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Freezbee

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Messages postés par Freezbee

  1. il y a 34 minutes, L'affreux a dit :

    Il écrit que le tireur est républicain...

     

    Moui. On ne sait pas grand chose du profil de Crooks ; en particulier, ses motivations... ça reste le seul point mystérieux.

     

    Pour info, cette photo a été postée aujourd'hui sur 4chan (et reprise par quelques comptes Twitter).

     

    Inutile de préciser qu'il ne faut pas y accorder trop de crédit (du moins pour le moment).

     

    https://boards.4chan.org/pol/thread/474648486

     

    Idvvun6.png

     

     

  2. M. Goya consacre son dernier billet à la tentative d'assassinat contre D. Trump Civil War

     

    Âmes (libertariennes) sensibles : attention, cet article comporte un passage hoplophobe ⚠️

     

    Citation
    Il s’en est donc fallu de quelques centimètres que l’histoire des États-Unis bifurque et donc par contrecoup aussi un peu celle du reste du monde. A 137 mètres, un tireur moyen armé d’un fusil AR-15 ne peut normalement pas rater une cible de la corpulence de Donald Trump, surtout peu mobile devant un pupitre. Thomas Matthew Crooks est pourtant parvenu à réaliser ce double exploit ce samedi 13 juillet à 18h00 locale à Butler (Pennsylvanie) : parvenir à tirer sur un ancien président des États-Unis à nouveau candidat et parvenir à le rater à aussi courte portée.

     

    L’anomalie comme opium des complotistes

     

    Comme toute chose surprenante en politique ces deux anomalies sont évidemment à l’origine de deux théories complotistes contradictoires qui ont circulé immédiatement après les faits. La première, que l’on retrouve évidemment du côté des gens très hostiles à Trump décrit un candidat organisant lui-même son agression afin de booster sa popularité, à la manière de Nelson Hayward, ce personnage de la série Columbo (S03E03)…qui en profitait aussi au passage pour éliminer un adjoint gênant. La seconde, étrangement plutôt parmi les partisans de Trump, où en France les amis de la Russie ce qui revient un peu au même, est que l’« État profond américain » a voulu se débarrasser de ce révolutionnaire acharné à le détruire. On a même vu le tireur dans un publicité de 2022 financé par le fonds d’investissement Black Rock, c’est dire.

     

    Tout cela ne présente pas grand intérêt, sinon comme symptôme d’une tension particulière. Les pseudo-attentats ont peut-être existé depuis toujours. C’était même une spécialité russo-soviétique justifiant répressions diverses, purges ou effectivement tremplin électoral pour Vladimir Poutine, alors peu connu, mais élu triomphalement à la présidence après les attentats d’août-septembre 1999 organisés par le FSB à Moscou. Les tentatives d’assassinats contre soi sont en revanche beaucoup plus complexes à organiser parce qu’il faut bien prendre un peu de risque pour que cela ait l’air crédible, mais surtout éviter que l’enquête du Columbo ou du journaliste local ne révèle un pot aux roses qui pour le coup s’avérera désastreux politiquement et même judiciairement. Dangereux et délicat à manier donc. On se souvient de l’imbroglio de l’« attentat de l’observatoire » dans la nuit du 15 au 16 octobre 1959 à Paris contre François Mitterrand, alors sénateur. Ce fut une affaire assez minable dont on ne sait pas encore très bien qui a manipulé qui, mais qui a fait très mal à l’image de Mitterrand au lieu de la renforcer comme celui-ci l’espérait. En dehors de cette affaire rocambolesque, je ne connais aucun cas réel d’auto-attentat.

     

