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Epargne, Taux D'interet Et Accumulation.


Lapin kulta

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L'epargne "S" (ou saving) est une notion primordiale dans le processus d'accumulation. une definition large de l'epargne estime que c'est la fraction du revenu non consommée, l'épargne pouvant etre partagée entre une épargne financiere et une épargne non financiere (epargne thesorisée ou peu remunerée). Keynes, dans sa "Theorie generale" recense jusqu'a huit causes de l'epargne qui sont etroitement liées a la nature humaine (precaution, ambition, prevoyance….).

Le desaccord entre les economistes concerne les causes qui l'engendrent. Hayek, avec le courant autrichien, considere, en reprenant Say, que l'epargne est determinée sur le marché des "fonds pretables" selon la confrontation habituelle entre l'offre et la demande. Ainsi le taux d'interet recompense l'abstention d'une consommation immediate. Le mecanisme est le suivant: Si la consommation diminue alors le taux d'epargne augmente et donc, phenomene d'abondance oblige, le taux d'interet diminue et logiquement l'investissement augmente. Dans le cas contraire, si la consommation augmente l'epargne baisse et donc l'interet augmente (phenomene de rareté) ce qui conduit a une diminution de l'investissement. Ainsi, dans l' analyse autrichienne, tout partage entre consommation et epargne voulu par les agents est un equilibre et l' Etat ne doit pas intervenir pour modifier artificiellement ce partage. La seule source de richesse est l'epargne volontaire et non forcée. Notons que, dans cette vision, seule une diminution de la consommation est source d'epargne et donc d'une accumulation saine.

L'analyse de Keynes s'oppose a cette conception des choses. En effet, il considere que le taux d'interet ne remunere pas une renonciation a une consommation immediate car le taux d'interet est le prix de la renonciation a la liquidité et depend donc de l'offre et de la demande de monnaie. Ainsi, si l'offre de monnaie est elevée, l' Etat injectant de la monnaie dans le fonctionnement de l'economie par exemple en conduisant une politique de travaux publics, le taux d'interet va baisser et donc l'investissement va croitre. Dans le cas contraire, si l'offre de monnaie est reduite le taux d'interet va augmenter et donc l'investissement sera penalisé. D'une maniere generale, étant donnée que Keynes considere que le niveau de l'emploi est determiné par la demande effective, ou anticipée, l' Etat doit intervenir pour exercer une action sur le marché monetaire et parallelement sur l'investissement.

Au dela de ces deux visions theoriques force est de constater qu'aujourd'hui la situation est particulierement defavorable pour l'epargne puisque nous vivons dans une periode de croissance molle et donc de ralentissement de la progression des revenus. Ainsi, pour maintenir leur niveau de vie les menages ont tendance a reduire leur epargne (effet de memoire) et donc les capacités de financement se trouvent reduites. En meme temps, les besoins de financement, notamment ceux de l' Etat, se gonflent et on est arrivée a une situation paradoxale de concurrence entre les besoins de financement des investissements privés et ceux des autorités publiques! En meme temps, la politique monetaire rigoureuse menée depuis les années 80 (construction de l' Europe oblige) a eu comme consequence une augmentation des taux d'interet et sous la pression du mecanisme de la boulle de neige de la dette celle ci a explosée. La situation est telle qu'aujourd'hui la progression des investissements nouveaux depasse a peine celle des declassements.

Comment sortir de cette situation? En tout cas il faut donner gout aux entreprises d'investir. Peut etre que la construction européenne, avec les nouveaux debouchés qu'elle offre, est une voie pour un avenir moins morose pour les entreprises et l'initiative privée, seule source legitime d'accumulation dans un systeme economique liberal.

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C'est le coeur du débat; techniciens de l'offre versus techniciens de la demande

La seule logique valable est celle des autrichiens,il est évident que la production de masse est arriver avant la consommation de masse.

Aujourd'hui meme la majorité des techniciens de la demande acceptent le fait que la banque centrale ne peut jouer de role dans la création de richesse et d'emploi et son role se limite désormais au supposé controle de l'inflation.La courbe de Phillips,le multiplicateur keynesien,la vélocité de la monnaie, la supposé sous-consommation et tout l'arsenal mathématique sont une vaste fumisterie intellectuelle…

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Invité Aurel

C'est vrai que l'affectation de l'épargne peut se révéler créateur de richesse ou non. Lorsqu'il est sur un PEL, un Codevi ou un compte alimentant des dépenses publiques stériles, l'épargne détruit de la valeur. A l'opposé, l'épargne investie ou placée sur des supports qui augmentent la source de financement du secteur privé, cela créé de la richesse.

