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Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Jacques Rueff aussi était un ancien de l'école Polytechnique.
  2. Oui donc il n'y a pas de dimension normative dans ce que tu veux dire par "finalité". Donc le fait qu'il soit "fort probable" que X se reproduise n'implique pas que ce soit bien. Donc le fait que le suicide menace (éventuellement) de l'empêcher de se reproduire n'a aucun caractère d'immoralité. Donc l'interdit religieux du suicide est toujours aussi débile.
  3. La procréation, c'est un résultat attendu par qui ?
  4. Putain mais quel manque de bon goût. Moi quand je me masturbe intellectuellement, je prends des objets un minimum grandioses. Genre, pourquoi moins de violence ? : http://hydre-les-cahiers.blogspot.com/2016/11/dialectique-de-la-violence-et-de-la.html?q=dialectique
  5. Il y a plusieurs sens au mot "fin"... Moi-même j'en ai utilisé deux distincts ci-dessus.
  6. La mygale de Villani ? Non je ne crois pas que c'était une posture. Le mec ne comprend tout simplement pas le sens des mots qu'il utilise. Ou alors il est fou. Va savoir.
  7. Je n'ai pas l'impression (et ta référence à Darwin me conforte dans le soupçon que) tu utilises la notion de finalité au sens où je l'ai employé dans la controverse ci-dessus. Quel sens donnes-tu à "finalité" ?
  8. Je ne suis même pas sûr de comprendre le sens de cette phrase. Et notamment la liaison de ses deux parties.
  9. Hier je suis tombé sur un subjectiviste ontologique (idéalisme radical). Spécimen rare. Le genre de type qui sort des phrases comme: "le consensus crée la vérité" ; "Un concept peut être vrai en dehors de toute relation à une réalité dénotée par ce concept" ; "Le soleil est de couleur bleue si suffisamment de gens se persuadent qu'il en est ainsi." Je pensais pas que ça existait en dehors des pamphlets de Ayn Rand. Niveau destructuration mentale, on est encore au-delà du constructivisme radical foucaldien.
  10. Ce n'est absolument pas ce que j'ai dis... Et pourtant, j'avais essayer de parer aux incompréhensions que je sentais venir en mettant le "en soi" en italique. En vain...
  11. Vive le libéralisme pyrotechnique !
  12. Voilà. Le bon côté de cette élection est que certains se sont rappelés que le Brésil existait. C'est toujours bien de s'intéresser à la politique des Etats frontaliers du nôtre.
  13. Si on défend un eudémonisme téléologique ou même n'importe quelle morale de type téléologique*, il y a effectivement une fin dernière qui est bonne en soi, absolument bonne. Mais toutes les autres fins et tous leurs moyens respectifs ne sont pas bons en soi. Or j'ai indiqué plus haut pourquoi il serait fort douteux que "la vie" soit une telle fin. *Ceci dit, comme je l'ai dis dans le fil sur l'éthique, je ne suis plus sûr que ce soit le vrai fondement de la morale.
  14. Il paraît qu'il y a un proverbe turc qui dit "une femme n'est pas à moitié enceinte". Même chose pour les classifications politiques. Soit on est libéral, soit non. Lorsqu'on ne l'est pas, on peut parler d'une dimension libérale de untel (et préciser laquelle). Symétriquement, on peut parler d'une dimension conservatrice de certains libéraux, ça n'en fait pas des conservateurs. Autant de distinctions qui s'imposent, sinon pour la vie courante (parce que ça suppose en effet un certain effort), du moins pour la recherche académique. En l’occurrence, Reagan n'est pas libéral. L'idée même qu'il était un conservateur à tendance pro-marché ne semble même pas sûre, mais je n'ai pas assez étudié la question.
