertes, qu'on soit présent ou pas, et on avait un accord pour se servir des PC des autres pour chopper des films ou de la musique. Ou se servir des consoles ou des télés.

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