Aller au contenu

Johnathan R. Razorback

Yabon Nonosse
  • Compteur de contenus

    11 906
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    46

Tout ce qui a été posté par Johnathan R. Razorback

  1. Non, c'est toi qui confond: https://fr.wikipedia.org/wiki/Carré_noir_sur_fond_blanc Avec ça, plus tardif (1918): https://fr.wikipedia.org/wiki/Carré_blanc_sur_fond_blanc Je précise que je n'ai pas parlé d'une décadence de l'art en général. Uniquement de peinture. Je penche pour le fait que la peinture a été tué par la photographie. La photographie la surclassant en réalisme, la peinture s'est de plus en plus orienté vers l'abstraction et l'expression du "sentiment intérieur", au détriment de l'harmonie, de la symétrie, de l'imitation (idéalisée) de la nature, etc. J'avais aussi lu un texte objectiviste sur le lien entre art contemporain et destruction de la rationalité, sentiment de l'absurde. Il faudrait creuser cette piste.
  2. @Johnnieboy: La période bleu de Picasso est la seule regardable. Au-delà on entre dans le domaine des horreurs. En ce qui me concerne, la peinture est morte au 20ème siècle. J'ai longtemps pensé que le Carré noir sur fond blanc de Malevitch était un bon candidat comme acte de décès de cet art. Mais la persistance des œuvres de l'école préraphaélite britannique laisse un petit sursis jusqu'à la fin des années 30.
  3. 1): Il possède des frontières. La répartition à l'intérieur des terres entre terrains privés et terrains publics dépend du droit et de choix de politique intérieure. 2): Tu oublies un peu vite le commerce. Dans un pays libre, le propriétaire d'un terrain privé devrait pouvoir le vendre à un étranger. A la limite un peuple ou une fraction suffisamment importante de celui-ci pourrait acheter des terres quelque part, et obtenir/déclarer son indépendance politique à une période ultérieure. L’État d'Israël s'est en partie fondé comme ça, si j'ai bien compris.
  4. Hum, Orwell était lui-même socialiste tu sais. Sinon, le contrôle des prix, grande idée. Ce n'est pas comme si les jacobins avaient déjà essayé il y a longtemps... Comme disait un dignitaire maoïste, "il est trop tôt pour tirer le bilan de la Révolution française".
  5. Et ce n'est pas nouveau: "Le vice profond des bagnoles, c’est qu’elles sont comme les châteaux ou les villa sur la Côte : des biens de luxe inventés pour le plaisir exclusif d’une minorité de très riches et que rien, dans leur conception et leur nature, ne destinait au peuple. A la différence de l’aspirateur, de l’appareil de T.S.F. ou de la bicyclette, qui gardent toute leur valeur d’usage quand tout le monde en dispose, la bagnole, comme la villa sur la côte, n’a d’intérêt et d’avantages que dans la mesure où la masse n’en dispose pas. C’est que, par sa conception comme par sa destination originelle, la bagnole est un bien de luxe. Et le luxe, par essence, cela ne se démocratise pas : si tout le monde accède au luxe, plus personne n’en tire d’avantages ; au contraire : tout le monde roule, frustre et dépossède les autres et est roulé, frustré et dépossédé par eux. La chose est assez communément admise, s’agissant des villas sur la côte. Aucun démagogue n’a encore osé prétendre que démocratiser le droit aux vacances, c’était appliquer le principe : Une villa avec plage privée pour chaque famille française. Chacun comprend que si chacune des treize ou quatorze millions de familles devait disposer ne serait-ce que 10 m de côte, il faudrait 140 000 km de plages pour que tout le monde soit servi ! En attribuer à chacun sa portion, c’est découper les plages en bandes si petites — ou serrer les villas si près les unes contre les autres — que leur valeur d’usage en devient nulle et que disparaît leur avantage par rapport à un complexe hôtelier. Bref, la démocratisation de l’accès aux plages n’admet qu’une seule solution : la solution collectiviste. Et cette solution passe obligatoirement par la guerre au luxe que constituent les plages privées, privilèges qu’une petite minorité s’arroge aux dépens de tous. Or, ce qui est parfaitement évident pour les plages, pourquoi n’est-ce pas communément admis pour les transports ? Une bagnole, de même qu’une villa avec plage, n’occupe-t-elle un espace rare ? Ne spolie-t-elle pas les autres usagers de la chaussée (piétons, cycliste, usagers des trams ou bus) ? Ne perd-elle pas toute valeur d’usage quand tout le monde utilise la sienne ? Et pourtant les démagogues abondent, qui affirment que chaque famille a droit à au moins une bagnole et que c’est à l’ « Etat » qu’il appartient de faire en sorte que chacun puisse stationner à son aise, rouler à 150 km/h, sur les routes du week-end ou des vacances. La monstruosité de cette démagogie saute aux yeux et pourtant la gauche ne dédaigne pas d’y recourir. Pourquoi la bagnole est-elle traitée en vache sacrée ? Pourquoi, à la différence des autres biens « privatifs », n’est-elle pas reconnue comme un luxe antisocial ?" -André Gorz, L’idéologie sociale de la bagnole, 1973 (cf: http://carfree.free.fr/index.php/2008/02/02/lideologie-sociale-de-la-bagnole-1973/ ). "L’être humain est un être social, qui ne saurait survivre sans une socialisation croissante." -Ernest Mandel, Pourquoi je suis marxiste.
