Aller au contenu

Les Belles Histoires De L'oncle Sam


Legion

Messages recommandés

Pour ceux qui émettraient encore des réserves quand à l'idée que les USA connaîtraient une dérive fascisante

On Sept. 26, 2002, U.S. immigration officials seized a Syrian-born Canadian at Kennedy International Airport, because his name had come up on an international watch list for possible terrorists. What happened next is chilling.

Maher Arar was about to change planes on his way home to Canada after visiting his wife's family in Tunisia when he was pulled aside for questioning. He was not a terrorist. He had no terrorist connections, but his name was on the list, so he was detained for questioning. Not ordinary, polite questioning, but abusive, insulting, degrading questioning by the immigration service, the FBI and the New York City Police Department.

He asked for a lawyer and was told he could not have one. He asked to call his family, but phone calls were not permitted. Instead, he was clapped into shackles and, for several days, made to "disappear." His family was frantic.

Finally, he was allowed to make a call. His government expected that Arar's right of safe passage under its passport would be respected. But it wasn't. Arar denied any connection to terrorists. He was not accused of any crimes, but U.S. agents wanted him questioned further by someone whose methods might be more persuasive than theirs.

So, they put Arar on a private plane and flew him to Washington, D.C. There, a new team, presumably from the CIA, took over and delivered him, by way of Jordan, to Syrian interrogators. This covert operation was legal, our Justice Department later claimed, because Arar is also a citizen of Syria by birth. The fact that he was a Canadian traveling on a Canadian passport, with a wife, two children and job in Canada, and had not lived in Syria for 16 years, was ignored. The Justice Department wanted him to be questioned by Syrian military intelligence, whose interrogation methods our government has repeatedly condemned.

The Syrians locked Arar in an underground cell the size of a grave: 3 feet wide, 6 feet long, 7 feet high. Then they questioned him, under torture, repeatedly, for 10 months. Finally, when it was obvious that their prisoner had no terrorist ties, they let him go, 40 pounds lighter, with a pronounced limp and chronic nightmares.

Why was Arar on our government's watch list? Because "multiple international intelligence agencies" had linked him to terrorist groups. How many agencies? Two. What had they reported? Not much.

The Syrians believed that Arar might be a member of the Muslim Brotherhood. Why? Because a cousin of his mother's had been, nine years earlier, long after Arar moved to Canada. The Royal Canadian Mounted Police reported that the lease on Arar's apartment had been witnessed by a Syrian- born Canadian who was believed to know an Egyptian Canadian whose brother was allegedly mentioned in an al Qaeda document.

That's it. That's all they had: guilt by the most remote of computer- generated associations. But, according to Attorney General John Ashcroft, that was more than enough to justify Arar's delivery to Syria's torturers.

Besides, Ashcroft added, the torturers had expressly promised that they would not torture him.

Our intelligence agencies have a name for this torture-by-proxy. They call it "extraordinary rendition." As one intelligence official explained: "We don't kick the s -- out of them. We send them to other countries so they can kick the s -- out of them."

This secret program for torturing suspects has been authorized, if that is the right word for it, by a secret presidential finding. Where the president gets the authority to have anyone tortured has never been explained.

It is time someone asked. What our government did to Maher Arar is worse than anything the British did to our Colonial forefathers. It was worse than anything J. Edgar Hoover did to alleged Communists, civil rights workers and anti-war activists during his long program of dirty tricks.

According to the Bush administration, we are at "war" with al Qaeda. If so, then delivering a suspect to torturers is a war crime and should be prosecuted as such. But first, we need to know who was responsible, and that will not be easy -- unless there is a firestorm of protest.

Isn't it time to condemn torture by proxy and demand prosecution of the persons responsible? Isn't it time to question how these watch lists are assembled and used, before more of us fall victim to secret detentions and brutal interrogations based on guilt by computerized associations?

Lien vers le commentaire
Invité jabial
Je pense qu'en France ca arrive aussi sans qu'on le sache.

C'est possible, mais tant qu'on n'a aucune raison particulière de le croire, le renvoi dos à dos est trop facile, et ce d'autant plus que tu parles avec un a-priori favorable. C'est exactement le même raisonnement qui a poussé dans l'autre sens un certain nombre de gens à me dire, à chaque fois que je leur ai montré par A+B qu'une accusation du proto-gouvernement palestinien contre l'Etat IL était complètement fabriquée, que "l'Etat IL [devait] faire pareil". Trop facile.

