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Romy

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Messages postés par Romy

  1. Fillon dit avoir favorisé l'arrivée d'Internet en France, Valls se moque

     

     

    Agacé par une comparaison avec Emmanuel Macron, François Fillon a dit : "Qu'est-ce qu'a fait M. Macron en matière de technologie? Il a fait des choses? Qu'est ce que j'ai fait moi? J'ai ouvert les télécommunications à la concurrence. Vous pensez qu'il y aurait de l'Internet en France si on avait toujours France Telecom avec des fonctionnaires? Et qui s'opposait à cette réforme? La gauche."

     

    La gauche se moque du melon de Fillon sans adresser le vrai sujet du débat: la capacité d'innovation du public vs. celle du privé :icon_wink:

     

    En tout cas, la forme rappelle un peu trop Sarkozy. Je pense qu'il aurait à gagner à prendre un peu plus de hauteur et à se montrer plus finaud quand il tacle car là on ne retient que la forme. Pour moi, il s'inspire de la campagne 2007 de Sarkozy et c'est assez risqué.

    • Yea 1
  2. Après n'avoir connu toute ma vie que des montres à quartz, j'ai envie d'investir dans une 'belle montre'.
    N'ayant personne autour de moi qui s'y intéresse, je me suis dit que j'en trouverai forcément sur Liborg ;)

     

    Dans mon budget, voici celles qui me font de l’œil:

     

    07.1.jpg

    https://montre-automatique.com/produit/orient-open-heart-db0a003w/

    07.2.jpg

    https://montre-automatique.com/produit/orient-soma-fer2k003c0-er2k003c/

    En fait, les montres pour hommes ont tendance à me plaire davantage (dans mon budget beaucoup de kitch et de couleurs douteuses chez les filles) mais je ne crois pas avoir le poignet assez épais. Dommage, j'aime énormément celle-ci:

     

    07.3.jpg

    https://montre-automatique.com/produit/sea-gull-sun-and-moon-d2869sg/

    La couleur or-rose :blushing:

    J'ai vraiment besoin de les voir avant de choisir et je ne trouve pas vraiment d'infos sur la distribution d'Orient notamment. Des horlogeries plutôt bien fournies en entrée de gamme à me conseiller à Paris?

    Que vaut le rapport qualité-prix des montres de ma sélection? Est-ce qu'en mettant cent euros de plus, par exemple, on accède à une qualité nettement supérieure?

    Merci d'avance aux spécialistes :chine:

  3. Merci Escondido ; de ce que je comprends, le port d'armes en Suisse est limité également ; il n'y a que les USA qui sont plus "souples" alors ? En Europe ?

    Il me semble que la Finlande est aussi très souple et que la moitié de la population en a une. Principalement dans le contexte de la chasse. Il y a environ 10 ans il y a eu une tuerie dans un lycée et si je me souviens bien il y a eu par la suite une volonté politique de limiter le port d'armes. Est-ce que ça a vraiment changé quelque chose?

  4. La candidate de la primaire.org a été sélectionnée: http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2017/article/2017/01/04/presidentielle-2017-charlotte-marchandise-candidate-de-la-societe-civile_5057502_4854003.html

    Sans surprise, c'est la gaugauche apolitique qui a quand même mis son nom sur des listes électorales :P.

    Le truc qui m'amuse vraiment c'est que :

    - Ils ont autant de "soutiens" que Macron (et sur la même métrique)

    - Ils ont plus de votants que les écolos, au point qu'on sait plus qui sont les rigolos.

     

    C'est un beau buzz médiatique (à très court terme) en tout cas. Je suis allée voir son site. C'est évidemment un beau programme "pastèque" très maternant mais je me demande vraiment comment on peut avoir ce type d'idées et ne pas trouver sa place dans les partis de gauche, surtout chez les écolos. Y a vraiment un déni de la réalité pour penser que ce type d'idées n'est pas représenté politiquement et qu'elles ne peuvent qu'exister "hors-système" ou bien alors il y a un tel dégoût des partis que l'on se réfugie dans le "citoyen" mais dans ce cas c'est assez comique de choisir une élue. Je n'ai pas encore eu le temps de regarder qui étaient les autres candidats, qui sait peut-être qu'il y avait des tendances un peu libérales dans ce barnum.

