Mathieu_D Posté 6 mai 2015 Signaler Posté 6 mai 2015 Pardon, je suis un peu trop premier degré aujourd'hui. Qu'est-ce que c'est que cet aveu de pédophilie ?
Flashy Posté 7 mai 2015 Signaler Posté 7 mai 2015 D'où tirer l'essence du libéralisme alors? Sur quoi baser le fait que la liberté individuelle est au-dessus dans ces cas-là? Du rapport à la vérité? A savoir : on ne peut jamais connaître la vérité, on n'en a qu'une représentation personnelle dont on ignore, en dernière analyse, la validité. Dès lors, imposer une voie unique d'agir et de faire, c'est prendre le risque de condamner les autres à l'erreur ; c'est aussi perdre en efficacité. En conséquence, il convient de tolérer les approches de chacun.
poney Posté 7 mai 2015 Signaler Posté 7 mai 2015 J'ai réussi mon coup Au bout de 15 essais sur d'autres thread !
Tremendo Posté 7 mai 2015 Signaler Posté 7 mai 2015 Au bout de 15 essais sur d'autres thread !C'est que celui-là il paraissait plus sérieux.
Astha Posté 7 mai 2015 Auteur Signaler Posté 7 mai 2015 Contre le libéral-étatisme : Pierre Chappaz débat avec Gaspard Koenig Ce que souhaitent la plupart des libertariens, ce n’est pas la disparition de l’État, mais une cure d’amaigrissement radicale, couplée à un programme de gymnastique exigeant. Par Pierre Chappaz. La réponse de Gaspard Koenig à mon billet « Identité et liberté, lettre à Gaspard Koenig » me déçoit, mais je ne suis pas surpris, et au contraire, je me sens conforté dans mes positions par la faiblesse de son argumentation. Le débat entre libéraux, qui semble attrister Gaspard Koenig, est utile et légitime. Le jeune philosophe est le « bon client » libéral de tous les médias français, qui apprécient sa petite musique, franchement libertaire sur le plan sociétal, et adorablement ambigüe sur le plan économique. La synthèse collectiviste-libertaire plaît toujours autant aux journalistes, qui ont besoin de renouveler leurs invités, on a assez vu Dany Cohn Bendit. Un libéral, auréolé de son passé de rédacteur des discours de Christine Lagarde, qui explique que la solution à la crise c’est de faire défaut sur la dette, c’est nouveau et intéressant ! Personne n’y avait pensé, à part Jean-Luc Mélenchon, et pourtant c’est tellement simple… on oublie, la dette, pfuit ! Koenig explique aussi que « les libéraux défendent depuis une dizaine d’années le revenu universel ». Je considère cette idée comme une énième utopie socialiste, pas comme une idée libérale, dans un pays, la France, où l’État et son dispositif de clientélisme et d’assistanat consomme déjà 57% de la richesse nationale. Le philosophe libéral-étatiste véhicule également la vieille antienne sur la « disparition du travail » du fait des robots. Reparlons-en dans quelques années quand chacun aura enfin constaté que les pays qui subissent le chômage de masse sont les pays mal gérés et étouffés sous le poids de l’État comme la France, l’Italie et l’Espagne. Koenig aurait mieux fait de ne pas me répondre, plutôt que de caricaturer mes positions en me dépeignant comme un partisan des sociétés primitives à la sauce Guaranis d’Amazonie. Ce que souhaitent la plupart des libertariens, ce n’est pas la disparition de l’État, mais une cure d’amaigrissement radicale, couplée à un programme de gymnastique exigeant, pour traiter ce problème d’obésité de l’administration, qui étouffe littéralement la société. Dans un pays comme la France ou le secteur privé, réduit à 43% de la