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Il y a quelque temps, je réfléchissais aux rapports entre Droit et Morale, et nottament j'étais arrivé à l'élaboration d'une classification des actes humains en 5 niveaux :

1. Ce qui est obligatoire.

2. Ce qui est conseillé.

3. Ce qui est permis (ni conseillé, ni déconseillé).

4. Ce qui est déconseillé.

5. Ce qui est interdit.

(L'idée étant que le Droit s'occupe des niveaux 1 et 5, qui sont en fait le même niveau en miroir - pour chaque interdiction, il existe une obligation inverse, et réciproquement - tandis que la Morale s'occupe des niveaux 2 à 4).

Je pensais être arrivé là à un système de classification original, puis je suis tombé sur ceci :

http://en.wikipedia.org/wiki/Ahkam

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Il y a quelque temps, je réfléchissais aux rapports entre Droit et Morale, et nottament j'étais arrivé à l'élaboration d'une classification des actes humains en 5 niveaux :

1. Ce qui est obligatoire.

2. Ce qui est conseillé.

3. Ce qui est permis (ni conseillé, ni déconseillé).

4. Ce qui est déconseillé.

5. Ce qui est interdit.

(L'idée étant que le Droit s'occupe des niveaux 1 et 5, qui sont en fait le même niveau en miroir - pour chaque interdiction, il existe une obligation inverse, et réciproquement - tandis que la Morale s'occupe des niveaux 2 à 3).

En suivant le débat entre Jabial et RH et mélodius je suis arrivé aux conclusions suivantes.

Le droit a une finalité essentiellement pratique. Il s’agit de prévenir les comportements dommageables aux relations entre les hommes et ensuite, quand ils ont eu lieu, de réparer les conséquences néfastes de ces comportements.

Pour moi le droit est moins le résultat d’une réflexion sur ce qui est juste ou pas que sur le constat qu’ils convient d’éviter certains comportements.

Pourquoi ?

Parce que pour réflêchir sur ce qui est juste ou pas il faut disposer d’un langage sophistiqué qui a mis des siécles voire des millénaires à se constituer (ce n’est pa à toi que je vais apprendre ça). Et en attendant l’humanité a été confronté à l’urgence de l’interdiction de certains comportements c’est pour ça que je dis qu’il s’agit d’un dispositif essentiellement pratique mis en place bien avant toute réflexion sur le droit.

De plus interdire un comportement est simple. Mais commander autoritairement un comportement complexe est beaucoup plus difficile à obtenir. Si c’était facile l’URSS ne se serait pas effondrée.

Ce qui nous amène à la distinction droit /morale. Tout le monde est d’accord, comme pour le droit naturel, sur ce qui est moral ou pas. Pourquoi dans ce cas ne pas rendre la morale obligatoire, c'est à dire l'intégrer au droit ? Je pense que parce que c’est tout simplement impossible. Et c’est impossible parce que justement c’est sous le contrôle de l’individu. Pour avoir un comportement moral il faut qu’il mette en œuvre le comportement adéquat.

Bref pour être moral il doit agir alors que pour respecter le droit il doit s’abstenir d’agir.

Alors évidemment les tenants du droit positif (qu’ils soient musulmans ou occidentaux) ne se sont jamais contenté de s’arrêter à ce qui était interdit. Ils ont décrêté que le droit comportait aussi des obligations. Mais à mon avis c’est une erreur car quelques soient les méthodes utilisées (menaces physiques, psychologiques (enfer, réprobation de l’entourage), conditionnement etc…) forcer les individus à un comportement orienté vers un but spécifique est voué à l’échec quand on vise les comportements de toute une population.

La seule chose qui marche véritablement c’est le contrat c’est à dire l’obligation librement consentie.

La façon dont tu envisages la chose « pour chaque interdiction il existe une obligation » est une approche intellectuelle des choses. Moi je l’envisage sous l’angle du comportement et à ce niveau une interdiction n’est pas l’inverse d’une obligation.

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