     

    En tout cas, chez Mme Marchandise, il y a des perles comme un revenu universel pour lutter contre les inégalités: https://articles.laprimaire.org/un-revenu-universel-pour-une-soci%C3%A9t%C3%A9-plus-juste-b9d6f9e46014#.sl4lrdqu3. Son infographie explicative est incompréhensible soit-dit en passant.

     

    Comme chez Hamon, il est clairement dit que c'est pour laisser aux individus la "liberté" de travailler ou non. Je ne suis pas favorable au revenu universel mais pour moi son intérêt serait justement de ne pas décourager l'emploi et la création de richesse. Je ne dis pas que ça marcherait mais que c'est là le sujet du débat et non de lutter contre les inégalités. Je ne comprends vraiment pas leur logique sachant que rectifier les inégalités est le but des allocations existantes que seuls les pauvres et les lésés en tous points peuvent recevoir. Bon bien sûr ça ne fonctionne pas mais "logiquement" ça se tient.

     

    En tout cas, elle est si peu originale qu'elle ne pourra jouer que la carte femme pour exister médiatiquement :icon_sommeil:

  5. Harrison Ford c'est quand même en quelques années le déterrage de pas moins de trois personnages qu'il jouait dans les années 80. J'ai presque envie de le plaindre mais je le soupçonne d'être le plus gros troll du cinéma actuel.

     

    Pour changer un peu de la SF et des franchises, je suis très impatiente de voir:

    Le nouveau Scorsese qui y a visiblement mis beaucoup de lui-même vu que c'est un projet qu'il a en tête depuis très longtemps.

    Nocturnal Animals parce que la bande-annonce est intrigante et en soi c'est plutôt rare.

    Lost City of Z pour son côté Herzog même si ça sent un peu le projet casse-gueule

     

    Ce sera pour 2018 mais il y a aussi http://www.konbini.com/fr/entertainment-2/wes-anderson-tease-nouveau-film-danimation-isle-of-dogs/

    Non mais ce casting :popcorn:

  6. Pourquoi Obama a échoué, 

     

    https://fee.org/articles/why-obama-failed/

     

    Le document ici: https://framadrop.org/r/hLfHq3lEpq#rZriCJML1M8kRlHfv5QPTIxz/HuWQS2NFHCUz2e+ZkY=

     

     

    Pourquoi Obama a échoué

     

    Par Jeffrey Tucker

    https://fee.org/articles/why-obama-failed/

     

    De toute ma vie, aucune présidence n’a été accueillie avec autant d’enthousiasme et autant d’espoirs démesurés que celle de Barack Obama. Dès le début de son premier mandat, un engouement proche du culte s’était déjà développé parmi l’élite intellectuelle et médiatique. C’était l’aube d’une nouvelle ère, marquée par des attentes exubérantes en matière de justice, d’équité, d’égalité, de paix et de bonheur pour les quatre coins du pays. Si on considère l’intelligence manifeste, l’érudition et les bonnes intentions de ce grand homme, toutes ces prévisions ne pouvaient étaient vues que comme des certitudes.

    Le site Salon.com résume l’ère Obama ainsi :

    « En 2008, Obama a fait campagne sur l’espoir et cela a contribué à attirer un électorat vaste et divers, excité à l’idée que cet homme plein de charme, qui a tout du héros de feel-good movie, puisse nous donner un happy end. Obama a passé les années suivantes à cultiver cette image… Tout au long de ses mandats, il a incarné l’espoir et a remporté d’impressionnantes victoires qui justifient son image héroïque: l’adoption de la législation sur les soins de santé universels, l’assassinat d’Osama bin Laden, le rétablissement de la bureaucratie fédérale qui en majeure partie a refonctionné comme elle était censée le faire. »

    Maintenant, deux mois après le plus grand bouleversement politique que la majorité d’entre nous ne connaîtra jamais, une nouvelle réalité est en train de poindre : Obama a échoué. Les succès supposés comme l’Affordable Care Act se sont transformés en tas de poussière. Ne reste qu’une énorme masse de décrets et de lois signées qui semble destinée à être abrogée.

