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ernest

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Messages postés par ernest

  1. Le reste d'Elias est plus digeste, quoi que "la civilisation des moeurs " que je viens seulement de finir il y a quelques mois à certaines longueurs, le texte est daté, ça se sent.

     

    Elias est le moins bien lu des penseurs géniaux du XXè siècle. (Le prochain grand théoricien du libéralisme, soit dit en passant, sera celui qui réunira l'intérêt d'Elias pour l'autocontrôle individuel -qui fait que les individus n'ont plus besoin d'Etat pour qu'ils se comportent bien- et la critique du Pouvoir des libertariens historiques, de Jouvenel à Foucault).

  2. Je pensais être soulagé en rentrant en France mais la culpabilité est étouffante. Et le fait de savoir que je n'étais de toute façon qu'une bouche inutile à nourrir n'est pas d'un grand secours.

    Et encore c'est un sentiment général envers les Sendaiois. J'ai un ami qui a du abandonner sa copine qui a décidé de rester avec sa famille. Je n'ose imaginer l'abîme de remords dans lequel il se trouve.

    Je ne veux pas t'assommer de questions; mais je ne comprend pas comment s'organise concrètement un rapatriement. Sur place, juste après le tremblement de terre tu as été contacté rapidement (par téléphone ?) par les "autorités" françaises qui t'ont dit quoi faire ? Et après, c'est eux qui t'ont dit comment tu pouvais rentrer en France, t'ont donné de quoi rentrer en avion etc. ?

  3. Je ne sauterais dans ton wagon que le jour où les même qui critiquent Matrix cesseront de voir dans Fight Club un film profond.

    En parlant de film faussement profond, j'ai vu The Pervert's Guide to Cinema du marxiste lacanien post-moderne Zizek. "Chef-d'œuvre" de la culture subventionnée au revenu net de 12 081$ d'après wikipédia.

    Eh bien on n'y apprend pas grand chose, mais c'est plutôt jouissif.

    Regarder Zizek faire des moulinets sémantiques à la recherche de la phrase choc qui va laisser son auditoire sur les genoux est un plaisir honteux mais savoureux (avec des morceaux de bravoure comme "aller au cinéma, c'est comme regarder au fond de la cuvette après avoir tiré la chasse en attendant que la merde nous remonte au visage" ou encore "les tulipes c'est dégueulasses, on dirait des gros vagina dentata qui cherchent à vous avaler. Il faudrait interdire les fleurs aux enfants.").

    Et le mélange de vulgarité sale du personnage avec le discours académique est fascinant.

    Après, deux heures c'est rigolo, mais, si je l'avais comme prof je pèterais un câble au cinquantième "as it were" ou au soixantième "and so on, and so on".

    Je crois qu'Ernest connaît bien l'œuvre du monsieur, il est toujours aussi brouillon dans ses exposés ?

    Disons que Zizek parle anglais dans ce documentaire, donc il bafouille un peu avec son accent délicieux, mais il tient des raisonnements bien élaborés et bien construits je trouve. En relisant les notes que j'avais de The pervert's Guide…, ça me rappelle que Zizek fait un travail redondant car il ne propose qu'une interprétation psychanalytique pour chaque film. C'est à la fois marrant comme procédé (les Marx Brothers occupent chacun un "espace" de l'inconscient par exemple, Groucho est le SurMoi, le plus populaire. Chico est le Moi, rationnel et égoïste. Harpo, le muet, est le Ca, ambiguïté radicale, innocence enfantine et possédé par une sorte de méchanceté primaire), mais très vite lassant et stérile.

    Mais Zizek sur le cinéma c'est globalement intéressant et novateur, je veux dire, il réfléchit sur les films comme on ne le fait plus trop depuis Cavell ou Deleuze.

    Sinon, la métaphore de la chasse d'eau revient souvent chez Zizek. Par exemple, il fait une analogie entre les procédés de la chasse d'eau de la France, des USA et d'un autre pays ; et leur conception "du politique" respective. Il faudrait que je retrouve le passage, ça m'avait fait bien rire.