    Les assassinats organisés de citoyens de son propre pays par l’État ou ses services de manière autonome sont évidemment plus courants, et c’est là encore plutôt une spécialité russe depuis quelques années. C’est toutefois assez rare dans les démocraties, ne serait-ce que parce que les capacités d’investigation et de révélation du complot sont plus importantes qu’ailleurs. Mais ce n’est pas impossible. Pour rester aux États-Unis, l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy le 22 novembre 1963 est sans aucun doute celui qui a donné naissance à la plus grande littérature et le plus grand nombre d’organisations suspectes, depuis la CIA, jusqu’aux anticastristes, en passant par la mafia de Chicago, l’Union soviétique, le complexe militaro-industriel et même le vice-président Johnson. Peut-être. Rappelons simplement que comme dans le cas de l’auto-attentat, on n’a pas droit à l’erreur dans ce genre d’exercice sous peine de retours politiques dévastateurs, au moins en démocratie. On s’efforce donc, sans certitude absolue, de faire en sorte que cela réussisse. En clair et pour revenir à l’attentat de Butler, on ne confie pas ce genre de mission à un gamin de vingt ans, un âge où aux États-Unis on a le droit d’acheter des armes mais pas de l’alcool, plutôt instable et par ailleurs mauvais tireur selon ses camarades du Clairton Sportsmen’s Club.

     

    Avec Thomas Matthew Crooks on est effectivement loin assez loin de simplement Lee Harvey Oswald, mais bien plus proche de tous les presque toujours illuminés qui ont assassiné quatre présidents des États-Unis et essayé 17 fois de la faire sans réussir, ce qui au passage donne quand même une bonne moyenne pour 46 POTUS. Quant aux assassinats et tentatives d’assassinats de candidats à la présidence ou des personnalités politiques majeures, elles sont singulièrement nombreuses. Et pour tous ceux qui sont passés à l’acte, combien y ont songé mais n’ont pu passer à l’acte comme Travis Bickle, le héros de Taxi Driver car ils n’ont pas trouvé de faille dans le dispositif de sécurité ?

     

    4,86 grammes de politique

     

    Thomas M. Crooks, a, lui, pu accéder à la célébrité morbide, car il a trouvé une faille dans le dispositif, certes assez incroyable mais tout à fait possible dans le monde réel et non fantasmé des complotistes.

     

    Un dispositif de sécurité comprend au moins deux cercles de protection. Le premier est très proche afin d’empêcher les attaques à très courte portée et protéger la cible si ces attaques ont quand même lieu puis procéder à l’évacuation, les soins éventuels, etc. Un deuxième cercle vise à protéger la cible des tireurs à quelques centaines de mètres de portée, mais aussi de possibles attaques de drones. Après reconnaissance des lieux, tous les emplacements de tir possibles sont soit occupés, soit lorsque c’est possible barricadés ou entravés, soit, au minimum, surveillés à vue directe ou par drone. On peut inclure aussi un troisième cercle plus large face aux menaces à plus longue portée, des mortiers par exemple, et surveiller les approches. Ce réseau de surveillance est doublé d’un dispositif de filtrage et de fouilles ou, pour faire simple, plus on s’approche de la cible et plus on doit être léger, à pied et sans moyen de dissimuler des objets lourds.

     

    Après le quadrillage et l’occupation rationnelle du terrain, le point clé réside dans la coordination de tous les agents de sécurité dans le secteur, souvent issus de services différents. C’est là que le bât blesse le plus souvent. Il y a normalement un poste de commandement qui gère toutes les unités impliquées, avec un réseau de communication simple et parfois unique. Si les choses sont bien organisées tout le monde sait ce que font les autres et où. Cela n’a visiblement pas été complètement le cas à Butler où Crooks a pu assez facilement grimper sur un toit non surveillé avec un fusil. Il n'a même pas eu besoin d’actionner à distance l’explosif qu’il avait placé dans sa voiture, sans doute pour attirer l’attention des forces de sécurité. Plusieurs témoins l’ont fatalement vu ramper sur le toit et ont averti des policiers plusieurs minutes avant l’attaque. Il est possible aussi que l’équipe d’antisniping à proximité de Donald Trump l’ait vu également lorsqu’il s’est mis en position de tir, mais c’est là qu’intervient la deuxième faille après le trou dans le dispositif : faute de coordination tout le monde, des policiers dans la foule ou des antisnipers, se demandait probablement s’il ne s’agissait pas de collègues.