    Huit années au pouvoir pour bien peu de résultats. La croissance n’a jamais décollé. L’espoir et le vent du changement se sont transformés en frustration et en peur. Le dernier mois d’Obama au pouvoir s’est résumé à un affairement frénétique. Il devait faire quelque chose d’important, n’importe quoi, pour assurer sa place dans l’histoire : relâcher des prisonniers, imposer de nouvelles lois ou faire une dernière pirouette.

     

    Pourquoi cet échec

    A quoi cet échec est-il dû ? Au début comme à la fin, la raison est toujours la même. Malgré son intelligence, son érudition, son sérieux, son génie des relations publiques et sa maîtrise totale du spectacle à l’hollywoodienne nécessaire à une présidence, le problème central d’Obama a été son incapacité à adresser la préoccupation principale de tous les Américains : leur niveau de vie.

    Autrement dit, malgré ses propres espérances et son charisme, malgré ses experts et leurs impressionnants CV, malgré son cabinet prestigieux, malgré l’enthousiasme de ses partisans, Obama n’a pas mis fin à la stagnation économique chronique. Le film est terminé. Nous quittons le cinéma avec notre paquet de pop-corn vide et notre soda sans bulle, et de nouveau nous sommes confrontés au monde réel et non à la version fantasmée que nous avons vue sur l’écran.

    Plusieurs facteurs peuvent être mis en cause mais supposons qu’Obama et son équipe soient véritablement arrivés avec les meilleures intentions. Quelle pièce du puzzle manque-t-il ? Il n’a jamais compris l’économie et a toujours accordé trop peu de crédit au pouvoir qu’a la liberté d’engendrer richesse et prospérité.

    Bien que ne faisant pas la même analyse que moi, les Greenberg ont bien décrit le problème :

    «Dans l’héritage Obama, on doit déplorer les plus de mille Démocrates qui ont perdu les élections durant ses deux mandats. Les Républicains ont désormais le contrôle total dans la moitié des États américains.

    Pourquoi un tel carnage politique ?

    Devant faire face à l’effondrement possible de l’économie lorsqu’il est arrivé au pouvoir, Mr Obama a consacré sa présidence à la reprise économique, commençant par la restauration du secteur financier. Mais il n’a jamais mis au centre de sa mission économique la question des salaires stagnants et des inégalités galopantes, alors que pendant ces huit années la majorité des Américains a connu de graves difficultés financières

    Ce qui veut bien dire que l’échec du programme économique d’Obama a mis son parti en déroute.

    «Pendant ce temps, Mr Obama a refusé de véritablement consacrer du temps et des ressources pour expliquer efficacement son action. Il pensait que les améliorations visibles sur le terrain, particulièrement celles dues à ses politiques économiques et au Affordable Care Act, réussiraient à lui donner raison et à marginaliser ses opposants.»

    Il a vraiment cru que ça marcherait, bien que quiconque possédant quelques bases en matière d’économie pouvait prévoir l’échec de l’ACA. Toute personne familière de l’histoire du socialisme pouvait voir qu’un tel dispositif fondé sur le commandement et le contrôle contenait en soi les germes de son échec.

    «Sans Président qui éduque le public sur son plan d’action, les efforts de relance économique se sont limités pour les électeurs aux renflouements: renflouements des banques, renflouements des constructeurs automobiles ou renflouements des assurances. Dès sa seconde année au pouvoir, Mr Obama a mis en avant la création de nouveaux emplois et a exhorté les Démocrates à soutenir nos «progrès».

    Quand le Président Obama a commen à porter son attention sur les ‘laissés pour compte’ ne profitant pas de la reprise, il a alors appelé à construire une ‘échelle d’opportunité’. Cela a envoyé comme signal que le Président croyait que c’était bien le manque d’opportunités pour une nouvelle Amérique multiculturelle et en ascension qui était le principal défi économique du pays et non le combat économique sans fin que menait la majorité de la population.»