Je suis désolé mais si la source se révèle fiable, alors les USA auront largement franchi la barre du totalitarisme, même si l'emploi du terme "fasciste" est impropre (comme pour les islamistes d'ailleurs) parce qu'inadéquat, mais certainement pas trop fort.

Lien vers le commentaire

C'est pas beaucoup plus reluisant en Belgique…

Affaire Kimyongür : le crime du gouvernement belge

Alors que le procès en appel du militant d’extrême-gauche Bahar Kimyongür est en cours, ce qui est désormais une véritable affaire d’Etat rebondit de façon spectaculaire aujourd’hui avec la publication par la presse de preuves du fait que le gouvernement belge a cherché à livrer à la Turquie M. Kimyongür, pourtant citoyen belge et à ce titre inextradable. Le journal Le Soir écrit, en Une : « Une réunion secrète a organisé la livraison du porte-parole du DHKP-C à la Turquie, via les Pays-Bas ». Suit, en pages intérieures, un long article accablant de Marc Metdepenningen détaillant par le menu la façon dont s’y sont pris les services belges. Un rappel textuel des dénégations scandaleuses de la ministre de la Justice Onkelinx aux questions du sénateur Josy Dubié — qui s’était engagé avec ses collègues socialistes Pierre Galand et Jean Cornil dans la défense de Bahar Kimyongür — souligne avec toute la cruauté nécessaire la duplicité incroyable du gouvernement dans cette affaire.

La ministre de la justice Laurette Onkelinx et jusqu’au premier sinistre sont donc, c’est désormais un fait, engagés jusqu’au cou non seulement dans un outrage extrêmement grave à plusieurs principes fondamentaux de l’Etat de droit mais aussi dans ce qu’on peut considérer, étant donné les pratiques de la Turquie à l’endroit des droits de l’homme et la façon dont elle traite ses opposants politiques, dans une véritable tentative d’assassinat par procuration. Etant donné ces faits, il me semble que la démission |3| de la ministre Onkelinx, voire du gouvernement dans son entier, s’impose et doit être réclamée comme condition d’une restauration de l’Etat de droit.

Rappelons, puisque les commentaires lus ici et là sur le net semblent montrer que c’est indispensable, que M. Kimyongür a le droit d’avoir les opinions qu’il veut, pour autant qu’il respecte la loi dans les actes qu’il pose, ce qu’il semble avoir toujours fait jusqu’à présent. M. Kimyongür n’est actuellement poursuivi par la justice qu’en vertu d’une législation d’exception instaurant notamment, au mépris des principes les plus fondamentaux de notre droit qui stipulent notamment que chacun ne peut être jugé que pour les actes qu’il a commis, un délit d’association.

M. Kimyongür a, comme chaque citoyen de ce pays, le droit à la liberté d’expression, le droit à un procès équitable, le droit à la vie, tout simplement,… droits que le gouvernement belge a semble-t-il décidé de mépriser de la plus scandaleuse des façons. Bahar Kiyongür est en train de devenir un symbole de la destruction de nos libertés les plus fondamentales au nom, principalement, de cette aberration que constitue la « guerre contre le terrorisme ». Qu’on soit d’accord ou pas avec les idées qu’il défend, il est — la chose ne souffre désormais plus la moindre contestation — du devoir de chaque citoyen de ce pays de prendre sa défense. Ceux qui prendront sur eux, malgré l’évidence, d’ignorer ce qui se passe actuellement, non seulement n’auront pas à se plaindre le jour où ils seront les victimes de cet Etat de non-droit, mais devront en plus assumer la responsabilité de s’en être rendus les complices.

Des bulles
Lien vers le commentaire

Oui … :icon_up:

Pour revenir à l'Oncle Sam…

Harcèlement et violences augmentent encore contre les musulmans américains

La progression exponentielle des affaires d'agression, de harcèlement et de discriminations contre des musulmans aux Etats-Unis, entamée après les attentats du 11 septembre 2001, ne montre aucun signe de ralentissement, selon le rapport d'une association musulmane.