C'est comme cela que Salin s'est fait moucher par Francis Mer lorsqu'il a rappelé, sans entrer dans le détail, que la consommation ne favorisait pas la croissance contrairement à l'épargne, sans préciser les modes d'allocation de l'épargne, productive ou non. Réponse facile de Mer : comparez la France aux USA et vous obtenez l'inverse.

Concernant le taux de base d'une banque centrale, il peut avoir un effet sur un segment d'économie à fort niveau d'endettement à taux variables (exemple : le marché immobilier britannique). Mais c'est surtout la capacité de la banque centrale à rassurer les investisseurs de long terme concernant la maitrise de l'inflation qui a un impact sur les taux longs. Ceux-ci constituent un coût important des plans d'investissement des entreprises.

Exemple : si la BCE baissait son taux de base aujourd'hui, compte tenu de l'endettement public peu rassurant et de ses risques inflationnistes, il est probable que les taux longs remonteraient et auraient un impact négatif sur l'investissement…donc sur la croissance à moyen terme. Je n'ai pas encore entendu un homme politique opposer cet argument élémentaire aux Emmanuelli et autres démagos de ce genre.

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C'est vrai que l'affectation de l'épargne peut se révéler créateur de richesse ou non. Lorsqu'il est sur un PEL, un Codevi ou un compte alimentant des dépenses publiques stériles, l'épargne détruit de la valeur. A l'opposé, l'épargne investie ou placée sur des supports qui augmentent la source de financement du secteur privé, cela créé de la richesse.

C'est comme cela que Salin s'est fait moucher par Francis Mer lorsqu'il a rappelé, sans entrer dans le détail, que la consommation ne favorisait pas la croissance contrairement à l'épargne, sans préciser les modes d'allocation de l'épargne, productive ou non. Réponse facile de Mer : comparez la France aux USA et vous obtenez l'inverse.

Concernant le taux de base d'une banque centrale, il peut avoir un effet sur un segment d'économie à fort niveau d'endettement à taux variables (exemple : le marché immobilier britannique). Mais c'est surtout la capacité de la banque centrale à rassurer les investisseurs de long terme concernant la maitrise de l'inflation qui a un impact sur les taux longs. Ceux-ci constituent un coût important des plans d'investissement des entreprises.

Exemple : si la BCE baissait son taux de base aujourd'hui, compte tenu de l'endettement public peu rassurant et de ses risques inflationnistes, il est probable que les taux longs remonteraient et auraient un impact négatif sur l'investissement…donc sur la croissance à moyen terme. Je n'ai pas encore entendu un homme politique opposer cet argument élémentaire aux Emmanuelli et autres démagos de ce genre.

Comme quoi la confiance est l'aspect central d'une economie de marché. l'bjectif primordial de la banque centrale de lutter contre l'inflation a bien ce but la: Assurer un cadre stable aux affaires. Une economie de marché ne peut pas fonctionner sans institutions….!

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Le desaccord entre les economistes concerne les causes qui l'engendrent. Hayek, avec le courant autrichien, considere, en reprenant Say, que l'epargne est determinée sur le marché des "fonds pretables" selon la confrontation habituelle entre l'offre et la demande. Ainsi le taux d'interet  recompense  l'abstention d'une consommation immediate. Le mecanisme est le suivant: Si la consommation diminue alors le taux d'epargne augmente et donc, phenomene d'abondance oblige, le taux d'interet diminue et logiquement l'investissement augmente. Dans le cas contraire, si la consommation augmente l'epargne baisse et donc l'interet augmente (phenomene de rareté) ce qui conduit a une diminution de l'investissement. Ainsi, dans l' analyse autrichienne, tout partage entre consommation et epargne voulu par les agents est un equilibre et l' Etat ne doit pas intervenir pour modifier artificiellement ce partage. La seule source de richesse est l'epargne volontaire et non forcée. Notons que, dans cette vision, seule une diminution de la consommation est source d'epargne et donc d'une accumulation saine.

Quelques précisions:

- Le taux d'intéret chez les autrichiens est déterminé par le rapport entre les biens présents et futurs.

