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pierreyves

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Tout ce qui a été posté par pierreyves

  1. Faut jouer les outsiders pour gagner gros
  2. time will tell Je pense que les résultats de "l'économie réelle" du premier trimestre vont faire douche froide, entrainant des dégradations importantes des perspectives de revenus des états pour 2009, et des dégradations de notes d'états considérés jusqu'alors comme sûrs. Ce qui change, c'est le contexte de crise.
  3. On fait un quinté ? Grèce Espagne Italie Autriche UK
  4. Certes, mais notre situation n'a pas changé depuis 8 ans: des échéances de dettes datant de 1995-2000 et un business à l'équilibre.
  5. En fait, pas plus que dans les 8 dernières années. A strictement parler, Nortel se met sous protection de ses créanciers. Le pb de Nortel, ce sont les dettes issues d'achats fous des années 2000, et les engagements de retraites importants aussi issus de cette période où les effectifs étaient 3 fois plus élevés. En fait, cela n'a pas grand chose à voir avec cette crise, mais bcp avec la précédente, mal gérée par le leadership de l'époque (l'ancien boss, et ancien CFO a un procès sur le dos pour pb de comptabilité…). Après que le CAC ait touché mon pari à 3000 (un peu plus tard que je ne le pensais, certes), je lance un nouveau pari: CAC à 2000 d'ici fin mars
  6. Il s'agit plus d'un article polémique que d'une analyse économique. Son "argumentation" est légère.
  7. http://research.stlouisfed.org/fred2/series/TOTBKCR On peut pas dire que le crédit s'est écroulé, mais le système s'est bien arrêté de faire croire le crédit total dans les mois derniers.
  8. et si… la grosse majorité des BCs importantes suivent l'exacte même politique de fausse monnaie ?
  9. Oui. Je me demande: on est pas rentré dans une phase totalement inconnue à ce jour, incomparable avec 1929 où ils ont pas autant injecté ? une phase où les BCs interviennent massivement pour maintenir le crédit coûte que coûte… au détriment du futur. Une phase où les agences de notations ne dégradent plus, ou ne sont plus écoutées. Une phase où peu à peu tout le monde veut croire à un exit par le haut … … bientôt le haut du Mont Utopia ? http://www.galmarley.com/framesets/fs_defl…erinflation.htm … ça veut dire inflation massive mondiale. Je me trompe ou bien ça n'a pas existé au niveau mondial dans l'histoire récente ?
  10. Bon Anniversaire Copeau ! (mieux vaut tard…)
  11. Et preuve en sera leur revente massive, bientôt.
  12. L'évolution du bilan de la fed me fait penser que ça peut pas durer comme ça longtemps.
  13. C'est très exactement ce que je pense (d'autant que, travaillant dans les télécoms, j'ai déjà vécu ça). non, tout le monde n'est pas fonctionnaire à son compte, dont les erreurs sont absorbées par la Banque Centrale, ie le reste de la société.
  14. Cet article de IHT est intéressant, à lire en entier (ça se lit bien, c'est l'histoire de traders…). Merill Lynch
  15. Qui modélise celui qui peut modéliser (avec ou sans conscience supérieure) ?
  16. Pas dans le sens où vous l'utilisez, parce que les êtres humains sont capables de conscience (libre). Si une conscience était capable de "modéliser" toutes les autres … on entre dans le mystique, car quelle serait cette conscience supérieure ? Dans un sens libertarien il y a des lois bien sûr.
  17. (des beaucerons…)
  18. En plus du fait qu'il se distingue de l'économie "réelle" … ya de quoi se poser des questions
  19. Pour ceux qui semblent penser que cette crise n'est pas très importante … Greenspan semble lui penser que cette crise est au minimum comparable à celle de 1929: "une crise du siècle" http://abcnews.go.com/ThisWeek/story?id=4008041&page=1 Je pense pour ma part que le système financier va être complètement remis en question.
  20. Tu veux dire "il arrête de minauder" ? Ah oui, c'est ça Les réformateurs sont castrés parce qu'ils ne sont pas fort politiquement. Au second tour, Sarkozy aurait sans doute apprécié les libéraux à ses côtés. Est-ce possible, là est la question… On est d'accord, et Edouard aurait tout intérêt à le faire savoir. Et sans doute un parti politique qui n'en soit pas un… OK sur la cohérence, mais quid si Sarko gagne et l'UDF se casse la gueule ?
