NoName Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 Je m'en souviens, c'était un grand moment de rigolade, faudrait retrouver le passage. JRML4 je crois, c'est vrai que c'était marrant (avec le recul).
sans Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 Owh, c'est celui qui a disparu dans le Rien je pense
Philiber Té Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 C'était un truc du genre : "L'école c'est la prison ! Ça relève plus de l'incarcération inutile et laborieuse que de l'enrichissement intellectuel !" ?
Marlenus Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 Moi je ne le prendrais, pas, et je connais peu de gens qui le prendraient, mais s'il existe des gens pour qui avoir ce salaire vaut mieux que ne pas l'avoir, il n'est pas scandaleux qui choisissent ce salaire, et il serait injuste de leur interdire. Sur la théorie d'accord avec toi. Et dans mon monde idéal, pas de SMIC. Dans notre réalité, celui qui prend un travail à un salaire proche du RSA (voire en dessous), c'est en général qu'il n'a pas le RSA (donc clandestin) et qu'il se fait salement exploiter. Socialement, c'est une poudrière pour le politicien qui va dire que c'est normal de laisser les gens prendre ce genre de boulot. Et pour supprimer le RSA, dis moi quand tu vas le faire, je vais programmer mon année sabatique.
sans Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 C'était un truc du genre : "L'école c'est la prison ! Ça relève plus de l'incarcération inutile et laborieuse que de l'enrichissement intellectuel !" ? Plus subtil, mieux amené, mieux argumenté.
sans Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 Dans notre réalité, celui qui prend un travail à un salaire proche du RSA (voire en dessous), c'est en général qu'il n'a pas le RSA (donc clandestin) et qu'il se fait salement exploiter. Et la subjectivité de la valeur, huh punk ?
Tramp Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 Sauf que ce n'est pas gagner quelque chose à la place de rien. C'est gagner X €uros de plus que le RSA (et perdre les avantages équivalents) pour 35h de boulot. Je connais peu de personnes qui prendraient un travail à 500€ à part des gens qui n'ont pas le RSA donc des immigrés, mais là, bonjour Mme Le Pen. Non mais faudrait aussi arrêter d'empêcher les pauvres de travailler plus de 35h.
NoName Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 C'est pas parce que t'es dans une situation meilleure que celle d'avant que tu te fais pas exploiter quand même A une époque je travaillait pour moins en 3 euros de l'heure, entre 28 et 35 h semaines, de 21h30 a 04h30 du matin. J'étais mieux loti qu'avant mais, faut pas déconner, je me faisait salement exploiter
Tramp Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 C'est que ton travail ne valait pas plus. Y a pas de miracle. Si les gens se font exploiter en France, c'est que les gens ont une sale valeur subjective de ceux qui font le sale boulot et donc ne sont pas prêts à payer cher. C'est le résultat de 40 ans de dépréciation de tout ce qui ne sort pas d'un master universitaire et d'augmentation du SMIC.
NoName Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 C'est que ton travail ne valait pas plus. Y a pas de miracle. Heu clairement si. C'est juste que c'était illégal pour moi de négocier puisque c'était illégal pour Moi de travailler C'est pas parce qu'on passe d'une situation pourri vers moins pourrie que la situation n'est pas merdique quand même.
Tramp Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 Tu ne peux pas enlever le risque légal supporté par l'entreprise du coût de ton travail.
Anton_K Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 NoName et Marlenus, vous pouvez expliquer comme vous définissez "exploiter" ou "exploitation" s'il vous plait ?
Philiber Té Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 NoName et Marlenus, vous pouvez expliquer comme vous définissez "exploiter" ou "exploitation" s'il vous plait ? Abuser d'un rapport de force très inégal, au détriment de l'employé ?
NoName Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 Tu ne peux pas enlever le risque légal supporté par l'entreprise du coût de ton travail. Je peux pas enlever le fait que j'étais le seul employé disponible. Qu'on s'entende bien. J'étais mieux loti qu'avant ou j'étais au chômage et sans argent, mais on ne m'ôtera pas de l'idée que y avait sérieusement de l'enculage sévère.
NoName Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 NoName et Marlenus, vous pouvez expliquer comme vous définissez "exploiter" ou "exploitation" s'il vous plait ? De la manière usuelle et nonmarxiste: la sodomie sans vaseline.
Tramp Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 Abuser d'un rapport de force très inégal, au détriment de l'employé ? Ah oui, ce genre d'exploitation qui n'arrive que toujours dans un sens.
Marlenus Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 Ah oui, ce genre d'exploitation qui n'arrive que toujours dans un sens. Cela peut arriver dans le sens inverse. Mais rarement pour un boulot à temps plein payé au niveau du RSA.
sans Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 De la manière usuelle et nonmarxiste: la sodomie sans vaseline. S'il y a consentement de l'intéressé(e), où est l'exploitation ? Si par exemple une personne fait ce genre de choses avec une autre personne qui n'a accès à que trop peu de partenaires potentiels, serait-ce de l'exploitation sexuelle à ton sens ?
Tramp Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 Cela peut arriver dans le sens inverse. Mais rarement pour un boulot à temps plein payé au niveau du RSA. J'ai jamais entendu quelqu'un se plaindre qu'un salarié exploitait ses actionnaires. Comme ça ne gène personne qu'un salarié puisse rompre son contrat de travail à volonté, mais pas l'employeur.
