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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
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Ontologie : Qu'est-ce que l'être ?
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Sekonda dans Philosophie, éthique et histoire
Erreur ! Car ça présuppose, contrairement à toute expérience, qu'il pourrait ne rien y avoir: https://hydre-les-cahiers.blogspot.com/2017/08/lidee-de-neant-analyse-bergsonienne.html -
L'épistémologie
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Kwys2poulet dans Philosophie, éthique et histoire
Dans les réponses qu'on t'a fait je discerne une ambiguïté entre épistémologie au sens de théorie de la connaissance, et épistémologie au sens de réflexion sur la science (ou les principes fondamentaux et le type de connaissance qu'apporte une science en particulier). Je te conseille ça: -Paul Henri Dietrich, baron d'Holbach, Système de la nature ou des lois du monde physique et du monde moral, 1770.-Ernest Nagel, "Determinism In History", Philosophy and Phenomenological Research, Vol. 20, No. 3 (Mar., 1960), pp. 291-317.-Karl Popper, Des sources de la connaissance et de l'ignorance, Paris, Éditions Payot & Rivages, 1998 (1985 pour la première édition française, 1963 pour la première édition britannique), 157 pages.-Ayn Rand, Introduction à l'épistémologie objectiviste, 1979 .-Didier Moulinier, La Raison et le Réel ou le problème de la connaissance, 3 mars 2009: http://academienouvelle.forumactif.org/t4542-didier-moulinier-la-raison-et-le-reel-ou-le-probleme-de-la-connaissance-site-de-l-auteur?highlight=Didier+Moulinier -Joseph Ndzomo-Molé, "Philosophie et histoire : Dialectique de l’universel et du particulier", Revue Sens public, 9 février 2015: http://sens-public.org/article1131.html -Maverick, "De l’inutilité de débattre des conséquences avant de détruire les principes", 13 avril 2018: https://vu-dailleurs.com/2018/04/13/de-linutilite-de-debattre-des-consequences-avant-de-detruire-les-principes/ -Véronique Delille, "Découvrir les présupposés", 27 juin 2019: https://www.pseudo-sciences.org/Decouvrir-les-presupposes -Christophe Petit, « La philosophie des sciences humaines de Roy Bhaskar », Revue du MAUSS permanente, 2 octobre 2019 [en ligne].http://www.journaldumauss.net/./?La-philosophie-des-sciences-humaines-de-Roy-Bhaskar -
a e s t h e t i c s
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Lancelot dans Philosophie, éthique et histoire
Y a pas mal de réponses dans les liens / sources que j'ai posté hein L'une des raisons qui exclut l'esthétique des sciences est que l'esthétique, comme l'éthique, peut avoir une dimension normative ("l'art devrait viser ceci" ; "Ceci est beau et non cela", etc.). -
a e s t h e t i c s
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Lancelot dans Philosophie, éthique et histoire
1): C'est toujours mieux que les fils d'une page qui n'intéressent personne et agonisent dans les bas-fonds du forum hein ^^ 2): En méta-esthétique (de quelle nature sont les jugements esthétiques ? Y-a-t'il une objectivité du Beau) je n'ai pas vraiment d'avis tranché, mais Pouivet pose excellement les termes du débat: https://hydre-les-cahiers.blogspot.com/2017/06/subjectivisme-esthetique-versus.html#! Pour moi une réalité est artistique dès lors que la finalité exclusive ou première qui a présidé a sa production est d'être un support de contemplation. Par conséquent un ballet peut être de l'art, mais ce n'est pas une œuvre d'art puisque ce n'est pas un objet. Inversement, la production industrielle en série de fourchettes n'est pas une activité artistique. Voilà pour l'être de