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Marine Le Pen Prone Une Dose De Liberalisme Economique


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Invité jabial
Non. Je voulais, mais je me suis endormi sur le canapé.

Pourtant ce n'était pas ennuyeux, seulement périodiquement énervant. Décidément, il n'a rien compris. Il propose les erreurs symmétriques de celles des autres politiciens, ceci dit, ce qui le met bien de dehors du "système".

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Non. Je voulais, mais je me suis endormi sur le canapé.

En tout cas, c'est une phrase bien pratique qu'on pourra ressortir pour un oui ou pour un non.

Exemple :

Chéri, tu as sorti les poubelles ?

Non. Je voulais, mais je me suis endormi sur le canapé.

Tu as été laver la voiture ?

Non. Je voulais, mais je me suis endormi sur le canapé.

Un petit calin hier soir ?

Non. Je voulais, mais je me suis endormi sur le canapé.

T'as payé les impôts ?

Non. Je voulais, mais je me suis endormi sur le canapé.

etc…

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En fait, renseignement pris, si le FN a une approche un tant soit peu libérale, il le doit surtout à Jean-Claude Martinez , un transfuge du RPR, favorable à la suppression de l'impôt sur le revenu.

Comme je l'avais écrit avant, Martinez est au contraire l'artisan du tournant anti-libéral du F.N. De formation politique marxiste et structuraliste, il prône un rapprochement du Front avec l'extrême gauche, son modèle est Chavez.

Même les gauchistes lui reconnaissent cette parenté :

" Jean-Marie Le Pen se positionnera-t-il à gauche en 2007 ? "

http://www.marianne2007.info/Jean-Marie-Le…2007-_a344.html

Martinez est l'auteur de ce fameux discours de Le Pen :

« N'ayez pas peur de rêver, vous les petits, les sans-grade, les exclus. Ne vous laissez pas enfermer dans les vieilles divisions de la gauche et de la droite. Vous, qui avez supporté depuis 20 ans toutes les erreurs et les malversations des politiciens. Vous, les mineurs, les métallos, les ouvrières et les ouvriers de toutes ces industries ruinées par l'euro-mondialisme de Maastricht. Vous, les agriculteurs aux retraites de misère et acculés à la ruine et à la disparition. Vous, qui êtes les premières victimes de l'insécurité, dans les banlieues, les villes et les villages (…)

J'appelle les Françaises et les Français, quelles que soient leur race, leur religion ou leur condition sociale, à rallier à cette chance historique de redressement national. ».

" Jean-Claude Martinez le défend déjà en 2002 : l'espace politique de son patron est à gauche, les catégories populaires ayant déserté pour une bonne part le vote socialiste et communiste. Contre l'essentiel des proches et conseillers de Le Pen, il préconise de s'adresser prioritairement aux laissés pour compte de la mondialisation libérale. Entendu au soir du premier tour, ce conseil sera pourtant abandonné par Le Pen entre les deux tours, rattrapé par les tropismes traditionnels du Front national (immigration, insécurité, etc.) (…)

L'exemple de Chavez

Depuis la première guerre du Golfe à laquelle il s'était opposé, Jean-Marie Le Pen a envoyé des signaux aux icônes de la gauche dans le monde. Après 2002, des contacts sérieux ont été pris par Jean-Claude Martinez afin de lui faire rencontrer le symbole de l'« anti-impérialisme », Fidel Castro. Accueilli favorablement par le président cubain d'après Martinez, l'initiative aurait capoté du fait de l'opposition des anticommunistes du Front, au premier rang desquels Bernard Antony, qui a quitté la direction du FN depuis. Il a également signé un article favorable au président vénézuelien Hugo Chavez dans National Hebdo, l'organe de presse du Front national. Chavez exerce un puissant effet de fascination sur des publics très divers, des milieux marxistes à ceux de la droite nationale antiaméricaine. Il est regardé avec attention pour sa capacité à avoir fait voler en éclat les anciennes alliances politiques au Vénézuela, balayant la gauche et la droite dites « classiques ». Un modèle que Martinez reformule en un slogan politique : le « Front Alternational ».

Si ça vous dit de mieux cerner le personnage, découvrez son discours syncrétique, curieux mélange de marxisme, de vitalisme, d'alter-machin, de socio-biologie et de nationalisme + un zest de libéralisme (cocktail détonnant qui est susceptible de plaire à beaucoup d'assoiffés désorientés par la confusion idéologique des partis) . Ici dans une émission idéologiquement entièrement orientée par des intellos socialistes :

http://www.radiofrance.fr/chaines/france-c…fusion_id=48886

À propos, cette émission est édifiante sur les procédés d'intimidation haineux de la gauche bien pensante. Martinez pris sous les feux croisés en devient presque sympathique, jusqu'au moment où il parle de sa copine "Arlette".

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Petite citation lue sur usenet…

Bruno Gollnisch était l’invité dimanche 4 février "en duplex" de

l’émission France Europe Express sur France 3, animée par Christine

Ockrent qui recevait la candidate du parti communiste, Marie-George

Buffet.

. Le seul candidat à l’heure actuelle qui peut incarner le sursaut qui

s’est manifesté le 29 mai 2005 pour conserver l’identité, la liberté,

l’indépendance de notre pays, c’est la candidature de Jean-Marie Le Pen,

puisque aussi bien Nicolas Sarkozy que François Bayrou et Ségolène

Royal, sont partisans de l’absorption de la France dans l’UE ».

