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La Démission De Schröder....


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AFP le 22/05/2005 20:05

Gerhard Schröder propose des élections anticipées à l'automne 2005

Le chancelier allemand Gerhard Schröder a proposé dimanche des élections législatives anticipées à l'automne 2005, au lieu du terme normal de septembre 2006, après la cinglante défaite de son parti, le SPD, aux élections régionales de Rhénanie du nord-Westphalie.

http://www.boursorama.com/pratique/actu/de…ml?news=2704139

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Je ne la saisis pas non plus. Voeu pieux?

Si le SPD perd et que la CDU gagne, Chirac s'en retrouvera d'autant plus isolé qu'il ne pourra plus compter sur son amis Gerard.

De plus, négocier avec l'allemagne va s'en trouver plus compliquer. En somme, l'axe Fra,co allemand des pays qui trainent les pieds et se trouvent des excuses mutuellement se réduit à Paris.

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Si le SPD perd et que la CDU gagne, Chirac s'en retrouvera d'autant plus isolé qu'il ne pourra plus compter sur son amis Gerard.

L'axe franco-allemand ne date pas de Chirac-Schröder, et la CDU n'y a pas moins contribué que la SPD.

De plus, négocier avec l'allemagne va s'en trouver plus compliquer. En somme, l'axe Fra,co allemand des pays qui trainent les pieds et se trouvent des excuses mutuellement se réduit à Paris.

Toujours pas de rapport.

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je dirais même qu'au vu des réformes récemment entreprises en Allemagne se réjouir d'une bien improbable fin du couple franco-allemand c'est avoir des oeillères anarchistes dignes d'un cheval de trait

Ne pousse-pas non plus Rico. Un petit article du Daily Telegraph (journal que j'apprécie pourtant assez peu).

Les Britanniques ont le droit de travailler plus !

Les eurodéputés recommandent la suppression de la dérogation autorisant un dépassement des quarante-huit heures de travail hebdomadaires. Un vote qui scandalise le très conservateur Daily Telegraph.

L’autorité déclinante de Tony Blair a encore été mise à mal le 11 mai dernier à Strasbourg, lorsque les députés travaillistes au Parlement européen ont défié Downing Street en votant la suppression de la dérogation au principe des quarante-huit heures de travail hebdomadaires. Présentée au chapitre santé et sécurité, cette mesure restrictive n’est pas sujette à un veto, mais à un vote à la majorité qualifiée au Conseil des ministres européen. S’il veut rétablir sa crédibilité, le Premier ministre va donc devoir se battre pour l’empêcher de passer.

Nous ne voulons pas du modèle social européen

Il y a cinq ans, la mise en œuvre du processus de Lisbonne visait à faire de l’UE “l’économie du savoir la plus dynamique et la plus compétitive du monde” à l’échéance 2010. Cette ambition fait depuis longtemps figure de mauvaise blague. En mars dernier, Jacques Chirac et Gerhard Schröder ont barré la route à la réforme des services, un secteur qui représente 70 % du PIB de l’UE. Puis, le 11 mai, le Parlement européen a décidé de supprimer le droit à la flexibilité du temps de travail, dont la Grande-Bretagne était l’Etat membre qui profitait le plus. L’eurodéputé polonais Konrad Szymanski a parfaitement résumé la situation. “Le scrutin d’aujourd’hui est un jour noir pour les entrepreneurs européens. Les députés ont choisi d’imposer le pire héritage des économies française et allemande à des pays qui n’en veulent pas, comme la Pologne, l’Irlande et la Grande-Bretagne.”

Mais c’est le Conseil des ministres européen qui décidera d’uniformiser ou non cette directive sur le temps de travail. Le gouvernement britannique doit donc réussir à composer une coalition suffisante pour former une minorité de blocage d’ici à l’été prochain, lorsque la Grande-Bretagne prendra la présidence de l’UE. Si l’on en croit le commentaire très clair de M. Szymanski, cette minorité pourrait être constituée avec des nouveaux membres d’Europe de l’Est, qui tiennent à garder leur avantage concurrentiel face aux défenseurs frileux du “modèle social européen”, comme la France et l’Allemagne.

Les opposants français au modèle libéral (qui est le seul à offrir à l’Europe l’espoir d’être réellement compétitive face à l’Amérique, voire face à la Chine et à l’Inde) ont pris des positions si extrêmes qu’ils semblent vivre sur une autre planète. En mars dernier, s’élevant contre la réforme des services, M. Chirac affirmait que “l’ultralibéralisme constitue une menace aussi grave que le communisme en son temps”. Pour sa part, l’eurodéputé Jacky Hénin, maire de Calais, a qualifié la loi votée le 11 mai par le Parlement européen de “tellement libérale qu’on se croirait à Chicago en 1856”.