l'art ; et pour son devoir-être, je soutiendrais que l'activité artistique a pour vocation de créer de la beauté. En ce sens l'art possède un but moral / est soumis à la morale, comme toute activité humaine -même s'il n'a pas nécessairement à avoir un rôle pédagogique ou édifiant en délivrant un contenu moral. En esthétique normative visant spécifiquement la peinture, je suis proche des thèses de l'ARC: Fred Ross, The Philosophy of ARC - Why Realism ?: https://www.artrenewal.org/Article/Title/the-philosophy-of-arc Quelques références intéressantes: -Victor Cousin, "Du beau et de l’art", Revue des Deux Mondes, période initiale, tome 11, 1845 (p. 773-811). -Ayn Rand, « The Goal of my Writings », The Objectivist Newsletter, 1963, reproduit in The Romantic Manifesto. -Simone Manon, "La finalité de l'art. Bergson", 17 mars 2009: https://www.philolog.fr/la-finalite-de-lart-bergson/ -Esther Rogan, « Rationalité tragique et politique aristotélicienne : Les conflictualités civiles (stáseis) chez Aristote, moment d'élaboration d'une rationalité tragique », in Rationalité tragique, S. Alexandre et O. Renaut (ed.), Zetesis - Actes des colloques de l'association [En ligne], n°1, 2010, URL: http://www.zetesis.fr/actes/spip.php?article13. -Albert Mendiri, "Qu'est-ce qu'une œuvre d'art ?", 26/01/2013: http://cafenetphilosophie.centerblog.net/570-503-qu-est-ce-qu-une-oeuvre-art -Albert Mendiri, "Les finalités de l'art", 11/09/2015: http://cafenetphilosophie.centerblog.net/1550-1428-les-finalites-de-art -Laconique, "Cinéma contemporain et jouissance esthétique", Le goût des lettres, 30 janvier 2020: http://www.legoutdeslettres.com/2020/01/cinema-contemporain-et-jouissance.html -Xix, Deux esthétiques révolutionnaires: https://hydre-les-cahiers.blogspot.com/2017/04/esthetique-revolutionnaire-et.html?q=esthétique -
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État stratège, torrents de pognon et collusion
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Politique, droit et questions de société
Même remarque que @Mister_Bretzel, @poney. A défaut, l'info peut être reprise sous l'angle "regardez où passe l'argent des caisses soi-disant vides et de vos impôts". -
État stratège, torrents de pognon et collusion
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Politique, droit et questions de société
Le bon côté des choses c'est que j'ai rebondi sur cette ânerie pour exposer publiquement le fait que le royaliste qui a partagé l'article ne comprenait pas ce qu'était le libéralisme. -
État stratège, torrents de pognon et collusion
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Politique, droit et questions de société
Autre idée de sujet pour la rentrée @Nathalie MP @h16: https://www.latribunedelart.com/le-grand-palais-en-roue-libre -
État stratège, torrents de pognon et collusion
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Politique, droit et questions de société
Quelqu'un ( @Nathalie MP maybe) peut-il m'expliquer comment est-il possible que l'Etat donne 600 millions d'euros à un organisme privé ? : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/entre-l-etat-et-les-régions-une-révolution-diversement-appréciée/ar-BB17toHm?ocid=msedgntp -
Dans le NAP l'agression enveloppe la notion d'initiation de la violence, et la violence comporte des formes non-physiques. Te traiter de sale pédophile peut donc être contraire au NAP. Quant au principe de non-nuisance, il est évident que ça inclut les injures.
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1): Si tu lis bien mes messages ci-dessus tu verras que c'est peut-être plus compliqué que ça. 2): Variante du biais du survivant là, non ?
