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Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback
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Allemagne, Übermensch und Kartoffel
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Adrian dans Europe et international
On en a déjà parlé, on ne peut pas être libéral et keynésien à la fois. « L'Etat peut et doit assurer à tous, par les lois sociales, le minimum de ressources qui rend possible une vie décente, au niveau que tolère la richesse collective. […] Il est en droit de prélever sur les privilégiés une contribution aux dépenses publiques qui croît avec le niveau des revenus. Il peut et doit amortir les échecs ou les déclins relatifs des groupes, des individus, des régions, malheureux dans la course au progrès. » -Raymond Aron, Essai sur les libertés. « [Aron] défend un régime politique démocratique modéré associé à un système d’économie mixte. » -Kevin Brookes, « Quand la France était libérale », La Vie des idées, 16 septembre 2016. « En raison de ses hésitations, de ses contradictions, de ses sympathies keynésiennes (dans sa préface à L’Opium des intellectuels, il s’avouait « personnellement, keynésien avec quelques regrets du libéralisme »), de son scepticisme exacerbé à l’encontre de l’autorégulation par la responsabilité individuelle, de son mépris pour ce qu’il appelait, à tort, « l’économisme » et de sa confiance à peine voilée dans l’intervention de l’État-providence, son entrée au Panthéon des grands penseurs libéraux n’est pas évidente. » -Mathieu Laine, Trente ans après sa mort, quel libéral était vraiment Raymond Aron ?, http://www.atlantico.fr, 18 Octobre 2013. Il a aussi critiqué (gentiment) Paul Veynes pour son manque d'enthousiasme pour le keynésianisme. Mon interprétation personnelle est que Aron a considéré à partir de 1945 que le communisme -ou une guerre civile avec les communistes- ne pourrait être évité qu'en défendant une démocratie constitutionnelle, mais avec des politiques économiques de Welfare-State. Ce qui revient à soutenir que pour éviter beaucoup de collectivisme, il faut en accepter un peu. Je pensais qu'il avait tort là dessus, comme quoi personne n'est parfait. -
L'idéologie anti-écrans
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Lancelot dans Science et technologie
Je pense aussi. C'est la scientificité des recommandations que tu contestes @Lancelot ? -
Allemagne, Übermensch und Kartoffel
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Adrian dans Europe et international
La préface de son anthologie de 1986 (Les Libéraux) sonnait bien libéral -a fortiori des auteurs qui y sont présentés méliorativement. Après, c'était il y a longtemps, en effet. Dans une moindre mesure, Alain Laurent aussi s'est droitisé dernièrement. -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Celui-là aussi vaut le détour: https://www.vexilla-galliae.fr/actualites/divers/1104-le-liberalisme-antiphilosophie-destructrice-des-societes-humaines -
Allemagne, Übermensch und Kartoffel
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Adrian dans Europe et international
On a les intellectuels libéraux qu'on peut. C'est pas de ma faute s'ils versent tous (Nemo, Manent) dans des syncrétismes droitiers (sauf Koenig qui pose d'autres problèmes). -
Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Mathieu_D dans La Taverne
Ils se lassent pas décidément: https://lebloglaquestion.wordpress.com/2018/07/04/le-liberalisme-est-une-heresie/ -
Anthropologie libérale
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
Bon, stop le HS svp. Allez faire un autre fil pour discuter du communisme volontaire. Je reviens sur la prémisse anthropologique de Rawls (distinction radicale entre le moi et ses propriétés), ça s'inscrit dans les débats sur l' https://fr.wikipedia.org/wiki/Identité_personnelle ? Il y a eu des réponses à Rawls là-dessus ? Terestchenko cite le bouquin de Sandel mais vu que c'est aussi un antilibéral (communautarien), j'ai moyen envie de payer pour ça. -
L'insécurité culturelle
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
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Putsch et purge en Turquie
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Europe et international
My bad -_-. Que la modération déplace mon post. -
Anthropologie libérale
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
Je ne sais pas si tu réalises à quel point une telle proposition est complètement indéterminée. -
Tout à fait, la seule source que je connaisse est indirecte, le bouquin de Pirie reprend certaines analyses:
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Anthropologie libérale
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
ça sous-entend que les générations antérieures ont un devoir envers les générations futures. Or seul les êtres réels peuvent avoir des droits -les générations futures ne peuvent pas en avoir, leur existence étant conjecturale (ce soit dit aussi pour Hans Jonas et les théories du développement durable). Comme disait Rand, ne jamais confondre le potentiel et l'actuel. -
Encore une confirmation de la loi de Brandolini.
