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Snarol

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Messages postés par Snarol

  1. Donc tu voudrais que des hommes de l'Etat décident du niveau d'un impôt que, quel que soit son niveau, ils sont sûrs de ne pas payer.

    A ton avis, quand le gouvernement voudra augmenter ses recettes et qu'il demandera conseil à Bercy, quel impôt ce dernier proposera-t-il d'augmenter?

     

    +1, déjà que les fonctionnaires sont très clients de la redistribution, taxation des riches etc dans les discours électoraux, si en plus ils savent qu'ils n'ont aucun risque d'y être assujettis c'est tout bénéf pour eux.

  2. Vu les salaires de la majorité des fonctionnaires, je ne sais pas si beaucoup d'entre-eux sont imposables déjà.

     

    Et il me paraît difficile de baisser les salaires des fonctionnaires en contrepartie d'une simple généralisation de la non-imposition sur l'ensemble de la fonction publique. En effet, rien que pour une question d'ego tu aurais tous les syndicats sur le dos qui ne supporteraient pas la baisse du salaire nominal.

    Alors sur ce coup là de perception salaire nominal, salaire réel, j'ai mal digéré mes cours donc j'appelle plus expérimentés que moi à la rescousse. 

  3. Je n'ai moi même jamais compris cette volonté de placer le film d'auteur au-dessus du film grand public. Ou bien même plus largement, et pour en revenir à ce système d'exception culturelle française, cette volonté de privilégier le cinéma français sur le cinéma américain. En gros j'ai l'impression que ça part du postulat fort contestable que culture américaine=grosse bouse pour la masse, cinéma français=tellement intellectuel et conceptuel que c'est génial, même si personne ne veut les voir. 

    Et beaucoup de critiques de cinéma, d'artistes etc français semblent totalement souscrire à cette vision. Ils veulent faire du cinéma qui corresponde aux attentes de leur microcosme d’intermittents du spectacle et autres joyeux lurons étudiants en arts plastiques, et s'en foutent totalement des attentes du public.

  4. En parcourant les pages des Cours d'Economie Politique de Say (oui, je n'ai pas grand chose à faire en attendant le début de mon job d'été), j'ai eu la surprise de découvrir que ce dernier avait utilisé mon bled (Méréville, en Beauce, sud de l'Essonne, 3 000 habitants) comme exemple des ravages de l'administration publique. Cool hein ?

  5. Et voilà, Shity est champion. Une chance de fou d'avoir marqué ces deux buts durant les prolongations (étonnement longues, environ cinq minutes). Un carton rouge discutable contre QPR. Bref, c'est rageant de voir United échouer aussi près du but, mais les Reds Devils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes (la branlée 6-1 contre City bénéficie largement au goal average de ces derniers).

    Week-end pourri pour le moment, manque plus que de connaître les résultats de ce soir en L1.

  6. J'ai lu presque tout le fil et j'en conclus que le tabac pose un vrai challenge au libéralisme classique :

    • d'un coté, la liberté individuelle empecherait l'Etat d'interdire de fumer ;
    • de l'autre, on sait maintenant que la fumée dans des salles fermées comme les bars/resto/bureaux où des non-fumeurs passent 8h par jour peut provoquer des maladies mortelles au bout de plusieurs années.

    Donc un Etat libéral ( :icon_aime2: ) n'interdirait ni ne surtaxerait le tabac ou le cannabis, mais serait forcé de limiter son usage dans les endroits clos ? Ou alors juste là où le risque de mort est évident : une salle de chirurgie, une usine fabricant des explosifs, etc ?

    Les non fumeurs qui passent 8h dans les bars ou restaurants sont généralement employés par ces derniers. Ils ont choisi de travailler dans ces lieux en toute connaissance de cause, et en acceptent donc les corollaires.

    Pour les autres lieux, style bureaux etc, il suffirait de demander au fumeur de s'éloigner ou d'ouvrir une fenêtre, pas besoin d'appeler l'Etat-maman à la rescousse.

    Bref, je ne vois pas où se situe le challenge. Il y a ceux qui habituellement se réclament de la liberté mais qui dans ce cas précis nient la responsabilité et l'intelligence de l'Homme pour rejoindre la masse dans la chasse aux sorcières qui est faîtes aux fumeurs, et les autres qui comprennent bien que, comme toute minorité, les fumeurs ne peuvent et ne doivent être soumis à la dictature de la majorité par le biais de l'Etat et de diverses lois liberticides.

  7. La voiture présente une utilité, on ne va pas demander à une personne de ne pas aller au boulot sous prétexte que son engin pollue. Par contre, demander à un fumeur de faire quelques pas le temps de griller sa clope dans la salle fumeurs, Ça ne fait de mal à personne.

    Accessoirement, concernant la voiture, le marché libre fait que la diminution de pollution est un atout de vente. Concernant la clope, l'autorégulation ne marchait pas, ou au mieux très mal.

    Toute marchandise à son utilité, elle-même déterminée par ses acquéreurs. Vouloir déterminer arbitrairement quelle marchandise a une utilité, quelle marchandise réponds à un besoin "réelle" ou autres pignouferies de ce genre, c'est laisser la porte ouverte à toutes sortes d'abus vis-à-vis des libertés individuelles.

    De surcroît, le tenancier du bar/restaurant/café ou du moins son propriétaire devrait avoir le choix d'accueillir la clientèle qu'il souhaite. L'interdiction de fumer dans les lieux publics tient presque de la violation dudroit de propriété et de jouir de cette dernière comme le propriétaire l'entends.