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Je pense que tu as globalement raison au niveau de la légitimité du rôle de la puissance publique mais que, comme te le dis @Rincevent, raisonner en termes d'utilitarisme négatif ("le moins de souffrance physique possible pour tous le monde"), mène à des paradoxes dystopiques (la liquidation physique de toute la population ou le fait de la maintenir droguée en permanence pourrait satisfaire ton critère). Je pense donc que tu devrais te rallier à un positionnement pluraliste où le critère moral qui sert d'axiome à l'élaboration des politiques publiques n'est pas d'éviter le plus la souffrance (il y a de bonnes souffrances, des souffrances qui découlent de comportements justes -comme punir les criminels- ou acceptables -comme ne pas acheter des marchandises dont tu ne veux pas, même si ça peine le vendeur-, et même des souffrances désirées -BDSM, etc.), mais plutôt de permettre au plus de gens possibles de mener des vies bonnes (avec une dimension active -les individus sont engagés dans la recherche de leur propre bonheur- qui évite les paradoxes totalitaires à la Matrix) :
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Certes mais ça ne prouve pas que l'Etat-providence est bon, seulement qu'il est supporté. Les Italiens et les Allemands sous les régimes fascistes n'ont pas non plus fuis en masse leurs pays. Etaient-ce pourtant de bons régimes ?
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1): Pourtant, tous les parents ne sont pas violents et abusifs vis-à-vis de leur(s) enfant(s) -loin de là même ! Que la relation parentale puisse devenir un mal est donc un fait accidentel et pas une nécessité. Les libéraux n'ignorent pas que ce type de problèmes existe, et le droit à la vie et à la sécurité couvrent bien sûr les vies des enfants. Dans la mesure où le parent maltraitant est responsable du dommage causé, je ne vois pas de problème à ce que l'Etat lui impose de payer les frais de prise en charge de son enfant si on doit le placer pour sa protection en famille d'accueil, orphelinat, etc. Bref, il y a des remèdes libéraux à ce problème. Quelle serait l'alternative non libérale que tu voudrais mettre en place ? Arracher préventivement les enfants à leurs familles et les élever dans des institutions publiques pour prévenir les abus (comme s'ils ne pouvaient pas se produire avec d'autres adultes que les parents ?). Créer une brigade de surveillance qui entre dans chaque foyer pour vérifier que les enfants ont bien été nourris ? 2): C'est déjà bien plus sage, comme principe moral, que l'utilitarisme !
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(Je déconne, bienvenue @BinkAcerAmer J'ai un tout petit peu commencé à expliquer pourquoi l'utilitarisme ne tient pas debout dans ce billet).
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Les chinois, camaraderie et capitalisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Hayek's plosive dans Europe et international
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Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
J'ai pas eu de réponse sur le socialisme de John Stuart Mill @Mégille Je relance donc d'un John Rawls: "Les institutions d'une démocratie de propriétaires et de son système de marchés concurrentiels tentent de disperser la propriété de la richesse et du capital pour éviter qu'une petite partie de la société ne contrôle l'économie et, indirectement, la vie politique elle-même. Une démocratie de ce type y parvient, non pas en redistribuant une part du revenu à ceux qui en ont moins, et cela à la fin de chaque période, mais plutôt en garantissant une large dispersion de la propriété des atouts productifs et du capital humain constitué par l'éducation des capacités et des talents dès le début de chaque période, tout cela étant accompagné par l'égalité des libertés de base et par la juste égalité des chances. L'idée n'est pas simplement d'assister ceux qui sont perdants en raison d'accidents ou de malchance (bien qu'il faille le faire), mais, plutôt, de mettre tous les citoyens en position de gérer leurs propres affaires et de participer à la coopération sociale sur un pied de respect mutuel dans des conditions d'égalité. On peut voir là deux conceptions très différentes du but recherché par les institutions politiques à la longue. Dans l'Etat-Providence, le but est d'empêcher que quiconque tombe au-dessous d'un niveau de vie décent et de fournir à tous certaines protections contre les accidents et de la malchance comme, par exemple, les allocations de chômage et