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Dieudonné, Le Pen Et Van Hamme


Punu

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Le mec a vraiment pété un câble.

Dieudonné compare son sort à celui de Le Pen

LE MONDE | 27.04.06 | 13h36 • Mis à jour le 27.04.06 | 13h36

Le mensuel d'extrême droite, Le Choc du mois, reparaît, jeudi 27 avril, après treize ans d'absence. Avec, annoncés en couverture, deux entretiens : l'un avec l'humoriste Dieudonné et l'autre avec Jean Van Hamme, auteur de bandes dessinées et créateur, entre autres de XIII et de Largo Winch. Ce dernier y développe la théorie du complot du "gouvernement contre le peuple", abordée dans son album SOS bonheur sorti il y a 20 ans. Pour "ceux qui nous gouvernent (…) l'ennemi est désormais à l'intérieur. (…) cet ennemi c'est nous !" affirme-t-il.

De son côté, Dieudonné, candidat à l'élection présidentielle de 2007, part en guerre contre SOS Racisme qui "manipule l'antiracisme à des fins politiques". Puis contre le Conseil représentatif des institutions juives de France qui l'accuse d'antisémitisme.

Revenant sur sa prestation - provocatrice à l'égard des juifs - dans l'émission de Marc-Olivier Fogiel en décembre 2003, il ironise : "Là j'ai fait fort, d'un seul coup, j'ai détrôné Jean-Marie Le Pen dans le rôle du grand méchant". Dieudonné a été condamné le 10 mars pour "incitation à la haine raciale" après avoir affirmé au Journal du dimanche en 2004 que ceux qui le critiquaient étaient "tous ces négriers reconvertis à la banque, le spectacle et aujourd'hui à l'action terroriste qui manifestent leur soutien à la politique d'Ariel Sharon". Aujourd'hui , il affiche une solidarité de destin avec le président du Front national : "Il est la vraie droite, je suis la vraie gauche. le Nouvel Empire n'aime ni les uns ni les autres ." "Culturellement de gauche" affirme-t-il, il dit se sentir proche d'"Hugo Chavez, le président vénézuelien".

Tiré à 60.000 exemplaires le nouveau Choc du mois s'inscrit dans le droit fil de son prédécessseur. Son directeur de publication, Jean-Marie Molitor, également directeur de Minute, a repris des membres de l'ancienne équipe notamment son rédacteur en chef, Bruno Larebière. Sa ligne éditoriale sera la même que celle qui avait prévalu à la sortie du mensuel en décembre 1987 : "impertinente et unitaire dans la famille nationaliste" affirme M. Larebière. Le dossier de ce premier numéro avait été consacré à "ceux qui veulent abattre Le Pen". En avril 1989 le dossier était consacré au centenaire de la naissance d'Hitler.

En avril 1992, à Alessandra Mussolini, la petite fille du Duce qui posait sur deux pages en bikini. Un entretien avec le négationniste Robert Faurisson, en septembre 1990, avait valu au mensuel d'être condamné pour antisémitisme au nom de la nouvelle loi Gayssot.

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Avez-vous remarqué ? Ou suis-je le seul à voir ça : Dieudonné raisonne suivant les catégories de l'extrême-droite.

Je lui prédis une longue mutation et une marginalisation sans fin.

Au fait Dieudonné n'est pas antisémite, il est simplement ***.

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  • 7 months later...

Pourquoi ne suis-je pas étonné de retrouver tous ces gens ensemble ?

Le FN se rend en délégation au spectacle de Dieudonné

LE MONDE | 19.12.06 | 15h11 • Mis à jour le 19.12.06 | 15h11

Bruno Gollnisch, le délégué général du FN, et Jany Le Pen, l'épouse du président du Front national, assis dans le carré des VIP tout près de Roland Dumas, ancien ministre des affaires étrangères de François Mitterrand. Le spectacle, lundi 18 décembre au Zénith à Paris, était autant dans la salle que sur la scène. Dieudonné jouait son dernier sketch Dépôt de bilan. L'occasion pour lui de recevoir ses amis. Les anciens comme les nouveaux.

"J'invite Jean-Marie Le Pen à venir me voir au Zénith", avait lancé l'humoriste lors de sa visite aux Bleu-Blanc-Rouge, la fête du FN, samedi 11 novembre. Une main tendue qui se refuse difficilement en cette période électorale lorsque l'on veut dédouaner son parti d'une étiquette de racisme mais qui, en même temps, pouvait alimenter les accusations d'antisémitisme. Un piège que le président du FN a contourné en ne venant pas personnellement au spectacle mais en y envoyant sa femme Jany ainsi qu'une très imposante délégation du parti, trop importante pour tenir dans le carré des VIP.

Au sein de cette délégation se trouvaient Bruno Gollnisch, qui compte parmi les admirateurs de Dieudonné depuis que ce dernier lui a apporté son soutien alors qu'il était accusé de révisionnisme ; Jean-Michel Dubois, ami de M. Le Pen et membre du bureau politique tout comme Eric Pinel, Farid Smahi, ou Eric Iorio, ex-époux de Marine Le Pen.

Les personnalités les plus importantes ont été reçues par Joseph Elise, l'homme de confiance de Dieudonné, et leur ami "Fred", Frédéric Chatillon, ancien responsable du GUD, directeur de Riwal communication, une entreprise qui a participé à la réalisation de la dernière campagne d'affiche frontiste. M. Gollnisch n'a pas manqué de saluer Thierry Meyssan, responsable du Réseau Voltaire, autrefois engagé dans la lutte contre le FN, aujourd'hui accusé d'antisémitisme par d'anciens partenaires. De même a-t-il discuté avec Alain Soral, un écrivain exclu du PCF en 1992 pour, dit l'intéressé, "avoir voulu faire la jonction de tous les patriotes" et qui est aujourd'hui conseiller de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine.

Tout ce petit monde a ri à gorge déployée en entendant Dieudonné parodier les derniers jours d'Hitler dans son bunker, en le voyant mimer un journaliste devenant d'un seul coup affable devant Roger Cukierman, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), ou en l'entendant évoquer une "hiérarchisation victimaire". Lorsque Dieudonné a revendiqué la "liberté de parole" pour le négationniste Robert Faurisson, la réserve de la salle a été de courte durée. Et l'hilarité a été générale au récit d'une histoire de Toto contestant "l'existence de chambres à air".

Christiane Chombeau

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J'applaudis l'honnêteté de Dieudonné, conséquent avec ses idées encore qu'il ait mis le temps à s'en rendre compte, qui nous confirme une fois de plus que quand on est gauchiste, soit on est malhonnête soit on est ***.

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