free jazz Posté 12 décembre 2008 Signaler Share Posté 12 décembre 2008 Celle de 1948, évidemment. Jean-Philippe Feldman, auteur «De la Constitution de la Ve République à la Constitution de la liberté» (Institut Charles-Coquelin, 2008), montre en quoi cette déclaration vaseuse ne mérite que notre mépris. En consacrant une interprétation marxiste de droits sociaux à conquérir et à organiser par la violence, elle a ouvert la voie au sacrifice des droits fondamentaux au profit des droits créances, et permet donc de légitimer le despotisme tout en lui donnant une apparence d'universalité. Ceci explique entre autres pourquoi la Commission des droits de l'homme du machin onusien fut à la botte d'une coalition d'autocrates corrompus et de dictatures sanguinaires comme la Lybie ou Cuba. http://www.lefigaro.fr/debats/2008/12/13/0…de-l-homme-.php Un puits sans fond, car elle en appellera beaucoup d'autres ! Or, parler de «droit à» est absurde et dangereux, car seul le prétendu titulaire du droit est connu et jamais celui sur qui pèserait l'obligation corrélative. Les faux droits de l'homme chassent les bons, car ils entrent nécessairement en conflit avec eux. Les affirmations de besoins, de desseins ou d'attente, qui permettent de prendre aux uns pour donner aux autres, ne sont pas pour autant des droits de l'homme. Ceux-ci ont une valeur universelle effectivement, donc atemporelle. L'idée d'une actualisation historique n'a aucun sens puisque l'universalité des droits tient à la nature même de l'homme. L'objectif qui devrait nous guider devrait être de faire respecter les vrais droits de l'homme, et non pas d'inventer de faux droits. Le seul mérite de la Déclaration de 1948 est de mériter l'oubli. Lien vers le commentaire
LeSanton Posté 12 décembre 2008 Signaler Share Posté 12 décembre 2008 Oula, je sens que le débat dans les colonnes du Figaro va être nourri et serein! Mais voilà qui a le mérite d'être clair et de stimuler la réflexion… Lien vers le commentaire
Taranne Posté 12 décembre 2008 Signaler Share Posté 12 décembre 2008 Jules de Diner's Room ne déborde pas d'enthousiasme lui non plus: (badurl) http://dinersroom.free.fr/index.php?2008/12/10/1015-de-l-inutilite-de-la-declaration-universelle-des-droits-de-l-homme (badurl) Lien vers le commentaire
Etienne Posté 12 décembre 2008 Signaler Share Posté 12 décembre 2008 Lybie Libye Lien vers le commentaire
Invité Arn0 Posté 12 décembre 2008 Signaler Share Posté 12 décembre 2008 Signalons quand même que les 21 premiers articles (sur 30) sont globalement "libéral compatible". Lien vers le commentaire
jubal Posté 13 décembre 2008 Signaler Share Posté 13 décembre 2008 Signalons quand même que les 21 premiers articles (sur 30) sont globalement "libéral compatible". Oui, et les articles 22-29 sont rendu inapplicable par l'article 30. Lien vers le commentaire
k44 Posté 31 janvier 2009 Signaler Share Posté 31 janvier 2009 Oui, et les articles 22-29 sont rendu inapplicable par l'article 30. Bof, ca c'est un point de détail!! Lien vers le commentaire
Brock Posté 31 janvier 2009 Signaler Share Posté 31 janvier 2009 c'est ca l'interet d'ecrire la Loi, on peut la pervertir a souhait. Lien vers le commentaire
xavdr Posté 31 janvier 2009 Signaler Share Posté 31 janvier 2009 Précisons qu'il y a d'une part les droits protégeant chacun contre les agressions provenant de tiers à commencer par la puissance publique, et d'autre part les "droits" qui apportent à chacun un droit de faire valoir des créances sociales contre la société, c'est à dire contre chaque autre personne. Dans la première catégorie se range la liberté de la presse, la liberté de circuler, l'habeas corpus, le droit de propriété, l'interdiction des impôts ne servant pas la communauté, etc. Dans la seconde catégorie se range l'assurance maladie universelle, le droit au logement, etc. FELDMAN soutient l'idée, que beaucoup de libéraux approuvent, selon laquelle les seconds droits violent et menacent les premiers. Lien vers le commentaire
