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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
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La paix et l'amour se répandent dans le pays: https://planetes360.fr/alerte-la-banque-de-france-est-en-feu/
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J'ai un pied libre dans l'EdNat'
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de MissMaggie dans Action !
Je confirme qu'après mon Bac SES j'étais plutôt keynésien MAIS anti-protectionniste, merci à Ricardo. -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Les grandes manœuvres pour manger LR continuent. Il s'agit d'avoir l'électorat de Fillon dès le 1er tour et de dépasser les 30%. Et ensuite business as usual @Rincevent @PABerryer: [Vidéo] Immigration, “grand remplacement” : Macron reprend en privé des formules d'Éric Zemmour et Renaud Camus | Valeurs actuelles -
Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
Je compte me prendre bientôt L'étrange suicide de l'Europe: Immigration, identité, Islam de Douglas Murray ; l'as-tu lu ? @PABerryer Sinon analyser le macronisme par analogie avec le saint-simonisme me semble pertinent oui. Je le rapprocherais aussi du solidarisme auquel Macron se refère lui-même, ainsi que des éthiques de la discussion, pour le côté positivisme juridique. Muralt le décrit très bien si on passe sur l'assimilation abusive avec le libéralisme: "La fonction de l’éthique, c’est-à-dire en définitive de l’Etat minimal du libéralisme, est en effet de chercher à réguler les tendances indéfiniment multiples de la société en assurant leur co-existence pacifique par une procédure de concertation permanente. La condition de cet ordre apparent, de cette « stabilité » de la société, selon l’expression de Rawls, n’est pas une éthique « métaphysique » appuyée sur quelques principes « extérieurs » au conflit des intérêts humains, telles, pour faire court, la finalité du bien ou du moins l’utilité individuelle ou collective, mais un débat démocratique susceptible d’amener à un consensus social sur les règles sociales nécessaires, dans l’ « espace public » de la « communication langagière », qui joue dans le domaine pratique le rôle des conditions transcendantales de l’analyse kantienne. Ce sont ces règles qui pourront être alors considérées comme « bonnes », au moins pour un temps, jusqu’à ce que de nouveaux conflits exigent de nouvelles règles […] En l’absence d’une morale du bien objectif réel propre à la volonté, en l’absence d’une conception politique du bien commun de la cité, c’est en effet une démocratie dite procédurale, et en fin de compte l’Etat lui-même, qui seul fonde et garantit en les éditant les règles qui déterminent le comportement « moral » de chacun et qui appartiennent, pour une pensée de structure aristotélicienne par exemple, à la sphère de la morale philosophique. Le pouvoir législatif de l’Etat se substitue à l’éthique et constitue les règles de la moralité." (André de Muralt, L’unité de la philosophie politique. De Scot, Occam et Suarez au libéralisme contemporain, Librairie philosophique Vrin, coll. Bibliothèque d’histoire de la philosophie, 2002, 198 pages, pp.60-62) -
Les articles que vous voulez faire buzzer
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
On m'a dit que Laurent Obertone tenait un Facebook très à jour en la matière. Moi par contre ça me mine le moral. -
Les articles que vous voulez faire buzzer
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Dormez tranquille braves gens, l'Etat veille sur nos rues @Nathalie MP @h16: Oratio Obscura – Chroniques des heures sombres: « Cette semaine en France ». Aspects criminologiques du déclin (oratio-obscura.blogspot.com) -
ça fait des années que j'explique que la décentralisation est une calamité budgétivore @Lancelot Pourtant, si j'en juge d'après les discussions récentes des discords libéraux, l'idée reste toujours aussi populaire.