Interrogé sur le fait de savoir si le FN se rangeait « sous la bannière

de l’anti-libéralisme », Bruno Gollnisch a tenu à poser clairement les

termes du débat. « Nous sommes anti-libéraux au sens où nous refusons la

mainmise des groupes financiers anonymes sur les richesses de notre

pays, la dictature du profit sur le plan du commerce international, le

fait par exemple que les délocalisations se succèdent dans notre pays

parce que certaines entreprises vont à la recherche de main-d’oeuvre

sous payée dans des pays communistes comme la Chine ».

Pour autant, a précisé Bruno Gollnisch, « le rejet du libéralisme cache

souvent une politique bureaucratique, dirigiste, fiscaliste qui spolie

les Français du fruit de leur travail, politique qui joue un rôle dans

le marasme économique. C’est pourquoi nous sommes favorables au

rétablissement des libertés économiques qui ont été détruites par la

droite parlementaire comme par la gauche et l’extrême gauche ».

De la même façon, Jean-Marie Le Pen, invité le même jour d’Europe 1 et

questionné sur les moyens qui seront les siens une fois élu pour réduire

la dette énorme qui pèse sur la France, a plaidé pour « une relance de

l’activité française par la libération des énergies ». Laquelle

«amènerait des entrées fiscales plus importantes permettant de

renégocier notre dette et de la réduire de façon à ce qu’elle ne soit

pas pour les générations suivantes un poids écrasant ».

Il a réitéré sa conviction que l’Impôt sur la Fortune (ISF) était « un

impôt stupide » et qu’il s’agirait déjà, première étape sur la voie de

sa suppression, de retirer la résidence principale du calcul de l’ISF.

Si Bruno Gollnisch a rappelé, dimanche sur France 3, que le programme du

candidat Le Pen prévoyait une baisse de la fiscalité sur les ménages les

plus modestes et une baisse des charges qui pèsent sur les entreprises,

il a aussi évoqué le problème de « la concurrence déloyale de pays où

les salariés sont payés 30 ou 40 fois moins que les ouvriers les moins

payés en France ». D’où la nécessité de « rétablir une protection

raisonnable de nos frontières », de « retrouver une certaine maîtrise de

notre indépendance ».

Et le Délégué général du FN d’observer que des pays non membres de l’UE,

comme la Suisse ou la Norvège, « se tirent beaucoup mieux que la France

de la situation économique actuelle ». « Nous ne sommes pas hostiles aux

relations internationales mais nous voulons des relations

internationales équilibrées sur des intérêts réciproques, des droits de

douane qui rendent la concurrence plus équitable et moins injuste ».

«Nous prônons des solutions non pas extrémistes mais nationales »,

a-t-il poursuivi, « la nation est un concept performant, le rôle de la

nation c’est d’apporter les correctifs nécessaires à l’ouverture, à la

mondialisation » qui ruine des pans entiers de notre économie. Balayant

les pseudo-arguments des euromondialistes, Bruno Gollnisch a rappelé

qu’« avant 1914, il s’exportait et s’importait entre nations européennes

exactement la même part du produit national qu’aujourd’hui (bien sûr les

masses en volume étaient moins importantes) » ; bref, « il y avait déjà

un commerce international, on n’a pas attendu l’Union européenne ! ».

L’UE, a-t-il ajouté, « c’était la liberté de circulation des capitaux

et des marchandises à l’intérieur de l’Union, entre pays de même niveau

de développement social ».

« C’était peut-être viable mais à partir du moment où l’on insère cette

Union européenne sans aucune protection dans un contexte mondial, où on

fait disparaître les frontières ou qu’elles sont perméables aux flux

migratoires, aux flux de produits fabriqués à vil prix par des millions

d’esclaves du Tiers-monde, et bien il est évident que cela pose

problème! ».

« Face à la dérive bureaucratique de l’UE », a affirmé Bruno Gollnisch,

« nous allons nous battre pour que l’UE reste une structure légère, de

concertation, de projets industriels communs (Ariane, Airbus),

d’échanges culturels, de garantie mutuelle des frontières, de la paix et

de la sécurité, sans avoir le super-Etat bureaucratique que les citoyens

ne contrôlent pas !».

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Le FN semble s'adapter aux enjeux de notre société, il se "modernise" et sait très bien que le libéralisme est inéluctable pour sortir notre pays de ce carcan c'est pourquoi il tient ce discours. C'est là qu'il devient vraiment une menace pour tous car avec ce discours il évite le monologue qui lui était propre jusqu'àlors à savoir les idées fascistes. Méfiez-vous de la bete noire!

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  • 4 weeks later...

On continue avec Martinez. Via e-deo j'ai pu demander qu'il explique le droit de douane déductible (dont il est l'inventeur) tel qu'il est voulu par le FN.

Ca se passe à la 23ème minute environ :

http://video.google.com/videoplay?docid=-2…50496&hl=fr

Grosso modo il explique ça comme étant une forme de "monnaie commerciale" qui réglerait le "problème" de l'échange mondial actuel.

Votre avis ?

NB: Pour le reste (le début en somme) de la vidéo, j'aime bien son analyse de malthusianisme et du changement de paradigme… bien qu'il tombe dans les mêmes travers au final (spéculations financières, etc…).

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