     

    Ce flottement a laissé suffisamment de temps à Crooks pour tirer plusieurs coups, et heureusement l’AR-15 vendu dans le commerce ne permet normalement pas de tirer en rafale. Crooks a raté sa cible. Cela tient parfois à peu de choses. Je suis devenu bon tireur seulement après avoir admis qu’étant droitier je devais tirer quand même tirer en gaucher parce que mon œil directeur était le gauche. Peut-être était-ce le cas. Il était en tout cas certainement très stressé parce qu’il voulait tuer, ce qui n’est jamais anodin, et savait qu’il allait probablement mourir à l’issue, ce qui l’est encore moins. La vision n’est alors plus la même et si on ajoute surtout de fortes pulsations cardiaques, avec le stress et l’effort fourni pour grimper sur le toit, ramper et se mettre très vite en position, on conçoit que la qualité du tir sera réduite par rapport à une situation normale au champ de tir, où rappelons-le, il était déjà médiocre. Crooks s’est apparemment compliqué également la tâche en visant la tête au lieu du corps, cible bien sûr plus petite et par ailleurs plus susceptible de bouger. Une balle de 5,56 mm, 4,86 grammes au maximum, parcourt 137 mètres en 1/6e de seconde. C’est court mais c’est suffisant pour une tête de bouger un petit peu et voir ainsi la balle frôler une oreille au lieu de toucher le front.

     

    On notera la stupeur du public et bien sûr de Trump lui-même au moment des tirs. Le bruit des 5,56 est assez faible, assez loin en tout cas de l’imagerie véhiculée par l’emploi des fusils d’assaut dans les films, et on peut aisément le confondre avec d’autres claquements, comme des ballons (et là on pense évidemment au discours de Reagan à Berlin en 1987). On rappellera aussi que ce bruit est d’abord une onde de Mach autour du projectile et donc directement sur la cible, rejoint en une demi-seconde par celui de la détonation de départ à 137 m de là. Très difficile alors de comprendre ce qui se passe sauf à voir des gens touchés autour de soi ou des impacts dans le sol ou des murs. Et même alors, un très rapide 5,56 ou tout autre petit calibre, peut traverser des chairs sans provoquer de choc. On peut être touché sans bouger si aucun élément dur, une plaque de protection, un casque ou un objet quelconque mais aussi simplement son ossature, n’est frappé et si c’est le cas, on partira en arrière si c’est en haut (ce que l’on voit toujours dans les films) et on chutera en avant si c’est dans les jambes tandis qu’on se cassera en deux et on tombera sur place si c’est dans le ventre. Trump ne bouge pas à cause du choc mais à cause de la douleur de l’éraflure de l’oreille.

     

    Derrière lui, hormis les gardes du corps qui comprennent très vite, le public est dans l’expectative dans la situation de tension-incompréhension où on ne sait pas quoi faire et où on obéit immédiatement aux ordres, ou on imite ceux qui font quelque chose s’il n’y a pas d’ordre. C’est ce qui se passe lorsque quelqu’un crie « il a un fusil », en voyant simplement le tireur et que les agents de sécurité hurlent « à terre ! ». À ce moment-là, la menace est terminée puisque Crooks a déjà été repéré et abattu tout de suite par des tireurs d’élite.

     

    Donald Trump réagit bien à l’attaque, sort vite de sa stupeur et a l’intelligence de parler tout de suite avec un ordre-slogan simple « Fight ! » qui dans ce contexte-là résonne dans une foule qui n’attend que ça et répond avec force « USA ! ». L’exploitation instinctive de l’agression par Trump est, il faut bien l’admettre, remarquable, ce qui donne l’impression qu’il est capable de résister à la pression – une qualité nécessaire, mais non suffisante, à un bon président. Appuyée par l’intelligence de placement du photographe Evan Vucci, la scène donne même naissance à une photo destinée à être iconique, à l’image de celle du mont Suribachi à Iwo Jima en 1945, et inestimable pour la popularité de Trump. Crooks voulait abattre Donald Trump, il l’a renforcé.

    Trump est immédiatement transporté à l’hôpital de Butler à 17 km de là, dont il ressort très vite pour rejoindre la convention républicaine à Milwaukee (Wisconsin) où il est évidemment acclamé. Les croyants fans de Trump invoquent évidement la main de Dieu pour ce qu’ils considèrent comme un miracle et un signe. Cela signifierait donc que Dieu n’avait pas grand-chose à faire au même moment de Corcy Comperator tué par une balle perdue alors qu’il protégeait ses filles de son corps. La plupart de ces croyants politico-chrétiens étant également « pro-guns », ils oublient aussi que Dieu n’aurait pas eu à intervenir avec une législation « normale » de contrôle des armes.