    Ce qui veut bien dire qu’il a pris la création de richesse comme allant de soi, comme s’il s’agissait d’une machine fonctionnant toute seule sans carburant. Son gouvernement a considéré que ses missions se limitaient à ce que les médias et les élites intellectuelles applaudissaient : obtenir des résultats cosmétiques sur des causes sans substance de justice sociale, d’intégration culturelle et de gestion progressiste de l’État. Il est certain que des changements de politiques auraient pu être accomplis sur ce front, comme la fin de la guerre contre la drogue ou la réforme pénale, mais ils ont été trop inconséquents ou bien sont arrivés trop tard.

     

    Une méconnaissance de l’économie

    La première analyse en profondeur de la vision d’Obama sur l’économie que j’ai lue a été écrite par David Leonhardt en août 2008 après toute une série d’interviews avec le candidat à la présidentielle. Comme d’habitude, Obama s’est montré éloquent. Sur sa vision de l’économie, cependant, il s’est montré vague, revenant par défaut à un centre technocratique qui rejette à la fois le marché libre et le socialisme.

    Leonhardt l’a vite compris et a commenté : «Il peut être inspirant lorsqu’il parle de comment le monde entier a fini par nous envier mais quand on en vient à ce qu’il veut faire par la suite, comment il veut faire en sorte que les États-Unis continuent d’être un modèle pour le monde, sa pensée prend la forme d’une longue liste de courses sur l’état de l’Union.»

    Une longue liste de courses de politiques, ça résume un peu près toute la pensée économique d’Obama. Il n’a jamais eu de grandes idées, un cadre de réflexion pour penser les fondamentaux de l’économie. Toutes les interviews de cette période illustrent à quel point on peut être brillant sans pour autant comprendre comment l’économie fonctionne. Il n’y comprenait tout simplement rien.

    Obama n’a jamais su d’où venait la richesse, comment la liberté contribue à sa création, comment le droit à la propriété privé crée un contexte sécurisant où la prospérité peut s’épanouir, et encore moins comment le gouvernement dans ses contrôles et ses missions nuit à la croissance. Chaque fois que les arguments précédents lui ont été présentés, il les a balayés comme des inventions héritées de l’ère Reagan. Et pour ne rien arranger, les gens à la mode ont toujours applaudi les dénonciations de la théorie du ruissellement.

     

    La prise de pouvoir des technocrates

    Obama est entré à la Maison Blanche en 2009 au milieu d’un cataclysme financier. Il a dû faire face à un fatras incroyable de renflouements et d’interventions monétaires qu’il ne pouvait même pas commencer à comprendre. Il a continué la politique de son prédécesseur. Comme Bush il a fait le choix de la tolérance zéro envers tout ralentissement économique, aussi bref soit-il. Il a formé son équipe de technocrates et d’experts en renflouement et n’est jamais revenu là-dessus.

    Dans une certaine mesure, c’est bien compréhensible. Le courant majoritaire des économistes a depuis longtemps transformé la question de la prospérité en une affaire technique. La gestion scientifique des agrégats macroéconomiques peut influencer les résultats si les bons experts sont aux manettes et ont à disposition des ressources et un pouvoir suffisants. Manquant de convictions propres, Obama a sous-traité le sujet à tout ce courant majoritaire, pompeux et suffisant. Et ils l’ont laissé tomber, ils nous ont laissés tomber.

    Huit ans plus tard, en avril 2016, dans une autre interview pour le New York Times, Obama semble toujours aussi perdu sur le sujet. «Il y a bien trois ou quatre choses de bon sens que nous aurions pu faire grâce auxquelles nous aurions pu impulser une hausse d’un pourcent ou deux par an, » indique Obama. « Nous aurions pu faire baisser le taux de chômage plus bas, plus vite. Nous aurions pu faire augmenter les salaires encore plus vite que nous ne l’avons fait. Et tout ça me maintient éveillé la nuit parfois.»