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Putsch et purge en Turquie
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Europe et international
Bon, vu que c'est le fil le plus récent sur la Tunisie, je poste ici (mais il faudra changer le titre du fil): http://afrique.lepoint.fr/actualites/tunisie-cette-bombe-qui-menace-les-conservatismes-13-08-2018-2243272_2365.php -
Anthropologie libérale
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
Notion qui n'est d'ailleurs pas d'une clarté flamboyante. -
Anthropologie libérale
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
C'est clair que la notion de dette présuppose celle de contrat qui présuppose le consentement. Pourtant moult écoles du collectivisme (comme le solidarisme de Léon Bourgeois, ou le Nationalisme intégral de Maurras, ou le positivisme de Comte, etc.), parlent volontiers d'une dette que l'individu contracte dès sa naissance, et même d'une "dette éternelle" chez certains. C'est un peu comme le contrat social (qui n'est pas un contrat), moins l'état de nature. -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
C'est ça qui m'inquiète. D'autant que le village comportait quelques "sculptures" d'un autre gars, "œuvres" en tôles de métal froissé, d'une laideur remarquable, et dont le caractère public pourrait tristement laisser à penser que le contribuable s'est encore fait dépouiller au profit de l'art officiel. -
Ces petites phrases qui vous ont fait plaisir…
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Non dans La Taverne
J'avoue que j'ai souri (dédicace @Mégille, déjà aux prises avec les opinions des philosophes, et @Ultimex qui s'y prépare): « [Dans les anthologies de la littérature fantastique] je dénonce l'omission coupable des maîtres insoupçonnés, des plus grands maîtres du genre: Parménide, Platon, Jean Scot Erigène, Albert le Grand, Spinoza, Leibniz, Kant, Francis Bradley. En effet, que sont les prodigues de Wells ou d'Edgar Allan Poe, -une fleur qui nous arrive de l'avenir, un mort soumis à l'hypnose- comparés à l'invention de Dieu, à la théorie laborieuse d'un être qui [...] se perpétue solitairement "hors du temps" ? Qu'est-ce que le bézoard devant l'harmonie préétablie, [...] que sont les nuits de Shéhérazade à côté d'un argument de Berkeley ? » -Jorge Luis Borges, Discussion. -
Anthropologie libérale
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
J'ai trouvé intéressant cet article de Terestchenko (cf: http://michel-terestchenko.blogspot.com/2014/11/le-merite-merite-t-il-detre-recompense.html ), car il montre que, si les idées fondamentales à l'origine du collectivisme sont certainement nombreuses, l'une qu'on rencontre fréquemment sous une forme vulgaire et que Rawls a le mérite d'exprimer clairement est que, contrairement à ce que la caricature qui est faite du libéralisme est censé soutenir, l'individu n'est pas un être isolé, indépendant, autonome (un "atome", etc.), mais le produit de son environnement et ce jusque dans ses facultés. Par conséquent ses facultés ne sont pas proprement siennes et ne peuvent légitimer un droit absolu à la propriété des fruits de son travail -l'individu doit au contraire "rendre son dû à la collectivité" (quel libéral n'a pas déjà entendu ça mille fois ?). Or cette thèse repose sur une prémisse anthropologique suivant laquelle on peut séparer l'individu des propriétés qui le constituent -anéantissant par suite la notion de mérite*. (On pourrait peut-être appeler cette thèse holisme ontologique** ; car de même que dans le holisme sociologique***, le tout -individu, société- est posé comme une transcendance vis-à-vis de la somme de ses parties). Il vaut mieux lire l'article entier mais je reproduis la partie décisive: *Du moins du mérite au sens où Locke l'entendait lorsqu'il fondait la propriété sur le travail, et le travail comme une puissance propre de l'individu: ** Ceci montre qu'il a bien des présupposés anthropologiques à l'oeuvre derrière la mentalité collectiviste ; et par contraste qu'il doit bien exister quelque chose comme une (ou des) anthropologie(s) libérale(s). ***On peut d'ailleurs penser que le holisme ontologique implique le holisme sociologique. Littéralement, c'est la société qui travaille à travers les individus qui la composent... -