  15. Autant pour moi. Mais je n'accorderais de toute façon pas à @Zagor que Reagan fût un libéral-conservateur.
  16. Tu sais, si la vie était un absolu moral, ça poserait quelques petits problèmes. Du genre: prendre de force les organes non-vitaux des gens toutes les fois que ça pourrait sauver un autre individu, ou encore entraîner le pacifisme face aux agressions. Sans parler de l'avortement. Bref. ça n'est pas la vie en soi qui mérite d'être préservée, mais seulement certains genres de vies. Il y a des vies qui ne méritent pas d'être vécues. Il y a toutes sortes de situations où il est préférable de mourir que de vivre. L'interdit religieux du suicide, non seulement ne voit pas ça, mais risque d'empêcher le comportement réellement moral. C'est pernicieux. "L’homme ne peut aimer son être qu’à condition d’être heureux ; dès que la nature entière lui refuse le bonheur ; dès que tout ce qui l’entoure lui devient incommode ; dès que ses idées lugubres n’offrent que des peintures affligeantes à son imagination, il peut sortir d’un rang qui ne lui convient plus, puisqu’il n’y trouve aucun appui ; il n’existe déjà plus ; il est suspendu dans le vide ; il ne peut être utile ni à lui-même ni aux autres. Si nous considérons le pacte qui unit l’homme à la société, nous verrons que tout pacte est conditionnel et réciproque, c’est-à-dire suppose des avantages mutuels entre les parties contractantes. Le citoyen ne peut tenir à la patrie, à ses associés que par le lien du bien-être ; ce lien est-il tranché, il est remis en liberté. La société ou ceux qui la représentent le traitent-ils avec dureté, avec injustice et lui rendent-ils son existence pénible ? L’indigence et la honte viennent-elles le menacer au milieu d’un monde dédaigneux et endurci ? Des amis perfides lui tournent-ils le dos dans l’adversité ? Une femme infidèle outrage-t-elle son cœur ? Des enfants ingrats et rebelles affligent-ils sa vieillesse ? [...] Enfin pour quelque cause que ce soit, le chagrin, le remords, la mélancolie, le désespoir ont-ils défiguré pour lui le spectacle de l’univers ? S’il ne peut supporter ses maux, qu’il quitte un monde, qui désormais n’est plus pour lui qu’un effroyable désert ; qu’il s’éloigne pour toujours d’une patrie inhumaine qui ne veut plus le compter au nombre de ses enfants ; qu’il sorte d’une maison qui le menace d’écrouler sur sa tête ; qu’il renonce à la société au bonheur de laquelle il ne peut plus travailler et que son propre bonheur peut seul lui rendre chère. [...] de quel droit blâmer celui qui se tue par désespoir ? L’homme qui meurt fait-il donc autre chose que s’isoler ? La mort est le remède unique du désespoir ; c’est alors qu’un fer est le seul ami, le seul consolateur qui reste au malheureux ; tant que l’espérance lui demeure, tant que ses maux lui paraissent supportables, tant qu’il se flatte de les voir finir un jour, tant qu’il trouve encore quelque douceur à exister, il ne consent point à se priver de la vie ; mais lorsque rien ne soutient plus en lui l’amour de son être, vivre est le plus grand des maux, et mourir est un devoir pour qui veut s’y soustraire." -Paul Henri Dietrich, baron d'Holbach, Système de la nature ou des lois du monde physique et du monde moral, 1770, "Les classiques des sciences sociales", 580 pages, p.229-230. Cela dit je peux reconnaître à la religion un rôle d'outil moral: c'est une remarquable boussole à indiquer le sud.
  17. C'est un propos attribué à Alain Finkielkraut, qui semble hélas avoir toutes les allures de l'apocryphe. Freund a développé ce point sans que ça confine à la concision de la punchline: http://hydre-les-cahiers.blogspot.com/2018/01/je-suis-en-terrasse-et-loccident-se.html?q=julien+freund
  18. Personne n'a dit qu'il avait quoi que ce soit de libéral. Par contre, comme je disais, vous pouvez être sûr que les antilibéraux vont essayer de nous associer à lui.
  19. C'est aussi absurde que de dire que l'hydrogène est une bonne chose. Il n'y a pas de bonnes choses en soi. Il y a des choses bonnes ou non en fonction de fins.
  20. Je ne pense pas avoir été aussi affirmatif, et même si j'avais dit ça dans le passé, on peut changer d'avis. Les arguments de George H. Smith (ci-dessus) sont bons, non ? En revanche j'ai beaucoup insisté pour dire que ceux qui nous expliquent que Spinoza, c'est l'ancêtre de Marx, sont des idiots. Et puis on peut apprécier des auteurs qui ne sont pas libéraux.
  21. D'une manière générale le commentaire médiatique (a fortiori les zéseaux sociaux) survalorise* l'importance des propos des dirigeants politiques, sans prendre en considération les actes effectifs. *Pour deux raisons au moins: -on s'attarde sur des petites phrases faciles à comprendre. -Le commentaire permet tout de suite de se placer dans un "camp identitaire" (progs / réacs en gros). Pendant ce temps les vrais sujets, techniques, chiants, mais décisifs, sont totalement ignorés. Exemple entre mille, la France vient d'engager les travaux préparatoires à la conception de son futur porte-avion. Tous le monde s'en branle dans le pays. En revanche si Macron glisse dans un escalier, toutes les télés nous l'apprendront immédiatement. Etc etc.
  22. Je vois que tu es assez "libéral" niveau distribution de brevets d'extrêmismes. On comprend mieux comment l'AFP puisse en recevoir un... Comme disait Rousseau, "commençons par écarter tous les faits"...
  23. Mais peut-être pas ce livre, isn't it ?
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