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Faut-il brûler la Déclaration des droits de l'homme?


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Celle de 1948, évidemment.

Jean-Philippe Feldman, auteur «De la Constitution de la Ve République à la Constitution de la liberté» (Institut Charles-Coquelin, 2008), montre en quoi cette déclaration vaseuse ne mérite que notre mépris. En consacrant une interprétation marxiste de droits sociaux à conquérir et à organiser par la violence, elle a ouvert la voie au sacrifice des droits fondamentaux au profit des droits créances, et permet donc de légitimer le despotisme tout en lui donnant une apparence d'universalité. Ceci explique entre autres pourquoi la Commission des droits de l'homme du machin onusien fut à la botte d'une coalition d'autocrates corrompus et de dictatures sanguinaires comme la Lybie ou Cuba.

http://www.lefigaro.fr/debats/2008/12/13/0…de-l-homme-.php

Un puits sans fond, car elle en appellera beaucoup d'autres ! Or, parler de «droit à» est absurde et dangereux, car seul le prétendu titulaire du droit est connu et jamais celui sur qui pèserait l'obligation corrélative. Les faux droits de l'homme chassent les bons, car ils entrent nécessairement en conflit avec eux. Les affirmations de besoins, de desseins ou d'attente, qui permettent de prendre aux uns pour donner aux autres, ne sont pas pour autant des droits de l'homme. Ceux-ci ont une valeur universelle effectivement, donc atemporelle. L'idée d'une actualisation historique n'a aucun sens puisque l'universalité des droits tient à la nature même de l'homme. L'objectif qui devrait nous guider devrait être de faire respecter les vrais droits de l'homme, et non pas d'inventer de faux droits. Le seul mérite de la Déclaration de 1948 est de mériter l'oubli.
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  • 1 month later...

Précisons qu'il y a d'une part les droits protégeant chacun contre les agressions provenant de tiers à commencer par la puissance publique, et d'autre part les "droits" qui apportent à chacun un droit de faire valoir des créances sociales contre la société, c'est à dire contre chaque autre personne.

Dans la première catégorie se range la liberté de la presse, la liberté de circuler, l'habeas corpus, le droit de propriété, l'interdiction des impôts ne servant pas la communauté, etc.

Dans la seconde catégorie se range l'assurance maladie universelle, le droit au logement, etc.

FELDMAN soutient l'idée, que beaucoup de libéraux approuvent, selon laquelle les seconds droits violent et menacent les premiers.

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C'est une question de point de vue.

Après tout, pour un Anarcap. Même la déclaration de 1789 est imparfaite et étatiste puisque, selon elle, c'est à la société de s'assurer des droits des individus, que seule la société (et donc l'état, puisque le reste de la déclaration définit ses pouvoirs et prérogatives) en est capable et dispose donc du droit légitime de le faire. L'impôt est accepté, sous condition que tous les citoyens aient la possibilité de définir les petits détails…

Or, l'individu qui ne dispose pas du pouvoir de protéger lui-même ses droits, ne peut pas déléguer cette protection à quiconque. Il ne dispose donc pas lui-même de ses droits : c'est l'état qui définit qu'il a des droits et en devient protecteur.

Je ne crois pas que la définition "d'individu libre" soit adapté à cette situation.

On a donc donné à ce type d'individu un nom : Citoyen, c'est à dire une personne dont les droits sont définit par et pour la cité. Dans notre cas, la nation.

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Faut-il brûler la Déclaration des droits de l'homme ?

Oui :

Présentation de l'éditeur

La politique contemporaine fait grand usage des " droits de l'homme ". Et s'il s'agissait d'une expression mal formée, d'une idée mal pensée, s'il n'existait pas de droits de l'homme ? Telle est l'hypothèse profonde et paradoxale du livre de Michel Villey publié dès 1983 dans la collection Questions. Cette étude critique des droits de l'homme est une invitation à repenser l'histoire et la philosophie du droit, la différence entre la pensée juridique des anciens et celle des modernes.

Quatrième de couverture

La politique contemporaine fait grand usage des " droits de l'homme ". Et s'il s'agissait d'une expression mal formée, d'une idée mal pensée, s'il n'y avait pas du droits de l'homme ? Telle est l'hypothèse profonde et paradoxale du livre de Michel Villey ; tel est son objet : une critique droits de l'homme. Il l'entreprend et la mène à l'aide d'une histoire du concept de droit, celui qu'inventèrent les Romains et qu'ils léguèrent à l'Europe. Au début, était le droit romain… Ce terme désignait le partage des biens et charges extérieures, ou la part de choses attribuée à chaque citoyen à l'intérieur d'un groupe social, ce terme visait un rapport entre des hommes. Mais lorsqu'on extrait de la morale sa définition des devoirs envers tous les hommes, et qu'on y substitue l'idée d'un droit universel, égal pour tous, on aboutit à une contradiction. C'est par confusion entre la morale subjective et le droit, estime Michel Villey, qu'à l'époque moderne des théologiens ou philosophes, non juristes, ont introduit l'idée fallacieuse d'un " droit de l'homme " au singulier. Le Droit et les Droits de l'homme est une invitation à repenser l'histoire et la philosophie du droit, la différence entre la pensée juridique des anciens et celle des modernes.

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les hommes aiment se reunir pour ecrire des grands textes qui servent a rien.

La Deeeeclaaaaraaation de Drouuuuaaaats de L'HHHHaummme ayant deja ete faites plusieurs fois pour le regal des maitres de jeu qui adorent avoir un beau livre de regles bien propre, il faut trouver de nouvelle Dekklarautionn de Drouuuhaaats de l'Hauuumet2lafammmmme:

(badurl) http://belem.blogs.liberation.fr/forumsocial/2009/02/par-jean-mercka.html (badurl)

bon malheureusement le resultat est pas top, comme d'hab.

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