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Téléchargement sans risque ?


Barem

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Il y a tellement de merde que je suis content de telecharger. Parce que bon, payer 20 ou 50 boulles pour tester une bouse 15 minutes et l'oublier dans un coin…

Ou mieux encore, parfois c'est la copie legale qui ne marche pas a cause de la protection anti pirate. Et c'est la version piratee qui fonctionne. Ca m'est deja arrive plus de trois quatre fois, ca refroidis pour acheter.

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  • 2 months later...

Sur Internet rien n'est jamais sans risque, même le bien. Tout ce qu'on peut faire c'est rendre l'accès et la recherche d'informations plus difficile pour celui qui veut l'obtenir. Mais s'il a les moyens, rien n'est impossible tant que l'information existe quelque part sur le réseau. Le tout est de laisser le moins de traces possibles ou de les diluer au maximum, donc passer par le minimum de serveur comme le système FTP, ou par beaucoup et loin avec VPN ou PROXY.

Pour certains délits la dépense est sans doute disproportionnée par rapport aux dommages. On ne mettra pas les mêmes moyens pour rechercher un pédophile que pour traquer un pilleur de jauni.

Je me demande s'ils ne vont pas envoyer un email à tous ceux qui dépassent un certain débit de consommation sans se soucier de savoir si c'est du P2P ou du megaupload. Ca ferait flipper un grand nombre à moindre coût. Un peu comme ils ont fait avec Napster, tentant déjà d'enrayer le P2P à ses balbutiements en France.

Le P2P et le warez c'était bien quand il était alimenté par des gens qui y mettaient leurs raretés et les choses qu'ils tenaient vraiment à partager. Quand c'est passé avec les hauts débits à la soupe populaire, les bons partages ont périclité et c'est progressivement devenu du grand n'importe quoi. Pour rester dans l'esprit et éviter la démesure, le mieux serait de faire ses ripps soit même et de les échanger avec ses potes en trimbalant son disk dur comme au temps où on s'échangeait des cassettes analogiques. Je pense que dans ce cas ils n'auraient rien ou pas grand chose à redire et très peu de moyens pour contrôler ces échanges limités et conviviaux.

Aujourd'hui on s'en remet à Google pour tout et n'importe quoi, on fait son journal intime sur face2bouc et on y collectionne des "amis" comme des timbres poste, on étale sa life sur des tartines de blogs et autres forums… Je ne saurais dire ce que digèrent les entrailles de ces "monstres", quels algorithmes assimilent et traitent l'information, ni ce qui sort ou pourrait un jour sortir de ce cloaque. A mon avis la méfiance et la prudence sont de mise.

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