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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
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Soutenir une bonne cause pour de mauvaises raisons (ou parce qu'on ne comprend pas ce qu'on fait) n'est pas ragoûtant. Sinon, le Koenig me semble revenir dans le bon sens (l'article critique assez finement la politique gouvernementale): « Le mythe de la fin des idéologies, de la fin de l’Histoire est une erreur profonde : le succès de la gauche radicale comme de la droite souverainiste à travers le monde tient à leur cohérence intellectuelle. Quand au pragmatisme revendiqué jusqu’à plus soif, il caractérise une méthode, pas une finalité (Staline était éminemment pragmatique). On a toujours besoin de philosophie politique. » -Gaspard Koenig, « Macron vu par un (vrai) libéral », Le Point, 17 mai 2018, p.37-38.
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Conservateurs et libertariens: un cousinage malaisé
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Les libéraux ne font pas l'éloge du despotisme éclairé. -
Les articles que vous voulez faire buzzer
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
J'ai beaucoup aimé celui-ci: https://www.contrepoints.org/2018/07/27/321271-les-villes-sont-indispensables-a-lepanouissement-humain -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Macron a visiblement toujours ce goût malsain pour la confusion du militaire et du constabulaire: http://www.slate.fr/story/165173/affaire-benalla-incident-1er-mai-aurait-eclate-medias-pieges-consequences-ministere-interieur-gspr -
Filmer sous les jupes des filles va devenir un délit
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Adrian dans Actualités
Outrage aux bonnes mœurs avec préméditation: on est clairement sur du délictueux... -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Le point de vue de "Descartes" sur l'affaire: http://descartes.over-blog.fr/2018/07/benalla-est-grand-mais-les-prophetes-ne-l-ont-pas-vu-venir.html Je vais d'ailleurs offrir ce large extrait à notre réflexion collective: -
La prison : fondements, fins & moyens
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Anton_K dans Philosophie, éthique et histoire
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Comment atteindre les ados et autres jeunes ?
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans Action !
Ah bon ? Je n'ai rien contre cette chaîne (à part que le présentateur est probablement un socdem), si ce n'est que ça reste relativement en surface au niveau du contenu. Tu en apprends autant, je pense, en lisant le résumé Wikipédia de l’œuvre ou de l'auteur traité. Mais je suis d'accord, un format vidéo "court" qui traiterait des "classiques" de la pensée politique sous un angle libéral trouverait sans doute son public, et pourrait faire de nouveaux convertis. Je n'ai pas les compétences techniques pour le faire mais ce serait intéressant. -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Et même là on ne serait pas au niveau du Watergate. Il faut garder le sens de la mesure. -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Oui. Enfin, non, j'ai vu passer le même genre de message sur Liborg récemment. Je doute du libéralisme bon goût de certains -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Je ne sais pas pour Youtube mais au niveau des blogs c'est totalement faux. -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
C'est surtout une contradiction dans les termes. Un peu comme de bombarder un pays en guerre civile pour sauver des vies. Oh wait. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Si le socialisme donne l'impression d'échouer, c'est la faute de l'encerclement impérialiste. #Staline-1930. https://www.francetvinfo.fr/monde/venezuela/venezuela-une-inflation-de-1-000-000-d-ici-fin-2018-et-une-contraction-du-pib-de-18-selon-le-fmi_2863953.html -
École & éducation : Le temps des secrets
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
L'éducation est à peu près le seul domaine où le discours des "conservateurs" de gauche vise juste: "Les gauchistes, eux, en remettent : le vieux monde, ce n’est pas seulement l’ethnie, il faut ratisser bien plus large, il est partout où se révèlent l’ombre de la tradition, de l’institution ou de la norme, qui riment avec l’autorité, avec l’asymétrie – donc, concluent ces Tartuffes de la pensée, avec la domination. Au final, on aboutit ainsi à cette monumentale sottise naturaliste : moins il y a d’institution, de normativité, de Loi, d’ancrage culturel-symbolique, et plus les sujets sont libres, émancipés." -Gilles Labelle, dialogue avec Dalie Giroux, 31 janvier 2010. Confusion somme toute classique entre licence et liberté. -
