melodius Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Films que le vieux Murray adorait, je crois. <{POST_SNAPBACK}> Ouaip. Critique dithyrambique dans: (son bouquin le plus marrant) Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Ouaip. Critique dithyrambique dans: (son bouquin le plus marrant) <{POST_SNAPBACK}> De fait ! Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Rien du tout ! Ca illustre juste une évolution des médias qui se sont, entre autres, affranchis d'une série de lois de censure qui leur interdisait de diffuser ce genre de truc.Ca ne permet pas de dire quoi que ce soit au niveau de la population. Il y a clairement une sur-enchère dans les médias, ca ne prouve pas que la vie réelle du populo évolue de la même façon. <{POST_SNAPBACK}> Non, je te parle de ce qui plaît au populo - non de l'évolution des médias, de la censure ou quoi ou qu'est-ce. En d'autres termes, cela nous renseigne sur l'état d'esprit d'une grande partie de la population, quelque peu déboussolée. Sinon, cela ne se vendrait pas. Lien vers le commentaire
Patrick Smets Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 A quelles exagérations accordé-je une importance exagérée ? <{POST_SNAPBACK}> Ben, par exemple, l'avortement systématique en guise de moyen contraceptif. Je connais quelques filles qui ont avorté (des criminelles donc, ne rouvrons pas le débat), c'est loin d'être une plaisanterie pour elle et elle ne font pas ca de gaité de coeur. Ou alors, la fidélité dans le couple. C'est redevenu une valeur plus importante que dans les années '70. On voit même revenir des nanas qui se ventent de vouloir rester vierge jusqu'au mariage. Il me semble qu'il y a quelques années, c'était impensable de dire ça en public. J'ai donc tendance à croire que tu exagères les exagérations (même si c'est pas bien dit) Lien vers le commentaire
Patrick Smets Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Non, je te parle de ce qui plaît au populo - non de l'évolution des médias, de la censure ou quoi ou qu'est-ce. En d'autres termes, cela nous renseigne sur l'état d'esprit d'une grande partie de la population, quelque peu déboussolée. Sinon, cela ne se vendrait pas. <{POST_SNAPBACK}> Bof, je trouve ça mille fois plus civilisé que d'emmener les enfants voir une exécution capitale sur la place du village…. Lien vers le commentaire
melodius Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Rien du tout ! Ca illustre juste une évolution des médias qui se sont, entre autres, affranchis d'une série de lois de censure qui leur interdisait de diffuser ce genre de truc.Ca ne permet pas de dire quoi que ce soit au niveau de la population. Il y a clairement une sur-enchère dans les médias, ca ne prouve pas que la vie réelle du populo évolue de la même façon. <{POST_SNAPBACK}> Oui, c'est bien connu, les médias produisent à grand frais des trucs de merde qui n'intéressent personne. STP, on peut redescendre sur terre là ? Je veux bien que ce soit excessif afin d'intéresser les gens, mais ce n'est pas à 1.000 lieues de leur univers moral, en fait tout l'exercice commercial consiste à en être proche tout en restant intéressant. Lien vers le commentaire
Xav Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 On voit même revenir des nanas qui se ventent de vouloir rester vierge jusqu'au mariage. <{POST_SNAPBACK}> Ah ouais comme Brittney Spears… Lien vers le commentaire
melodius Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Bof, je trouve ça mille fois plus civilisé que d'emmener les enfants voir une exécution capitale sur la place du village…. <{POST_SNAPBACK}> Remarque débile. Three strikes, you're out. Ca en fait deux. Lien vers le commentaire
Patrick Smets Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Ce fut au contraire un grand succès du box-office français : <{POST_SNAPBACK}> Si tu veux. Néanmoins, ce film ne fut pas décrit comme une provocation. Ce qui est une provocation, c'est de dire que c'est une provocation. Ce qui prouve que la plupart des gens pensent que la provocation est de l'autre coté et que donc les valeurs normales sont encore proche des schémas classiques (relisez 5 fois, ca a un sens ) Lien vers le commentaire
Patrick Smets Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Remarque débile.Three strikes, you're out. Ca en fait deux. <{POST_SNAPBACK}> Bon, ben, on laisse tomber alors. J'ai pas envie de me disputer aujourd'hui. PS: en plus, tu peux pas me plonker parce que je l'ai fais avant toi et tu passerais juste pour un vilain copieur, nananananère Lien vers le commentaire