  4. Mais ouais j'ai entendu que ça va finir en cours de maths appliqué. :icon_up:

    La microéconomie, ça devient surtout de la théorie des jeux à un moment. Et c'est de la rigolade par rapport à la macroéconomie question formalisme. En gros, en macro, c'est de la mécanique classique avec des outils du XIXe appliquée à la croissance, l'épargne et autres.

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  5. Tout dépend de ce que tu entends par "ventre vide". Le salaire moyen en Tunisie est le bien supérieur à celui de l'Egypte, le Maroc, ou même l'Algérie pétrie d'hydrocarbures.

    C'est bien plus la dégradation des conditions de vie due à la corruption, la main-mise de la police sur à peu près tout. Au début, seuls les dissidents se faisaient latter, et finalement les tunisiens se sont fait à l'idée que si on ne parlait pas de politique, on n'avait pas d'embrouille. Mais quand tout un chacun a pu se rendre compte que par exemple, passé un certain niveau de succès, une PME florissante pouvait tomber par la force d'un simple coup de fil aux mains des Ben Ali-Trabelsi.

    Tant que le nombre de personnes qui se rendait compte de cela restait faible, tout va bien. Une fois que ce nombre atteint un certain niveau, badaboum.

    Tu es sûr qu'on peut donner un aussi grand rôle à la corruption ? Je veux dire, des régimes ont vécu longtemps sans laisser la moindre initiative personnelle aux gens.

    Je n'ai aucune connaissance de ce problème tunisien, mais je confesse une grand interrogation face à ce soulèvement aussi rapide (même si ça a été décrit et formalisé avec la "falsification des préférences" de Timur Kuran, à propos de la révolution iranienne par exemple).

  6. Sauf que tu ne verras jamais un français le dire, remarque c'est plutôt compréhensible, de manière générale l'auto-critique et l'humilité face à l'identité nationale est moins répandue en France qu'ailleurs.

    Tu m'as mal compris. Lorsque je dis « peuvent », c'est qu'ils le disent effectivement, que « les français sont des moutons ». Les gens de droite le disent car ils voient des gauchistes internationalistes partout. Les gens de gauche le crient car ils voient des exploités et des aliénés partout. Les libéraux le disent car ils ont raison, c'est encore autre chose ça… :icon_up:

    Et puis bon, on a tout de même du patrimoine, une culture très vaste (plus très très vivante et productive il est vrai), un pays au demeurant assez joli, un goût pour les bonnes choses et une cuisine absolument géniale. Au pire on peut se reconvertir en theme park pour les riches du monde entier.

    Honnêtement, l'économie française c'est quoi à part du tourisme, quelques grandes firmes proto-collectivisées en haute technologie des transports & en BTP, du collectivisme pur en agriculture et en produits "culturels" et puis les industries du luxe ? Rien.

  7. 1. Oui les élites travaillent dur, comme partout, bien formées? de moins en moins, les universités et écoles françaises sont de plus en plus à la ramasse.

    2. Les français travaillent moins que les autres, en revanche ils sont davantage productifs mais plus stressés au travail.

    Les élites, pour les socialistes, c'est pour gouverner le petit peuple. Et pour faire rayonner la puissance soviétique française à l'étranger. C'est donc évident qu'on va les chouchouter les normaliens et les polytechniciens, avec des salaires de cadre sup' à 20 ans et tout…

    Et on interdit aux moins productifs de travailler en France. C'est à cause du SMIC qu'on est bien classé en productivité/horaire.

    Enfin la conclusion montre que les français sont des moutons, et ça c'est très vrai.

    Ce que j'aime avec ce genre phrase, c'est que les types les plus bêtes, les plus incultes, les plus conformistes que je croise peuvent les prononcer sur un ton tout aussi péremptoire. J'imagine les femmes de ménages analphabètes de l'Académie Française dire à Jean Luc Marion qu'elles ne sont pas des moutons, contrairement « aux français ». :icon_up:

  8. Pour ceux qui ont subi les enclosures, je pense que c'était mieux avant. Mais en effet le capitalisme ne déroge pas spécialement à la règle..

    Je sais qu'ils disent des conneries quand ils disent que la flat tax est injuste parce qu'elle réduit la redistribution, ou bien que les autrichiens sont des néoclassiques. Mais s'il n'y a pas d'accord sur les faits historiques, on peut pas démêler le vrai du faux.