École & éducation : Le temps des secrets
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Faut lire les liens qui accompagnent mes messages, aussi. Et je n'ai pas prétendu avoir une documentation exhaustive. -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Possible, mais ça ne doit pas être une condition suffisante. Ou alors je suis mal informé sur la pensée libérale chinoise du 20ème siècle à nos jours -
École & éducation : Le temps des secrets
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Je ne peux pas résister à une citation de plus du bouquin de Freinet: "Chaque fois que l’élève a fait de son mieux, il mériterait la note maximum, quel que soit le résultat." L'efficacité c'est fascisme apparemment. Pas étonnant que ce soit les mêmes gauchistes qui vilipendent le "productivisme" et le souci de rentabilité économique. Comme me disait un type de gauche, les services publics n'ont pas à être rentables. Quelle horreur. Edit: @poney: je ne sais, certains lui en veulent visiblement, par. ex. Michel Rendu: "Le Bourdieu qui est visé ici est le sociologue de droit bourdivin qui, s’appuyant sur ses analyses de l’héritage socio-culturel, de la distinction sociale et de la reproduction des élites, assigna comme mission à l’école de remettre à zéro en permanence les compteurs de la différenciation sociale. La pensée de P. Bourdieu, bien qu’elle se contente le plus souvent d’écraser les mouches du simple constat empirique avec le marteau pilon d’un attirail conceptuel approximatif et superfétatoire, a exercé un pouvoir de séduction voire d’enrégimentement sur les petits-maîtres qui y trouvaient ce qu’ils cherchaient : un corps de doctrine susceptible de semer la terreur dans les esprits et d’imposer le silence aux contradicteurs. Les sectateurs de Bourdieu réussirent en somme là où les maoïstes de 1968 avaient échoué." (cf: http://www.sauv.net/muglioni.htm#1 ). -
École & éducation : Le temps des secrets
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
@Lancelot: Le gauchisme pédagogique n'est pas une dystopie, c'est une réalité en devenir. Il y a une longue liste d’idéologues* qui l'ont conçus de manière "pure" et ensuite ces principes pernicieux sont repris à moitié, insidieusement, sous des formes "adoucies", subtiles. ( @poney: on peut d'ailleurs s'interroger sur le rôle exact de Bourdieu, j'ai lu des choses contradictoires pour ma part). *exemples: "Nous sommes en effet partisan d’un contrôle, mais pas d’un contrôle jaloux et soupçonneux, en vue d’abord d’un classement plus ou moins arbitraire. Ce contrôle-là n’est recherché que par les forts en thème, les premiers de la classe qui tirent orgueil de leurs succès, tandis que les moyens et les faibles sont de plus en plus dominés par cette tyrannie de la note qui les rejette dans un dangereux sentiment d’infériorité." -Célestin Freinet, Pour une école du peuple, 1969. "Nous devons d'abord débarrasser le champ du discours de préjugés concernant l'éducation et, par conséquent, rayer de la carte des notions telles qu'examens, diplômes, divisions entre les enfants, division entre écoles primaires et secondaires, ségrégation effectuée en fonction de l'âge et du sexe, durée des études déterminées par des examens, thèses ou compositions qui sont des rites crétins de passage amenant le candidat de limbes absurdes à d'autres limbes auxquels il est censé croire, etc." (David Cooper, Mort de la famille, Éditions du Seuil, 1972 (1971 pour la première édition anglaise), 156 pages, p.66) "Il faut renverser la logique du système explicateur. L’explication n’est pas nécessaire pour remédier à une incapacité à comprendre. C’est au contraire cette incapacité qui est la fiction structurante de la conception explicatrice du monde. C’est l’explicateur qui a besoin de l’incapable et non l’inverse, c’est lui qui constitue l’incapable comme tel. Expliquer quelque chose à quelqu’un, c’est d’abord lui démontrer qu’il ne peut pas le comprendre par lui-même. Avant d’être l’acte du pédagogue, l’explication est le mythe de la pédagogie, la parabole d’un monde divisé en esprits savants et esprits ignorants, esprits mûrs et immatures, capables et incapables, intelligents et bêtes. Le tour propre à l’explicateur consiste en ce double geste inaugural. D’une part, il décrète le commencement absolu : c’est maintenant seulement que va commencer l’acte d’apprendre. D’autre part, sur toutes les choses à apprendre, il jette ce voile de l’ignorance qu’il se