  21. OK, mon point est qu'aucun désir n'est "dicté" par autrui. Par contre il est tout à fait normal qu'avant d'avoir une quelconque connaissance morale, on désir ce que l'autre a. On va avoir du mal à se comprendre puisqu'on utilise deux sens du mots "envie" strictement opposés (tlfi) : Je n'utilise jamais le mot "envie" dans son sens B. Je te propose de laisser tomber le mot "envie" pour jalousie d'un côté et désir de l'autre. 100% de nos actions résultent de désir…. ou encore 0% de nos comportements sont dénués de désir. Tu proposes donc que la majorité de nos désirs résultent du mécanisme de la jalousie. Deux points : 1. Ce n'est pas vrai pour moi, et pour le reste je suis bien mal placé pour le savoir 2. Il s'agit d'une question psychologique. Ma position est que tout individu qui a compris ce qu'est la conscience ne peut plus logiquement porter ses jugements de cette façon car ce désir de possèder ce que l'autre n'a pas lui est nuisible. Ce que tu m'expliques là, c'est que la plupart des gens sont socialistes… mais est-ce nouveau ? Faut il pour cela fonder la société sur la jalousie ? Non, la jalousie est un élément qui détermine les préférences, les valeurs des individus, mais elle ne fonde pas la société. Elle est un élément parmi d'autres. Par conséquent la construction qui suit à propos de la violence est sans fondement. Ben là je n'ai pas trop d'argument, sinon de te conseiller de bien réfléchir à ce qui donne de la valeur : le jugement de chacun. Aucun objet n'a de valeur intrinsèque donc ton raisonnement ne tient pas. Par ailleurs, je pense qu'on dort mieux dans un palais que dans une chaumière. Aucune valeur n'est nécessaire à l'existence de la société "per se". Ces "valeurs" existent parce que les individus leur accordent de la valeur. La société n'é pas d'existence, ce sont les valeurs des individus qui en ont. Je ne suis pas sûr que le sentiment religieux soit une valeur (c'est un sentiment non ?), mais c'est un détail. Au contraire, la charité a un grand rôle à jouer dans une société anarcap (à mon avis). Je ne fais jamais de distinction court/moyen/long terme (ce qui est vrai l'est à court comme à long terme). J'ai l'impression que tu penses à la société comme un tout, "ces valeurs ne sont pas naturellement portées par la société ouverte" : bien sûr que non puisqu'elles sont portées par des individus, dans la mesure où ces individus les jugent valables. De ce point de vue qui est le mien, je ne comprends pas où tu veux en venir dans ce paragraphe. Non, le libéralisme n'a pas à être "cru" mais seulement compris. Oui, il faut que chacun fasse l'effort d'agir en accord avec lui. Ton analyse est juste : il ne suffit pas d'expliquer car une part de nos motivations (pas toutes, environ la moitié) ne sont pas "raisonnées". Nous entrons là de plein pied dans la psychologie (je suis de ceux qui pensent que le libéralisme économique et la psychologie ne sont pas dissociables) : nos motivations peuvent être purement émotionnelles. Les inégalités sont "perçues" comme un mal parce que ceux qui jugent de façon émotionnelle sur ces questions n'ont pas sous les yeux les conséquences terribles d'une société égalitaire. Pour convaincre ceux-là, il ne faut pas argumenter, il faut faire sentir. Notons que sur d'autres questions toutes aussi libérales, c'est l'intellectuel qui va se planter le plus facilement et l'émotionnel instantanné qui sera le plus souvent juste.
  22. Je ne sais pas si vous en discutez depuis des mois, mais je suis intéressé par la réponse Quelle est la définition d'un progressiste ? Cela permettrait de savoir s'il y en a sur le forum …
  23. C'est un peu touffu : l'instinct, le sentiment et la raison sont des choses différentes, c'est sûr… de là à dire que l'un ou l'autre est "inférieur" : pourquoi ? On pourrait tout aussi bien dire que la raison est la puissance supérieure chez l'homme … Ton constat m'est étranger, mais c'est peut-être parce que tu utilises le mot "société" dans un sens collectif : une sorte d'entité supérieure que chacun aurait reconnu nécessaire ou auquel chacun participerait ? Un tout plus grand que la somme des individus ? Ce qui fonde la société ce sont les actions des individus, s'il y a des croyances irrationnelles c'est parce que certains dans la société reconnaissent l'utilité de ces croyances ou tout au moins les utilisent dans les remettre en cause. Bref, ce qui fonde la société ce ne sont pas ces croyances mais les actions des individus. Puisque ces individus sont rationnels, il y a double bizarrerie à vouloir fonder la société sur des croyances irrationnelles, non ?
  24. Nous n'avons pas la même définition de la violence : on est pas violent contre la nature pour moi, mais on l'est quand on prend ou détruit la propriété d'autrui. La lutte des hommes entre eux et celle des hommes contre la nature ne sont pas sur le même plan : la civilisation ne peut s'établir durablement par une lutte des uns contre les autres, par contre elle le peut par un travail sur la nature. Je n'ai pas eu l'impression d'aborder ce sujet, à quel endroit t'ai-je fait penser à cela ? Pourquoi vouloir fonder la société sur des croyances irrationnelles alors qu'une des caractéristiques de l'homme c'est justement d'être doué de raison ?
  25. Aparté par rapport au sujet du fil : je ne parviens pas à comprendre si tu considères le libéralisme (le tien pas celui des autres) comme un sous ensemble du conservatisme (le tien aussi), ou l'inverse, ou deux choses qui se recoupent, ou autre ?
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