    L'histoire est un sujet très complexe, car pour le coup, c'est beaucoup plus dur de parler de vérité qu'en économie. De fait, il faut prendre l'épistémologie de Mises qui dit « chaque épisode historique est analysé avec une théorie économique sous-jacente, consciemment ou non ». Tu prends l'exemple des enclosures : ceux qui ont "subi" les enclosures n'avaient tout simplement pas la propriété de ces terres. Il n'y a donc pas d'expropriation. Il faut être un marxiste (ou un néoclassique borné) pour nier aussi radicalement la propriété privée dans les relations d'échanges. C'est comme lorsqu'on parle de ceux "qui ont subi les progrès techniques" depuis le XVIIIe, on excuse alors leur vandalisme (destruction de machines, séquestration de patrons etc.) par bonne conscience. Mais c'est par incompréhension de l'économie qu'on perçoit le progrès technique comme destructeur d'emplois. C'est pareil pour la législation sur le travail des enfants, un ignare pense qu'elle viennent d'une réglementation étatique ; alors qu'un économiste doit comprendre que c'est les gains de productivités qui rendent ça seulement possible et imaginable.

    De même, si tu prends la crise de 29, tu auras pleins d'analyses d'historiens soit disant "neutres", alors qu'elles sont expressément inspirées de l'analyse keynésienne. C'est le cas des manuels d'histoire à l'EN. De fait, l'ignorance crasse de l'économie par les historiens (et inversement) n'arrange pas les choses.

  9. Mon prof d'histoire économique, qui cite Hannah Arendt, Condition de l'homme moderne, 1961 :

    Possible oui. Mais j'ai l'impression que Mises a une version biaisée des débuts du capitalisme alors que celui-ci a quand même entraîné répression, assistance et parfois mise au travail forcé de la population.

    Je ne comprend pas. Pourquoi tu continues à écouter tes profs sur certains sujets ? Tu as sans doute compris qu'ils avaient tort la plupart du temps, et bien dis toi qu'ils ont tort tout le temps. Le problème c'est que c'est plus long de se faire une idée personnelle que de recracher les sottises des profs, mais certains livres sont vraiment utiles (on m'a dit que l'introduction de Hayek figure dans les Essais, paru en français aux Belles-Lettres, à vérifier) :

    On notera l'argument de Hayek, disant que le capitalisme a non seulement enrichit les masses très rapidement, mais en plus donné naissance à une population plus nombreuse que jamais dans l'Histoire. (au contraire du socialisme qui ne fonctionne que dans des sociétés peu peuplées).

  10. Je signale un article sur les jeux vidéos et le politique, trouvé sur l'OMNSH. C'est assez marrant bien qu'un peu farfelu (sur GTA notamment). Extrait :

    Tout média peut être vecteur d’une idéologie consciente ou inconsciente. Toute œuvre artistique véhicule un message, même dans son non-dit. Dès lors qu’un processus de création est en marche, une projection d’idéaux et de visions du monde s’opère. La force de la science politique est de pouvoir analyser tout ce qui a trait au pouvoir, à l’idéologie, autant d’éléments caractéristiques du politique, quel que soit le média de son expression. La diffusion du politique dans les sphères culturelles amène à reconsidérer des objets n’appartenant pas classiquement à cette science. Les jeux vidéo en tant que loisirs culturels renferment une dimension politique souvent touchée du doigt, décriée irrationnellement au travers de la violence. Considérer la violence des jeux vidéo d’un point de vue politique revient à considérer les représentations et les logiques d’expression de la violence contenues en leur sein. Or l’État moderne se caractérise par le monopole de la violence physique, hypothèse fondamentale pour l’instauration d’une démocratie pacifiée. En confrontant cette théorie de l’État aux jeux vidéo, cet article a pour inspiration de questionner l’influence des jeux vidéo sur le passage à l’acte de violence individuelle, non par une dimension psychologique ou sociologique, mais en analysant la double logique de ce média interactif, les systèmes politiques proposés, non pas explicitement, mais en sourdine, qui pourront ainsi être intériorisés par l’individu lors de sa décision. Un détour théorique initial permettra de planter les notions nécessaires à l’analyse des jeux de stratégies (STR) et de la série des Grand Theft Auto (Rockstar Games, 1997-2004). La science politique nous servira ainsi à mettre en exergue le lien entre le collectif et l’individuel sous-jacent dans les jeux vidéo.