melodius Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Ben, par exemple, l'avortement systématique en guise de moyen contraceptif.Je connais quelques filles qui ont avorté (des criminelles donc, ne rouvrons pas le débat), c'est loin d'être une plaisanterie pour elle et elle ne font pas ca de gaité de coeur. Tout d'abord, tu forces le trait pour ridiculiser ce que je dis, ce n'est guère courtois. Ensuite, je peux te présenter des contre-exemples. J'insiste pour te les présenter d'ailleurs, puisque tu ne veux pas me croire. Ou alors, la fidélité dans le couple. C'est redevenu une valeur plus importante que dans les années '70. On voit même revenir des nanas qui se ventent de vouloir rester vierge jusqu'au mariage. Il me semble qu'il y a quelques années, c'était impensable de dire ça en public.J'ai donc tendance à croire que tu exagères les exagérations (même si c'est pas bien dit) <{POST_SNAPBACK}> La fidélité dans le couple est peut-être un peu plus valorisée qu'il y à dix-quinze ans, notamment parce qu'on assiste à une certaine contre-offensive conservatrice, mais l'infidélité reste valorisée et surtout très pratiquée. Le point de comparaison ce sont les années précédant l'émergence de la contreculture, pas les années 70. Lien vers le commentaire
melodius Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Si tu veux. Néanmoins, ce film ne fut pas décrit comme une provocation. Ce qui est une provocation, c'est de dire que c'est une provocation. Ce qui prouve que la plupart des gens pensent que la provocation est de l'autre coté et que donc les valeurs normales sont encore proche des schémas classiques (relisez 5 fois, ca a un sens ) <{POST_SNAPBACK}> Je n'ai pas affirmé que c'est une provoc' (je ne m'appelle pas Bunuel). D'ailleurs, je ne suis pas un fan de provoc', c'est bien connu. Par contre, je crois que l'on peut affirmer, selon ta propre logique d'ailleurs qui me semble parfaitement exacte, que cela a ému beaucoup de gens parce que précisément ce n'est plus leur quotidien, mais une chose qu'ils ont connue et qui est en train de disparaître. Lien vers le commentaire
Patrick Smets Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 mais l'infidélité reste valorisée et surtout très pratiquée. <{POST_SNAPBACK}> Au 19ème, on trouvait ca normal que les mecs aillent entre eux passer la soirée dans des maisons closes. Ca faisait partie du comportement de tout bourgeois qui se respectait (enfin, si j'en crois la lecture de zola, parce que moi, j'y étais pas et je m'en fous un peu) Lien vers le commentaire
walter-rebuttand Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Au 19ème, on trouvait ca normal que les mecs aillent entre eux passer la soirée dans des maisons closes. Ca faisait partie du comportement de tout bourgeois qui se respectait (enfin, si j'en crois la lecture de zola, parce que moi, j'y étais pas et je m'en fous un peu) <{POST_SNAPBACK}> Au 20ème aussi. Revel raconte dans ses mémoires comment il allait préparer ses examens de philo au bol d'air. Lien vers le commentaire
Patrick Smets Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Je n'ai pas affirmé que c'est une provoc' ( je ne m'appelle pas Bunuel). Par contre, je crois que l'on peut affirmer, selon ta propre logique d'ailleurs, que cela a ému beaucoup de gens parce que précisément ce n'est plus leur quotidien. <{POST_SNAPBACK}> Ben, c'est clair ! Les grands espaces, la nature… passez deux mois de vacances à apprendre à tirer le lapin (au fusil, n'est-ce pas, n'allez pas mal interprété). C'est clair que ce n'est pas le quotidien. Et le coté, famille heureuse, c'est pas non plus le quotidien, mais l'était-ce à l'époque ? Lien vers le commentaire
melodius Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Zola écrivait des romans et n'était pas particulièrement aimable envers les bourgeois. Je ne suis pas assez stupide pour croire que l'infidélité est apparue le 2 mai 1968, par contre, je crois qu'on peut affirmer qu'elle a été à peu près totalement déculpabilisée et valorisée depuis. Lien vers le commentaire
Patrick Smets Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 D'ailleurs, je ne suis pas un fan de provoc', c'est bien connu. Je gardais l'espoir qu'une partie de ton papisme outrancier en soit, snif. Lien vers le commentaire
Patrick Smets Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Je ne suis pas assez stupide pour croire que l'infidélité est apparue le 2 mai 1968, par contre, je crois qu'on peut affirmer qu'elle a été à peu près totalement déculpabilisée et valorisée depuis. <{POST_SNAPBACK}> C'est chiant le nombre de gonzesses qui ne pensent pas comme toi ! Lien vers le commentaire
walter-rebuttand Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 C'est chiant le nombre de gonzesses qui ne pensent pas comme toi ! <{POST_SNAPBACK}> La différence c'est qu'elles ne savent même plus pourquoi! Lien vers le commentaire