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"Les entités locales sont responsables d’un tiers de l’augmentation totale de la dépense publique. Et cela ne s’explique pas par les seuls transferts de compétences. La décentralisation suscite des doubles emplois, les financements croisés incitent à la dépense et l’État continue de venir en aide aux collectivités locales. Tout cela plaide pour une refonte d’ensemble du financement des collectivités locales." "L’alourdissement presque continu de la fiscalité locale depuis trente ans, sans diminution correspondante de la fiscalité d’État." "Les pays qui, comme l’Angleterre de Margaret Thatcher, ont entrepris avec énergie de comprimer la sphère publique ont été conduits non seulement à réduire le nombre de niveaux d’administration locale, mais encore à opérer une recentralisation vigoureuse des compétences locales." "En 2001, la répartition était la suivante : 113 milliards d’euros pour les communes ; 22 milliards d’euros pour les groupements de communes ; 35 milliards d’euros pour les départements ; 12 milliards d’euros pour les régions. Mais c’est le budget des régions qui a le plus augmenté au cours des dernières années : il a été multiplié par six entre 1982 et 2002 (celui des départements l’a été par un peu plus de quatre). Moins que des investissements somptueux souvent dénoncés, l’alourdissement des dépenses locales résulte surtout de la hausse des coûts de fonctionnement. On comptait 529 576 agents locaux en 1977 ; vingt-cinq ans plus tard, ils étaient 1 737 400 (68 % dans les communes, 13 % dans les départements, 8 % dans les groupements de communes et 1 % dans les régions). La fonction publique locale continue de grossir de 30 000 emplois par an. La hausse des frais de fonctionnement a été particulièrement rapide entre 1983 et 1989 : plus de 8,6 % par an. Parallèlement, les dépenses d’action sociale (qui reposent surtout sur les départements) ont progressé de 120 % de 1984 à 2001 (alors que le coût de la vie n’a augmenté que de 50 %)." "De manière intrinsèque, la décentralisation suscite les doubles emplois. Par exemple, l’action économique a été largement transférée aux régions en 1984, mais les départements et les grandes communes s’en mêlent aussi : chacun veut avoir son agence de développement économique ou d’aide aux entreprises. Les préfectures disposent aussi de bureaux d’accueil des entreprises ; dans certaines régions, les commissariats à l’industrialisation interviennent, ainsi que les chambres de commerce. Plus de soixante instances s’occupent de l’eau en Bretagne !" "Pour éviter que la décentralisation n’incite à la dépense, on peut imaginer deux systèmes : un premier, dans lequel les ressources des collectivités seraient décidées – et par là plafonnées – à l’échelon central, comme c’est en vigueur dans beaucoup de pays d’Europe, dont l’Angleterre et jusqu’à un certain point l’Allemagne ; un second, dans lequel les collectivités locales s’autofinanceraient presque intégralement, chaque citoyen sachant donc ce que lui coûtent les investissements et les services locaux. Le système français, mixte, cumule les inconvénients des deux : une partie des dépenses locales est financée par l’État ou d’autres collectivités, sous la forme de dotations ou de subventions, mais les collectivités locales ont aussi, plus que partout ailleurs, le loisir d’augmenter leurs propres impôts. Ceux-ci, collectés par les agents de l’État, sont noyés dans la masse opaque des impôts de toutes les collectivités locales – assis sur les mêmes bases – et encore, beaucoup de contribuables peu éclairés ne les distinguent pas des impôts d’État, imputant au gouvernement la hausse continue des prélèvements locaux ! Un élu local a plutôt intérêt à dépenser : cela lui assure une reconnaissance politique supérieure à la pénalité que peut lui infliger une hausse des impôts noyée parmi d’autres prélèvements." -Roland Hureaux, professeur de droit public à l’Université Paris-II, in Jean-Bernard Auby & Roland Hureaux, « Le débat - La décentralisation : trop ou trop peu ? », Informations sociales, 2005/1 (n° 121), p. 17-23. DOI : 10.3917/inso.121.0017. URL : https://www.cairn-int.info/revue-informations-sociales-2005-1-page-17.htm
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De la naturalité du Bien. Essai de méta-éthique
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
1): Il ne faut pas confondre le relativisme moral avec le doute ou l'incertitude. Un relativiste moral peut parfaitement être fermement motivé à défendre ses valeurs ; le point est qu'il juge qu'elles sont irrationnelles / non susceptibles d'être prouvées vraies ou fausses. 2): certains oui. D'autres semblent au contraire d'autant plus mous et indécis qu'ils pensent au fond d'eux-mêmes que leurs croyances morales sont irrationnelles. 3): ça dépend de ce qu'on appelle "ne pas agir." Ne pas bouger parce qu'on dort est effectivement ne pas agir. Par contre, à partir du moment où je suis éveillé, ne pas bouger parce que je suis bien au fond de mon lit est déjà une forme de choix, d'acte psychique, même s'il n'y a aucun mouvement physique observable pour identifier que je fais un choix. 4): Ce n'est pas synonyme, ce n'est qu'une partie du chemin. Je peux favoriser le bonheur de quelqu'un en lui créant un motif de joie, ou en supprimant une cause de souffrance pour lui. Après, toute suppression de souffrance n'est pas forcément souhaitable du point de vue moral. Il y a des souffrances bénéfiques, comme celles du sportif qui veut devenir plus excellent, ou celle du criminel justement puni. Lutter contre toute souffrance de façon indiscriminée n'est pas moral, contrairement à ce que pensent de plus en plus de personnes de nos jours. Idem avec la violence ; il y a des formes de violence légitimes. -
De la naturalité du Bien. Essai de méta-éthique
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
J'attends toujours les retours de @Mégille, @Extremo et les autres ! -
Quiz : êtes-vous un populiste ?