    (…)

    L’idéologie la plus prégnante n’est pas celle du capitalisme qui n’est plus que système mais de la technologie qui porte en son sein le futur. La technologie est le fondement de toute évolution dans le jeu vidéo, sorte de preuve et de nécessité sine qua non. Une équation simple est instaurée : progrès technique = évolution des ressources de la violence physique = capacité de victoire plus élevée. L’idéologie de la technologie comme arme de guerre atteint son paroxysme. Prenons le cas de Age of Empires. Plusieurs âges découpent le jeu. À chaque âge correspond une nouvelle technologie : la pierre, l’acier, etc. À chaque nouvelle technologie correspond un degré de puissance supérieur, souvent en adéquation avec l’entité sociale opposée qui atteint les mêmes stades de développement technologique ; du décalage de technologie peut survenir la différence qui mène à la victoire ou la défaite. Le lien individu et technologie est étroit, puisque les nouvelles technologies permettent de développer de nouvelles unités. Par exemple la construction d’étables permet la mise en place de cavaliers. L’arbre de technologie offre une linéarité conforme à l’idéologie positiviste, sauf qu’un intermédiaire supplémentaire s’intercale dans cette adéquation progrès technique et bonheur de l’humanité, modifiant de la sorte le schéma traditionnel : le progrès technique offre ici des moyens de survie et de conquête plus importants. N’oublions pas que les STR proposent un temps de guerre, renouant avec un imaginaire guerrier, où l’héroïsme est une valeur d’entant. L’évolution technologique permet la concentration des unités sociales, étape nécessaire à la pacification de la société, mais surtout à la victoire. Ce culte de la technologie est d’autant plus fort qu’il présente le progrès à la fois comme marqueur de l’évolution du joueur, sorte de baromètre de son niveau dans le jeu, mais surtout comme élément vital et nécessaire pour la victoire. La technologie peut prendre évidemment plusieurs formes, allant du réalisme de Cossacks, au fantastique de Warcraft. Aussi la place de la magie dans les STR n’est qu’une illusion, car la logique de linéarité et de gratification est la même.

  11. Bon ok il y a un droit naturel minimum, mais il y a un monde entre celui qu'on peut observer et celui que vous voulez.

    Puis je pense aussi que l'Homme est infiniment malléable, ce qui infirmerait de fait le droit naturel.

    Le droit naturel, ce n'est pas ce qu'on observe dans des sociétés humaines. Comme il a été dit, il y a énormément d'exemples de sociétés (primitives et modernes) qui ne respectent aucuns droits naturels. Le DN, c'est une certaine conception du droit (opposée au positivisme), voilà tout. C'est de dire que nous pouvons découvrir les règles de droits justes, par l'expérience et l'abstraction. On qualifie ça de naturel, mais ça pourrait s'appeler n'importe comment.

    Donc ça n'a aucun rapport avec les manipulations morales qu'on peut faire subir aux hommes. Le droit naturel est un produit découvert par la raison et l'expérience. On s'en tape que l'homme ait souvent été réduit en esclavage dans l'Histoire.

  12. Nous sommes dans une période intermédiaire entre deux ordres, avec un désordre instable qui ne peut pas durer.

    Au Brésil, dit-on, un conflit ouvert et violent dure depuis longtemps, en plein Rio. Et il n'y a pas de questions ethniques en jeux. C'est dire ce qui peut arriver en Europe question "instabilité", s'échelonnant sur une longue période.

    Plus généralement, le temps des révolutions rapides étant passé de mode en Occident, je pense que justement, tout se caractérise par la lenteur des évolutions politiques. Phénomène accru par la dictature typique des démocraties occidentales qui allie groupes de pressions et électeur médian. À l'inverse, on pourrait me répondre que les révolutions se caractérisent par leur imprévisibilité (modèles de Timur Kuran en économie, très intéressant par ailleurs). Mais je n'y crois pas trop pour l'Occident, sachant ce dont on a déjà parlé de nombreuses fois ici : zombification et léthargie psychologique des foules européennes contemporaines.