Je raconte ma life 8, petits suisses & lapidations
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Cugieran dans La Taverne
Je passe mes vacances dans le Luberon. Dans un petit village, il y a une maison des vins qui semble faire office du tourisme. Je vois un recueil de poèmes (rédigé par un ancien étudiant en philosophie devenu communicant et à présent retraité) parmi les articles vendus, je me dis que ça pourrait être intéressant. J'ouvre une page au hasard et je tombe sur un poème intitulé: "Libéralisme assassin". Avec tous les poncifs du genre. Plus quelques autres (le libéralisme c'est la loi du plus fort, le libéralisme est responsable des passeurs et de la mort des immigrants en Méditerranée -wtf ?-, etc.). Évidemment, le communisme étant un naufrage esthétique, ce n'est même pas bien écrit. Je repose le livre. Même en vacances dans un trou perdu, le collectivisme ne te lâchera pas -
C'est l'occasion d'articuler la question avec la fiscalité des entreprises (et/ou des ménages), qui limite les capacités de formation et donc de reconversion. Et pour continuer de répondre @Wayto: les gens auraient moins de mal à se reconvertir si l'Etat les laissaient bosser. SMIC, professions réglementées, réglementation...
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Mes lectures du moment
Johnathan R. Razorback a répondu à un sujet de Bastiat dans Lectures et culture
J'ai commencé le traité de Reisman ; ça clash: “Largely thanks to von Mises, there have been other important recent or contemporary advocates of capitalism. F. A. Hayek and Milton Friedman are the two leading examples. But, in my judgment, neither they nor anyone else begins to compare to von Mises in logical consistency and intellectual breadth and depth in the defense of capitalism. Hayek, for example, finds “a comprehensive system of social insurance” to be consistent with capitalism. Friedman believes that fiat money is consistent with capitalism. Other, lesser defenders of capitalism have en more serious inconsistencies. The so-called supply-siders –Robert Mundell, Arthur Laffer, and Jude Wanniski- apparently want to achieve capitalism without facing the need to reduce government spending and eliminate the welfare state. Much worst, Rothbard, who was widely regarded as the intellectual leader of the younger generation of the Austrian school and of the Libertarian party as well, was a self-professed anarchist and believed that the United States was the aggressor against Soviet Russia in the so-called cold war.” -George Reisman, Capitalism – A treatise on economics, Ottawa, 1998 (1990 pour la première edition états-unienne), 1046 pages, p.5-6. -
+1, j'allais la faire (je suis passé devant un lavoir aujourd'hui et j'ai pensé à toutes ces peurs séculaires liées au progrès technique).
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C'est peut-être un peu dense N'hésite pas à leur enfoncer dans le crâne la théorie des échanges comparatifs de Ricardo. C'est tellement bien fait que même un noob en économie comme moi comprend. Résultat: même quand j'étais marxiste, je n'ai jamais versé dans le protectionnisme. (Tu peux aussi leur mettre du Marx hors contexte, quand il prône le libre-échange ou loue la mondialisation capitaliste d'avoir liquidé la féodalité ). Mises a passé énormément de temps à réfuter les arguments pro-socialisme donc tu peux piocher dedans. Faudrait aussi qu'on arrête d'associer libéralisme et équilibre général. Salin a écrit quelque part que la théorie de l'équilibre général était une théorie soviétique de la production...
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@frigo : femme qui rit...