richesse nationale, ne fait plus aucune croissance depuis des années, l’heure n’est pas à la promotion du « jacobinisme libéral », mais à la promotion de la liberté, celle des individus écrasés de taxes et de réglementations, ou assistés tels de grands drogués, et celle des entreprises qui ont tant perdu de leur compétitivité sur les marchés mondiaux. Revenir d’un État obèse à un État léger, concentré avant tout sur ses fonctions régaliennes, notamment la sécurité intérieure et extérieure, la loi et la justice, c’est le cœur du libéralisme. Cet objectif modeste est pourtant utopiste en France, ou aucun homme ou femme politique ne sera sans doute jamais élu(e) sur un programme à la Margaret Thatcher. Pour que peut-être un jour cela change, il faut sortir le débat sur le libéralisme de la diabolisation « ultralibérale » et de la confusion « libérale-médiatique ». http://www.contrepoints.org/2015/05/07/206989-debat-avec-les-liberaux-mediatiques Avec ceci en commentaire: Pierre Chappaz le 7 mai 2015 à 15 h 11 min Répondre Bonjour Contrepoints, vous avez utilisé une version brouillon de mon article, il manque un passage essentiel: Le « jacobinisme libéral » (est) en réalité totalitaire. Non, Gaspard Koenig, il n’est point besoin d’une « centralisation puissante pour émanciper l’individu de ses tutelles ». Les Etats décentralisés comme la Suisse, pays de la démocratie directe, du gouvernement modeste, assurent bien mieux la liberté de l’individu. On lit aussi dans le livre récent de Koenig qu’il veut l’interdiction de l’enseignement privé, « une réforme brutale, (qui) entrainera des résistances, que l’Etat jacobin devra briser sans état d’âme ». L’homme a du style, mais comment peut-on écrire des choses pareilles? http://www.contrepoints.org/2015/05/07/206989-debat-avec-les-liberaux-mediatiques#comment-1121342 Quelqu'un aurait des précisions sur cette éventuelle interdiction de l'enseignement privé dans son bouquin ?
POE Posté 7 mai 2015 Signaler Posté 7 mai 2015 Je n'ai malheureusement pas lu son livre, mais si c'est vrai, cela m'attriste. Si on peut concevoir l'idée du revenu universel comme pis aller d'un arrêt brutal des aides, le fait d'interdire l'enseignement privé me semble relever d'une démarche bien différente et bien plus inquiétante.
Escondido Posté 7 mai 2015 Signaler Posté 7 mai 2015 Je n'ai malheureusement pas lu son livre, mais si c'est vrai, cela m'attriste. Si on peut concevoir l'idée du revenu universel comme pis aller d'un arrêt brutal des aides, le fait d'interdire l'enseignement privé me semble relever d'une démarche bien différente et bien plus inquiétante. N'était-ce pas la pensée historique de certains libéraux français ?
NoName Posté 7 mai 2015 Signaler Posté 7 mai 2015 N'était-ce pas la pensée historique de certains libéraux français ? développer l'école publique plutôt, mais on parle d'une époque où l'Eglise était grosso merdo aussi puissante que l'Etat lui-même (en tout cas vue comme telle), alors ce n'est pas vraiment comparable. En gros, à l'époque, le libéralisme (surtout début XIXe) se définissait avant tout par l'opposition au pouvoir de l'Eglise dans la sphère publique
PABerryer Posté 7 mai 2015 Signaler Posté 7 mai 2015 Les premiers tenants de l'École laïque ont été les protestants qui voulaient une alternative à l'enseignement catholiques, ils ont utilisés l'État pour arrivé à leur fin et quand ils ont réussi ils se sont fait baiser par les francs mac.