     

    Minutemen ou super-vilains ?

     

    Les assassinats ou les tentatives d’assassinats politiques sont donc nombreux dans l’histoire des États-Unis, mais le plus étonnant est peut-être qu’il n’y en ait pas plus dans ce pays qui conjugue le culte de l’action individuelle et plus d’armes à feu que d’habitants. Nous sommes dans un pays qui a, dès sa naissance, mis en avant les Minutemen, ces citoyens capables de prendre les armes dans la minute pour défendre la Patrie et la liberté, alors que l’armée régulière permanente était longtemps interdite, car soupçonnée d’être l’instrument potentiel de la tyrannie. Dans cette conception où on se méfie plus de l’État que d’ennemis extérieurs, le monopole légitime de la force n’est pas attribué au gouvernement mais aux citoyens.

     

    Quand on conjugue le culte du héros individuel et des centaines de millions d’armes à feu - dont au moins 11 millions d’AR-15 (certains parlent de 25 millions) et bien d’autres armes tout aussi dangereuses - on peut s’attendre à ce que certains se sentent investis d’une mission, sacrée ou pas, malgré la mort presque assurée au bout. Il y a en eu ainsi 38 en 2023 à s’être lancé dans des fusillades de masse provoquant 288 morts ou blessés, avec une préférence pour les écoles ou les supermarchés. Certains ont une conception plus politique de leur action, comme John Wilkes Booth lançant « Sic semper tyrannis » (« ainsi en est-il toujours des tyrans ») après avoir tiré sur Abraham Lincoln, une phrase attribuée à Brutus après l’assassinat de César et devise de l’État de Virginie.

     

    Dans le long cycle des Princes d’Ambre, le romancier Roger Zelazny décrit l’affrontement entre des puissants mondialisés (en l’occurrence plutôt universalisés) et des modestes qui ont le pouvoir, dit du Logrus, de faire venir à eux tout ce qu’ils veulent. Des individus qui peuvent faire venir à eux facilement des armes de guerre disposent d’un super-pouvoir d’autant plus puissant qu’ils agissent désormais dans un contexte hypermédiatisé qui va amplifier les effets de leurs actes. Que l’on songe simplement à l’impact considérable en France des frères Kouachi et Amédy Coulibaly en janvier 2015, amenant quelques jours plus tard 44 chefs d’État à Paris et des millions de Français dans les rues après une émotion immense.

     

    Que l’on songe aussi à ce qui se passerait en France, s’il y avait plusieurs millions de Kalachnikovs, même bridées au coup par coup, en circulation presque libre et non en passant par des réseaux criminels. On peut imaginer que beaucoup d’attaques que l’on parvient à maintenir au niveau- incompressible - de l’arme blanche, comme encore avant-hier contre un soldat français Gare de l’Est à Paris, se feraient au fusil d’assaut. Outre la menace jihadiste ou celle de tous ceux qui en veulent à la France, on peut imaginer aussi des possibilités terribles pour les groupuscules radicaux, type Action directe ou Charles Martel pour des bords opposés dans les années 1970-1980 mais dotés d’un arsenal militaire. Pour autant, on peut encore croire qu’il n’y a pas en France un quart de la population considérant la violence mortelle venant des citoyens eux-mêmes comme légitime pour sauver le pays, comme c’est le cas actuellement aux États-Unis selon un sondage du Public Religion Research Institute, avec même une proportion d’un tiers chez les électeurs républicains, ceux-là mêmes qui viennent de la subir à Butler et paradoxalement par un des leurs.

     

    Les individus seuls lourdement armés sont donc des super-héros potentiels, du moins dans la croyance libertaire américaine, alors que dans les faits ce sont presque toujours des super-vilains. En 2006-2007, une série crossover de l’univers Marvel imaginait que l’État décide d’obliger tous les individus dotés de super-pouvoirs de servir le gouvernement au lieu d’agir individuellement. En clair, il s’agissait de rétablir le monopole de l’État sur l’usage de la force selon la description de Max Weber. Cette décision entraînait une scission entre les héros, les rebelles au gouvernement mais passionnément patriotes étant dirigés par Captain America, le plus vieux de tous les super-héros américains puisque né en 1917, incarnation de la great generation blanche et probablement électeur républicain. Captain America finit par être assassiné dans cette histoire par des gens qui veulent réellement instaurer une dictature aux États-Unis. Et c’est là que se situe toute l’ambiguïté de Butler, des gens d’un même camp pouvant simultanément voir en Donald Trump un champion de la liberté et un potentiel dictateur à éliminer, au risque de déclencher une guerre larvée des Minutemen de l’Amérique profonde contre le pouvoir jugé totalitaire d’un État mondialisé. La série Marvel s’appelait Civil War et cette idée de guerre civile, reprise entre autres dans un film récent, se promène dans le conscient collectif américain.  