charge lui-même de lever. Jusqu’à lui, le petit homme a tâtonné à l’aveuglette, à la devinette. Il va apprendre maintenant. Il entendait des mots et les répétait. Il s’agit de lire maintenant et il n’entendra pas les mots s’il n’entend les syllabes, les syllabes s’il n’entend les lettres que ni le livre ni ses parents ne sauraient lui faire entendre mais seulement la parole du maître. Le mythe pédagogique, disions-nous, divise le monde en deux. [...] L’enfant qui ânonne sous la menace des coups obéit à la férule, et voilà tout : il appliquera son intelligence à autre chose. Mais le petit expliqué, lui, investira son intelligence dans ce travail du deuil : comprendre, c’est-à-dire comprendre qu’il ne comprend pas si on ne lui explique pas. Ce n’est plus à la férule qu’il se soumet, c’est à la hiérarchie du monde des intelligences." (p.5-6) "Le problème n’est pas de faire des savants. Il est de relever ceux qui se croient inférieurs en intelligence, de les sortir du marais où ils croupissent : non pas celui de l’ignorance, mais celui du mépris de soi, du mépris en soi de la créature raisonnable." (p.64) -Jacques Rancière, Le maître ignorant - cinq leçons sur l’émancipation intellectuelle, 1987. -
École & éducation : Le temps des secrets
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Je vois que ça parle de pédagogie libertaire (ce bel oxymore), je vous invite vivement à lire cette excellente recension par Bernard Appy: http://bernardappy.blogspot.com/2016/04/livre-le-maitre-camarade-et-la.html Le spontanéisme éducatif, c'est comme la planification économique: ça ne marchait pas il y a 100 ans, et la réalité continue de très mal de comporter (vilaine, vilaine nature humaine). On notera au passage que l'ancêtre idéologique de cette engeance est Rousseau (oui, le même qui parlait explicitement de changer la nature humaine par des moyens politiques), qui aura décidément eu faux partout. -
Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Nigel dans Politique, droit et questions de société
Le seul bon côté d'un scandale estival qui m'ennuie prodigieusement. -
institution judiciaire et libéralisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Zagor dans Philosophie, éthique et histoire
Raté. Le Traité du gouvernement civil c'est 1690 (traduit en français vers 1700/1705), le premier livre politique de Montesquieu c'est 1721 (Lettres persanes). Et ton argument n'en est de toute façon pas un vu que la vérité ou la fausseté de principes ne dépendent pas de la date de leur apparition. On peut se plaindre du non-libéralisme de Platon. Ne pas le faire est relativiste. -
institution judiciaire et libéralisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Zagor dans Philosophie, éthique et histoire
Le libéralisme de Montesquieu est franchement tiède, si tant est qu'il existe. Il ne revendique ni l'égalité des droits, ni un droit naturel opposable au droit positif (ce que lui reprochait Condorcet, par exemple). Il n'attaque pas non plus le système économique corporatif. Sa justification de la tolérance est la même que celle de Spinoza: elle renforce la puissance étatique, ce n'est pas un droit individuel. La séparation des pouvoirs vient de Locke, auquel je ne saurais dire s'il reprend le droit de résistance. Pour parachever le tableau, sa théorie de la république comme régime de la vertu a influencé directement Robespierre. -
institution judiciaire et libéralisme
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Zagor dans Philosophie, éthique et histoire
Kelsen est un positivisme juridique, paraît-il. De manière amusante, il se fait taper dessus à la fois par Leo Strauss (au nom du jusnaturalisme) et par Carl Schmitt (au nom du "décisionnisme"). -
Définir le principe de non-agression
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Ben, la France aussi (est un Etat unitaire), et la Nouvelle-Calédonie va peut-être faire sécession. La supériorité des Etats fédérés en matière de respect du droit de sécession se discute. Il faudrait faire des stats. -
Définir le principe de non-agression
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Le "bien que" est hors sujet car l'indépendance de l'Écosse ne remettrait pas le moins du monde en cause la souveraineté du UK (la puissance ou l'identité du Royaume-Uni, sans doute, mais c'est autre chose). Alors que l'appartenance à l'UE, oui. La souveraineté est la capacité à décider en dernière instance. Si l'Écosse devient indépendante, ce ne sera vraisemblablement pas parce qu'un tiers a obligé Londres à accepter. (On s'éloigne encore du sujet du thread par contre).