- Pour la plupart (mais ceci est en discussion), le taux d"intéret est égale à l'équilibre au taux de préférence pour le temps des individus

- Ainsi, si nous sommes dans une économie telle que tu la décris, nous avons les effets suivants:

* hausse de la demande de biens présents (offre de biens futurs) = hausse du taux d'intéret

* hausse de l'offre de bien présents (demande de biens futurs) = baisse du taux d'intéret.

- Le taux d'intéret est aussi déterminé sur le marché monétaire. Sans lui, pas de taux d'intéret chez les autrichiens.

Je te fais de plus remarquer que la fin du paragraphe (en itallique) est aussi vrai chez Keynes.

L'analyse de Keynes s'oppose a cette conception des choses. En effet, il considere que le taux d'interet ne remunere pas une renonciation a une consommation immediate car le taux d'interet est le prix de la renonciation a la liquidité et depend donc de l'offre et de la demande de monnaie. Ainsi, si l'offre de monnaie est elevée, l' Etat injectant de la monnaie dans le fonctionnement de l'economie par exemple en conduisant une politique de travaux publics, le taux d'interet va baisser et donc l'investissement va croitre. Dans le cas contraire, si l'offre de monnaie est reduite le taux d'interet va augmenter et donc l'investissement sera penalisé. D'une maniere generale, étant donnée que Keynes considere que le niveau de l'emploi est determiné par la demande effective, ou anticipée, l' Etat doit intervenir pour exercer une action sur le marché monetaire et parallelement sur l'investissement.
Quelques autres précisions:

- Chez Keynes, la bonne politique économique est une politique budgétaire et non monétaire (en parti à cause de la trappe à liquidité mais surtout pour l'effet supérieur de la hausse de la demande globale)

- Keynes ne s'occupe pas de la question du remboursement (à long terme nous serons tous morts), ainsi, il ne lie pas déficit budgétaire et planche à billet comme tu sembles le faire

- Oui, la demande effective est en effet le point essentiel chez Keynes, et c'est parce qu'il y a une différence entre revenu et dépenses (consommation + investissement) futurs que l'on atteint pas le plein emploi et donc que l'état doit intervenur.

Au dela de ces deux visions theoriques force est de constater qu'aujourd'hui la situation est particulierement defavorable pour l'epargne puisque nous vivons dans une periode de croissance molle et donc de ralentissement de la progression des revenus. Ainsi, pour maintenir leur niveau de vie les menages ont tendance a reduire leur epargne (effet de memoire) et donc les capacités de financement se trouvent reduites.
Contrairement à ce que tu écris, le taux d'épargne augemente depuis la fin des années 1980, a cela on peut donner plusieurs raisons mais l'incertitude et la hausse des déficits en sont deux évidents.

NATTEF08207.GIF

En meme temps, les besoins de financement, notamment ceux de l' Etat, se gonflent et on est arrivée a une situation paradoxale de concurrence entre les besoins de financement des investissements privés et ceux des autorités publiques! En meme temps, la politique monetaire rigoureuse menée depuis les années 80 (construction de l' Europe oblige) a eu comme consequence une augmentation des taux d'interet et sous la pression du mecanisme de la boulle de neige de la dette celle ci a explosée. La situation est telle qu'aujourd'hui la progression des investissements nouveaux depasse a peine celle des declassements.

Tu comprendras que comme ton hypothèse est fausse, ta conclusion….

Comment sortir de cette situation? En tout cas il faut donner gout aux entreprises d'investir. Peut etre que la construction européenne, avec les nouveaux debouchés qu'elle offre, est une voie pour un avenir moins morose pour les entreprises et l'initiative privée, seule source legitime d'accumulation dans un systeme economique liberal.
Libérer les forces vives comme dirait l'autre.

- baisse des impots

- baisse des règles/papiers administratifs nécessaires

- baisse du SMIC

- baisse des entraves aux permis de travail

- etc.

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C'est comme cela que Salin s'est fait moucher par Francis Mer lorsqu'il a rappelé, sans entrer dans le détail, que la consommation ne favorisait pas la croissance contrairement à l'épargne, sans préciser les modes d'allocation de l'épargne, productive ou non. Réponse facile de Mer : comparez la France aux USA et vous obtenez l'inverse.