    Aujourd’hui encore, il ne prête toujours pas l’oreille. Comment aurait-il précisément pu faire baisser le chômage ? Comment allait-il faire monter les salaires ? Il n’y a pas de tour de contrôle à Washington, D.C, où vous pouvez entrer, tourner un bouton pour réduire le chômage et donner un coup de pouce aux salaires. Si elle avait existé, il aurait certainement fait tout ça. La relation de cause à effet en économie continue de lui échapper.

    Dans une autre interview de 2016, faisant face à l’échec de sa politique de la santé et de l’emploi, sa frustration a donné lieu à ce petit morceau d’honnêteté : «L’une des choses que j’ai constamment essayé de me rappeler durant ma présidence est le fait que l’économie n’est pas une abstraction. Ce n’est pas quelque chose que l’on peut reconfigurer, mettre en pièces et remettre en place sans conséquence. »

    C’est incroyable qu’il ait dû «se rappeler» que personne ne peut reconfigurer une économie. Tant mieux, toutefois, qu’il l’ait compris. Il aurait été bénéfique qu’il ait donné suite plus tôt et plus franchement aux implications de cette déclaration. Il aurait su alors que l’État ne peut pas produire de résultats bénéfiques mais peut seulement les entraver.

     

    Ce n’est pas en gouvernant que l’on crée des richesses

    D’une certaine façon, cet homme extrêmement instruit, au CV parfait et ayant l’entourage qu’il faut, a été la victime d’un système éducatif qui a dissimulé les grands principes de l’économie.

    Malgré ses grandes connaissances sur apparemment tous les sujets et son charme infini quand il s’agit de se vendre au public, le point le plus essentiel lui a échappé. Il n’a jamais compris que la richesse n’était pas un acquis. Elle doit être créée via l’entrepreneuriat, l’innovation, le commerce et l’expérimentation et ce par de vraies personnes qui ont besoin d’avoir les mains libres pour essayer et de ne pas être entravées par un État régulateur et confiscatoire. Cela n’arrive pas parce que nous avons un type sympa et populaire à la Maison Blanche. Cela arrive parce que les institutions sont les bonnes.

    Cette leçon on ne peut plus simple lui a échappé. Dans le cas contraire, sa présidence aurait pu être une réussite. Au lieu d’imposer en nombre de nouvelles réglementations et d’accoucher de la pire réforme du système de santé que l’Amérique ait connu, plombant l’industrie de fardeaux permanents, il aurait pu prendre la route opposée.

    Avisé, Obama a déclaré à la convention du parti démocrate que «nous ne cherchons pas à être gouvernés». «Les États-Unis ça n’a jamais été une personne nous disant ce qu’elle fera pour nous,» a-t-il ajouté. «Ça a toujours été ce que nous pouvons accomplir nous-mêmes, ensemble, à travers le difficile, lent, parfois frustrant mais finalement durable travail de l’auto-gouvernance.»

    Cette phrase était censée être une attaque contre Trump mais on peut aussi la voir comme une attaque contre la gestion de l’économie par son gouvernement. Si seulement il avait vu que l’auto-gouvernance n’est pas seulement vraie en politique mais qu’il s’agit aussi du principe fondamental de l’économie.

    Le voilà quittant ses fonctions, ne comprenant pas ce qui a mal tourné, inquiet de son héritage, alarmé par la destruction de son parti et effrayé par les forces réactionnaires que sa réforme du système de santé et une stagnation économique durable ont déchaînées. Il y a là une part de tragédie. C’est le destin d’un homme qui savait tout excepté la seule chose qu’il avait besoin de connaître afin de générer un espoir et un changement véritables et durables.

    Vous pouvez avoir les espoirs les plus hauts, les meilleures aspirations, un vaste soutien public et tous les appuis prestigieux du monde, mais si vous n’avez pas la bonne approche en économie rien d’autre ne fonctionnera comme vous le voudriez.

     

  7. Ça aurait été un autre acteur qui interprète le même personnage en essayant d'évoquer la première interprétation comme ça se fait tout le temps donc non ce ne serait pas choquant. C'est pas la techno qui m'embête, je trouve ça d'ailleurs fascinant et génial pour rajeunir/vieillir un acteur, c'est l'absence de consentement qui me gêne. Tu es censé penser que c'est bel et bien l'acteur qui est revenu d'entre les morts et non que cet autre acteur fait une superbe imitation de Peter Cushing. C'est pas encore le cas parce que la techno n'est pas assez au point mais ça viendra.

