Université Libre de Bruxelles - Erasmus

[poney]

T'as déjà vu un prez de bat' sérieux ?

Il disait ça les couilles à l'air au milieu du campus, dans un gueulophone (je dis ça parce que j'ai vu les photos hein, j'avais les yeux bandés et des Frolic en bouche).

[Librekom]

Nan mais je sais, je sais, c'est terrible comme on a de la considération pour les gens qui exposent leurs attribus dans ce milieu. Quand je disais "des adultes qui se comportent comme des bambins sans Pampers", ce n'était pas hasard : ils gueulent, sourient bêtement dès qu'ils sont à poil et se lache en se laissant aller à pisser là où ils trouve au moment où ça leur vient.

[poney]

Voui hein ?

Je regrette de ne plus pouvoir mettre en oeuvre ma technique d'étudiant fauché : "bon mec, j'ai plus de thune, mais je monte sur ton bar et je montre mes couilles a toute la salle, tu me files une bière" ?

A la Jefke (ou ailleurs…), ça marchait à merveille. Dans un bar en ville, c'est plus tendu

[Librekom]

j'ai édité le précédant message, c'est effectivement bien pratique, moi j'était payé à la semaine, du coup je m'en faisait offrir en fin de semaine, et j'en offrait les lundi de fins de mois à ceuq qui étaient payé au mois.

[Skit]

J'ai souvent dénoncé les ravages de cette habitude qu'on donne à beaucoup de pennés et de calotins d'aller vider quelques pintes plusieurs fois par semaines, parfois même entre les cours, mais le plus souvent on m'a ris au nez. Alors qu'objectivement, non, ce n'est pas normal de boire de la bière tous les jours, d'autant plus quand c'est 4 ou 5 en moyenne.

Ca a du changer. On tournait à 3 guindailles et/ou soirées par semaine quand j'étais néo et maintenant on a même des semaines sans (restrictions imposées par la cellule logement de l'UMons qui, après nous avoir pris nos locaux, nous ferment l'accès du bar. Il faut également voir qu'il y a une différence entre avoir l'opportunité de pinter et s'y rendre.

Pour le reste on parle de Folklore, mais là aussi j'ai été déçu, par comité il y en a 1 ou 2 qui connaissent vraiment le folklore et encore faut pas poser trop de questions.

Raaah le "folklore" dont chaque fac à sa définition vide de sens. C'est davantage un mot passe-partout pour embêter les bleus

A la FUCaM, par exemple, j'ai souvent demandé l'origine de la penne consulaire, et personne n'a jamais été capable de me répondre autre chose que "parce qu'à l'origine l'université s'appelait la consule" mais pourquoi c'est la seule unif catho qui porte autre chose qu'une calotte, j'attend toujours la réponse. L'origine du mot "la consule" ? J'attends toujours également, j’ai fini par trouvé la réponse moi-même en demandant au prof de philo. (Depuis je crois que c’est publié quelque part sur le site de l’université.

La penne c'est pour les universités libres et la calotte c'est pour les universités catholiques. La fuckham appartient à une université catholique (l'UCL) mais est dans une ville de pennés or, pour organiser un baptême il faut la reconnaissance de celui-ci par les autres cercles. Pour garder une ville de pennés (il n'y a qu'à l'ULB et à Tournai que se croisent les genres mais c'est récent, je pense), ils ont accepté de couper la poire en deux et ils ont pris le plus petit modèle de penne de la maison de la casquette.

Autre chose, j'étais penné quand je suis arrivé à la FUCaM (je suis baptisé ISIS (Liège)), on m'a demandé de refaire mon baptême.

Tu pouvais leur dire "merde" ou faire un simple passage de pennes (bleusaille shortée et sigle de la fac à rajouter sur la penne).

A Liège tous les comités guindaillent ensemble, à Mons, chacun guindaille de son coté à quelques évènement près.

La fucam ramène tout de même pas mal d'extérieurs mais le mieux reste le polytech où les délégations sont très nombreuses. Les gembloutoix et les ISIC sont régulièrement présent à nos guindailles mais ça nous arrive aussi souvent de nous rendre aux leurs parfois même en car quand il s'agit de l'UCL ou de Gembloux.

A Liège tous les baptêmes sont ouverts à tous les poils et il y a même une compétition au plus beau parcours, à Mons il y a très très peu de poil extérieur qui assistent à chaque baptême.

Je n'ai, à Mons, que l'expérience de la polytech qui attire, selon moi, proportionnellement autant de monde qu'ailleurs et j'ai déjà assisté à pas mal de baptêmes.

Moi j’avais voulu assisté au baptême de la polytech, mais faut y aller en car et toutes les places sont prises et on m’a fait comprendre que c’était pas trop possible, c’est juste pas prévu pour les extérieurs.

Ah bon? C'est pourtant très accessible dès que tu as 3 étoiles et que tu fais quelques affonds avant de rentrer et on y voit chaque année des extérieurs.