  13. Je veux lire "droit naturel et histoire" de Léo Strauss. J'ai entendu en ces lieux que c'était très compliqué, qu'en pensez-vous?

    De façon imagée, si on compte en coefficient de difficulté, ça pourrait donner ça : Leo Strauss = [(Kant*Hegel)(Nietzsche*Heidegger) - (BHL/Onfray)].

  14. Va falloir chercher un peu mais si tu pars de http://www.enseignementsup-recherche.gouv….-recherche.html et de http://www.enseignementsup-recherche.gouv….us-tutelle.html (par le haut du ministère) tu devrais trouver des trucs.

    Tu peux écarter d'emblée certaines directions et te concentrer sur le rôle des plus intéressantes, mais j'ai l'impression que globalement, les universités ont l'air assez autonome dans la création des filières. Sous la tutelle de tel ou tel comité certainement.

    L'autre façon de raisonner, c'est de prendre un diplôme (master, licence) et de regarder comment on l'obtient. Pour le bac, ou les concours de CPGE, c'est simple il existe le BOEN, c'est le programme ni plus ni moins. Le BO de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche a l'air de ne regrouper que des notes de services et des trucs administratifs.

    Il n'y a pas de programme national. Il ne manquerait plus que ça !

    La plupart du temps, ce sont les responsables de diplôme qui définissent grosso modo les contenus, les volumes horaires, les coefficients des différentes disciplines. Chaque année, le programme ainsi réalisé est validé par le CEVU de l'Université (Conseil des études et de la vie universitaire). Ce n'est qu'une formalité administrative, la plupart du temps.

    Pour créer un nouveau diplôme, c'est un peu plus compliqué. Par exemple, pour créer un nouveau master professionnel, il faut monter un gros dossier dans lequel il faut démontrer que le diplôme correspond à des besoins professionnels locaux (obtenir pour cela des lettres de soutien d'entreprises) et qu'il y a les compétences pour assurer les cours (le contenu de la formation doit correspondre à un domaine de recherche développé par un labo de l'université). Le dossier suit ensuite un long parcours administratif pour obtenir au final une habilitation par une commission ministérielle composée de pairs (la procédure dure un an environ). Une fois l'habilitation obtenue, les profs ont une grande autonomie pour développer les cours qu'ils souhaitent. Par période (4 ans, en général), il y a des procédures de renouvellement d'habilitation à effectuer.

    Merci à vous. En fait, on m'a assuré qu'il y avait des programmes communs en Droit au niveau national. Interloqué, j'ai vu que dans toutes les universités les programmes d'économie sont quasiment identiques d'une année à l'autre.

    Mais finalement, c'est bien ce que je pensais, chaque UFR décide des programmes de façon autonome, et il y a une tendance à converger vers les mêmes enseignements pour chaque université (par la concurrence… :icon_up: )

    Si tu es étudiant, il suffit de faire une demande de prêt inter-bibliothèques.

    Merci. Je vais me renseigner sur la procédure dès aujourd'hui. C'est ce qui m'a l'air le plus simple.

  15. Deux questions à la noix que je lance au hasard. Répond qui pourra.

    - Quelqu'un sait-il comment sont élaborés les programmes universitaires en France ? Est-ce au niveau nationale ou au niveau des universités (et est-ce différent selon les domaines) ? Je ne trouve rien sur internet à ce sujet, ça me chiffonne.

    - Quelqu'un a t-il déjà eu en main la thèse de Guillaumat ? Je l'ai en format numérique, mais c'est pas terrible pour lire. Je pense qu'on peut se procurer ça de deux façons, soit la consulter à la BU de Dauphine, soit demander un exemplaire à Guillaumat. Si vous avez des tuyaux, je suis preneur.

  16. Bref, je trouve tes exemples légers. Il va en falloir plus pour me prouver que le métissage forcée est en route et mis en oeuvre par l'élite du pays.

    Tu veux des exemples, des gros qui tâchent :

    Fillon et les élites politiques inaugurent les mosquée. Et vont faire la fête avec les élites musulmanes pour le ramadan. La rue myrha est squatté par des musulmans tous les vendredis après-midi. Rien n'est fait. Rien ne peut être fait. Les écoles publiques sont soumises à un dogme multiculturel, le programme d'Histoire a supprimé Napoléon et Louis XIV, pour faire étudier les empires africains et indiens. Les mosquées construites de nos jours sont toutes financées par l'Etat, ou de l'argent public en général. Sans parler de la discrimination positive etc.