    J'imagine que ça va créer un nouveau champ légal pour les acteurs qui voudront empêcher ou au contraire permettre l'utilisation de leur image après leur mort donc le problème se réglera pour les acteurs actuellement en vie. Pour les autres, ce sont les héritiers qui décident mais à titre personnel ça me gêne.

    Reste à savoir si le public suivra pour aller voir la nouvelle comédie romantique de Ryan Gosling et d'Audrey Hepburn :icon_wink:

  8. Polony...pfff. Mise face à ses contradictions elle renchérit dans la stupidité.

    Ce qui est le plus triste c'est que j'entends des gens de droite foncièrement plutôt conservateurs sur le plan fiscal et pro-marchés libres qui l'apprécient. En réalité en parlant avec eux ils ignorent totalement ce qu'elle pense sur l'économie, tendent ensuite à l'excuser quand on leur expose sa pensée au prétexte que son discours identitaire leur plait. Les gens de droite ont toujours cherché les bâtons pour se faire battre et ils continuent.

     

    Il y en a même qui tombent des nues quand on leur rappelle que Polony était à la base chevènementiste. Elle est foncièrement étatiste-nationaliste et ce n'est pas une question de droite ou de gauche. 

    C'est comme quand Zemmour a commencé à arriver sur le devant de la scène et que c'était rafraichissant de le voir sortir du cadre et de taper sur la classe politique actuelle. Beaucoup étaient tellement contents de trouver enfin quelqu'un qui était contre les mêmes sujets qu'eux qu'ils en en oubliaient que l'on peut arriver à la même conclusion pour des raisons antinomiques.

     

  9. Une photo de l'acteur, Guy Henry, en action dans cet article http://www.polygon.com/2016/12/27/14092060/rogue-one-star-wars-grand-moff-tarkin-princess-leia

     

    C'est sur Leia qu'ils ont le plus surestimé leurs capacités. Sa seule scène est beaucoup moins convaincante que toutes celles de Tarkin réunies. Le gros plan en pleine lumière d'une figure de cire ça aurait pu être évité.

    Je pense qu'ils ont la postérité en tête avec ce genre de scènes et pensent que sur les DVD des prochaines années et décennies ça pourra être largement retouché grâce aux progrès de la technique.

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  10. La journaliste est volontairement insidieuse en mettant dans le même panier le fait de se plaindre au choix de l’État, de Marisol, des immigrés ou des homos.

    Toute cause, juste ou non, a son quota de beaufs et c'est bien trop facile de s'en servir pour discréditer tout un mouvement. 

    Pauvre modérateur qui essaye de mettre de l'ordre dans les rangs: 'Arrêtez de vous gratter les couilles en public les gars, y a du monde qui nous regarde'.

    • Yea 4
  11. Les meilleurs établissements sont publics. Je suis pas non plus certain que, de manière générale, les établissements privés offrent de meilleures conditions. Perso je n'ai eu que de bonnes écoles (par rapport à la moyenne) et toutes publiques.

     

     

    D'où je viens l'école privée était clairement meilleure. Le privé sous contrat ça ne sert souvent qu'à s'exclure des 'pauvres', ce qui n'a pas lieu d'être dans une zone plus privilégiée donc je suis d'accord avec toi que ça n'apporte pas plus en soi. Quoiqu'il me semble que les profs dans le privé sous contrat n'ont pas le statut de fonctionnaire même si rémunérés par l’État et que le directeur peut poser son véto au recrutement d'un prof, ça doit induire une mentalité un peu différente chez les profs tout de même. Je pense aussi que même si ton cœur balance à gauche, faire la démarche d'être prof dans le privé implique d'avoir une vision de ton métier un peu moins égalitariste que la moyenne.