Brock Posté 31 janvier 2009 Signaler Share Posté 31 janvier 2009 absolument. Lien vers le commentaire
Hildegarde Posté 1 février 2009 Signaler Share Posté 1 février 2009 C'est une question de point de vue. Après tout, pour un Anarcap. Même la déclaration de 1789 est imparfaite et étatiste puisque, selon elle, c'est à la société de s'assurer des droits des individus, que seule la société (et donc l'état, puisque le reste de la déclaration définit ses pouvoirs et prérogatives) en est capable et dispose donc du droit légitime de le faire. L'impôt est accepté, sous condition que tous les citoyens aient la possibilité de définir les petits détails… Or, l'individu qui ne dispose pas du pouvoir de protéger lui-même ses droits, ne peut pas déléguer cette protection à quiconque. Il ne dispose donc pas lui-même de ses droits : c'est l'état qui définit qu'il a des droits et en devient protecteur. Je ne crois pas que la définition "d'individu libre" soit adapté à cette situation. On a donc donné à ce type d'individu un nom : Citoyen, c'est à dire une personne dont les droits sont définit par et pour la cité. Dans notre cas, la nation. Lien vers le commentaire
José Posté 2 février 2009 Signaler Share Posté 2 février 2009 Faut-il brûler la Déclaration des droits de l'homme ? Oui : Présentation de l'éditeurLa politique contemporaine fait grand usage des " droits de l'homme ". Et s'il s'agissait d'une expression mal formée, d'une idée mal pensée, s'il n'existait pas de droits de l'homme ? Telle est l'hypothèse profonde et paradoxale du livre de Michel Villey publié dès 1983 dans la collection Questions. Cette étude critique des droits de l'homme est une invitation à repenser l'histoire et la philosophie du droit, la différence entre la pensée juridique des anciens et celle des modernes. Quatrième de couverture La politique contemporaine fait grand usage des " droits de l'homme ". Et s'il s'agissait d'une expression mal formée, d'une idée mal pensée, s'il n'y avait pas du droits de l'homme ? Telle est l'hypothèse profonde et paradoxale du livre de Michel Villey ; tel est son objet : une critique droits de l'homme. Il l'entreprend et la mène à l'aide d'une histoire du concept de droit, celui qu'inventèrent les Romains et qu'ils léguèrent à l'Europe. Au début, était le droit romain… Ce terme désignait le partage des biens et charges extérieures, ou la part de choses attribuée à chaque citoyen à l'intérieur d'un groupe social, ce terme visait un rapport entre des hommes. Mais lorsqu'on extrait de la morale sa définition des devoirs envers tous les hommes, et qu'on y substitue l'idée d'un droit universel, égal pour tous, on aboutit à une contradiction. C'est par confusion entre la morale subjective et le droit, estime Michel Villey, qu'à l'époque moderne des théologiens ou philosophes, non juristes, ont introduit l'idée fallacieuse d'un " droit de l'homme " au singulier. Le Droit et les Droits de l'homme est une invitation à repenser l'histoire et la philosophie du droit, la différence entre la pensée juridique des anciens et celle des modernes. Lien vers le commentaire
Brock Posté 2 février 2009 Signaler Share Posté 2 février 2009 les hommes aiment se reunir pour ecrire des grands textes qui servent a rien. La Deeeeclaaaaraaation de Drouuuuaaaats de L'HHHHaummme ayant deja ete faites plusieurs fois pour le regal des maitres de jeu qui adorent avoir un beau livre de regles bien propre, il faut trouver de nouvelle Dekklarautionn de Drouuuhaaats de l'Hauuumet2lafammmmme: (badurl) http://belem.blogs.liberation.fr/forumsocial/2009/02/par-jean-mercka.html (badurl) bon malheureusement le resultat est pas top, comme d'hab. Lien vers le commentaire
Apollon Posté 2 février 2009 Signaler Share Posté 2 février 2009 Oui : Court, dense, dévastateur. Lien vers le commentaire
John Loque Posté 2 février 2009 Signaler Share Posté 2 février 2009 Il faut dire "La lettre au père noël" et pas la DDH de 1948. Lien vers le commentaire
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