Aller au contenu

Hakill

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    653
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages postés par Hakill

  1. Article intéressant sur le pouvoir politique algérien:

    Maghreb - L’Algérie menacée d’isolement autocratique

    L’annonce par le roi du Maroc Mohamed VI d’une réforme globale de la constitution qui octroiera plus de pouvoirs au parlement et au Premier ministre a donné un terrible coup de vieux à la levée de l’état d’urgence en Algérie. C’est subitement – après la révolution démocratique en Tunisie et en Egypte et l’insurrection libyenne contre la dictature de Kadhafi – le pouvoir politique algérien qui paraît le plus menacé de dissonance dans un Maghreb en marche vers les libertés.

    L’ouverture politique en Algérie est terminée. Ou elle n’a pas commencé. Le président Bouteflika a fait savoir aux Algériens à travers son hôte Jean-Pierre Raffarin qu’il comptait «annoncer des mesures d’ampleur» lors du Conseil des ministres du mardi 22 février. Elles n’ont pas concerné le volet démocratique des revendications exprimées à la suite des émeutes du début de l’année.

    La levée de l’état d’urgence et l’ouverture de l’audiovisuel aux partis de l’opposition légale devaient être un premier pas. «C’est sans doute le dernier. En tout cas pour le moment. Bouteflika réfléchit en termes de rapports de force. Il a toujours estimé que Chadli Benjedid avait fait une erreur d’accorder autant à la rue après les événements d’Octobre 88. Il ne veut pas céder plus que nécessaire. Et l’échec de la CNCD le conforte dans son conservatisme», estime un ancien cadre du MALG (Ministère dans le GPRA) qui connaît bien le président algérien.

    Un point de vue nuancé est exprimé dans l’entourage de Bouteflika : «Le président sait qu’il doit conduire une ouverture politique. Il veut qu’elle soit graduelle. Il ne veut surtout pas donner l’impression de céder à des pressions de l’opposition. C’est pour cette raison qu’il a différé la reconnaissance des partis politiques en instance. Il va sans doute retoucher le calendrier électoral. Mais il ne l’annoncera pas tout de suite», explique un ancien ministre de son premier mandat.

    Une subtile divergence sur le rythme et les limites du changement subsisterait toutefois avec l’autre partenaire du pouvoir politique algérien, l’armée, représentée par son bras politique, le DRS. Le président Bouteflika souhaiterait ne partir qu’en 2014, à l’échéance de son troisième mandat, mais en laissant derrière lui une possibilité constitutionnelle sérieuse d’alternance démocratique, une sorte de cadeau piégé qu’il laisserait à ses «partenaires» du ministère de la Défense. Les militaires, eux, seraient pour des réformes politiques moins profondes mais plus rapides; avec élection d’une assemblée populaire représentative et réduction des pouvoirs du président dès avant fin 2011. Une manière de garder la main sur la décision tout en sortant d’urgence de l’enclos politique verrouillé de l’ère Bouteflika.

    Un agenda débordé tous les matins

    L’agenda politique est volatile. Les gardes communaux ont fait tomber de fait l’interdiction de marcher à Alger. La révision de la constitution marocaine annoncée par le roi Mohamed VI est survenue dans le débat sur le changement en Algérie. Le «vieux» Destour tunisien est dissous. Les casernes de la sécurité militaire égyptienne sont occupées par le peuple. La Tunisie et L’Egypte vont recevoir Hillary Clinton, la secrétaire d’Etat américaine, pour entamer un partenariat dans la transition démocratique sur le modèle des pays de l’Europe de l’est après la chute du mur de Berlin.

    En Libye, la contre-offensive de Kadhafi ne fait que retarder l’échéance d’une défaite de son régime, finalement plus sanglante et plus destructrice, car s’acheminant vers une «aide» militaire occidentale directe. La démocratie y aura peut-être une couleur mixte tunisienne et irakienne, mais l’ordre autocratique en sera banni. Le changement homéopathique auquel pense le pouvoir algérien est débordé tous les matins depuis le début du mois de janvier. Dans un tel contexte, le statu quo sur le volet politique isole Alger.

    Le modèle parlementaire, une revendication montante

    Les officiels algériens par la voie de Daho Ould Kablia sur France 24, et Mourad Medelci dans la presse internationale n’ont pas fait mystère de leur inquiétude devant le processus démocratique dans les pays voisins. Alger préférait clairement Ben Ali, Moubarak et Kadhafi à l’ordre nouveau des révolutions démocratiques arabes. La réaction d’anticipation de Mohamed VI face à la montée de la revendication pour le changement au Maroc l’oblige à revoir sa copie en Algérie.

    Le président Bouteflika a objectivement intérêt à ce que la révision constitutionnelle marocaine soit un coup d’épée dans l’eau. Qu’elle ne retire pas au palais son rôle tutélaire sur la vie institutionnelle au Maroc. Mais la réalité est qu’il ne peut pas se permettre d’en attendre l’issue, dans quelques mois, pour en tirer bénéfice et jouer, une fois de plus, la montre. C’est sans doute pour cela que son sherpa politique, Abdelaziz Belkhadem, évoque à nouveau une possible révision de la constitution en précisant que le président Bouteflika souhaitait la réaliser de manière globale en 2008 mais a dû se contenter d’une révision limitée. L’ancien chef du gouvernement oublie de dire que le but de la révision de 2008 était, outre de faire sauter la limitation des mandats, de renforcer encore plus le pouvoir présidentiel.

    Partout dans le monde arabe monte aujourd’hui la revendication d’une architecture constitutionnelle basée sur la prédominance du pouvoir parlementaire. L’ère des Rais qui deviennent des dictateurs paraît bien terminée. Celle des rois omnipotents est à son crépuscule. L’Algérie de Abdelaziz Bouteflika ne se projette dans aucune de ces cases. C’est tout le sens de l’isolement autocratique qui se dessine.

    http://www.maghrebemergent.com/actualite/m…tocratique.html

  2. Oui, c'est une histoire de pétrole, non ce n'est pas du tout aussi simple que le mythe pour enfants de "ils font la guerre pour faire rouler leurs 4x4", les U.S.A. sont capables sans trop de difficulté d'avoir l'Independence énergétique, et ce pour un cout moins élevé que celui de la guerre en Irak par exemple.

    Ah. Et c'est quoi la solution miracle?

    Je pense justement que ce n'est pas un mythe pour enfant que de dire qu'aux USA, l'urbanisme est complètement adapté à la voiture, que les villes sont étirées sur des dizaines de kilomètres, qu'il y a peu de transports en commun et qu'un problème d'approvisionnement durable peut mettre au chômage technique la majorité des américains…

  3. Un peu de sarcasme libertarien sur LRC:

    Unintentional Hilarity From Obama

    Posted by Lew Rockwell on July 11, 2009 11:51 AM

    Obama, delivering another international sermon in Ghana, criticized African government corruption, saying “No business wants to invest in a place where the government skims 20 percent off the top”. Only 20%? Who knew that Africa had such low tax rates?

  4. Mais je suis prêt à parier que les SudètesChi'ites irakiens seront "libérés" peu après le départ des américains. Qui vivra verra.

    J'en doute. Les US restent bien présents dans la région et les pays arabes voisins sont bien trop sur la défensive (sans parler d'Israël!) pour que l'Iran prenne le moindre risque.

    Here, Tuesday is only the first hurdle, of course. Next summer, all American combat forces must leave, and by the end of 2011, all United States troops — trainers and all — unless there’s a renegotiation of the status of forces agreement, which seems politically implausible now. Once American troops are gone, it will be time to start dealing with the 800-pound gorilla in the room — Iran, a subject that the Iraqis have studiously evaded discussing publicly, even with the present election turmoil next door.

    A Shiite Iraqi member of Parliament who did not want to be identified talking about Iran recently related the following conversation with the Iranian ambassador to Iraq:

    “I asked the Iranian ambassador if he thought there would be a power vacuum in Iraq after the Americans leave,” the official said.

    The answer was that there certainly would be.

    And would Iran fill it? The ambassador said no.

    “So I asked him who would fill it, and he said, ‘Al Qaeda and the Baath,’ ” referring to the Sunni-led party of Saddam Hussein.

    “ ‘If that happens and I call you to help, will you come?’ ” the Shiite official said he asked. But this time he got no reply. “He couldn’t answer, because he knew that would be like dropping a hundred atomic bombs. All of our Arab neighbors would go to war, even NATO and the United States.”

    http://www.nytimes.com/2009/06/28/weekinre…1&ref=world

  5. C'est clairement un musulman. C'est soit le roi d'Arabie Saoudite, soit Ahmadinejad/Khamenei, soit Ben Laden.

    Edit: C'est sûr c'est un musulman vu qu'il le dit :icon_up:

    Edit 2:

    We believe Jesus Christ will return, together with one of the children of the revered Messenger of Islam and will lead the world to love, brotherhood and justice.
    => musulman chiite, donc Ahmadinejad.
  6. Qui a dit: "Let them fail, let everybody fail! I made my fortune when I had nothing to start with, by myself and my own ideas. Let other people do the same thing. If I lose everything in the collapse of our financial structure, I will start in at the beginning and build it up again."

  7. Sinon, les États-Unis seraient apparemment en récession depuis déjà un an (pourquoi pas de news avant?).

    The United States economy officially sank into a recession last December, which means that the downturn is already longer than the average for all recessions since World War II, according to the committee of economists responsible for dating the nation’s business cycles.

    Recession Began Last December, Economists Say

  8. Une vidéo des apparitions de Peter Schiff, économiste du LVMI, sur les chaines US en 2006 et 2007:

    Vous noterez que tout le monde autour de lui était tellement à côté de la plaque qu'il passait pour un taré.

    Arthur Laffer exposed! (après avoir parié avec Peter Schiff en 2006 dans la vidéo au dessus)

    D'une mauvaise foi à toute épreuve… et il ne se montre pas spécialement opposé aux augmentations de taxes et de déficits actuels (oui c'est bien le père de la courbe de Laffer qui parle!).

  9. Ceci étant, pronostics pour GM et Citigroup ?

    - je pense que GM va faire faillite

    - je pense que Citigroup va être quasi-nationalisé.

    Je me trompe sans doute. Mais bon, vos avis ?

    Bien joué pour Citi.

    Citigroup Gets Government Guarantees on $306 Billion of Assets

    By Bradley Keoun

    Nov. 24 (Bloomberg) -- Citigroup Inc. will have more than $300 billion of troubled mortgages and other assets guaranteed by the U.S. government under a federal plan to stabilize the lender after its stock fell 60 percent last week.

    Citigroup also will get a $20 billion cash infusion from the Treasury Department, adding to the $25 billion the bank received last month under the Troubled Asset Relief Program. In return for the cash and guarantees, the government will get $27 billion of preferred shares paying an 8 percent dividend.

    The Treasury, Federal Reserve and Federal Deposit Insurance Corp. said in a joint statement that the move aims to bolster financial-market stability and restore economic growth. The decision came after New York-based Citigroup’s tumbling share price sparked concern that nervous depositors might pull their money and destabilize the company, which has $2 trillion of assets and operations in more than 100 countries.

    “It really was a must-do thing,” said Nader Naeimi, a Sydney-based strategist at AMP Capital Investors, which manages about $85 billion. “If they’d let Citigroup go, that would’ve been disastrous.”

    Chief Executive Officer Vikram Pandit, 51, told employees on a Nov. 21 conference call that he doesn’t plan to break up the company. He and Chief Financial Officer Gary Crittenden said they don’t expect to sell the Smith Barney brokerage unit, two people who listened to the call said at the time.

    Citigroup’s board, led by Chairman Win Bischoff and independent director Richard Parsons, met the same day to discuss the bank’s options.

    Citigroup issued a statement last week saying the company has “a very strong capital and liquidity position and a unique global franchise.”

    http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=206…&refer=home

    J'aimerais pas être Américain en ce moment.

  10. Qui a écrit :

    Le danger des coups d'Etat et du despotisme militaire ne cessera d'exister que lorsque l'armée permanente sera abolie et que la nation sera armée.

    Lénine, Staline, Trotsky? Un français?

    Indice: il est vivant, ce n'est donc pas son père…

    Le fils de William Buckley?

  11. Je sais très bien que le travail personnel attendu est sans commune mesure avec ce qu'on attend d'un étudiant en France.

    C'est pas vraiment le cas là où je suis. Pour en arriver au niveau où je suis, ceux qui sont en classe avec moi à Vancouver ont fait 4 ans d'études "post bac" (contre 3 pour moi) sachant qu'ils finissent le lycée un an plus tard qu'en France. Je suppose que c'est grosso modo pareil au Texas, Etienne?

×
×
  • Créer...