    Le privé c'est vu par beaucoup comme une solution pragmatique et pour certains honteuse, et non comme un choix d'éducation actif de la part des parents sauf pour les 'catho intégristes'. C'est bien dommage et je pense qu'il faudrait faire plus de pub autour des réussites concrètes du privé avec des profs salariés du privé.

     

    Tout ça pour dire que Fillon en ait bien loin et que, comme les autres, fait de l'école étatique une vache sacrée. Juste pour rire, j'aimerais bien qu'un politique propose de revenir à l'Instruction publique, ça ne changerait rien mais ça donnerait lieu à un énorme débat sur les missions de l'école. Mais la gauche comme la droite veut nous éduquer, donc ça n'arrivera pas.

    • Yea 1
  12. Il y a vraiment des gens pour différencier privé sous contrat du public ?

     

    Pour en sortir, les programmes sont bien sûr les mêmes mais il y a des conditions bien meilleures qui font qu'au moins on finit les programmes et qu'on atteint le niveau que l'Education Nationale rêverait que tout le monde ait. Dans mon école, personne ne sortait du primaire sans savoir parfaitement lire et écrire. Bien sûr le fait de payer en plus signifie que la majorité des élèves ont des parents CSP+ et qu'elle aurait certainement réussi dans le contexte public.

    Il me semble que les profs sont légèrement mieux payés, ce qui ajouté à un cadre serein les rend bien plus motivés.

    De tous les mouvements sociaux que j'ai connus durant ma scolarité, aucun de mes profs ou institutrices n'a jamais fait grève et parmi eux il y avait pourtant un sacré paquet de gauchistes. J'en ai eu deux ou trois qui ont fait la grève à la japonaise une journée.

    C'est aussi ça que les parents payent: ne pas être emmerdés par les grèves à répétition.

     

    Le problème c'est que la majorité des Français voit la privatisation comme de l’entre-soi qui à lui seul explique les meilleurs résultats, ce qui est un peu le cas avec la privatisation sous contrat, alors que globalisée tout le monde en bénéficierait. 

     

    C'est pas la solution idéale mais j'aimerais bien que la droite relance l'idée du chèque éducation. Je ne vois que le Mammouth et les passionarias de la République pour y être fondamentalement opposés. En soi, ce n'est pas une mesure qui serait perçue comme inégalitaire puisque tout le monde recevrait le même montant. Ça pourrait donc passer pour les gens de gauche qui eux aussi ont des enfants qu'ils aimeraient voir réussir et en ont marre de se ruiner en cours Acadomia. Mais je suis bien optimiste.

  13. Il dit qu'il voit pas le rapport

     

    Tout est fait pour te faire croire que le revenant a bel et bien tourné le film. On le fait agir et dire des choses en faisant croire qu'il l'a bien fait. On lui fait donc endosser des films et des idées avec lesquels il n'est peut-être pas d'accord.

    Imagine qu'on fasse tourner John Wayne dans un film gauchiste, je ne pense pas que ça lui plairait même si ce serait drôle (cf. George Abitbol et pourquoi c'est un monde de merde :icon_twisted:).

    Quoi qu'on en pense, beaucoup d'acteurs vont commencer à râler.

     

  14. Je pense que les bouquins de Mélenchon sont lus comme de la fiction utopiste et morale. C'est bien et c'est même ce qu'il faudrait faire mais on lit ça pour s'évader de son morne et cruel quotidien. Les Français sont bien trop râleurs pour croire aux lendemains qui chantent, surtout si ça demande un effort personnel.

    Le vote utile no pasarán Fillon sera certainement plus fort que toute la belle prose anti-capitaliste. Surtout avec un Macron qui réduit déjà par la droite les chances de voir la 'vraie gauche' au second tour.

  15. Bon j’ai enfin vu Rogue One et j’ai largement préféré au VII. Rien que la mise en scène est plus intéressante surtout avec la mise en perspective du gigantisme. Après, on navigue toujours dans la même soupe nostalgique et je crois que je préférerai toujours les risques et les choix à rebrousse-poil de la prélogie.
     
    J’avais quasiment rien lu sur le film et j’ai été très surprise de l’un des partis-pris technologiques. On en parle un peu partout mais je le mets en spoiler quand même.
     