En 2005, le Cair (Conseil pour les relations américano-musulmanes), une importante association musulmane américaine, a enregistré 1.972 affaires de ce type dans le pays, soit une progression de 29,6% par rapport à l'année précédente, qui avait déjà été marquée par une hausse de près de 50%.

Parmi ces incidents, 153 agressions à caractère raciste ont été enregistrées, contre 141 en 2004 et 93 en 2003. Et la progression est plus importante dans les cas d'atteintes aux droits civiques, de harcèlement verbal ou par courrier ou de discrimination sur les lieux de travail.

Même si les noirs restent de loin les premières victimes d'actes racistes, le nombre d'affaires visant des musulmans, ou des personnes perçues comme musulmanes comme par exemple les sikhs, devient de plus en plus lourd, a expliqué lors d'une conférence de presse Arsalan Iftikhar, directeur juridique du Cair et auteur du rapport, intitulé "La lutte pour l'égalité".

La semaine dernière, la présidente d'une autre association musulmane américaine, l'Isna (Société islamique d'Amérique du Nord), Ingrid Madson, avait dénoncé l'"islamophobie" croissante du pays, évoquant "un sentiment continuel de suspicion".

Pour le Cair, cette augmentation est due à la combinaison entre d'une part la méconnaissance générale des Américains sur l'islam et les musulmans et d'autre part au "flot de rhétorique anti-musulmane" déversé sans contrôle sur internet et plusieurs radios.

"La haine gagne du terrain. Mais l'éducation est la clé. Il faut simplement que les gens comprennent que leurs collègues ou leurs voisins musulmans sont des citoyens qui respectent la loi", a expliqué M. Iftikhar.

Créé précisément pour lutter contre l'ignorance et l'intolérance qu'elle génère, le Cair offre à qui le demande un exemplaire gratuit du coran, ou un DVD sur la vie du prophète Mahomet.

L'association a aussi diffusé une "fatwa", ou décret religieux, contre le terrorisme présenté comme une trahison de l'islam. Et la semaine dernière, le Cair a appelé au dialogue après les propos controversés de Benoît XVI sur l'islam, en citant longuement le coran pour contrecarrer les arguments du pape.

Ce dialogue a d'ailleurs permis de régler un certain nombre de cas de discriminations cités dans le rapport, comme ces adolescents obligés de s'asseoir à la cantine pendant le ramadan, ou cette femme menacée de licenciement si elle ne retirait pas son foulard.

Quand le dialogue ne suffisait pas, l'association s'est tournée vers les tribunaux, et dans les cas de violences, la communauté attend des autorités que les coupables soient retrouvés, traduits en justice et punis.

Depuis le 11-Septembre, les autorités fédérales ont pris la mesure du problème, a souligné le porte-parole du Cair, Ibrahim Hooper: "elles font un bon boulot, elles le font vite, elles le font de manière professionnelle".

En revanche, les autorités locales sont parfois plus récalcitrantes: "à moins que quelqu'un ait écrit +Crève, musulman, crève+ sur une mosquée avant d'y mettre le feu, la police locale aura tendance à enquêter uniquement sur l'incendie volontaire, pas sur son caractère raciste", a regretté M. Hooper.

cyberpresse.ca
Lien vers le commentaire
Harcèlement et violences augmentent encore contre les musulmans américains

À mettre toutefois en relation avec le fait que cinq ans après les attaques terroristes qui frappèrent durement ce pays, les États-Unis continuent d'accueillir des musulmans en grande quantité :

[…] five years later, as the United States wrestles with questions of terrorism, civil liberties and immigration control, Muslims appear to be moving here again in surprising numbers, according to statistics collected by the Department of Homeland Security and the Census Bureau.

Immigrants from predominantly Muslim countries in the Middle East, North Africa and Asia are planting new roots in states from Virginia to Texas to California.

In 2005, more people from Muslim countries became legal permanent United States residents — nearly 96,000 — than in any year in the previous two decades.

More than 40,000 of them were admitted last year, the highest annual number since the terrorist attacks, according to data on 22 countries provided by the Department of Homeland Security.

Many have made the journey unbowed by tales of immigrant hardship, and despite their own opposition to American policy in the Middle East. They come seeking the same promise that has drawn foreigners to the United States for many decades, according to a range of experts and immigrants: economic opportunity and political freedom.

