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Et L'amérique Propose La Démocratie Aux Irakiens


Libertarien

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Vous trouverez ci-joint le lien d'un documentaire sur l'utilisation de produits chimiques contre la population civile irakienne.

http://www.rainews24.rai.it/ran24/inchiesta/

Attention, les images sont particulièrement choquantes.

Après 2 minutes traitant du napalm et du vietnam, le reportage se tourne vers l'Irak, le massacre de civils et l'utilisation de produits divers (phosphore blancs…) ayant pour effet de ronger la chair humaine.

Bon courage.

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IRAK 

Le Pentagone reconnaît

l'usage du phosphore

NOUVELOBS.COM | 17.11.05 | 08:29

L'armée américaine a avoué avoir eu recours au phosphore blanc en Irak après la diffusion d'un documentaire, mais affirme ne pas avoir visé les civils.

L e Pentagone a reconnu mercredi 16 novembre avoir utilisé des munitions au phosphore blanc dans l'offensive de 2004 contre la ville irakienne de Falloudja mais a tenté de justifier la légalité de ce type d'armement.

Substance incendiaire qui émet une vive lumière quand elle est exposée à l'air, le phosphore blanc est utilisé par les militaires pour marquer des cibles, éclairer des zones de combat ou, à l'inverse, dissimuler des mouvements de troupes.

Mais l'usage d'armes incendiaires contre des populations civiles est interdit par la Convention de Genève, notamment par un protocole additionnel datant de 1983.

Selon un documentaire diffusé au début du mois par la télévision publique italienne, c'est pourtant ce qu'auraient fait les forces américaines lors de l'offensive de novembre 2004 contre Falloudja, bastion des insurgés irakiens situé à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Bagdad.

"Nous démentons catégoriquement cette affirmation", a affirmé mercredi le lieutenant-colonel Barry Venable, porte-parole du Pentagone. 

Un de ses collègues, Bryan Whitman, a reconnu cependant que les bombes au phosphore blanc faisaient partie des stocks d'armes conventionnelles des forces américaines. "Nous les utilisons comme nous utilisons tout autre type d'armes conventionnelles", a-t-il ajouté.

"Shake and bake"

Dans le cas précis de Falloudja, Venable a indiqué que "les forces américaines avaient utilisé du phosphore blanc à la fois dans des opérations classiques de criblage (…) mais aussi lorsqu'elles ont été confrontées à des insurgés retranchés dans des positions à couvert dont elles ne pouvaient les déloger autrement".

Les militaires qualifient cette technique de "shake-and-bake" (secouer et cuire): des obus au phosphore blanc sont tirés sur des positions ennemies pour faire fuir ses occupants, lesquels s'exposent alors à un intense tir d'artillerie.

Mais pour Daryl Kimball, directeur de l'Arms Control Association, basée à Washington, il n'est pas évident que cet usage soit conforme à la convention internationale sur les armes conventionnelles.

"Les armes au phosphore blanc ne devraient pas être employées comme n'importe quelle autre arme conventionnelle", estime-t-il, appelant à une étude indépendante des règles d'engagement de tel ou tel type d'armement en vigueur dans les rangs des forces américaines.

L'Angleterre aussi

De son coté, le gouvernement britannique a annoncé que son armée a également utilisé du phosphore blanc en Irak, mais uniquement pour produire des écrans de fumée. "Dans l'armée britannique, nous n'utilisons le phosphore blanc que comme une couverture, comme écrans de fumée", a déclaré le secrétaire à la Défense John Reid lors d'un exercice d'entraînement de l'OTAN en Allemagne. Cependant, le porte-parole du premier ministre Tony Blair a refusé de commenter les informations de la télévision publique italienne, qui a affirmé que les troupes américaines ont utilisé du phosphore blanc contre des civils lors de la bataille de Falloujah, bastion sunnite à l’ouest de Bagdad, en novembre 2004.

Un usage très réglementé

Le département américain de la défense a reconnu avoir fait usage de cette substance hautement toxique, mais uniquement comme une arme incendiaire contre des insurgés.

L'usage de phosphore blanc n'est pas interdit, mais est régi par le Protocole III de la Convention de 1980 sur les armes conventionnelles. Celui-ci interdit l'usage de cette substance comme arme incendiaire contre des civils et lors d'opérations aériennes contre des forces militaires dans des zones civiles.

Le cabinet de Tony Blair a fait remarquer mercredi que la Grande-Bretagne avait signé cette convention. Les Etats-Unis, en revanche, ne l'ont pas fait. Le phosphore blanc est une substance incolore. La forme utilisée par l'armée américaine s'embrase quand elle est exposée à l'oxygène, produisant une chaleur telle qu'elle explose et produit une fumée blanche dense. Elle peut causer de graves brûlures et entraîner la mort. (Avec AP

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