Le tout est de savoir ce que l'on inclu dans le taux d'épargne. Je me rappelle avoir vu une étude (la retrouve pas :icon_up:) qui montrait qu'en ajoutant les actifs financiers, le taux était compris entre 30-40%
Concernant le taux de base d'une banque centrale, il peut avoir un effet sur un segment d'économie à fort niveau d'endettement à taux variables (exemple : le marché immobilier britannique). Mais c'est surtout la capacité de la banque centrale à rassurer les investisseurs de long terme concernant la maitrise de l'inflation qui a un impact sur les taux longs. Ceux-ci constituent un coût important des plans d'investissement des entreprises.
Je ne pense pas que la confiance soit suffisante, en tout cas, elle n'empeche pas les crises (cf. bulle internet)
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Comme quoi la confiance est l'aspect central d'une economie de marché. l'bjectif primordial de la banque centrale de lutter contre l'inflation a bien ce but la: Assurer un cadre stable aux affaires. Une economie de marché ne peut pas fonctionner sans institutions….!

En tout cas il n'y a pas besoin de banque centrale :doigt:

http://www.catallaxia.org/article.php?sid=…order=0&thold=0 :icon_up:

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Quelques précisions:

- Le taux d'intéret chez les autrichiens est déterminé par le rapport entre les biens présents et futurs.

- Pour la plupart (mais ceci est en discussion), le taux d"intéret est égale à l'équilibre au taux de préférence pour le temps des individus

- Ainsi, si nous sommes dans une économie telle que tu la décris, nous avons les effets suivants:

* hausse de la demande de biens présents (offre de biens futurs) = hausse du taux d'intéret

* hausse de l'offre de bien présents (demande de biens futurs) = baisse du taux d'intéret.

- Le taux d'intéret est aussi déterminé sur le marché monétaire. Sans lui, pas de taux d'intéret chez les autrichiens.

Je te fais de plus remarquer que la fin du paragraphe (en itallique) est aussi vrai chez Keynes.

Quelques autres précisions:

- Chez Keynes, la bonne politique économique est une politique budgétaire et non monétaire (en parti à cause de la trappe à liquidité mais surtout pour l'effet supérieur de la hausse de la demande globale)

- Keynes ne s'occupe pas de la question du remboursement (à long terme nous serons tous morts), ainsi, il ne lie pas déficit budgétaire et planche à billet comme tu sembles le faire

- Oui, la demande effective est en effet le point essentiel chez Keynes, et c'est parce qu'il y a une différence entre revenu et dépenses (consommation + investissement) futurs que l'on atteint pas le plein emploi et donc que l'état doit intervenur.

Contrairement à ce que tu écris, le taux d'épargne augemente depuis la fin des années 1980, a cela on peut donner plusieurs raisons mais l'incertitude et la hausse des déficits en sont deux évidents.

NATTEF08207.GIF

Tu comprendras que comme ton hypothèse est fausse, ta conclusion….

Libérer les forces vives comme dirait l'autre.

- baisse des impots

- baisse des règles/papiers administratifs nécessaires

- baisse du SMIC

- baisse des entraves aux permis de travail

- etc.

Oui effectivement le graphique montre une hausse du taux de l'epargne surtout durant la periode 1990 a 1994. Face a l'incertitude economique, Chomage, precarité, guerre du golfe les menages ont eu un comportement prudent accumulant une epargne de precaution c'est a dire une epargne non injectée dans le circuit economique.

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[…]

Comment sortir de cette situation? En tout cas il faut donner gout aux entreprises d'investir. Peut etre que la construction européenne, avec les nouveaux debouchés qu'elle offre, est une voie pour un avenir moins morose pour les entreprises et l'initiative privée, seule source legitime d'accumulation dans un systeme economique liberal.

Qu'entends-tu par "débouchés"? S'agit-il d'une hausse de la demande, consécutive à l'extension du marché intérieur européen?

Si oui, tu commets à mon avis deux erreurs.

Premièrement, l'idée que la construction européenne actuelle est indispensable à la création d'un grand marché. Or le TCE, pour ne parler que de lui, est en fait une entreprise géante de redistribution, de subventions, d'aides en tout genre, bien peu compatibles avec l'idée que nous nous faisons d'un marché. En fait, je dirais plutôt que la construction européenne est un frein à l'ouverture de ce grand marché.

En second lieu, et c'est là une erreur classique aussi chez les keynésiens, tu confonds "demande" avec "marché". C'est bien beau, la hausse de la demande, mais encore faut-il que les entreprises européennes puissent proposer les produits demandés aux prix demandés. L'histoire montre que, lorsque ce n'est pas le cas, ce sont d'autres entreprises, plus compétitives (suivez mon regard vers l'est), qui en profitent. Or, comme l'a expliqué Evildeus, il y a tout un tas de freins à la création de nouvelles entreprises compétitives. Les entreprises existantes (celles qui survivent) sont évidemment compétitives, mais elles ont aussi une grosse capacité de production supplémentaire.