A Liège il n’y a jamais de bagarre, tout se règle à l’affond et j’ai personnellement vu un baptisé se faire brûler sa penne par ses propres comitards parce qu’il s’était battu à trois reprises.

Alors qu’à Mons, ça s’est fortement calmé, mais dans les années 90, les wawas n’ont pas volé leur réputation.

J'ignore ce que ça donnait par le passé mais, à présent, c'est pareil pour les bagarres partout où j'ai été.et ça nous arrive encore de bannir des wawas du bar.

Ce n’est pas pour rien qu’ils ont le plus de bleus.

J'aimerai te dire que tu as raison mais les temps sont durs pour le baptême. La fucam phagocyte l'IRAM (ce qui leur permet de rester au-dessus de 100 néos par an) et la polytech n'arrive que 2e. Je vois cette année, dans ma classe, un pourcentage de fossiles incroyable. Le baptême attrape vraiment une sale réputation

et à baiser des filles moches parce qu'on est émus en observant la vitesse à la quelle elles savent vider une pinte.

True

J’en garde d’excellent souvenir, ça m’a appris certaines bonnes choses, je suis content de l’avoir fait, mais avec le temps j’ai vraiment relativisé. Si j’avais un fils de 18 ans, je lui laisserai choisir, je ne le pousserai ni à le faire, ni à ne pas le faire. Je lui parlerais des risques auxquels ça expose et de ce que ça peut apporter. Je lui dirais aussi qu’on y apprend d’une certaine façon à y devenir un adulte tout en se comportant comme un bambin sans Pampers et que ça peut être marrant mais que ce n’est pas non plus essentiel et qu’il y a d’autre moyen plus serein de grandir.

Que d'amertume. Ca donne du piment à la jeunesse, c'est bête de passer à côté pour moi.

Fucam, c'est des crevards

True

[ShoTo]

Je suis bien content de ne pas être belge

[poney]

T'es ouf, tu sais pas ce que tu rates…

[José]

Chut, Poney… ferme ta grande… sont capables de venir encore plus nombreux…

[poney]

C'est vrai qu'ils sont déjà très nombreux, plus possible de boire un pot à Bxl sans être entouré de Français, j'ai même habité avec l'un d'entre eux et maintenant, je vis avec une, on est méga envahi

[José]

[poney]

Haha, j'ai vu. Une ou deux connaissances dans le tas et surtout, la toujours aussi magnifique Cathy…

[Jean Karl]

Merci pour vos conseils. Schnappi m'a effectivement aidé à prendre ma décision.

Au final, j'ai choisi de décliner la proposition d'aller a l'ULB. Je préfère choisir l'université en fonction de mes projets de recherche plutôt que mes projets de recherche en fonction de l'université. Et tant qu'à faire, partir le plus loin possible ^^

Poney, merci mais je suppose qu'une année dans un pays étranger est toujours une expérience qu'on n'oublie pas.

Par contre, je suis surpris par l'esprit de corps présent même dans des grandes facs, alors qu'en France c'est une attitude qu'on retrouve surtout dans les grandes écoles avec de petites promos. Ou en médecine, mais eux c'est parce qu'ils n'ont pas le temps de rencontrer des gens.

[poney]

Poney, merci mais je suppose qu'une année dans un pays étranger est toujours une expérience qu'on n'oublie pas.

Ah, c'est sur, c'est pour ça que j'ai choisi La France

 

Par contre, je suis surpris par l'esprit de corps présent même dans des grandes facs, alors qu'en France c'est une attitude qu'on retrouve surtout dans les grandes écoles avec de petites promos. Ou en médecine, mais eux c'est parce qu'ils n'ont pas le temps de rencontrer des gens.

C'est bien plus compliqué que ça, le baptème universitaire en Belgique c'est … quelque chose, dirons-nous. Plus qu'un esprit de corps d'université, c'est surtout des vannes à toutes les sauces sur les autres formes de baptèmes

[Skit]

Chut, Poney… ferme ta grande… sont capables de venir encore plus nombreux…

Bah quand y a un français, ça va. C'est quand y en a plusieurs…

C'est bien plus compliqué que ça, le baptème universitaire en Belgique c'est … quelque chose, dirons-nous. Plus qu'un esprit de corps d'université, c'est surtout des vannes à toutes les sauces sur les autres formes de baptèmes

Bah il n'a pas tort; c'est un esprit de corps au niveau national. On apprend les mêmes chants, les mêmes valeurs, la même façon de déféquer dans une calotte et, la Belgique n'étant pas grande, on est souvent dans des guindailles d'autres facs.

J'ai beau être baptisé à Mons, on m'a proposé un poste (le plus rigolo de la bleusaille que je ne citerai pas ici pour ne pas effrayer les français) à Charleroi. Grande famille toussa toussa.