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Rincevent dans La Taverne
J'ai à peu près le même résultat que @fryer / @BirdyNamNam et @poincaré: à demi-populiste de centre-droit. C'est un peu naze comme test néanmoins. -
Nouvelles du Saint-Siège
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Tramp dans Europe et international
Ce n'est pas de la théologie mais la légitimité de la peine de mort et de la guerre juste sont quand même passés à la trappe. La plupart des catholiques de droite que je croise sur discord se réclament du sédévacantisme et expliquent que l'Église est devenue une grosse ONG humanitaire pro-immigrés... -
Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
Le style. Toujours au 19ème siècle il y a L'Ancien Régime et la Révolution de Tocqueville, toujours édité. Étonnamment c'est une période que je n'ai pas beaucoup étudié, mais Jean-Clément Martin est souvent cité parmi les spécialistes du sujet. Après il y a plein de sous-problèmes autour de la RF et donc autant de travaux relatifs. -
Éthique et tac
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Lancelot dans Philosophie, éthique et histoire
Le philosophe marxiste Denis Collin publie un ouvrage attaquant le minimalisme éthique de Ruwen Ogien (abusivement présenté comme "LA" base morale du libéralisme): https://denis-collin.blogspot.com/2020/10/la-force-de-la-morale-comment-nous.html -
Nouvelle arrivante Auroria Blue
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Auroria Blue dans Forum des nouveaux
Bienvenue @Auroria Blue Mises et Ayn Rand sont les plus grands philosophes libéraux à mes yeux. N'hésite pas à jeter un œil ici si tu cherches d'autres lectures ! -
"l'islamogauchisme" à l'université
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Pegase dans Politique, droit et questions de société
Parles pour toi. Le fait est que nous ne sommes pas en monarchie. Si nous l'étions, les monarchistes expliqueraient que les circonstances difficiles doivent amener les braves Français à un attachement filial à la personne du Roi, etc. -
TIL - today I learnt...
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans La Taverne
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Rébellion_naxalite -
Images fun et leurs interminables commentaires
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Librekom dans La Taverne
Aron est un néo-kantien ( ), ce n'est pas destiné à rendre quelqu'un fun. Mais tout ce qu'il est écrit est intelligent, nuancé, parfois visionnaire ou de nature à faire sortir les gens de leurs positions irréalistes confortables. La vérité n'a pas forcément à être amusante ou spectaculaire. Son Paix et guerre entre les nations est très bien ; l'Introduction à la philosophie de l'Histoire est difficile à lire et depuis tu trouveras des livres d'épistémologie historique plus accessibles (le De la connaissance historique de Marrou ou les Douze leçons sur l'Histoire d'Antoine Prost), mais le geste philosophique de la thèse était audacieux pour l'époque et une bonne part de ce qu'il explique est juste indépassable. Ce n'est pas le maître de Julien Freund pour rien. Et effectivement Aron n'est pas libéral mais keynésien et favorable à un Etat-providence limité. Il était à la SFIO avant-guerre et au Colloque Lippmann, dont tous le monde sait qu'on y trouvait bien peu de véritables libéraux à part Hayek et Mises. Et il été membre d'un think tank gaulliste dans les années 1950. Beaucoup de gens racontent des bêtises sur le soi-disant anti-gaullisme d'Aron. -
Écologie, développement Duracell & topinambours
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de ModernGuy dans Politique, droit et questions de société
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La théorie de l'aliénation
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Pegase dans Politique, droit et questions de société
Je ne suis pas d'accord. Si je vois pour la première fois un produit ou une gamme de produits que je n'ai jamais vu et que je me met à le désirer, la publicité ne stimule pas un désir d'achat préexistant / refoulé / mis en attente. -
Parti Libéral (ex-Parti Libertarien)
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Alchimi dans Politique, droit et questions de société
Le Parti libéral a gentiment partagé ma dernière traduction: https://www.partiliberal.fr/single-post/le-capitalisme-écologique-est-il-possible -
La théorie de l'aliénation
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Pegase dans Politique, droit et questions de société
L'article ne démontre rien du tout, il enregistre une corrélation: "les résultats sont incontestables?: depuis 1991, le marché des cigarettes a enregistré une diminution en volume d’environ 43?%, passant de 97,1 à environ 54 milliards de cigarettes." Il est plausible de penser que l'interdiction a une effet sur la baisse de la consommation, mais peut-être que c'est l'effet d'un autre facteur, ou que plusieurs facteurs sont intervenus et que l'interdiction n'a eu qu'un effet marginal. Qui sait ? Que la publicité augmente les ventes par circulation de l'information semble sensé, comme le dit @Calembredaine, bien que je n'ai jamais vu de preuves scientifiques. Mais ce que dénonces une abondante littérature anticapitaliste (et pas uniquement à gauche), c'est que la société dite de consommation fabriquerait de faux désirs via la publicité. Or je n'ai jamais pu trouver de littérature scientifique pouvant corroborer la soi-disant aliénation du public envers des biens qu'il n'aurait pas voulu acheter s'il l'avait découvert par lui-même et sans la pub. Les publicités peuvent être méprisés comme nuisance esthétique dans l'espace public (et privé), mais rien de prouve qu'elles "contrôlent" le comportement des consommateurs. -
Besoin de combler la solitude
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Stiletto dans Forum des nouveaux
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Besoin de combler la solitude
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Stiletto dans Forum des nouveaux
L'horreur, limite le fascisme Allez, bienvenue -
Attentat de Conflans-Sainte-Honorine
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Freezbee dans Actualités
J'étais manifestement trop optimiste. J'ai découverts pas mal de choses depuis.- 1 000 réponses
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