    Peter Cushing m’a fait sursauter :icon_surpris:
    C’est quand même bluffant même si question ‘texture’ et regard ce n’est pas ça et ça m’a un peu fait sortir du film.
    Surtout, je ne peux pas m’empêcher d’être gênée par le fait qu’on utilise l’image d’une personne décédée sans qu’elle ait son mot à dire. Ça va même plus loin qu’une question d’image c’est quasiment de l’usurpation d’identité. J’imagine que les héritiers ont eu voix au chapitre et que par la suite il y aura des recours juridiques pour les acteurs qui voudront s’en prémunir mais je trouve ça particulièrement morbide.
    Autant quand il s’agit de rajeunir un acteur encore vivant (alors) et qui participe au film comme Carrie Fisher ou Anthony Hopkins dans Westworld, je trouve ça très saisissant. Autant j’aurais préféré que dans Rogue One un autre acteur ‘évoque’ Cushing et que l'on sacrifie le mimétisme parfait.

  16. http://www.directmatin.fr/politique/2016-12-28/presidentielle-2017-le-programme-de-benoit-hamon-744508

    L'ancien ministre de l’Éducation a dévoilé les grandes lignes de son programme, qui vise notamment, selon ses propres termes, à «inventer une société où l'accomplissement n'est pas dans le travail».

    Luddisme, Cannabis et Lorealisme !

    Afin de prendre en compte les évolutions de la société et la robotisation croissante des emplois (les emplois de services, notamment), Benoît Hamon propose de mettre en place un revenu universel de 750 euros par mois (530 euros dans un premier temps) pour tous les citoyens majeurs, qu'ils travaillent ou non. Ce revenu doit «donner à chacun la liberté et le pouvoir de travailler moins sans réduire ses revenus».

    «Le revenu universel est un instrument incroyable de redistribution. Pour son financement le niveau des prélèvements augmentera (...) mais quasiment exclusivement sur les plus hauts revenus», a expliqué Benoît Hamon.

    L'idée du revenu universel (également appelé «revenu de base») a fait ces dernières années l'objet de nombreuses expériences sur des petites échelles, comme récemment en Finlande. L'idée est de permettre d'éliminer le chômage en partageant les emplois disponibles, dont une partie à été détruite irrémédiablement, sans être remplacée.

    Les différentes études ont montré que le revenu minimum n'incitait pas ses bénéficiaires à cesser toute activité, mais plutôt à réduire leur temps de travail pour privilégier d'autres activités pas forcément rémunératrices (s'occuper de sa famille, faire du bénévolat, se consacrer à des activités sportives ou artistiques...).

    Marrant de voir à quel point tout le monde a sa propre interprétation du revenu universel et des effets qu'il est censé avoir.

    «Donner à chacun la liberté et le pouvoir de travailler moins sans réduire ses revenus» :icon_ptdr:

    C'est quand même triste de voir le terme liberté galvaudé ainsi.

    Curieuse de voir son score au final et de pouvoir ainsi comptabiliser le nombre d'ados attardés du pays.

  17. Parce que si tu apprécies Robin, c'est que tu n'arrives pas à te détacher de l'image positive qu'il a dans l'imagerie populaire, donc que tu es naïf, conventionnel, et probablement de drouate.

    Si le "psy" avait voulu être neutre et ne pas nous influencer, il aurait donné des noms plus neutres à ces personnages. Comme Bob le policier, Gertrude la petite amie, Jack son amant et Joe le type qui file avec, par exemple. Et surtout il aurait filé davantage d'informations. On ne peut pas raisonnablement juger de la moralité de tels actes avec si peu d'informations ; et exiger d'autrui un tel jugement frôle presque l'immoralité. ;)

     

    Quand on regarde les réponses au test, on voit que c'est clairement un test sur les rapports homme/femme pas très finaud et pas sur la moralité. Je suis d'ailleurs censée avoir répondu pour des raisons différentes de celles de la plupart d'entre vous parce que je suis une femme.

    Je préfère ergoter sur des scénarios bancals :icon_wink:

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