Mathieu_D Posté 6 juin 2015 Signaler Posté 6 juin 2015 je propose de lui mettre une meuf, genre DuflotIl y a des limites à la cruauté.
Bisounours Posté 6 juin 2015 Signaler Posté 6 juin 2015 Bah, il a titubé du clavier et s'est vautré sur le premier fil qui lui est tombé sous l'index. Sanksion, tu files un mauvais coton ! reprends toi mon gars et passe un peu à la cristalline
Gio Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Question d'un de mes contacts FB : Je suis une quiche en économie (entre autres). Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi, à Strasbourg, une barquette espagnole de 500 grammes de fraises aux pesticides coûte 1,50 €uros en magasin, alors qu'une barquette française - et même alsacienne - de 500 grammes de fraises aux pesticides coûte 3,50 €uros en magasin? Quel est donc ce mystère? Quel est donc ce maléfice? J'ai envie de répondre : Offre et Demande, mais c'est un peu court, isn't it ? Après je ne sais pas si la production française est plus taxée et plus réglementée que l'espagnole...
PABerryer Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Les coûts de productions sont moindres en Espagne donc même avec le transport elle est moins chère.
Gio Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Le coût de production détermine le prix ?(Et pourquoi les coûts de productions sont moindre en Espagne ? Le climat ?)Un explication qui a été proposée par quelqu'un en commentaire : Les immenses bienfaits du capitalisme sauvage conjugués à des lâchetés politiques! Pas grand'chose à comprendre si ce n'est qu'il vaut mieux bien rincer tes fraises avant d'y goûter!
Voy Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Si les coûts de production sont dérisoires (grâce au climat ; il serait possible de faire pousser des fraises en Ecosse mais ça coûterait la peau des fesses), tu as la possibilité d'augmenter ta marge bénéficiaire ou juste de réduire tes prix. L'Espagne choisit de réduire ses prix et d'envahir les marchés étrangers avec ses produits. La notion d'avantage comparatif entre peut-être aussi en jeu, l'Espagne s'est spécialisée depuis belle lurette dans la production massive de ce genre de produits, ce qui lui permet de faire des économies d'échelle dans sa production et d'être très efficace dans la réduction des coûts. (je pense) Un explication qui a été proposée par quelqu'un en commentaire :Quel connard.
Adrian Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 L'explication souvent donnée c'est qu'ils font travailler des immigrés pour pas cher ... Pas sur que ce soit une piste d'explication à prendre.
Gio Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Je croyais que le coût de production ne déterminait pas le prix.
Voy Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Je crois bien que si : pourquoi RyanAir fait du costkilling à tout va dans tous les domaines ? Pour fournir un service au prix dérisoire.
Gio Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 L'explication souvent donnée c'est qu'ils font travailler des immigrés pour pas cher ... Pas sur que ce soit une piste d'explication à prendre. Tu es un prophète ! Voilà le commentaire qui vient de tomber : Le climat n'est pas le seul en cause! L'exploitation des sans papiers par des producteurs sans scrupules et puissants, probablement ( je ne suis pas expert en la matière) arrosés par les subventions de l'UE peut aussi expliquer ce phénomène!
Voy Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Les subventions de l'UE, les maraîchers français doivent aussi les toucher donc bon... Faut les envoyer au Groenland produire des fraises et des bananes à ces types, ce serait un bon moyen de s'en débarrasser. Et les Français aussi font taffer des sans-papiers, c'est pas l'apanage de l'Espagne. Des Roms qu'ils font taffer, ou des Noirs.
Fenster Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Enfin bon reste que les fraises d'Espagne c'est quand même bien de la merde.
Voy Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Les gariguettes c'est les meilleures. (Peut-être que quelqu'un plus chevronné que nous en éco va nous apporter la lumière)
Adrian Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Et les Français aussi font taffer des sans-papiers, c'est pas l'apanage de l'Espagne. Des Roms qu'ils font taffer, ou des Noirs. Aujourd'hui je ne sais pas trop mais au début du 20ème siècle, ce sont les italiens qui venaient bosser dans les champs français.
Gio Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Les subventions de l'UE, les maraîchers français doivent aussi les toucher donc bon... Faut les envoyer au Groenland produire des fraises et des bananes à ces types, ce serait un bon moyen de s'en débarrasser. Et les Français aussi font taffer des sans-papiers, c'est pas l'apanage de l'Espagne. Des Roms qu'ils font taffer, ou des Noirs. Je n'ai pas douté une minute de l'absence de moralité chez certains des producteurs français, mais il suffit de comparer la taille des exploitations de part et d'autre des Pyrénées pour comprendre qui est le plus costaud! Pour le coup le climat peut expliquer cela!