  8. Boire de l'alcool de manière excessive est dangereux pour la santé. Est-ce qu'on l'interdit pour autant ?

    Tiens, et si tu prenais plutôt l'exemple de la pollution et des divers gaz d'échappement. C'est dangereux, loin d'être bénéfique pour ta santé. Ça se trouve dans les lieux publics. Si on suit ton raisonnement, par extension, il faudrait donc interdire la circulation en ville. En effet, les personnes que tu cites précédemment et indisposées lorsqu'il s'agit de sortir à cause de la horde de fumeurs sanguinaires devraient être tout autant gênées par les gaz d'échappement que par les fumées des clopes.

  9. « Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. »

    Ce texte est devenu l'emblème d'une conception française de la nation, basée sur la volonté d'une population de former une nation, par opposition à une conception allemande censée être beaucoup plus essentialiste (fondée sur la race, la langue et la religion).

    « L’homme n’est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d’hommes, saine d’esprit et chaude de cœur, crée une conscience morale qui s’appelle une nation. »

    Sur la fiche wiki de Qu'est-ce qu'une nation ? d'Ernest Renan.

    Héritage et perpétuation de cet héritage, couplés à une volonté de vivre en commun, voilà la conception française de l'idée de nation. ça s'applique à la Suisse mais moins à la Belgique (moindre volonté de vivre en commun).

  10. En l'occurrence il ne tiens pas à voter en France, il a quitté la France et il s'en porte bien, mais là n'est pas la question.

    J'ai souvent constaté un attachement béat des italiens à leur passeport Italien parce qu'ils sont attachés à leur nation, … et ils tiennent à rester Italien, y compris mon copain, j'ai abordé la question une fois et j'ai laissé tomber parce que c'est irrationnel.

    Mais j'ai le sentiment que c'est pour la même raison pour laquelle tu refuserais toi même d'échanger ton passeport Français contre un passeport Australien si tu partais t'installer en Australie ou britannique si tu partais t'installer à Londres.

    Moi c'est peut-être le fait d'avoir 3 passeport qui fait ça, mais je m'en contrefou, je suis près à renoncer à mes 3 nationalités pour une autre quand vous voulez et si ça n'avait pas d'impacte administratif qui peuvent me pourrir la vie quotidienne d'un point de vue administratif, je serais même près à devenir apatride.

    J'ai quand même beaucoup de mal avec cette tendance sur ce forum à considérer que la nationalité ne se résume qu'à un vulgaire bout de papier, juste un détail administratif.

    Certes, nombre d'entre vous sont multilingues, expatriés etc, donc ne voient pas le problème à quitter le pays ou à ne jamais revenir y vivre. Mais la grande majorité de la population française dispose d'attaches sentimentales, culturelles, professionnelles en France.

  11. Bon, autant préconiser Méluche ou Hollande, alors. Ca aurait de la gueule !

    D'ailleurs, c'est presque l'impression que la plupart des intervenants du forum me donnent : tous les candidats se valent, tous les partis se valent, toutes les idéologies autres que le libéralisme se valent, le reste c'est du caca tout pourris.

    Sur internet, ok. Mais en IRL, tout le monde ne peut être aussi liberal-friendly que vous. On est en France je vous le rappelle, et la tradition jacobine/socialiste a chamboulé le cerveau de la plupart de nos cons citoyens. Le PLD, Lib.org, contrepoints c'est quoi ? Quelques centaines de personnes à tout casser ? On ne représente rien dans la vie politique française.

    C'est facile de jouer les vierges effarouchées sur un forum libéral, mais le compromis est obligatoire lorsque 99,99% des français sont socialistes ou adeptes du crony capitalism.

    Et pour en revenir au choix de soutenir un candidat, le choix du PLD a été visiblement de soutenir le moins antilibéral à chaque fois.

    Bayrou était plus "libéral compatible" que Méluche, Flamby, Choly etc.

    Pour le second tour, Sarko l'est plus que Flamby.

  12. Quelques extraits du discours de Sarko cette après-midi :

    "Je veux un nouveau modèle français, où le coût du travail ne soit plus tabou. Je veux augmenter les salaires et diminuer le coût du travail."

    Sarkozy s'en prend aux 35 heures. "C'est par le travail que nous pourrons reprendre la maîtrise de notre destin", dit-il. "C'est le travail qui créé le travail et le partage du temps de travail qui créé le chômage"

    Jean-Pierre Raffarin est à son tour à la tribune. "Il faut travailler davantage, car c'est le travail qui crée la richesse. François Hollande veut faire rêver avec les 35 heures, les RTT et pourquoi ne pas recréer le ministère du temps libre tant qu'on y est"

    "Nous ne voulons pas de la jalousie, de l'amertume, de la lutte des classes. Nous ne voulons pas du socialisme"

    http://presidentiell…01-05-2012-1444

    Alors okay, ce ne sont que des paroles, et son mandat nous a montré le décalage entre son discours de 2007 et ses applications (comme tout politicien de toutes manières).

    Mais il reste "moins pire" que Flamby et ses copains coco.

  13. Ce qu'il y a, c'est que par hypocrisie ou ignorance, tous les petits socialistes sautent sur le mot "croissance" pour prétendre que Draghi demande la même chose qu'Hollande.

    Et bien sûr, tous les médias franchouillard suivent le mouvement avec des articles déformant les propos de Draghi à son exact inverse…

    Parce qu'en France on ne peut pas comprendre que la croissance puisse venir d'autre chose que des dépenses publiques.

  14. On a pas du entendre la même chose : ce que Monti veut, c'est une relance de la croissance par des réformes structurelles facilitant la création d'emplois et d'entreprises. Ce qu'Hollande veut, c'est le keynésianisme habituel.

    Ne pas confondre Draghi (BCE) et Monti (Italie). En tout cas, les déclarations de Draghi ont été comprises comme une approbation du programme d'Hollande et de sa volonté de remettre à plat les derniers traités européens pour lancer une relance keynésienne à l'échelle de l'Europe.

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