les soins médicaux. C'est à cela que sert la redistribution du revenu quand, à la fin de chaque période, ceux qui ont besoin d'assistance ont pu être identifiés. Un tel système peut comporter des inégalités de richesse importantes et transmissibles par héritage, qui sont incompatibles avec la juste valeur des libertés politiques, ainsi que de sérieuses disparités de revenus qui violent le principe de différence. Même si un effort est fait pour garantir une juste égalité des chances, il reste soit insuffisant soit inefficace, étant donné les disparités de richesse et l'influence politique que celles-ci exercent. Au contraire, dans une démocratie de propriétaires, le but est de réaliser une société qui soit un système équitable de coopération dans le temps entre des citoyens considérés comme des personnes libres et égales. Ainsi les institutions doivent, dès le début, remettre entre les mains des citoyens dans leur ensemble, et pas seulement d'une minorité, les moyens de production afin qu'ils puissent pleinement coopérer à la vie de la société. L'accent est mis sur la dispersion régulière dans le temps de la propriété du capital et des ressources grâce aux lois sur l'héritage et les donations, sur la juste égalité des chances que permettent les mesures en faveur de l'éducation et de la formation, ainsi que sur les institutions qui protègent la juste valeur des libertés politiques. Pour apprécier la pleine valeur du principe de différence, il faudrait se placer dans le contexte de la démocratie de propriétaires (ou d'un régime socialiste libéral) et non dans celui de l'Etat-Providence." -John Rawls, Théorie de la justice, Points, 2009 (1971 pour la première édition américaine), 666 pages, pp.13-14. -
Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
J'y ai re-réfléchis, et, bien que ce soit tout à fait contraire à ma manière habituelle de penser, ça me semble finalement assez sage. Mais du coup, rien ne dit à l'avance que, face à un conflit particulier, la meilleure solution soit de laisser les gens libres. Si on admet une doctrine politique pluraliste s'agissant des biens à préserver, la liberté (individuelle / négative) n'est qu'une composante parmi d'autre, et la position libérale est tout aussi partiale que n'importe quelle autre absolutisation d'une composante du bien public (l'ordre, le bien-être, etc.). -
Ontologie, épistémologie, esthétique
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Bon, ça fait des jours que je me bagarre sur discord avec un vil relativiste moral de type anarcho-communiste qui refuse d'admettre l'existence d'un droit naturel impliquant l'abrogation de la Sécu. Du coup j'ai réussi à remonter jusqu'à la racine de notre divergence: il pense que la nature humaine n'existe pas. Ou au minimum qu'elle est inconnaissable. Voici ses derniers messages: "Supposons que j'ai grandi toute ma vie avec des tables rouges. Que je crois très fort que, donc, c'est dans l'essence des tables d'être rouge. Je croise alors un objet qui ressemble à une table en tout point, mais au lieu d'être rouge, elle est verte. A minima, deux possibilités s'offrent à moi : - réviser ma croyance, retirer "être rouge" de l'essence des tables, et considérer que j'ai devant moi une table verte. - considérer que l'objet en face de moi c'est pas une table (puisque les tables sont rouges), mais autre chose : une vable, par exemple. C'est comme une table, mais en vert. Ces deux propositions ont des conséquences importantes, puisque dans le premier cas, alors mon objet vert a la même essence que mes tables rouges, dans le deuxième cas, mon objet est d'une essence complètement différente. Y a-t'il un moyen de distinguer laquelle de ces propositions est juste et laquelle est fausse ? Je réponds moi-même à ma question rhétorique : s'il existe des moyens d'établir des constructions théoriques qui vont nous permettre de répondre à cette épineuse question, il n'existe aucun moyen d'observer directement l'essence d'une table rouge pour savoir si elle est la même que l'essence d'une table verte ou non. C'est de l'ordre de l'interprétation, de la croyance. [...] Si je reviens à la question qui nous occupait au départ, à savoir pourquoi je considère que la "nature humaine" est inobservable : - d'abord, il est impossible d'établir fermement par observation qu'il y ait une "essence" à l'humanité ou pas (tout comme il est impossible de répondre à cette question pour les tables rouges). On peut y croire, ou ne pas y croire, mais l'existence de cette essence n'est ni concrète, ni observable. - ensuite, même si on pouvait