Aller au contenu

Le fil des questions alakons


Fadior

Messages recommandés

Posté
il y a 12 minutes, Mégille a dit :

Stéphane Geyres et l'un de mes profs prononcent ça "anarcho-" comme "artichaut". Mais je continue à dire anarko quand même.

Tous les gens qui savent lire prononcent ça "anarko". Comme dans anarcho-communisme, anarcho-pacifisme, anarcho-syndicalisme...

Posté

C'est facile d'immigrer au Canada ? Si on veut s'y installer, y vivre, il faut avoir d'abord un travail ou bien c'est assez ouvert ?

Posté

Un doute orthographique : "un exploit qu'ils n'auraient jamais pu réaliser touX seulY".

 

Par quoi faut il instancier X et Y pour que l'orthopgraphe soit ok ?

 

  • X=t et Y=s : tout seuls ? (je voterai intuitivement pour lui mais ça me paraît bizarre)
  • X=s et Y=s : tous seuls ?
  • X=t et Y=space :tout seul ?
  • Une autre instanciation ?

 

c'est étrange de voir "seul" au pluriel.

Posté

Question à la con : c'est quoi exactement un marché unique ?

J'ai cru comprendre que c'est une union douanière + X, et qu'une union douanière est une zone de libre-échange + un protectionnisme coordonné contre tout ce qui est à l'extérieur. Mais que rajoute le marché unique ? Une coordination des interventionnismes étatiques ?

Posté
Le 16/01/2019 à 17:41, Kassad a dit :

Merci ! C'est ce que je pensais ... mais sans savoir pourquoi. 

Tout seuls = entièrement seuls ; alors que tous seuls = une quantité de x ou de y

C'est ce que ça signifie et je pense que tu l'as intuité naturellement

Posté

Occupational licensing + équilibre offre/demande pété (merci le Permien).

 

Et USD90k ça fait EUR79k soit EUR46k nets au forfait non-cadre, pas tout à fait un directeur d'usine.

Posté
il y a 8 minutes, Neomatix a dit :

Et USD90k ça fait EUR79k soit EUR46k nets au forfait non-cadre, pas tout à fait un directeur d'usine. 

 

Ouais, en fait même un peu pourri pour passer sa vie sur la route loin de chez soi. J'oublie toujours que l'€ n'est plus exactement à parité au $. Et surtout les chaaarges.

Posté
il y a 4 minutes, Bézoukhov a dit :

Ouais, en fait même un peu pourri pour passer sa vie sur la route loin de chez soi.

C'est un mode de vie que certains apprécient. Et pour un travail nécessitant un niveau d'études assez limité, c'est une rémunération plutôt honorable.

  • 3 weeks later...
Posté

Un collègue m'a dit que changer de radiateur pour baisser sa consommation électrique ne lui semblait pas logique car pour lui un kW d'électricité consommé ve produire la même quantité de chaleur quel que soit le radiateur.

Intuitivement, je dubite sur ses propos. Quelqu'un sait-il s'il y a des différence de rendement entre radiateurs électriques et de quel ordre sont-ils ?

Posté

Mais entre un radiateur qui chauffe beaucoup mais offre une petite surface de contact avec l'air ambiant et un autre moins chaud mais avec plus de surface de contact, le rendement est-il le même ? 

Posté
Il y a 1 heure, Solomos a dit :

Mais entre un radiateur qui chauffe beaucoup mais offre une petite surface de contact avec l'air ambiant et un autre moins chaud mais avec plus de surface de contact, le rendement est-il le même ? 

Si les deux radiateurs sont électriques (i.e. toute l'énergie part en chaleur), alors normalement le rendement est le même (la loi de Fourier décrivant le flux de diffusion d'une quantité conservée, tout ça).

 

C'est différent si c'est un radiateur à eau (il faut prendre en compte la différence de température en entrée et en sortie... et oui, ça veut dire que le rendement augmente quand il fait froid).

Posté

Pas une question de rendement mais peut être que si la surface est plus petite la chaleur se dissipera moins bien et donc il faudra chauffer plus longtemps pour obtenir la même sensation. Mais à moins, par exemple, de comparer un chauffage au sol sur une grande pièce vs. un petit radiateur électrique, c'est enculer des mouches

Posté

Petite question sur la théorie des jeux : le concept de "jeu à somme nulle" (ou non) a-t-il vraiment un sens ? Il me semble que ça implique de traiter les utilités individuelles comme des quantités agrégeables, et je ne vois pas ce qui permet d'affirmer ça.

Il y a ce théorème qui parait-il prouve que l'on peut représenter le choix des individus par des fonctions d'utilités, mais l'article wiki précise qu'il s'agit d'une échelle d'intervalle et non de ratio (et donc pas tout à fait quantitatif, même si susceptible d'addition), et que les utilités individuelles ne sont pas comparables entre elles. Donc ces histoires de "somme" des gains et des pertes de différents joueurs peuvent elles vraiment avoir la moindre application pratique ?

Posté

Ça ne s'applique que dans des cas particuliers théoriques. Mais ca a un sens, d'ailleurs je trouve que dans le discours commun c'est un des rares trucs qui n'est pas trop défiguré et qui correspond à peu près au théorème initial. C'est un bon point de départ de discussion.

