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Hildegarde

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Messages postés par Hildegarde

  1. Vous pouvez le présenter comme vous avez envie. Il reste que de mon point de vue :

    1. Ils étaient vos contradicteurs,

    2. Vous n'aviez pas d'argument à opposer à part qu'ils venaient d'arriver et que ce qu'ils disaient "c'étaient pas bien".

    3. Vous les avez virés.

    Belle démonstration de débat contradictoire façon Staline.

  2. Je ne défends pas l'islam. Je défend le libéralisme, et tant qu'un type qui se réclame de l'islam ne fait rien d'objectivement mal, il n'y a pas à lui chercher des noises.

    Cela dit, la discussion ne porte souvent que sur le caractère délétère du dogme islamique. Donc, en grand esprit scientifique, et avec une grande tolérance. Les défenseurs bannissent les contradicteurs, la vérité émerge du consensus, c'est connu.

  3. Déjà, le Capital est illisible, souvent compris de travers, et la langue d'origine est connue. L'arabe ancien est difficile à traduire, il y a encore de larges débats pour convertir ses termes en langues vivantes. Ses sourates sont des vers poétiques dont il est bien plus difficile encore de tirer des règles claires et simples. L'islam repose aussi, comme tu le dis, sur des témoignages oraux dont une large partie ne fait pas unanimité, et qui autorisent aussi des interprétations et des discussions. A partir de là, tout est simple, en effet.

    Bon je m'arrête là, je perd mon temps, dès l'instant où on va jusqu'à foutre à la poubelle les contradicteurs qui déplaisent. Je continuerais à lire mais j'en ai marre de ce sectarisme, continuez comme ça et vous allez tout perdre, car on ne peut pas défendre l'islam et le libéralisme en même temps c'est une contradiction… C'est soit l'un soit l'autre.

    Ho, vous pouvez croire ce que vous voulez maintenant, mais je suis un homme patient, la réalité me donnera raison. Je suis réellement triste que ce soit à vos dépends, mais je ne peux rien faire malheureusement, à ce niveau le meilleur pédagogue reste la réalité elle-même. Nous verrons qui de nous deux la réalité favorisera.

  4. Qui a lu le Coran et cherché à comprendre les paradoxes visibles comprend que juger l'islam d'une façon simpliste est aussi ridicule que juger les deux autre s religions monothéistes à partir de l'Ancien Testament. Les Hadiths n'ont pas tous la même valeur, et tous sont sujets à de nombreux débats au cours des siècles qui méritent des analyses construites avant de balancer des condamnations primaires. La charia n'est pas la même en Malaisie, en Arabie Saoudite ou en Tunisie. Elle se plie à des lois locales, des usages et le jugement personnel.

    Cela dit, ils ont effectivement tous le même Coran. Le fait que je puisse lire "Le Capital" de Karl Marx comme un pamphlet pour le libre marché, le libéralisme voir même comme le plus grand livre anarcho-capitaliste qui n'ait jamais été écrit de la main d'un être humain ne signifie pas que, dans la réalité du véritable monde réel, ce qui soit écrit dans ce bouquin veuille vraiment dire ça pour tout le monde, ni même que les mots utilisés puissent tous prêter à discussion.

    L'islam reste un mouvement basé sur ce qui est écrit dans un livre et sur ce qu'en ont dit certaines personnes à travers l'Histoire. Si on ignore ces deux fait, alors les musulmans ne croient plus en rien et donc en tous nos fantasmes. Ce n'est pas une démarche très scientifique que d'ignorer l'existence mal sous prétexte qu'il puisse exister des gens qui ne l'accepte pas et ne l'appliquent pas.

    et sa définition répond à une réaction de défense en cas d'agression.

    Ainsi qu'à la conversion.

