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Réforme du droit du travail, esclavagimse & mineurs de fond


Messages recommandés

Posté
  Le 21/02/2018 à 18:29, Mathieu_D a dit :

pour se débarasser d'un boulet faut le promouvoir pour le muter.

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Ben du coup, il est malfaisant, mais plus loin. Dans la fonction publique, je sais pas jusqu'où il faut aller pour être viré, à part commettre un meurtre  ?  

Posté
  Le 21/02/2018 à 18:33, Bisounours a dit :

Ben du coup, il est malfaisant, mais plus loin. Dans la fonction publique, je sais pas jusqu'où il faut aller pour être viré, à part commettre un meurtre  ?  

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Tout dépend de la réelle volonté de te licencier.

 

Mais dans la théorie, vu que tu peux être licencié pour insuffisance professionnelle, pas très loin;

 

Il y a eu 27 profs licenciés pour cette raison entre 2008 et 2010. (je n'ai pas de chiffres plus récents).

Posté
  Le 21/02/2018 à 19:33, Bisounours a dit :

Les enseignants français sont des pointures donc..  aussi peu de brêles incompétentes

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Ou alors cela révèle que le problème n'est pas le statut d'emploi à vie mais autre chose.

 

Ou que même dans le privé c'est peut-être aussi rare (vous en connaissez des salariés du privé viré pour ce motif? ).

Posté
  Le 21/02/2018 à 21:06, Marlenus a dit :

Ou alors cela révèle que le problème n'est pas le statut d'emploi à vie mais autre chose.

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certains métiers sont difficilement évaluables, c'est vrai. Mais en dehors des cas classiques de profs pas terribles, il y a celui de profs vraiment nuisibles, au comportement très limite, parfaitement identifiable, et repéré par l'institution, et qui restent en fonction ou sont juste mutés. Le scandale est là. Et ça vaut aussi pour le milieu hospitalier.

  • 2 weeks later...
Posté

Reportage d'Envoyé spécial jeudi  «  L'exécuteur : confessions d'un DRH »

 

  Citation

Pendant 22 ans, Didier Bille a été directeur des Ressources humaines pour des multinationales, dans le secteur des télécommunications ou de l’industrie automobile. Pour la première fois, l'homme témoigne des méthodes qu’il a employées pour mettre la pression aux salariés et les licencier... parfois sans motif ! Durant sa carrière, Didier Bille a congédié 1 000 personnes ! Il raconte un monde de l’entreprise sans foi ni loi, où le salarié est broyé.

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Assurément un reportage pour @Flashy.

  • Haha 1
Posté
  Le 04/03/2018 à 19:29, Adrian a dit :

Reportage d'Envoyé spécial jeudi  «  L'exécuteur : confessions d'un DRH »

 

 

Assurément un reportage pour @Flashy.

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@Flashy : il nous faut un article pour CP, regarde le reportage et démonte-le dans les règles, steuplééé ! :)

Posté
  Le 05/03/2018 à 00:43, Rincevent a dit :

@Flashy : il nous faut un article pour CP, regarde le reportage et démonte-le dans les règles, steuplééé ! :)

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Je vais avoir une semaine hardcore au boulot (mes péripéties à Montpellier n'y sont pas étrangères). Je vais voir ce que je peux faire, mais je ne suis pas super bon en service commandé...
Par contre, si, par malheur, je finis tôt jeudi et que je finis devant cette émission de merde, la colère me fournira probablement une puissante motivation pour moucher les conneries qui ne manqueront pas d'être dites.

 

  Le 04/03/2018 à 19:29, Adrian a dit :

Reportage d'Envoyé spécial jeudi  «  L'exécuteur : confessions d'un DRH »

 

 

Assurément un reportage pour @Flashy.

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Entre nous, 1000 licenciements en 22 ans, ça fait du 4800 jours travaillés (218 jours par an, grosso merdo) . Soit un licenciement toutes les semaines à peu près. Franchement, ça va, hein : quand t'as un périmètre avec des milliers de salariés, un licenciement par semaine en moyenne ne relève pas vraiment de la boucherie...

 

J'ai validé quatre licenciements ce matin, par exemple. Pour mettre en perspective.

Posté
  Le 05/03/2018 à 11:44, Marlenus a dit :

Ce sont toujours des licenciements pour faute?

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Oui. Ou inaptitude. En ce qui me concerne.

Pour notre DRH aux 1000 licenciements, faut bien voir qu'il suffit, dans ta carrière, d'avoir eu à gérer la fermeture d'un ou plusieurs sites industriels pour faire exploser ton "compteur". 

Posté
  Le 04/03/2018 à 19:29, Adrian a dit :

l'homme témoigne des méthodes qu’il a employées pour mettre la pression aux salariés et les licencier... parfois sans motif !

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Apparemment, ce type en charge des licenciements évoque plutôt des méthodes à la dure. Alors, est ce une interprétation des journalistes, ou bien le gars était-il réellement chargé de virer des salariés sans motif ? Enfin..... sans motif du point de vue de qui ? 

Posté
  Le 05/03/2018 à 13:09, Bisounours a dit :

Apparemment, ce type en charge des licenciements évoque plutôt des méthodes à la dure. Alors, est ce une interprétation des journalistes, ou bien le gars était-il réellement chargé de virer des salariés sans motif ? Enfin..... sans motif du point de vue de qui ? 

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Dans le monde réel, il n'est pas rare de monter des procédures de "licenciement" avec les salariés concernés. Tu reproches un fait fautif qui n'existe pas, avec une procédure antidatée, et tu fais une transaction pour réparer le "préjudice". 