Mathieu_D Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Les français ne peuvent pas lutter sur la production de masse et les producteurs alsaciens font de la fraise de luxe.
Tremendo Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Le salaire minimum est de 650 euros en espagne, 1400 en France, sans affecter la qualité des fruits et légumes.
Mathieu_D Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 C'est très sensible au transport les fraises, tu ne peux pas exporter des fraises de qualité mûres à point si facilement. Les bonnes fraises restent en Espagne.
Sloonz Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 1. Oui, les coûts de production ne déterminent pas les prix. Ce sont l’offre et la demande qui déterminent les prix. Par contre, l’offre est nécessairement limitée par la rareté des facteurs de production, dont en particulier le travail. Cette rareté détermine également le prix des facteurs de production. Très schématiquement, on a : (demande des biens finaux) => (demande des biens de production) (rareté des facteurs de production) + (demande des bien de production) => (prix des facteurs de production) (rareté des facteurs de production) + (demande des bien finaux) => (prix des biens finaux) (ou en termes statistiques, la corrélation prix des biens de production-prix du produit final ne vient pas d’une causation, mais d’un facteur commun « rareté des facteurs de production ») 2. Le prix entre « fraises espagnoles » et « fraises françaises » est différent pour la même raison qu’un paquet de mouchoirs a un prix différent d’une brosse a dent : ce sont des produits différents. Les fraises françaises ont une demande plus élevée (parce que tu as un tas de bobos qui veulent « consommer local », et le reste de la population qui est indifférent entre les deux ; tu as peu de monde qui préfère les fraises espagnoles) donc un prix plus élevé. Et je pense (sans être prêt à mettre ma main au feu, je suis pas expert en jardinage moi ) que l’offre est plus basse également, parce que l’offre « hectares disponibles propices à la culture de fraises de qualités » est plus basse en france qu’en espagne. (autrement dit, la question est la même que « pourquoi la Fiat Punto et la Maserati ont un prix différent ? »)
Tremendo Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 C'est très sensible au transport les fraises, tu ne peux pas exporter des fraises de qualité mûres à point si facilement. Les bonnes fraises restent en Espagne.Les tailles des exploitations sont inférieures en Espagne, beaucoup de la production reste sur place contrairement à une idée reçue. Par contre je crois que les rendements sont supérieurs en Espagne aussi
Tremendo Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 1. Oui, les coûts de production ne déterminent pas les prix. Ce sont l’offre et la demande qui déterminent les prix. Par contre, l’offre est nécessairement limitée par la rareté des facteurs de production, dont en particulier le travail. Cette rareté détermine également le prix des facteurs de production. Très schématiquement, on a : (demande des biens finaux) => (demande des biens de production) (rareté des facteurs de production) + (demande des bien de production) => (prix des facteurs de production) (rareté des facteurs de production) + (demande des bien finaux) => (prix des biens finaux) (ou en termes statistiques, la corrélation prix des biens de production-prix du produit final ne vient pas d’une causation, mais d’un facteur commun « rareté des facteurs de production ») 2. Le prix entre « fraises espagnoles » et « fraises françaises » est différent pour la même raison qu’un paquet de mouchoirs a un prix différent d’une brosse a dent : ce sont des produits différents. Les fraises françaises ont une demande plus élevée (parce que tu as un tas de bobos qui veulent « consommer local », et le reste de la population qui est indifférent entre les deux ; tu as peu de monde qui préfère les fraises espagnoles) donc un prix plus élevé. Et je pense (sans être prêt à mettre ma main au feu, je suis pas expert en jardinage moi ) que l’offre est plus basse également, parce que l’offre « hectares disponibles propices à la culture de fraises de qualités » est plus basse en france qu’en espagne. (autrement dit, la question est la même que « pourquoi la Fiat Punto et la Maserati ont un prix différent ? ») L'offre et la demande bien évidemment, mais les coûts intermédiaires ont aussi une incidence. Je veux dire, l'offre en fruits espagnols est supérieure du fait des conditions climatiques, de meilleurs rendements, d'un coût du travail inférieur (smic inférieur, cotisations sociales inférieures, horaires plus relaxes) permettant de travailler plus.A l'inverse tu as raison la demande en fruits espagnols est inférieure en France que celle en fruits français.