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Qu'entends-tu par "débouchés"? S'agit-il d'une hausse de la demande, consécutive à l'extension du marché intérieur européen?

Si oui, tu commets à mon avis deux erreurs.

Premièrement, l'idée que la construction européenne actuelle est indispensable à la création d'un grand marché. Or le TCE, pour ne parler que de lui, est en fait une entreprise géante de redistribution, de subventions, d'aides en tout genre, bien peu compatibles avec l'idée que nous nous faisons d'un marché. En fait, je dirais plutôt que la construction européenne est un frein à l'ouverture de ce grand marché.

En second lieu, et c'est là une erreur classique aussi chez les keynésiens, tu confonds "demande" avec "marché". C'est bien beau, la hausse de la demande, mais encore faut-il que les entreprises européennes puissent proposer les produits demandés aux prix demandés. L'histoire montre que, lorsque ce n'est pas le cas, ce sont d'autres entreprises, plus compétitives (suivez mon regard vers l'est), qui en profitent. Or, comme l'a expliqué Evildeus, il y a tout un tas de freins à la création de nouvelles entreprises compétitives. Les entreprises existantes (celles qui survivent) sont évidemment compétitives, mais elles ont aussi une grosse capacité de production supplémentaire.

Oui les subventions sont un obstacle a la libre concurrence. d'ailleurs c'est la France qui profite le plus de ces subventions notamment par la PAC. Il faut neanmoins garder en tete que le budget européen represente 1% de son PIB.

La question de l'harmonisation fiscale n'est pas nouvelle et constitue surement l'enjeu majeur de l'union européenne. C'est aussi le sujet le plus sensible…..

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Oui les subventions sont un obstacle a la libre concurrence. d'ailleurs c'est la France qui profite le plus de ces subventions notamment par la PAC. Il faut neanmoins garder en tete que le budget européen represente 1% de son PIB.

La question de l'harmonisation fiscale n'est pas nouvelle et constitue surement l'enjeu majeur de l'union européenne. C'est aussi le sujet le plus sensible…..

Je crois qu'en France les entreprises sont taxées a hauteur de 30% et en Pologne par exemple les entreprises subissent une taxation de 10%! Faut il adopter la pratique polonaise?

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Action qui permet d'accroitre ou maintenir le stock de capital afin d'obtenir d'avantage du bien/service considéré.

Mais je ne vois pas trop le rapport? Mets tu en doute le fait que Keynes égalise l'investissement et l'épargne?

Non! Mais justement Keynes dit qu'etant donnée que l'economie est caracterisée par une situation de sous emplois definitive, des situations d'epargne de precaution peuvent exister…..! Comment créer les conditions favorables a l'investissement? Votre reponse est simple diminuer les impots. C'est la solution miracle des liberaux, qui n'est pas infondée!

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La conclusion de Keynes, c'est que la situation normale du marché est le sous emploi (le chomage) et donc que le seul qui peut changer cela c'est l'état….

Maintenant, encore faut il que ses hypothèses soient vrais et que sa conception du fonctionnement de l'économie le soit. Hors, au mieux ce n'est que remettre à demain les problèmes d'aujourd'hui, au pire, inutile et engendre d'autres problèmes.

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Comment créer les conditions favorables a l'investissement? Votre reponse est simple diminuer les impots. C'est la solution miracle des liberaux, qui n'est pas infondée!

Non, en premier lieu le carcan réglementaire est à abolir définitivement.

En effet, ceux qui créent une entreprise et la gèrent sont de véritables HEROS pour moi, compte tenu des obstacles règlementaires, qui s'ajoutent aux difficultés liées à l'activité en création elle-même (il faut s'installer sur un marché, concevoir les produits, aller voir et convancre les clients, etc..).

C'est comme si les coureurs de 100m DEVAIENT porter un sac de 50kg sur le dos pour participer à des epreuves. Pour quelqu'un comme Walter, Schappi ou melodius, a priori pas de problème, parce qu'ils sont barraqués et de grande taille.

Pour les mecs comme moi ou Malik, ou d'autres encore, on peut faire une croix sur le 100m, car on ne pourra pas être assez bons.

Bref: les obstacles règlementaires empêchent ENORMEMENT de gens de créer une boite, alors qu'ils le pourraient!

Vient ensuite, bien sûr, la question CRUCIALE du financement des PME, dont nous avons déjà parlé je crois.