     

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  3. Ouah... Le profil du père Bousquet-Cassagne 😂 

     

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Serge_Bousquet-Cassagne

     

    Citation

    D'après le média Reporterre, sa « violence verbale mais aussi physique » lui a valu le surnom de « Bousquet-Castagne ».

     

    Citation

    Au début des années 2000, après la mort d'un automobiliste adhérent de la CR47 par collision avec un platane, il entreprend avec les membres du syndicat un abattage des platanes qui bordent la route départementale.

     

    En 2001, il occupe la préfecture d'Agen pour demander la venue en France d'ouvriers agricoles polonais et marocains « qui ont faim et qui ont envie de travailler », qualifiant les chômeurs français du département de « bras cassés ».

     

    En 2004, il soutient un agriculteur qui a abattu deux inspecteurs du travail pendant une inspection des conditions de travail de saisonniers migrants.

     

    En représailles à la participation de la secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts, Marine Tondelier à la manifestation contre les mégabassines de Sainte-Soline, il lui interdit de pénétrer sur le département de Lot-et-Garonne. Le 29 mars 2023, il la menace via un appel téléphonique, en lui disant « Ma poule tu t’es encore échappée. Je vais t’attraper et te plumer… ». Cette dernière pénètre tout de même sur le département 47, sans passer par la gare de Marmande.

     

    Il se fait connaître pendant le mouvement des agriculteurs de 2024 en France, en s'opposant à l'État et en déclarant de façon régulière que les normes et les contraintes environnementales nuisent au métier d'agriculteur. Le 23 janvier, il menace le gouvernement d'actions « plus clivantes », puis le 26 janvier 2024, il menace de bloquer la ville de Paris avec des tracteurs. Après deux jours de route avec les agriculteurs de la CR47, il est un des membres de la Coordination Rurale du 47 à arriver au marché de Rungis, à pied avec Karine Duc, coprésidente de la CR47 et Éric Chassagne, président de la CR de la Dordogne. Après l'intrusion des manifestants dans une zone de stockage annexe du marché, il est placé en garde à vue par la police nationale.

     

  4. Il y a 16 heures, Mister_Bretzel a dit :

    Threadreaderapp me demande de me connecter pour dérouler le fil.

    Quelqu'un pourrait le faire ?

     

    Olivier Biffaud Profile picture

    Olivier Biffaud

    Donc, Clémence Guetté et les fans de Mélenchon aiment bien parler des "magouilles" des autres. Et si on parlait des leurs ! Un petit fil 🧵 pour éclairer sur la question maintenant que l’hypothèse Bello à Matignon est tombée à l’eau. C’est une histoire à tiroirs. Accrochez-vous. 
     
    Orphelins de groupe à l’Assemblée, les "purgés" de #LFI se proposaient de rejoindre un nouvel attelage composé des écolos #EELV et du groupe #GDR constitué de députés #PCF et d’élus ultramarins. Mélenchon qui poursuit ces "traîtres" de sa vindicte a décidé de bloquer la manœuvre 
     
    C’est là qu’intervient Huguette Bello, communiste fidèle à Mélenchon et présidente de La Réunion, pour faire tomber le projet des "purgés". Elle menace de rattacher les 3 députés #GDR de l’île au groupe #LFI, privant ainsi les communistes de groupe car ayant moins de 15 députés ! 
     
    Voyant le boulet arriver, Fabien Roussel, patron du #PCF, suggère donc le nom de Bello pour le poste de #PM afin d’amadouer Mélenchon et de sauver son groupe où il ne siège plus car battu aux législatives. Voilà toute l’histoire de la candidature Bello, résultat d’une magouille ! 
     