Ce qui est en jeu dans le mécanisme d’“opt-out” [dérogation], c’est le droit des individus à négocier eux-mêmes leurs conditions de travail plutôt que de laisser les eurodéputés de Strasbourg les leur dicter, avec tout ce que cela implique comme coûts et comme tracasseries administratives. Le gouvernement britannique a maintenant une bataille à mener sur le front européen et, parallèlement, au sein même du Parti travailliste britannique, pour empêcher l’avènement d’un super Etat-providence.

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je dirais même qu'au vu des réformes récemment entreprises en Allemagne se réjouir d'une bien improbable fin du couple franco-allemand c'est avoir des oeillères anarchistes dignes d'un cheval de trait

T'en as pas marre ?

Pour ta gouverne, je te signale que les plus sceptiques devant la présumée fin du couple franco-allemand sont ici, précisément, des anars…

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les anars évolués de toute évidence cher Ronnie, parce que quand on a des réactions du genre "super le couple franco-allemand qui ne peut être que mauvais se casse la gueule" alors que justement l'allemagne remet en cause la limitation du temps de travail, qu'elle fait des réformes de son système de sécu, qu'elle flexibilise son marché (c'est à dire qu'elle nous précède pour l'instant)c'est pas très malin. Pour l'instant plus le couple va être fort (politiquement parlant) plus on va les imiter…pour notre plus grand plaisir.

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Si je puis m'exprimer ricotrutt, je pense que Schrodër, même s'il a entrepris les réformes Hartz IV, reste toujours avec sa vision socialiste. Le problème reste toujours le même (attention, je n'ai pas dit que ce qu'il faisait était fondamentalement mal), qu'il garde sa vision socialiste, mais qu'il veut y arriver par d'autres moyens (je veux dire des moyens qui passent toujours par la coercition)…

Ceci est bien entendu aussi valable en France, où l'on s'est tous peu ou prou converti à l'économie de marché, mais on veut toujours la controler, la réguler, l'orienter…

Ce n'est certes pas là la fin du couple franco-allemand, puisqu'il date de Adenauer et de Gaulle, et il a bien résisté à toutes les alternances tant en Allemagne qu'en France. La question est plutôt : est-il forcément souhaitable que ce soit ce dit couple qui tienne la corde ou des pays comme l'Angleterre ou l'Irlande (ou les pays de l'Est)?

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Pour l'instant plus le couple va être fort (politiquement parlant) plus on va les imiter…pour notre plus grand plaisir.

Ce n'est pas vraiment ce qui s'est passé jusqu'a maintenant, ou alors j'ai raté un épisode. Mais plutot que parler deu couple Franco Allemands, j'aurai du parler du couple Chirac/Shroder c'est mieux comme ça?.

Et je ne suis pas anarcaps.

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En vérité, tous nos pays européens sont gouvernés par des socialistes de marché, avec leurs particularités propres évidemment.

A des degrés divers tout de même, je préfére un Blair à un Chirac/Berlusconi, si tu vois ce que je veux dire…

(Et puis zut, je vois mal comment on peut dire comment Berlusconi ou Bertie Ahern peuvent être qualifiés de socialistes, à moins de redéfinir les termes de leur contexte originel…)

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A des degrés divers tout de même, je préfére un Blair à un Chirac/Berlusconi, si tu vois ce que je veux dire…

(Et puis zut, je vois mal comment on peut dire comment Berlusconi ou Bertie Ahern peuvent être qualifiés de socialistes, à moins de redéfinir les termes de leur contexte originel…)

De gauche ou de droite, ce sont des gens habitués à penser que le marché doit être dirigé par des esprits supposément éclairés. De plus, ils sont généralement entourés de conseillers pensant de la sorte, et qui, au final, donnent le ton.

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De gauche ou de droite, ce sont des gens habitués à penser que le marché doit être dirigé par des esprits supposément éclairés. De plus, ils sont généralement entourés de conseillers pensant de la sorte, et qui, au final, donnent le ton.

En fait, même si dans le résultat, ça revient au même, je doute réellement que cela soit leur vision des choses.

Je dirai qu'ils sont plutôt l'habitude de penser qu'ils ont pour mission de réguler le marché, sur la demande des citoyens, et à cette demande expresse, de sorte que les hommes se retrouvent avec deux biais d'action complétementaires à travers le marché et l'intervention de l'Etat, qui signe l'action coercitive des membres d'une société les uns sur les autres.

Que cette idée soit fausse est un autre problème, mais je ne pense pas que leur vision soit nécessairement celle malveillante du despote éclairé, en fait une perspective, qui est éloignée par la démocratie (puisqu'on se soumet à la décision du peuple).

En résumé, ils se prenent à leur propre jeu de propagande sans en voir sciemment le bout…

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J'ajouterais que le problème est que ces gens n'ont connu que des idées étatistes et qu'ils ne veulent pas prendre du recul par rapport à leurs préjugés (logique, ils considèrent que c'est du temps perdu qui laisse alors le champ libre à leurs rivaux).

C'est ainsi qu'ils dissocient constamment marché et individus, comme si le premier était indépendant de l'action de ces derniers. Ils conçoivent le marché comme un machine dans laquelle on entre des inputs et d'où sortent des outputs et qu'une main habile pourrait diriger. Comme tu l'écris, il y a certainement dans leurs justifications une forme de "mentir-vrai", d'auto-persuasion plus ou moins sincère.

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J'ajouterais que le problème est que ces gens n'ont connu que des idées étatistes et qu'ils ne veulent pas prendre du recul par rapport à leurs préjugés (logique, ils considèrent que c'est du temps perdu qui laisse alors le champ libre à leurs rivaux).

C'est ainsi qu'ils dissocient constamment marché et individus, comme si le premier était indépendant de l'action de ces derniers. Ils conçoivent le marché comme un machine dans laquelle on entre des inputs et d'où sortent des outputs et qu'une main habile pourrait diriger. Comme tu l'écris, il y a certainement dans leurs justifications une forme de "mentir-vrai", d'auto-persuasion plus ou moins sincère.

Certes, je suis d'accord. Mais, dans les deux cas, c'est plus par réflexe, parce que c'est une évidence à leurs yeux qu'autre chose.

En fait, ça me rappelle ce que dit Kuhn sur le paradigme en science : les théories et les paradigmes changent brutalement, parce que avant ce changement, même si une meilleur théorie existait, l'évidence de la théorie obsoléte ne permet pas sa remise en cause par le plus grand nombre, par habitude.

Une immense majorité des étatistes s'est pris les pieds dans le tapis de ce qui a servit aux générations précédentes de propagande. C'est triste, mais cela rend d'autant moins impossible d'essor du libéralisme (puisque le socle de l'étatisme est de facto faible)

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http://www.agefi.com/Quotidien_en_ligne/En…rticleID=246749

Mardi 24 mai 2005   

LE PORTRAIT -

Angela Merkel, présidente de la CDU-CSU

Le prochain chancelier allemand sera-t-il une dame de fer?

Fabrice Delaye

La défaite électorale historique des sociaux-démocrates, ce week-end, dans leur fief de Rhénanie-du-Nord -Westphalie et la réaction consécutive du chancelier Gerhard Schröder d’avancer les élections législatives à septembre prochain ont été saluées, hier, par les marchés comme une garantie de plus de libéralisme en Allemagne. Parce que son probable successeur, Angela Merkel, sera une dame de fer?

Le pronostic de l’éventuelle victoire de l’actuelle présidente de la CDU-CSU entre en contradiction avec la sanction que les électeurs viennent d’exercer sur les réformes orientées marché du chancelier Schröder: l’agenda 2010.

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La défaite électorale historique des sociaux-démocrates, ce week-end, dans leur fief de Rhénanie-du-Nord -Westphalie et la réaction consécutive du chancelier Gerhard Schröder d’avancer les élections législatives à septembre prochain ont été saluées, hier, par les marchés comme une garantie de plus de libéralisme en Allemagne.

Du grand nimporte quoi. On n'en sait trop rien, à vrai dire.

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Je vais faire bondir RH, mais a priori ça ne me réjouit pas que des Schröder ou des Blairs, tout socialistes qu'il sont, perdent les élections.

Reconnaissons que la gauche est bien mieux placée que ne l'est la droite pour mener des politiques d'assainissement, et pour ma part je désire des réformes même si je crois qu'à terme l'éclatement du système est inévitable. Seulement, si ça se passe graduellement, ça fera beaucoup moins de dégâts.

Voilà pourquoi, par exemple, le sort du ministre socialiste belge Frank Vandenbroecke m'intéresse beaucoup plus que celui de ses homologues de droite.

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Je vais faire bondir RH

Tu me prends pour un marsupilami ? :icon_up:

Ceci dit, je ne mets pas Schröder ou Blair sur le même plan (à choisir, je préfère le premier au second). Mais, de toute façon, je ne prise guère Vandenbroecke. C'est typiquement le socialiste qui veut sauver le système social-démocrate en tenant un discours "marchéiste".

Mais, pour revenir au sujet, je ne suis pas plus fan des partis de droite et libéraux allemands que de leurs homologues européens. Donc, que la CDU reprenne le leadership ne me ravit pas. Ce n'est, d'ailleurs, un scoop pour personne ici, je pense.

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