xara Posté 8 mai 2015 Signaler Posté 8 mai 2015 http://www.contrepoints.org/2015/05/07/206989-debat-avec-les-liberaux-mediatiques Avec ceci en commentaire: http://www.contrepoints.org/2015/05/07/206989-debat-avec-les-liberaux-mediatiques#comment-1121342 Quelqu'un aurait des précisions sur cette éventuelle interdiction de l'enseignement privé dans son bouquin ? A la fin il y a une partie « quelques réformes » où il est effectivement question de l’école: Nationalisation de l’éducation Pas d’autonomie intellectuelle sans une formation la plus éclectique possible, pour reprendre les termes de Victor Cousin. Pour se faire une raison sur la marche du monde, il faut s’être frotté aux raisons de toute nature. Ce débat vieux de deux siècles est miné par une triple confusion. On confond d’abord liberté des parents et liberté des enfants. Le terme d’« école libre », popularisé en 1984 lors des grandes manifestations contre le projet de loi Savary, est trompeur. Guizot se refusait d’ailleurs à l’utiliser, pour lui préférer celui d’école privée. Car les enfants ne sont pas la propriété de leurs parents : ce sont des individus en puissance, qu’il appartient à l’Etat de rendre autonomes et de sevrer des liens qui les ancrent dans telle ou telle tradition. L’école véritablement libre, c’est celle qui leur offre, à travers la multiplicité des points de vue enseignés, la possibilité d’effectuer leurs propres choix. Pour le dire vite : libre à eux de croire au créationnisme, du moment qu’ils ont pu lire Nietzsche et Darwin. A l’inverse, l’école dite « libre » comporte le risque de pure reproduction culturelle et confessionnelle. L’enfant est-il « libre » d’embrasser les croyances de ses parents quand il n’a jamais eu connaissance d’autres modes de pensée ? On confond ensuite monopole réglementaire (certification des maîtres et définition des programmes) et autonomie de gestion. Une éducation uniforme dans ses principes et neutre dans la diversité des valeurs qu’elle véhicule peut tout à fait être déclinée de manière variée et inventive sur l’ensemble du territoire. Chaque école devrait pouvoir expérimenter des pédagogies, des horaires, des modes de recrutement différents, tant que le contenu de l’enseignement respecte les grandes lignes définies au niveau central. Enfin, on confond enfants et adultes. La fiction juridique de la majorité revêt un rôle crucial pour séparer le moment où l’Etat doit exposer à l’enfant la complexité du monde, de celui où il doit respecter les choix de l’adulte devenu intellectuellement autonome. Voilà pourquoi l’éducation, si elle doit être nationalisée dans le primaire et le secondaire, peut sans difficulté retourner au secteur privé quand il s’agit de l’enseignement supérieur. François Mitterrand s’était engagé à créer un « grand service public unifié et laïc de l’Education nationale ». Cette ambition est d’autant plus d’actualité que les écoles confessionnelles sont en plein essor (il y en a près de 10 000 en France) : le risque est grand de voir se créer, à travers l’enseignement privé, des poches d’autoritarisme communautaire qui prive les futurs adultes de leur liberté de pensée. Il faut donc d’un côté mettre fin au privé hors contrat, et de l’autre confier à l’ensemble des établissements une capacité d’auto-organisation fonctionnelle aussi grande que, par exemple, celle du privé sous contrat. L’Etat doit garantir l’émancipation intellectuelle, tout en laissant libre cours aux initiatives locales pour imaginer des formes d’enseignement alternatives. En un sens, cela revient à généraliser l’expérience britannique des free schools (écoles autogérées par les parents, mais financées par le contribuable), à condition que le contenu enseigné soit précis et contrôlé. On pourra ainsi combiner égalité des chances, diversité des méthodes et éclectisme des programmes. Une telle réforme, brutale, entraînera des résistances, que l’Etat jacobin devra briser sans état d’âme, comme il l’a déjà fait dans son histoire. Quand Jules Ferry fait interdire d’enseignement les congrégations en 1880, c’est par la force que des milliers de religieux furent expulsés »
Rübezahl Posté 8 mai 2015 Signaler Posté 8 mai 2015 putain, si c'est ça le libéralisme !!! vade retro
Tremendo Posté 8 mai 2015 Signaler Posté 8 mai 2015 Ah oui non là ça dépasse les bornes des limites. C'est du sacré bullshit et pour le coup ça n'a rien de libéral ni de communicationnel
POE Posté 8 mai 2015 Signaler Posté 8 mai 2015 Disons qu'on voit là deux choses : -d'une part la logique d'émancipation par l'Etat et la voie mortifère et liberticide que cela peut ouvrir -d'autre part, sans doute, l'ascendance de Gaspard Koenig plutôt libérale de gauche tendance socialisante
PABerryer Posté 8 mai 2015 Signaler Posté 8 mai 2015 Ce discours ressemble furieusement à celui de Peillon sur l'École, où à celui de ce membre du gouvernement qui considérait que les enfants n'appartenaient pas à leurs parents mais sous entendais que l'École avait plus de droit sur eux. Ce discours se place dans la ligne de celui de la Ligue de l'Enseignement, de Ferdinand Buisson, etc. Au final j'émet l'hypothèse que Koening est Francs mac, ou tout du moins très proche de leurs idées sur l'École et l'émancipation des individus.