melodius Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Ben, c'est clair ! Les grands espaces, la nature… passez deux mois de vacances à apprendre à tirer le lapin (au fusil, n'est-ce pas, n'allez pas mal interprété).C'est clair que ce n'est pas le quotidien. Ce qui a touché les gens, à mon avis, c'est surtout le tableau d'une famille "patriarcale", soudée et heureuse. Et le coté, famille heureuse, c'est pas non plus le quotidien, mais l'était-ce à l'époque ? <{POST_SNAPBACK}> C'est une question complexe parce qu'elle est liée notamment au niveau économique des gens. Cependant, ce type de famille s'est généralisé au 20ème siècle, avec le développement capitaliste, pour être ensuite attaqué… par les ennemis du capitalisme. Notons aussi que c'est une structure typiquement bourgeoise. J'ai du mal à imaginer que ce soit une succession de hasards étranges zet malchanceux. Lien vers le commentaire
melodius Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Au 20ème aussi. Revel raconte dans ses mémoires comment il allait préparer ses examens de philo au bol d'air. <{POST_SNAPBACK}> Je me demande si Revel aurait écrit cela dans ses mémoires s'ils étaient parus en 1951. Et puis Revel, ce n'est pas précisément mon modèle… Lien vers le commentaire
melodius Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 C'est chiant le nombre de gonzesses qui ne pensent pas comme toi ! <{POST_SNAPBACK}> Probablement dragues-tu dans des milieux trop bourgeois. Lien vers le commentaire
timburton Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Zola écrivait des romans et n'était pas particulièrement aimable envers les bourgeois.Je ne suis pas assez stupide pour croire que l'infidélité est apparue le 2 mai 1968, par contre, je crois qu'on peut affirmer qu'elle a été à peu près totalement déculpabilisée et valorisée depuis. <{POST_SNAPBACK}> elle a été déculpabilisée mais sa valarisation tient du fantasme . Lien vers le commentaire
Patrick Smets Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 C'est une question complexe parce qu'elle est liée notamment au niveau économique des gens Je suis convaincu que le niveau économique absolu des personnes n'a aucune influence sur leur capacité au bonheur. (le niveau relatif, peut-être) Enfin, c'est une croyance toute subjective. Lien vers le commentaire
timburton Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 @ Schnappi:Pourquoi donc ? Il suffit de lire les gazettes, regarder les talk-shows ou simplement regarder autour de soi pour se rendre compte que tout a été fait pour ringardiser la notion de famille équilibrée: "comment tromper votre mec sans rien dire.", "comment préparer mon 20e avortement", "comment arnaquer son monde en 10 leçons", etc. Les modèles moraux des temps modernes semblent être devenus des petites frappes sans pudeur, droguées jusqu'aux yeux, demi-escrocs inaptes à élever leurs mouflets, passant leur temps à se taper sur la gueule à coups de bouteilles de champagne. J'en passe et des plus sordides. <{POST_SNAPBACK}> 1 - on ne doit pas vivre dans le même monde - encore que je ne regarde pas trop la télé réalité et j'avoue que certaines gazettes. 2 - je ne pense pas que ces gens soient des modèles moraux mais plutôt des"cascadeurs" de la vie que les gens regardent dire et faire ce qu'ils ne voudraient ou pourraient pas faire eux-mêmes (comme les vrais cascadeurs en somme.) Lien vers le commentaire
timburton Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Probablement dragues-tu dans des milieux trop bourgeois. <{POST_SNAPBACK}> J'ai rencontré des filles d'ouvriers qui n'étaient pas délurées du tout. Là aussi, les clichés ont la vie dure. Lien vers le commentaire
labbekak Posté 9 juin 2005 Auteur Signaler Share Posté 9 juin 2005 J'ai toujours dit que j'aimais ce garçon. <{POST_SNAPBACK}> Zaide van Meulebeike ? Lien vers le commentaire
Ronnie Hayek Posté 9 juin 2005 Signaler Share Posté 9 juin 2005 Je gardais l'espoir qu'une partie de ton papisme outrancier en soit, snif. <{POST_SNAPBACK}> Tu confonds avec ton priapisme. Lien vers le commentaire
Invité jabial Posté 10 juin 2005 Signaler Share Posté 10 juin 2005 J'ai lu des bouquins sur la Renaissance, à l'époque c'était pas mal non plus question infidélité. Les rois eux-mêmes avaient parfois une maîtresse "officielle" - et plusieurs non-officielles. Et puis, qu'est-ce que tu as contre l'adoption par les homos? Lien vers le commentaire
melodius Posté 10 juin 2005 Signaler Share Posté 10 juin 2005 Je suis convaincu que le niveau économique absolu des personnes n'a aucune influence sur leur capacité au bonheur. (le niveau relatif, peut-être)Enfin, c'est une croyance toute subjective. <{POST_SNAPBACK}> Je parle de la composition des ménages, pas de leur bonheur. Les paysans du XVIème, l'aristocratie du XVIIIème et le prolétariat du XIXème, en d'autres termes, les classes précapitalistes ou qui n'ont pas encore bénéficié du développement capitaliste n'entrent donc pas dans mon analyse. Lien vers le commentaire
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