déterminer avec certitude que l'humanité avait une "essence", le fait est qu'on ne pourrait pas déterminer par l'observation ce qui compose cette essence (puisqu'on ne peut pas observer les humains du futur). On peut établir par l'observation ce qui n'est PAS dans l'essence de l'homme. Par exemple, il n'est pas dans l'essence de l'homme d'avoir nécessairement des branchies (puisqu'on a pas mal de specimens qui n'en ont pas). Mais on ne peut pas établir que l'homme est dépourvu PAR ESSENCE de branchies, est PAR ESSENCE un bipède, ni même PAR ESSENCE un vertébré." Que lui répondriez-vous ? @Mégille @Lancelot @Rincevent @poincaré -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Récemment deux personnes différentes (une de droite et une de gauche) m'ont sorti que le développement de l'Etat depuis la révolution industrielle était la faute du capitalisme, si inhumain que seule la construction d'un Etat-providence pouvait rendre la vie humaine supportable... Je ne sais pas s'ils ont lu Polanyi, c'est un peu sa thèse. -
Les articles que vous voulez faire buzzer
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Très bon billet @Dardanus Voici mon dernier: https://oratio-obscura.blogspot.com/2020/07/lordre-liberal-devant-le-defi-migratoire.html -
Les Républicains
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de PABerryer dans Politique, droit et questions de société
Tu peux aussi être convaincu puis le mixer de façon illogique avec autre chose, et c'est à ce moment-là que tu deviens: (Lequel va bientôt faire un débat avec Rougeyron paraît-il). -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Le bougre s'y connaît en matière d'ignorance des faits. -
Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
Merci @F. mas Que penses-tu de l'idée de Kekes suivant laquelle: "These conditions [du meilleur régime], in alphabetical order, are: civility (reciprocal good will among citizens), equality (in the legal and political status of mature and responsible citizens), freedom (from interference and to live according to one's conception of a good life), healthy environment (the absence of pollution), justice (criminal and distributive), order (maintained through the relu of law), peace (domestic and international), prosperity (hight enough living standard to provide citizens with the means to live according to their conceptions of a good life), rights (guaranteed by a written Bill of Rights, precedent, or unwritten tradition), security (from physical violence and social coercion), toleration (non-interference with unpopular ways of life and conduct), and welfare (a decent level of education, employment, health care, housing, and nutrition). [...] It is desirable to have each to as high a degree as possible, but it is most unlikely that any of them could obtain fully." (p.22) "An essential feature shared by all opponents of conservatism, therefore, is the aim of resolving conflicts always in favor of some small number of specific conditions of good lives at the expense of others. An essential feature of conservatism is the rejection of this aim. The conservative aim is to identify, maintain, and protect the system formed of all the political conditions of good lives. This aim requires resolving conflicts concerning these conditions and attributing overriding status to some of them. But the great difference between conservatives and their opponents is that conservatives believe that it cannot specified in advance which condition should be overriding and that any condition can be only temporarily overriding, whereas their opponents believe the contrary." (pp.23-24) -John Kekes, A Case for Conservatism, Ithaca and London, Cornell University Press, 2001 (1998 pour la première édition), 239 pages. J'ai souvent remarqué en effet une tendance au sein des droites à soutenir que la même mesure / loi / institution / régime pouvait être ou ne pas être bonne "en fonction des circonstances" -ce que je trouve effectivement mystérieux. N'est-ce-pas un asile pour l'ignorance ou une contradiction flagrante ? Comment peut-on dire que: "Conservatives, therefore, will not think that it is always unjustified to place [...] peace over the freedom to advocate the violent overthrow of the governement, or civility over the toleration of sado-masochistic pornography." (p.24) ? -
Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
Outre l'ouvrage de Meyer je recommande vivement celui de John Kekes, très pédagogique @PABerryer @F. mas @Rincevent. Je vois beaucoup mieux à quel genre de conservatisme je peux adhérer ou non:
