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Brice.A

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Tout ce qui a été posté par Brice.A

  1. Je ne sais pas si ça répond parfaitement à ta question, mais ça reste intéressant pour ce qui est du blocage anti-libéral : http://www.institutcoppet.org/2013/01/25/pourquoi-les-intellectuels-naiment-pas-le-liberalisme-boudon
  2. Je crois que j'en ai une bonne trentaine en format epub. Je peux te les envoyer par mail dès que j'arrive à mettre la main dessus, si tu veux. ->MP
  3. Intéressant ! A vérifier mais je me demande si ce ne serait pas en partie en lien avec les implantations du Mises Institute.
  4. Je suis d'accord, le personnage devient plutôt malsain. Je préfère quand il est sous la coupe de Jubal
  5. Remarque agréable, merci On retrouve un très fort pessimisme en Argentine, ainsi qu'une société très hiérarchisée aux Philippines. Pour le reste, je n'en sais rien. Dans le cas de la Pologne et du Portugal, je ne liais pas ces traits au catholicisme, je me contentais de citer les points communs. En outre, je ne suis pas en train d'expliquer les causes de la potentielle proximité culturelle Portugal/Pologne, mais de citer les points communs relevés par une étude empirique d'un sociologue pour le compte d'IBM, le résultat étant surprenant.
  6. En plus du catholicisme, je crois que deux des principaux points communs étaient le caractère désabusé/pessimiste et le fait d'accepter très facilement les inégalités et les hiérarchies sociales (trait que l'on retrouve dans l'usage des titres au Portugal). Bref, on sent que le déclin, puis Salazar, sont passés par là. Quant à la Pologne, je connais très mal, je ne sais pas d'où ça vient. Pour revenir au sujet, les deux pays ont, selon le sociololgue, une dimension largement moins viriliste que leurs voisins respectifs. Mais je ne sais plus comment il définissait cette dimension. Je crois que cétait lié à l'esprit de compétition VS l'empathie. Ce qui expliquerait en partie le côté moins lourdingue avec les femmes.
  7. Il y a des pages intéressantes de Philippe Muray sur la littérature comme négation. Même si je ne partage pas sa passion pour Flaubert. « Il faut dire merde à la société – sinon pas de littérature. Tout ce qu’on embaume sous le nom de « livres » ou de « grands écrivains » a dit merde, à un moment, au monde qui était contemporain de ces livres ou des écrivains."
  8. Je faisais l'innocent mais je suis Portugais, je voulais avoir votre avis sur la question J'avais lu une étude comparative sur les cultures nationales, réalisée par un "sociologue du travail" (oui, ça fait peur) qui bossait pour IBM. Le résultat était assez amusant : si je me souviens bien, les deux peuples les plus proches culturellement étaient les Portugais et les Polonais. Voilà qui confirme vos différentes idées sur l'importance du catholicisme au Portugal et le caractère non-méditerranéen. J'ajouterais le complexe face au voisin historiquement plus important, pour les deux pays, mais je m'éloigne un peu du thread.
  9. On entend souvent que la différence tient à la culture latine. Ce que je ne comprends pas, dans ce cadre-là, c'est que le harcèlement de rue est quasiment inexistant au Portugal, et que les filles peuvent se promener à 2h du mat à Lisbonne, seules, sans aucun problème. Quelle est la différence entre le Portugal et les autres pays du pourtour méditerranéen ? En même temps l'auteur écrit également dans Causeur. On n'est pas dans du gros féminisme de gauche qui tâche.
  10. Merci, j'avais en effet loupé cette info. Je débute, mais je préférerais tester autre chose que l'air comprimé...
  11. Quelqu'un connaît le club de tir ASCE à Gare de l'Est ? Je cherche un stand pas trop loin de mon travail et sur Paris ce n'est pas la folie...
  12. Le premier est sur ma liste en effet Je ne connaissais pas celui de Bénéton, je me le note, merci ! J'avais lu un texte de Nemo qui disait à peu près ça (Nemo déteste Tocqueville). Sinon, j'ai trouvé ce texte assez intéressant sur le sujet : https://nicomaque.com/2015/02/13/tocqueville-et-les-fondements-philosophiques-du-liberalisme/
  13. Je viens d'écouter les trois premiers épisodes. C'est intéressant, mais le journaliste est insupportable. Il est médiocre, ses questions tombent toujours à côté, et il ricane dès qu'il pense avoir saisi une contradiction dans une pensée qui le dépasse largement. Et je dis ça sans être le moins du monde randien.
  14. J'avais lu ses livres sur l'amour et je l'ai vu en conférence sur le même sujet. Agréable, érudit, sans plus. Par contre je n'ai jamais eu le temps de lire ses livres "politiques". Le coût d'opportunité est trop élevé... +1
  15. Pour le coup je connais mieux Scruton. Tu aurais un livre à me conseiller pour commencer Oakeshott ?
  16. Le conservatisme de Scruton est peut-être l'un des plus proches de nos idées. Est-ce que ça serait le cas avec un autre conservateur anglo-saxon pris au hasard ? Si tu as des exemples de divergences que tu aurais identifiées entre libéralisme conservateur et conservatisme libéral à la Scruton, je serais très intéressé.
  17. Tout de même, cette volonté d'empêcher les garçons de jouer au foot... De là à penser que les féministes françaises sont à la solde des Portugais et souhaitent que la France continue de perdre les finales de Coupe d'Europe, il n'y a qu'un pas (que je franchis allègrement, mais sans prendre trop de place).
  18. Je te trouve bien barbarophobe... Tu devrais avoir honte !
  19. Je propose d'augmenter le budget du Ministère de l'Education et de faire valoir le droit de préemption pour acquérir tous les terrains limitrophes des écoles publiques. Ainsi, l'Etat stratège pourra installer des terrains de football pour celleux qui souhaitent pratiquer ce sport barbare, sans que le vivre-ensemble ne soit menacé.
  20. Personnellement je jouais au foot pendant la récré. En plus de ça je suis blanc, catholique, mâle cisgenre, hétéro et capitaliste. Je vais de ce pas me livrer aux autorités.
  21. C'est plutôt le côté manichéen des personnages que je trouve légèrement lourd. On a de vrais héros parfaitement bons, qui ne font aucun compromis, et des méchants très méchants, lâches et laids. On retrouve d'ailleurs ce problème chez le fanboy de Rand qui a écrit la célèbre fresque d'heroic fantasy L'épée de vérité. Comme quoi, le manichéisme lourdingue, en mode kalos kagathos mal compris, c'est fréquent chez les randiens. (On ne dirait pas comme ça mais j'aime bien Ayn Rand)
  22. Je suis d'accord en partie : le début est la partie la moins intéressante. Mais si le style légèrement naïf est insupportable au lecteur dès les premières pages, je ne pense pas que la suite, certes plus dynamique, lui rende la lecture agréable. De mon côté j'ai moins aimé la partie thriller, somme toute assez classique. Par contre j'ai adoré l'ambiance apocalyptique (mais beaucoup plus dynamique, comme tu le dis bien) de la dernière partie.
  23. J'ai l'impression que c'est un livre qui s'apprécie dans ses longueurs. Il faut rentrer dedans pour aimer. Les extraits sont pourris parce qu'on n'est pas plongé dans l'ambiance. Et pour le coup l'atmosphère apocalyptique est forte. Qu'on aime ou pas le livre, on en conserve toujours une forte impression. Après, si on n'accroche pas au bout de 100 pages, je crois que ça ne sert à rien d'insister. (dernier argument en faveur du livre : ça reste un superbe cadeau de troll à offrir pour l'anniv d'un ami gaucho)
  24. Je crois savoir qu'il s'agit d'un vieux débat ici, et que nous ne serons jamais tous d'accord. Je ne sais pas si j'aurais aimé s'il ne parlait pas de nos idées, puisque j'aurais du mal à "m'extraire" de mes propres idées, justement. C'est vrai que le style est lourd parfois (souvent?), mais le côté grande fresque, qui rappelle un petit peu la littérature russe, a son intérêt. J'ai également trouvé un intérêt dans la description psychologique des collectivistes. Certes, Ayn Rand n'a pas la subtilité d'un Dostoïevski...mais aucun auteur contemporain n'a cette subtilité. En tout cas, le film est une énorme bouse, et je crois que personne n'a jamais dit le contraire
  25. C'est drôle, j'imaginais justement Francisco d'Anconia avec la tête d'Alain Delon ! J'espère qu'un bon réalisateur sortira la Grève au cinéma, un jour. Parce que la version existante est un sacré navet !
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