 

T'as aussi des secteurs d'activité compliqués. Par exemple, ton client te dit qu'untel a volé un truc. T'as aucune preuve (client pas forcément coopératif) ; le gars est interdit de site ; tu peux difficilement le foutre sur un autre chantier similaire (il arrive que les clients se connaissent, se parlent). Donc tu vires, sans preuves. Et tu serres les fesses pour qu'il n'aille pas aux prud'hommes. C'est loin d'être propre, mais on est loin de la sauvagerie, je trouve.

Posté
  Le 05/03/2018 à 13:09, Bisounours a dit :

Apparemment, ce type en charge des licenciements évoque plutôt des méthodes à la dure. Alors, est ce une interprétation des journalistes, ou bien le gars était-il réellement chargé de virer des salariés sans motif ? Enfin..... sans motif du point de vue de qui ? 

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Tous les matins il avait une liste de gens piochés au hasard à virer pour le fun et déstabiliser les équipes.

Posté
  Le 05/03/2018 à 13:14, Flashy a dit :

 

Dans le monde réel, il n'est pas rare de monter des procédures de "licenciement" avec les salariés concernés. Tu reproches un fait fautif qui n'existe pas, avec une procédure antidatée, et tu fais une transaction pour réparer le "préjudice". 

 

T'as aussi des secteurs d'activité compliqués. Par exemple, ton client te dit qu'untel a volé un truc. T'as aucune preuve (client pas forcément coopératif) ; le gars est interdit de site ; tu peux difficilement le foutre sur un autre chantier similaire (il arrive que les clients se connaissent, se parlent). Donc tu vires, sans preuves. Et tu serres les fesses pour qu'il n'aille pas aux prud'hommes. C'est loin d'être propre, mais on est loin de la sauvagerie, je trouve.

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quel intérêt de procéder de cette façon ? 

 

  Le 05/03/2018 à 13:16, Tramp a dit :

 

Tous les matins il avait une liste de gens piochés au hasard à virer pour le fun et déstabiliser les équipes.

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n'importe quoi.....  

Posté

Faut pas croire c'est pas toujours fun les licenciements.

Quand il s'agit de gaver les actionnaires on licencie sans réel motif puisque la boîte va bien financièrement.

Vont entrer en ligne de compte des motifs plus ou moins scabreux, Par exemple là ou je bossais il fallait virer la moitié des employés ----> critères définis on ne sait ou ...le mec sans enfants et célibataire il avait plus de chances de se faire éjecter que le bon père de famille et ses deux mioches...j'y ai eu droit,pas de gosses,célibataire allez monsieur par ici la sortie ..et pourquoi je devrais perdre mon taf par rapport à ce genre de critère ? c'est assez injuste en fait, les critères familiaux ne devraient pas entrer en ligne de compte ça n'a aucun rapport avec le taf.

Posté
  Le 05/03/2018 à 13:43, biwi a dit :

Qaund il s'agit de gaver les actionnaires on licencie sans réel motif puisque la boîte va bien financièrement.

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Un licenciement ça coute de l'argent alors je ne vois pas comment virer des gens sans motif permet de "gaver" les actionnaires.

 

  Le 05/03/2018 à 13:43, biwi a dit :

de gosses,célibataire allez monsieur par ici la sortie ..et pourquoi je devrais perdre mon taf par rapport à ce genre de critère ?

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Pourquoi pas ?

Posté
  Le 05/03/2018 à 13:45, Tramp a dit :

 

Un licenciement ça coute de l'argent alors je ne vois pas comment virer des gens sans motif permet de "gaver" les actionnaires.

 

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s'ils le font c'est que ça rapporte plus de virer x personnes par rapport aux bénéfices produits, enfin je pense....quand une boîte va bien et qu'on licencie c'est pour favoriser qui d'après toi? (moins de charges de personnel + bénéfice identique) > primes de licenciements = plus de dividendes pour les actionnaires.

  • Nay 1
Posté

J'avais vu passer une étude qui disait que globalement les annonces de licenciement ne sont pas bénéfiques pour le cours de l'action, après ça dépend des cas bien sur.

Posté
  Le 05/03/2018 à 13:49, biwi a dit :

s'ils le font c'est que ça rapporte plus de virer x personnes par rapport aux bénéfices produits, enfin je pense....quand une boîte va bien et qu'on licencie c'est pour favoriser qui d'après toi? (moins de charges de personnel + bénéfice identique) > primes de licenciements = plus de dividendes pour les actionnaires.

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Si ca rapporte plus de les virer alors c'est bien qu'ils ne les virent pas sans motif. CQFD

Posté
  Le 05/03/2018 à 14:03, Fagotto a dit :

J'avais vu passer une étude qui disait que globalement les annonces de licenciement ne sont pas bénéfiques pour le cours de l'action, après ça dépend des cas bien sur.

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C'est pour ça qu'ils gonflent parfois les enveloppes des primes de licenciement,histoire que le personnel fasse le moins de vagues possible.(pas de manifs ou de déclarations tonitruentes dans les médias)  ..et puis les RG veillent au grain

 

  Le 05/03/2018 à 13:45, Tramp a dit :

 

Pourquoi pas ?

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Dans ce cas allons au bout de ton raisonnement..du taf seulement pour les gens en couple ou/et avec des gosses.<_<

Posté
  Le 05/03/2018 à 14:11, Tramp a dit :

 

Si ca rapporte plus de les virer alors c'est bien qu'ils ne les virent pas sans motif. CQFD

Expand  

ça s'appelle des licenciement économiques et y'a aucun motif explicite légitime derrière

l'implicite tu le connais.

  • Nay 1

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