  5. On devrait rebaptiser ce fil Le Relativisme ou comment l'islam devient exactement ce qu'on désir parce que le Coran c'est pas l'islam - soupir stupéfait du public : "mais alors qu'est ce que l'islam" Réponse : "Mais putain, ce que je viens de dire, c'est exactement ce que je veux qu'il soit, car l'islam est tout ce qu'on veut et équivaux à tout, car il n'a pas d'essence et son texte peut vouloir dire n'importe quoi sur demande…"

  6. Effectivement. J'ai une catégorie "pignouferies de presse" dans mon blog, mais plus ça va, et plus on devrait - contrepoints ? - régulièrement rappeler à la presse ce qu'elle fut jadis et ce qu'elle devrait faire.

    Si vous le faite, vous pourrez même envisager de devenir lucratif. Vous auriez des lecteurs. Après tout c'est le travail de la presse à l'origine que de faire ça. Si vous le faite plus efficacement et sans format papier (ce qui n'est pas très problématique étant donné l'existence de la NMPP et de l'informatique…), vous pouvez potentiellement rafler la mise.

  7. Ah, le futur et son big brother… Bientôt un filtrage international ?

    L'Acta : le traité qui menace le web

    39 Etats entament ce mardi de nouvelles négociations sur un accord secret visant à lutter contre la contrefaçon, en particulier le téléchargement illégal sur Internet.

    Acta. Ces quatre lettres font frémir le web. L'acronyme de l'Anti-Counterfeiting Trade Agreement, un projet de traité international "anti-contrefaçon", entame sa septième phase de négociations ce mardi 26 janvier au Mexique.

    Très peu d'informations ont filtré sur les précédentes négociations, le projet d'accord dit "commercial" négocié entre 39 Etats ayant été classé "secret défense" par les Etats-Unis. Néanmoins, selon un document de la Commission européenne publié par Wikileaks, l'Acta comporterait deux volets : un premier sur les produits pharmaceutiques et la contrefaçon, et un second sur les mesures pour lutter contre les violations de droits d'auteurs.

    Ce sont surtout les mesures envisagées dans cette seconde partie qui inquiètent les internautes. Si les négociations se déroulent dans une grande opacité, une certitude demeure : l'Acta entend bien durcir le droit international sur les questions de propriété intellectuelle.

    "Notre objectif reste de conclure le traité cette année"

    Contacté par le Nouvelobs.com, une source de la Commission européenne, proche des négociations, détaille l'agenda de ces prochains jours : "ce mardi elles porteront sur les questions civiles, mercredi sur les mesures pour les douanes, jeudi sur les questions relatives à Internet et au numérique, et enfin vendredi sur d'autres sujets et sur la possibilité de rendre public le projet d'accord".

    Il précise que l'Acta ne sera pas finalisé ce vendredi. "Un prochain round de négociations est déjà prévu mi-avril en Nouvelle-Zélande. Mais notre objectif reste de conclure le traité cette année."

    Autour de la table des négociations sont réunis "plusieurs représentants techniques de chaque pays. Pour les pays de l'Union européenne, le négociateur et son équipe sont diligentés par la commission européenne, sauf pour les questions pénales où c'est la présidente tournante de l'UE qui prend le relais". Par contre, autour de la table : "aucune entreprise ou association, uniquement des représentants d'Etat".

    Cette source tient à préciser que "le dernier jour des négociations verra un communiqué officiel" et qu'"avant la conclusion de l'accord, le texte sera mis à disposition".

    "Un prolongement de la loi Hadopi"

    Concrètement, pour Internet, l'Acta envisage d'imposer des mesures de filtrage du web à l'échelle mondiale, mais aussi l'instauration d'une riposte graduée généralisée (à l'image d'Hadopi), ainsi que des droits accrus pour les douaniers qui pourraient vérifier les ordinateurs et autre baladeurs pour vérifier qu'ils ne contiennent pas de contenus violant les droits d'auteurs.

    Le principal problème est que l'Acta autoriserait la coupure de l'accès à Internet ainsi que la fouille des ordinateurs aux douanes sans passer par un juge, ce qui est encore illégal en France et a déjà posé problème pour la loi Hadopi.

    Interrogé par Nouvelobs.com, Aurélien Boch, membre de la Ligue Odebi, voit dans l'Acta "un prolongement de la loi Hadopi en voulant rendre répréhensible la contrefaçon numérique". La Ligue Odebi se place catégoriquement "contre la riposte graduée mondiale" mais aussi "contre le fait que des douaniers puissent ouvrir des ordinateurs et fouiller dedans sans avoir recours à un juge".