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La conclusion de Keynes, c'est que la situation normale du marché est le sous emploi (le chomage) et donc que le seul qui peut changer cela c'est l'état….

Maintenant, encore faut il que ses hypothèses soient vrais et que sa conception du fonctionnement de l'économie le soit. Hors, au mieux ce n'est que remettre à demain les problèmes d'aujourd'hui, au pire, inutile et engendre d'autres problèmes.

Pour Keynes il faut soutenir la consommation, loi psychologique fondamentale oblige, plutot que l'epargne. Notamment par des politiques sociales! Pour les liberaux c'est l'epargne qu'il s'agit de soutenir….Je suis plutot dans la seconde categorie!

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Personnellement, je suis pour le soutien de ni l'un ni l'autre, mais pour le laissez faire :icon_up:

Ceci dit, Keynes pense à court terme, donc en gros, le mieux serait de vendre le capital afin d'augmenter les dépenses et donc avoir une production de plein emploi. Par contre lorsqu'il n'y a plus de capital, ben… débrouilles toi.

Mais, il est certain que Keynes a tort en grande partie dans ses exposés :doigt:

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Personnellement, je suis pour le soutien de ni l'un ni l'autre, mais pour le laissez faire :icon_up:

Ceci dit, Keynes pense à court terme, donc en gros, le mieux serait de vendre le capital afin d'augmenter les dépenses et donc avoir une production de plein emploi. Par contre lorsqu'il n'y a plus de capital, ben… débrouilles toi.

Mais, il est certain que Keynes a tort en grande partie dans ses exposés :doigt:

Le "laissez faire" stipule le soutien a l'epargne! En effet la diminution des charges, des reglementations permet aux agents d'accumuler de l'epargne.

L'Etat, en prelevant de la richesse sur les activités des hommes, reduit leur capacité d'epargne!

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Le problème dans le soutient de l'épargne s'est supposé qu'un taux d'épargne haut est forcément bon. Ce n'est pas le cas.

Le taux d'épargne dépend d'un équilibre entre la demande et l'offre. Après, il ne faut pas penser qu'en imposant un changement (à la la baisse pour Keynes ou à la hausse pour toi) cela se termine bien: la conséquence logique est une crise plus ou moins importante selon la durée, le niveau etc.

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Le problème dans le soutient de l'épargne s'est supposé qu'un taux d'épargne haut est forcément bon. Ce n'est pas le cas.

Le taux d'épargne dépend d'un équilibre entre la demande et l'offre. Après, il ne faut pas penser qu'en imposant un changement (à la la baisse pour Keynes ou à la hausse pour toi) cela se termine bien: la conséquence logique est une crise plus ou moins importante selon la durée, le niveau etc.

Moi j'impose rien! C'est l'Etat qui impose! La baisse des impots profite generalement a l'epargne! Apres c'est une autre question, comment transformer cette epargne en investissements productifs car tu as raison l'epargne ne sert a rien si elle n'est pas utilisée! Il revient aux individus de decider ce qu'ils veulent faire de cette epargne! Comme tu dis le "laissez faire"!

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Invité critico
Ce n'est pas un problème chez Keynes. Le pb, c'est que R=C+S, D=R et D=C+I d'ou I=S, mais C+I d'une économie est généralement < C+I de plein emploi.

Il serait du plus grand intérêt que l'on puisse valider ces relations keynésiennes avec les séries de l'INSEE sur une décennie .

Qui s'y colle ?

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Tu peux difficilement le faire. L'égalité I=S est vrai dans un circuit fermé, ce qui n'est le cas que du monde :icon_up: De plus, comment faire pour comparer la demande effective et la réalité?

Les statistiques de mon point de vue ne sont pas la pour justifier un modèle qui est forcément limité à un certain nombre de données alors que les stats comprennent un ensemble complet de phénomèe et correspondent de plus à une momenclature qui est arbitraire de plus.

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Tu peux difficilement le faire. L'égalité I=S est vrai dans un circuit fermé, ce qui n'est le cas que du monde :icon_up: De plus, comment faire pour comparer la demande effective et la réalité?

Les statistiques de mon point de vue ne sont pas la pour justifier un modèle qui est forcément limité à un certain nombre de données alors que les stats comprennent un ensemble complet de phénomèe et correspondent de plus à une momenclature qui est arbitraire de plus.

Oui….de plus la demande effective est liée a cette realité insaisisable qu'est la confiance!

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