Lancelot Posté 8 mai 2015 Signaler Posté 8 mai 2015 On sent que ça l'excite le gros état jacobin qui brise les résistances sans états d'âme. Je doute de son libéralisme.
Tremendo Posté 8 mai 2015 Signaler Posté 8 mai 2015 C'est marrant de considérer que des parents enferment leurs mômes dans un carcan, et considérer que ces mêmes parents, s'ils sont profs, peuvent libérer par contre tous les autres mômes de ce carcan. Paye ta contradiction
Nick de Cusa Posté 8 mai 2015 Signaler Posté 8 mai 2015 Il faudrait le publier avec le titre "le libéralisme de Gaspard Koening"
DiabloSwing Posté 8 mai 2015 Signaler Posté 8 mai 2015 Au final j'émet l'hypothèse que Koening est Francs mac, ou tout du moins très proche de leurs idées sur l'École et l'émancipation des individus. Le gars qui émerge d'un coup, d'on ne sait où, avec les bons réseaux qui le relaient, ça me laisse toujours cette impression-là. Je suis peut-être parano aussi.
PABerryer Posté 8 mai 2015 Signaler Posté 8 mai 2015 "Il ne faut pas se tromper, le libéralisme c'est en fait quelque chose de très étatique. Pour s'imposer, il a besoin de politiques publiques extrêmement violentes et volontaristes." Guillaume Duval, rédacteur en chef d'Alternatives Economiques (au micro de RMC).
Astha Posté 8 mai 2015 Auteur Signaler Posté 8 mai 2015 A la fin il y a une partie « quelques réformes » où il est effectivement question de l’école: Merci Il propose d'autres réformes dans le genre WTF ?
Lancelot Posté 8 mai 2015 Signaler Posté 8 mai 2015 Guillaume Duval, rédacteur en chef d'Alternatives Economiques (au micro de RMC).Ouaip, c'est exactement à ce genre de cons qu'il ne faudrait pas donner raison.
Bisounours Posté 8 mai 2015 Signaler Posté 8 mai 2015 Ben l'idée est pas con, si on part du principe (et là il faut avoir beaucoup d'imagination et d'optimisme) que l'éducation instruction nationale apprend à tous les enfants les fondamentaux nécessaires, et dispense un enseignement le plus neutre possible, avec beaucoup d'ouverture d'esprit sur le monde. Le souci, c'est qu'on transpose cette idée avec ce que nous savons de l'éducation la rééducation nationale aujourd'hui. Alors forcément, ça fait pppeur.
Johnnieboy Posté 8 mai 2015 Signaler Posté 8 mai 2015 Bon, il est complètement à côté de la plaque sur ce sujet. Et alors ? Tant qu'il continue à populariser des idées libérales, c'est tout bénéf'. Vous ne croyiez pas que l'on allait avoir un Ron Paul français à la télé quand même ?
Tramp Posté 9 mai 2015 Signaler Posté 9 mai 2015 Oui mais, par exemple, il a tendance à beaucoup parler de GPA alors que c'est pas forcément un sujet prioritaire (et contesté, surtout dans la façon ou il la pense), alors s'il fait pareil avec l'éducation... Il faut qu'il popularise les bonnes idées libérales quoi et pas ses fausses bonnes idées.
PABerryer Posté 9 mai 2015 Signaler Posté 9 mai 2015 Bon, il est complètement à côté de la plaque sur ce sujet. Et alors ? Tant qu'il continue à populariser des idées libérales, c'est tout bénéf'. Vous ne croyiez pas que l'on allait avoir un Ron Paul français à la télé quand même ? Le problèmes est qu'il popularise aussi les caricatures que l'on se fait du libéralisme donc au final je ne suis pas sur que nous soyons gagnant.
POE Posté 9 mai 2015 Signaler Posté 9 mai 2015 C'est bien qu'on puisse voir un libéral s'exprimer dans les médias mainstream, mais il faut voir surtout ce qu'on retiendra de ses interventions en dehors de son aspect capillaire et cela c'est le travail d'un institut d'opinion et de sondage...
Nick de Cusa Posté 9 mai 2015 Signaler Posté 9 mai 2015 Oui. Le problème n'est certes pas que Koenig passe à la télé, mais maintenant d'en trouver d'autres.
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