    Mais de fait. Aucun exemple ne te fera changer d'avis, au point où t'en es. C'est à toi d'accepter ça.

    Et lorsque l'on veut savoir "ce qu'il se passe en France", on évite de consulter exclusivement un blog aussi orienté que fdesouche qui ne répertorie que ce qui l'arrange.

    Certes. Mais en même temps, si ce qui l'arrange arrive. On fait quoi ? On ferme les yeux car c'est trop dur d'avouer s'être trompé pendant des décennies, c'est bien ça ? :icon_up:

  17. Et pendant ce temps, les grévistes, les bloqueurs, les casseurs, utilisent SMS, réseaux sociaux, et compagnie.

    Fdesouche, c'est l'ORTF xénophobe du web rien de plus.

    Fdesouche, c'est à consulter pour savoir ce qui se décide chez nos élites politiques, culturelles, intellectuelles. Toutes ces choses sont encore très bien suivies par les médias traditionnels. On aura beau parler de la campagne d'Obama sur le net, la télé (et les journaux à "grands" tirages) restent les médias privilégiés pour constater les orientations idéologiques & politiques de notre temps - pour comprendre, on ira sur des médias plus alternatifs ça va sans dire. Pour cette information "brute" sur l'actualité, pas besoin d'être sur twitter si ?

    Mais si tu parles de la potentialité de mobilisation des nationalistes par fdesouche, on est d'accord pour dire que ce n'est pas une organisation mobilisatrice. De toute façon, les tradis n'ont plus le moral à mon avis. Ils constatent juste l'inéluctable à court terme, et vocifèrent vulgairement sur le présent, sans sortir de chez eux. Comme les libertariens. (et c'est très bien comme ça :icon_up: )

  18. Pour Libé et Bondy Blog, je ne dirai rien, je lis pas ces merdes. :icon_up:

    Fais pas le malin. Vu ce que tu oses affirmer sur la situation française, tes références doivent être tout aussi nulles. Et quand bien même, si tu tenais à savoir ce qui se passe en France, tu consulterais quelques fois fdesouche qui te sélectionne les perles de Libé, de l'imMonde et des autres. Et gratos en plus.

  19. Les "identitaires" ne défendent ni la propriété ni la sécurité : ils défendent les leurs contre les autres en se fondant sur la loi du sang, comme ils l'ont toujours fait. Si le propriétaire est chinois ils sont contre la propriété. Si la sécurité est celle d'un juif, ils sont contre la sécurité. On dirait presque des communistes (l'aura positive imméritée en moins).

    Tu prends les identitaires de 2010 pour les camelots du roi des années 1920. C'est un délire complet. Tu as vus des identitaires manifester une quelconque hostilité à l'égard des magasins chinois ou juifs quelque part en France depuis quarante ans ?

    J'ai toujours dit que le fascisme ne serait réellement à craindre que lorsqu'on se mettrait à avoir moins peur d'eux que d'autres. Ça vient.

    Le type autoritaire aujourd'hui, c'est Mélenchon. Les identitaires c'est des clowns qui font marrer les journalistes, et flipper les petits lycéens écervelés. Ce que je dis, c'est qu'il ne faut pas tromper d'ennemis.

    En 1930, les monarchistes n'avaient déjà plus aucun pouvoir, Maurras le savait sûrement d'ailleurs. À l'époque il y avait peut-être des tarés qui pensaient que la menace monarchiste était sérieuse. Et bien on se trompe de la même façon aujourd'hui si on prend les identitaires comme une menace.

    Bien sûr que les barbus souhaitent islamiser, mais ce n'est pas pour autant qu'ils ne feront jamais le travail des CRS. Au contraire. Bien sûr que dans le monde réel, si les barbus qu'on a le font ce sera dans un but sinistre ; mais d'une certaine façon, ils seraient le digne pendant des fachos que tu sembles considérer comme tes sauveurs.

    Les identitiares qui défendent la propriété des commerçants lyonnais font ça dans un but sinistre maintenant ? :icon_up:

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