    "La plus grosse menace sur nos libertés"

    Jérémie Zimmerman, porte-parole et cofondateur de la Quadrature du net, s'inquiète lui particulièrement des mesures de filtrages. "L'Acta prévoit que les opérateurs Internet soient responsables des contenus hébergés chez eux, et risquent les tribunaux si ces contenus sont protégés" par des droits d'auteurs, explique-t-il à Nouvelobs.com. "Les opérateurs [fournisseurs d'accès, sites de partages de vidéo, blogs…] deviendraient alors des auxiliaires de police." Fournisseurs d'accès et autres opérateurs seraient ainsi contraints d'instaurer le filtrage réclamé par les autorités.

    Sous couvert d'anonymat, un négociateur européen confirme au point.fr qu'"une responsabilité indirecte des intermédiaires techniques" est discutée puisqu'"une quantité énorme de contenus piratés transitent par leur réseau". Il précise que les FAI seront ainsi obligés de "réagir lorsqu'un ayant droit leur signale une infraction", ainsi que de "surveiller leur réseau".

    Pour Jérémie Zimmermann, "c'est la plus grosse menace sur nos libertés et ça fait froid dans le dos…"

    "Un réel danger pour la liberté d’expression"

    De son côté, Reporters sans frontières "exprime sa grande inquiétude" sur l'éventuel traité "dont les mesures représentent un réel danger pour la liberté d’expression". RSF appelle ainsi l'Union Européenne à s'expliquer sur "des mesures qui mettraient en grave péril la liberté sur Internet".

    Même demande du côté des députés. Fin décembre, le député de l'Essonne et président de Debout la République, Nicolas Dupont-Aignan, demandait que "l'élaboration de l'Acta soit librement accessible à nos concitoyens et, d'autre part [connaître] la position de la France sur ce dossier". Il appelait ainsi le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, à s'exprimer sur ce sujet. Une demande restée lettre morte…

    Dans ce secret, la Ligue Odebi voit "un moyen de court-circuiter le législatif", explique Aurélien Boch. "Les Etats-Unis veulent imposer la ratification de l'ACTA par les pouvoirs exécutifs, à l'image des directives européennes."

    "Rien ne sera fait hors des règles et des droits déjà existants"

    "L'Acta est un traité crucial", ajoute Lucie Morillon, responsable des questions d'Internet chez RSF. "S'il était adopté en l'état actuel des choses, il serait lourd de conséquences sur les libertés d'expression et d'information. A terme, l'Acta peut changer la face d'Internet", explique-t-elle. "C'est un traité important qui mérite un débat démocratique", conclut-elle, engagée.

    Aux critiques sur les craintes pour les libertés sur Internet, la source de la Commission européenne proche des négociations concède simplement "avec Internet se pose la question de l'équilibre. Internet est un acquis communautaire mais n'est pas en dehors des lois. Si beaucoup de contenus piratés circulent, rien ne sera fait hors des règles et des droits déjà existants".

    Cf. Nouvel Obs

  8. j'ai toujours eu la conviction, pour ma part, que la philosophie est la soeur, ou la grand-tante, du moins un membre intime de la famille des libéraux.

    Je vais jouer le méchant emmerdeur, surtout que ça fait une paye que je ne suis pas venu. Mais, je vois mal comment le libéralisme (qui est quand même une théorie du droit) pourrait exister SANS ne serait-ce que l'épistémologie. La philosophie est inévitablement mère de la théorie, puisqu'il n'y pas de théorie sans pensée rationnelle.

  9. Pour ma part, je pense immédiatement à sainte Hildegarde de Bingen, dont j'admire particulièrement les connaissances dans le domaine des plantes médicinales ; et toi?

    Pour moi c'est le mot lui-même qui est intéressant, la sonorité, le sens : hild "guerre ou combat" et gard "protection", en ancien germanique. Je me suis dis que ce n'était pas un mauvais choix.

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