Marlenus Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 S'il y a consentement de l'intéressé(e), où est l'exploitation ? Si par exemple une personne fait ce genre de choses avec une autre personne qui n'a accès à que trop peu de partenaires potentiels, serait-ce de l'exploitation sexuelle à ton sens ? Un peu comme si un gars fait un manque d'insuline qui peut faire mourir le gars et que le seul pharmacien qui peut le lui procurer dans les temps veut bien le lui vendre mais au prix de toutes les possessions du gars. Si transaction, elle se fera avec l'accord des deux. Cela n'empêchera pas que je trouverais qu'il y a exploitation de la part du pharmacien. Toi tu trouveras peut être que cela n'en est pas. Question de vocabulaire. La question est plutôt faut-il empêcher l'exploitation? (PS j'y connait rien en insuline, remplacez par ce que vous voudrez si l'exemple marche pas).
NoName Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 S'il y a consentement de l'intéressé(e), où est l'exploitation ? Si par exemple une personne fait ce genre de choses avec une autre personne qui n'a accès à que trop peu de partenaires potentiels, serait-ce de l'exploitation sexuelle à ton sens ? Bien sûr de l'exploitation sexuelle, et pourquoi pas éthylique pendant qu'on y est Faut arrêter de se leurrer, l'exploitation économique ça existe même dans un apport consentant. Quand on a le choix entre une mauvaise alternative et une très mauvaise, on prends la moins pire, ça n'empêche pas certains d'abuser de la situation en sachant très bien que certaines personnes n'ont simplement pas les moyens de refuser. Ça ne rends pas ça injuste pour autant mais ça reste quand même du foutage de gueule. Après vous pouvez vous pignoler la courge si ça vous amuse sur qui a la meilleure définition.
Marlenus Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 J'ai jamais entendu quelqu'un se plaindre qu'un salarié exploitait ses actionnaires. Retraite chapeau exhorbitante? Indemnité de départ exhorbitante? Pourtant les exemple de gars qui sont poursuivit par les foudres de la bien pensances car ils "abusent" (au sens des biens pensants), il y en a pas mal. Là on a le cas LePaon aussi, dans le style j'abuse avec l'argent de mon employeur qui marche bien. Comme ça ne gène personne qu'un salarié puisse rompre son contrat de travail à volonté, mais pas l'employeur. Cela gêne pas mal de personnes, le salarié syndicaliste n'est pas en odeur de sainteté partout. Alors certes tu les trouveras plus au MEDEF qu'à la fête de LO, mais il y en a pas mal.
sans Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 Toi tu trouveras peut être que cela n'en est pas. Don't be silly, je vous fais juste découvrir la signification de l'exploitation en utilisant la méthode socratique.
Tramp Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 Retraite chapeau exhorbitante? Indemnité de départ exhorbitante? Ces paies sont critiquées parce que ça coûte cher aux actionnaires ? Je ne crois pas.
ModernGuy Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 J'ai souvent remarqué que le libéral a plus d'humour que le gauchistes ou le xeniophobe. Sur SC, c'est patent. D'ailleurs, c'est systématiquement les autres qui viennent troller sur les listes à Gio, mais j'ai jamais vu Gio ou moi même aller troller les listes des gauchistes qui fleurissent. Non mais les gars arrêtez un peu de rêver. Sur Facebook y'a que les gauchistes qui ont le droit de partager des statuts pro chatons et anti-mechants. Ce sont les autres, quand ils expriment leur désaccord ou partagent des trucs pro méchants, anti chatons etc. qui font de la propagande. Compris ? Non ? C'est pourtant simple : -statut de gauchiste= courageuse prise de position anti système, oeuvre salutaire deducation populaire qui fait passer son auteur pour un héros humaniste. -statut pas gauchiste : vulgaire propagande néolibérale assénée par un ramassis de robots cupides sans cervelle qui écument les réseaux sociaux à la recherche d'innoncentes victimes à exploiter. Voilà. C'est tout.
Marlenus Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 Ces paies sont critiquées parce que ça coûte cher aux actionnaires ? Je ne crois pas. Elles sont critiqués car les gens pensent qu'ils abusent et se sucrent sur le dos de la société qui les emploient. Maintenant, si tu demande à mme Michu si elle préfère que l'on augmente les SMICARD ou les dividendes des actionnaires avec l'argent des bénéfices, effectivement Mme Michu dira les SMICARD. Mais c'est un autre débat. A la base tu disais que l'on ne critiquait pas ceux qui abusaient vis à vis de l'entreprise qui les emploient. Si on les critiques. (Avec bien entendu, la notion qu'abuser n'est pas forcément la même pour tous)
Tramp Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 L'entreprise, c'est l'agent des actionnaires. Donc à partir du moment ou tu te plains si cet argent revient aux actionnaires, tu ne te plains pas qu'ils se font exploiter. Les gens se plaignent que cet argent ne va pas dans la poche des autres salariés, ils en ont rien à faire des actionnaires (et après vérification, je parlais bien d'eux).
Marlenus Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 Si tu veux dire: En france on ne plaint pas les actionnaires si ils sont moins rémunérés qu'ils ne le devraient. Suis ok avec toi. Si tu veux dire: En France un salarié qui tire sur la corde et abuse n'est pas mal vu. Là on est en désaccord. (Faut voir aussi les discours sur les sportifs trop payés, etc. ).
sans Posté 27 novembre 2014 Signaler Posté 27 novembre 2014 On parle d'exploitation, personne ne trouve que les actionnaires se font exploiter. T'es un sacré toutouineur dans ton genre toi.
Rincevent Posté 28 novembre 2014 Signaler Posté 28 novembre 2014 Abuser d'un rapport de force très inégal, au détriment de l'employé ? Et pourquoi au détriment de l'employé seulement ? Pourquoi ce ne serait plus de l'exploitation quand c'est au détriment de l'employeur ? Au hasard : un politicien recasé dans une entreprise où il pourra toucher des jetons et avoir *beaucoup* de temps libre pour la politique.
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