    A quoi tient un destin national…
     
    Image
  5. Il y a 12 heures, Hayek's plosive a dit :

    https://x.com/MohamedLOUIZI/status/1812469328828129356

     

    Les forces de police du Qatar interviennent sur le sol francais et ca n'a pas l'air d'emouvoir qui que ce soit.

     

    Simple échange. Des forces de l'ordre françaises étaient déployées au Qatar durant la Coupe du Monde. D'autre part, ces policiers seront placés sous l'autorité d'un policier français (un peu comme c'est le cas avec Sentinelle).

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  6. Analyse à chaud https://threadreaderapp.com/thread/1812383798740324380.html

     

     

    Tim McMillan Profile picture

    Tim McMillan

    🧵Having personally worked several Presidential and Vice Presidential security details, here’s some of my thoughts based on the available info of the assassination attempt on Trump.

    1. The Secret Service employ a multi-tiered defense in depth approach to protective missions. An inner tier offer close protection support, these being the agents you see rushing in and surrounding Trump after the initial shots go off. 

    A second middle tier is tasked with identifying and defending against mid-range threats, i.g. the crowd, etc. This tier is largely comprised of local and state law enforcement temporarily attached to the security detail. This is the area that I worked on prior details. 

    Finally, you have an extend tier, which covers long distance threats. This can include counter sniper details and cyber/SIGINT support and CBRN defense.

    2. People have wondered how could the counter snipers in the videos not have seen the would be assassin prior to him getting off a shot.

    This is because the area of responsibility for those counter snipers on the roof behind Trump was very likely in the extend tier 

    Essentially they were scanning for threats a great distances well beyond the roughly 150 meters the threat appeared.

    This is evidenced by the fact that the elevated counter sniper has to dramatically drop his line of sight to respond to the shooter. 

    Secret Service advanced teams would have absolutely pre-scouted the location and identified the building the shooter used as a vulnerable spot in the defense.

    Which begs the question, how was this guy still able to climb on the roof and get off a shot? 

    Based on limited details at this point, IMO, the security breakdown occurred in the middle tier, which would likely include law enforcement who were supposed to be assigned to the area near the outbuildings.

    How that significant of a breakdown could occur is up for speculation. However, like I said this tier is largely dependent on local law enforcement and not the Secret Service. So speculatively, the local LEOs who were supposed to be in the area and make sure no one with a gun climbed up on the roof, f*cked up.

    3. People have said that witnesses saw the guy with the gun on the roof, told police, but that they failed to respond and prevent the assassination attempt.

    So how does that happen?

    Well, there’s typically limited lines communication between the Secret Service and the local LEOs working the middle tier.

    You usually have one or two local LEO liaisons who have direct communication with the Secret Service, which means communications on the ground 

    between the local LEOs being told about the shooter are being routed through dispatch, to local liaisons, then to Secret Service.

    Compounding the difficulty to rapidly respond is the fact that there’s always some confusion and inefficiency when multiple different LEO agencies come together to work a detail. Most of these agencies aren’t used to working with each other and aren’t given much information beyond a few pre-event briefings. 

    I actually saw what can go wrong in these scenarios first-hand when President Bush’s Secret Service detail almost engaged a local police SWAT/counter sniper team during the 2004 G8 summit. No one had properly communicated the local SWAT team’s position so all the Secret Service saw was heavily armed individuals with a line of sight on the President.

    The whole thing was seconds away from being a tragic incident.

    In this same vein, there was likely some delay and confusion with the initial reports of a person with a gun on the roof as local cops and Secret Service agents would all be trying to confirm the shooter didn’t belong to one of the security support teams.

    So in summary, when looking for blame in this massive security failure, if I was a betting man, I’d say the answer rests with whatever detail (likely local LEOs) were assigned to the area near the outbuildings.

    I’ll also add that I worked 5 Presidential details as a local LEO attachment. Even though I was in close proximity for each detail, in only 2 of them did I actually ever see the President or Vice President. That was Bush, while he was in the limo driving away. And Chaney but that was because I was on an inner position, feet away from him.

    You’re explicitly trained that your eyes are always on the crowd, surroundings and potential threats.
    Never on the President themselves.

    For obvious reasons… 

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