 

Quantifier et ajouter des utilités c'est pas un des points clés qui différencie l'économie néo-classique des marginalistes (ou autrichiens je sais plus) ?

  • Yea 1
Posté
il y a 11 minutes, ttoinou a dit :

Ça ne s'applique que dans des cas particuliers théoriques. Mais ca a un sens, d'ailleurs je trouve que dans le discours commun c'est un des rares trucs qui n'est pas trop défiguré et qui correspond à peu près au théorème initial. C'est un bon point de départ de discussion.

 

Quantifier et ajouter des utilités c'est pas un des points clés qui différencie l'économie néo-classique des marginalistes (ou autrichiens je sais plus) ?

Tu ne considères pas les néo-classiques comme des marginalistes ? (pour moi, marginalistes = néoclassiques d'un coté, autrichiens de l'autre)

 

Mais qu'est-ce que c'est, une somme des utilités de plusieurs "joueurs" différents ? Est-ce que le théorème d'utilité prouve vraiment qu'on peut faire ce genre de chose ?

Posté
2 hours ago, Mégille said:

Petite question sur la théorie des jeux : le concept de "jeu à somme nulle" (ou non) a-t-il vraiment un sens ? Il me semble que ça implique de traiter les utilités individuelles comme des quantités agrégeables, et je ne vois pas ce qui permet d'affirmer ça.

Il y a ce théorème qui parait-il prouve que l'on peut représenter le choix des individus par des fonctions d'utilités, mais l'article wiki précise qu'il s'agit d'une échelle d'intervalle et non de ratio (et donc pas tout à fait quantitatif, même si susceptible d'addition), et que les utilités individuelles ne sont pas comparables entre elles. Donc ces histoires de "somme" des gains et des pertes de différents joueurs peuvent elles vraiment avoir la moindre application pratique ?

 

Je pense que sous certaines hypothèses, tu dois pouvoir démontrer que dans un jeu à somme négative, les utilités de chaque joueurs sont inférieures à ce qu'elles seraient dans une jeu à somme nulle.

Dans un jeu à somme négative, l'espérance de gain pour le joueur moyen est négative.

Dans un jeu à somme nulle, elle est nulle.

Comme l'utilité est croissante en fonction du gain, l'utilité attendue par le joueur moyen  dans un jeu à somme nulle est supérieure à celle attendu dans un jeu à somme négative.

Après, que peut-on en tirer comme conclusion, c'est une autre histoire.

 

Mais stricto sensu, parler de jeu à somme négative n'implique pas que les utilités soient agrégeables.

Posté
il y a 28 minutes, Mégille a dit :

(pour moi, marginalistes = néoclassiques d'un coté, autrichiens de l'autre)

Hum oui il est possible que Menger aie donné les autrichiens, tandis que Walras les néo classiques... ?

En tout cas tous les "bons" trucs marginalistes que j'ai lu j'avais l'impression qu'on pouvait les reformuler en termes autrichiens où l'acteur compare plusieurs situations pour faire un choix et que cela ne nécessitait pas d'usage irraisonné de mathématiques ou de quantifier des utilités


Sinon avant de sommer des utilités entre différents acteurs il faudrait pouvoir sommer des utilités chez le même acteur, c'est déjà pas gagné. De toute façon il faudrait des exemples concrets pour discuter si le concept de jeu à somme nulle s'applique bien au cas étudié :)

Posté
il y a 56 minutes, ttoinou a dit :

Hum oui il est possible que Menger aie donné les autrichiens, tandis que Walras et Jevons les néo classiques... ?

Fixed your post. :)

Posté

Y'a t-il un topic sur la question de la légitimité de l'internement psychiatrique ?

 

Je n'ai rien trouvé à part ceci mais c'est pas vraiment le sujet :

La question paraît très épineuse et on doit pouvoir aborder le sujet en face

 

https://www.libertarianism.org/encyclopedia/psychiatry

 

" Politically speaking, people supporting state-sanctioned psychiatric practices such as involuntary commitment to mental hospitals and the insanity defense tend to be on the left, favoring a therapeutic (paternalistic) state. Civil libertarians have been at times conspicuously silent regarding these practices, although some have argued that liberty is for mentally competent people only. Psychiatrist Thomas Szasz is the lone exception. As a staunch defender of classical liberalism and a critic of state entanglement with psychiatry, he has consistently held that mental illness is a metaphor and coercive psychiatric practices are inconsistent with libertarian principles and the rule of law. His seminal work, The Myth of Mental Illness (1961), changed the world of psychiatry forever. To this day, people still blame “deinstitutionalization” and “the problem of the homeless mentally ill” on Szasz’s writings (despite the fact that “deinstitutionalization” was implemented for economic reasons, not out of concern for the rights of those labeled “mentally ill”). To the extent that civil libertarians believe in mental illness and support involuntary commitment and the insanity defense, they appear to be guilty of an a priori contradiction when it comes to the liberty of self-ownership and coercive psychiatry: If they truly believed that a person owned his body, then surely they would oppose government efforts to coercively prevent suicide and to incarcerate in mental hospitals those who fail in their attempts to end their lives. The proper role of the state is to protect us from one another. The state has no place protecting a person from himself. Nowhere is this principle truer than with respect to a right to suicide. "

 

 

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...