Mathieu_D Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Des échos que j'en ai eu, l'offre maraîchère hollandaise est moins chère que l'offre française. Le climat dans l'histoire ne participe pas tant que ça aux prix.
Rincevent Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Question d'un de mes contacts FB : J'ai envie de répondre : Offre et Demande, mais c'est un peu court, isn't it ? Après je ne sais pas si la production française est plus taxée et plus réglementée que l'espagnole... Économies d'échelle en Espagne (et, de manière plus marginale, travail moins cher sur place) d'une part ; d'autre part, pour faire pousser des fraises en Alsace, il faut les faire pousser plus longtemps, et sous des serres et avec un tas d'autres installations bien plus dispendieuses que ce que le climat espagnol nécessite. Il est temps que les locavores comprennent que le transport, ça coute que dalle pour les objets individuels qu'ils achètent. Le transport de sa barquette, c'est peut-être 3 ou 4 centimes tout au plus : c'est un facteur infime, mais qui se voit (contre d'autres facteurs, mentionnés plus haut ici, mais qui eux ne se voient pas). Le coût de production détermine le prix ? (Et pourquoi les coûts de productions sont moindre en Espagne ? Le climat ?) Pourquoi ? Notamment le climat, cf. plus haut. Et le coût de production détermine en bonne partie la gueule de la courbe d'offre, et a donc un effet important sur le prix. Les français ne peuvent pas lutter sur la production de masse et les producteurs alsaciens font de la fraise de luxe.Voilà. Les fraises françaises ont une demande plus élevée (parce que tu as un tas de bobos qui veulent « consommer local », et le reste de la population qui est indifférent entre les deux ; tu as peu de monde qui préfère les fraises espagnoles) donc un prix plus élevé.Excellente remarque : les franses françaises sont plus chères parce qu'il y a des gogos comme le pote de gio qui sont prêts à les acheter plus chères. (Bon, "gogo" est juste là pour troller, je comprend tout à fait qu'on achète un truc plus cher parce qu'on le pare de vertus supérieures.)
Brock Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 je suis largement pret a payer mes fruits plus chers pour qu'ils soient meileurs et plus beaux.J'ai remarque qu'en les achetant a l'epicierie francaise ils sont toujours beaux et BONS. Ils ont ete selectionne avec soin. Au supermarche ils peuvent etre beaux mais le gout c'est quitte ou double...
Tramp Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Je croyais que le coût de production ne déterminait pas le prix. Le coût de production ne détermine pas le prix mais il est plus facile de produire des choses en masse lorsque c'est peu coûteux de les produire. Et plus quelque chose est produit en quantité, moins il est cher (ceteris paribus). Mais la demande reste le driver principal (si quelque chose n'a pas de valeur, sa plus grande ou plus faible production n'en change pas sa valeur, peu importe les coûts).
Bisounours Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 La différence de qualité entre le local et le lointain, c'est souvent la cueillette à maturité, non ? Ce qui peut expliquer pkoi les fraises du coin sont meilleures que celles d'Espagne. Moi je m'en fous de l'origine, je cherche le rapport qualité prix et bien souvent les produits vendus en pleine saison au marché de ma petite ville par un mec du coin sont meilleurs et moins chers. Evidemment je cause pas des bananes et des mangues.
Elphyr Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 je suis largement pret a payer mes fruits plus chers pour qu'ils soient meileurs et plus beaux.J'ai remarque qu'en les achetant a l'epicierie francaise ils sont toujours beaux et BONS. Ils ont ete selectionne avec soin. Au supermarche ils peuvent etre beaux mais le gout c'est quitte ou double... Tout est dit. Et tant que des gens comme toi existent, les producteurs locaux existeront. Je comprends même pas le débat.
Tramp Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Sachant qu'un producteur local ça peut se jouer à 50m, si tu es du bon côté de la frontière ou pas.
Elphyr Posté 7 juin 2015 Signaler Posté 7 juin 2015 Sachant qu'un producteur local ça peut se jouer à 50m, si tu es du bon côté de la frontière ou pas. On a ce problème-là avec l'Union Européenne ? Parce que bon, d'un côté ou de l'autre du Rhin (par exemple) pour moi c'est la même région. Un citron de Menton ou de San Remo c'est pareil.
Messages recommandés