[…]

Muslims have been settling in the United States in significant numbers since the mid-1960’s, after immigration quotas that favored Eastern Europeans were lifted. Spacious mosques opened in Chicago, Los Angeles and New York as a new, highly educated Muslim population took hold.

Over the next three decades, the story of Muslim migration to the United States was marked by growth and prosperity. A larger percentage of immigrants from Muslim countries have graduate degrees than other American residents, and their average salary is about 20 percent higher, according to census data.

NYTimes 10 septembre

Lien vers le commentaire
Bush s'entend avec son camp sur le traitement des prisonniers

Les républicains du Sénat ont obtenu des concessions du président américain George Bush sur un projet de loi fixant des règles pour l'interrogatoire et le jugement des prisonniers étrangers soupçonnés de terrorisme. Photo prise le 21 septembre 2006. REUTERS. Kevin Lamarque (cliquez pour agrandir)

par Vicki Allen

WASHINGTON (Reuters) - Les républicains du Sénat ont obtenu des concessions du président américain George Bush sur un projet de loi fixant des règles pour l'interrogatoire et le jugement des prisonniers étrangers soupçonnés de terrorisme.

L'accord conclu entre la Maison blanche et trois "poids-lourds" du camp républicain, chefs de file de la contestation, ouvre la voie à un vote du Congrès sur ce projet.

George Bush s'est félicité que cet accord permette à la CIA de poursuivre les interrogatoires de détenus étrangers soupçonnés de terrorisme. Cette nouvelle législation était nécessaire depuis le rejet en juin par la Cour suprême des projets initiaux de la Maison blanche, assimilés par certains à de la torture.

"Je suis heureux de dire que cet accord préserve le seul et le plus puissant outil à notre disposition pour protéger l'Amérique et déjouer des attentats, il s'agit du programme de la CIA qui consiste à interroger les plus dangereux terroristes au monde pour qu'ils révèlent leurs secrets", a réagi le président américain.

George Bush, qui prenait la parole lors d'une collecte de fonds à Orlando (Floride), a exhorté le Congrès à approuver le projet de loi sur les étrangers soupçonnés de terrorisme avant de boucler ses travaux législatifs la semaine prochaine, en raison des élections du 7 novembre.

La fronde des républicains contre leur président était menée par les sénateurs John Warner (Virginie), John McCain (Arizona) et Lindsey Graham (Caroline du Sud). Ceux-ci estimaient que le projet initial de Bush portait atteinte aux conventions de Genève sur la protection des prisonniers de guerre, et qu'il autorisait des interrogatoires abusifs et des procès inéquitables.

"NOUS SOMMES TOUS VAINQUEURS"

Lindsey Graham a jugé que le compromis trouvé avec la Maison blanche autorisait "un programme de la CIA réclamé par le président, qui n'enfreint clairement pas nos obligations aux termes des conventions de Genève".

L'accord doit permettre de définir clairement le crime de guerre dans la législation américaine. Il ne doit pas aboutir à une interprétation restrictive de ce qui constitue un traitement inacceptable de prisonniers aux termes des conventions de Genève.

Il interdit plusieurs pratiques d'interrogatoire, comme les simulations de noyade dans des baignoires.

Les accusés pourront avoir connaissance des documents classés présentés à un jury à leur encontre. L'accord limite l'utilisation des preuves obtenues sous la contrainte, qui devra être autorisée par un juge se prononçant sur leur fiabilité et sur leur intérêt pour la justice.

Les preuves obtenues par la torture seront interdites.

A l'approche des élections législatives, les démocrates, minoritaires au Congrès, avaient discrètement soutenu la fronde des républicains. Ils ont fait savoir qu'ils tenteraient encore d'amender le texte lors des débats en séance plénière.

John McCain a refusé de se prononcer sur le vainqueur du bras de fer entre les sénateurs républicains et la Maison blanche: "Nous sommes tous vainqueurs car nous avons été capables de parvenir à un accord par un processus de négociations et par un consensus."

"L'accord que nous avons conclu donne au président les outils dont il a besoin pour poursuivre la guerre contre le terrorisme et traduire en justice ces êtres malfaisants", a ajouté McCain, lui-même ancien prisonnier de guerre au Viêtnam.

http://www.latribune.fr/News/News.nsf/AllB…XT?OpenDocument

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...