  6. En ce qui me concerne, j'ai eu un long dialogue philosophique avec une jeune demoiselle de 7 ans qui m'a dit que non, les petites filles n'ont pas de revendications territoriales pour avoir plus de place dans la cour, même si les footeux sont en effet des "vilains pas beaux" jaloux de leur territoire et hostiles à celles et ceux qui s'y aventurent. Ce à quoi les néo-féministes objecteront que mon interlocutrice avait certainement "intériorisée sa domination" spatiale mais que ses véritables intérêts de classe sont en fait distincts de la conscience qu'elle en a...
  7. On ne dirait pas. Le ton de l'article est au contraire sérieux, sur le ton "on vous révèle le dessus des cartes".
  8. ça reste rafraîchissant de lire un point de vue critique (surtout lorsque sur le site de Libé, qui visiblement ne s'est pas reconnu dans le texte...).
  9. J'aime bien les portraits comme ça. Par contre, on sent que le journaliste qui écrit ça est beaucoup trop emphatique. "A chaque crise menaçant le régime", lol quoi.
  10. Tous ces gens qui veulent planifier la vie d'autres gens...*Soupir*: C'est beau comme de la novlangue. Sur le thème de la citoyenneté festive et totalitaire, je ne saurais trop recommander aux amateurs de SF La Zone du Dehors d'Alain Damasio (si tu ne connais pas @Flashy, tu peux foncer ). Son texte sur l'écologie heureuse et obligatoire est pas mal d'ailleurs: http://www.liberation.fr/planete/2015/11/25/alain-damasio-la-seule-vraie-voie_1416076
  11. Les pacifistes ne sont pas de cet avis. N'étant moi-même pas pacifiste, je n'ai pas d'argument à l'esprit, sinon que des contre-exemples historiques doivent exister.
  12. Oui, toujours en ville. En région parisienne pour la très grande majorité de ma vie. Je vais en effet peu à la campagne.
  13. Autant pour moi, j'ignorais ces chiffres. Cela étant, ma remarque n'est malheureusement pas tout à fait absurde. Un territoire décroissant pour une population croissante... Comme dirait l'autre, forcément, ça va bien se terminer.
  14. Oui, je suis d'accord. Mon enthousiasme pour la citation de Smith t'a induit en erreur sur mes positions: "Tout libéral doit pourtant s'opposer à ce que, dans une répulsion compréhensible à l'égard de tout ce qui est prison et police et par une présomption exagéré, on proclame le droit de l'individu de s'insurger contre l'État. Résister par la force à l'autorité publique est le dernier moyen dont dispose la minorité pour mettre fin à l'oppression à laquelle la majorité la soumet. La minorité qui veut faire triompher ses idées doit tendre à devenir la majorité en usant du pouvoir de ses moyens intellectuels. L'État doit être organisé de telle sorte que l'individu puisse avoir le champ libre dans le cadre de ses lois. Le citoyen qui pense autrement que les représentants de l'appareil politique ne doit pas être gêné au point de n'avoir plus que le choix entre sa propre ruine ou la destruction de l'appareil politique." -Ludwig von Mises, Le Libéralisme (1927). Ce qui, soyons clair, ne nous aide guère sur le problème des modalités ("quand peut-on légitimement se révolter ?" ; "Qui est le sujet légitime de la révolte ?"). Locke lui-même n'a jamais réussi à trancher ce problème, ce qui lui faisait avoir une certaine tentation pour l'idée que la Loi est un absolu que le peuple s'est lui-même donné -il est donc "libre" (ce qui est la solution politique de Rousseau). Ce qui est à mon humble avis une erreur. J'en parlerais dans mon essai sur Créon et Antigone, si j'arrive à l'écrire un jour.
  15. Ma remarque sur le caractère religieux du terme sacré vaut évidemment aussi pour les droits hein. C'est bien suffisant qu'ils soient inaliénables (ou objectifs diraient les objectivistes. Ou naturels. Bref). Et la vie est citée comme un droit dans un partie du corpus libéral (Déclaration d'Indépendance Américaine). C'est surtout une évidence logique et ontologique: un être qui n'est pas vivant ne peut pas avoir de droits. Et, même si ça relève de questions morales complexes, la vie d'autrui n'est pas non plus un absolu. Il y a des exceptions.
  16. Ne serais-ce parce qu'à plus ou moins long terme, ils vont être à court de Palestiniens vis-à-vis desquels "se comporter comme des gros cons"... Bof. Le sacré est une notion religieuse, et ça parle à un nombre tendanciellement décroissant de gens. Et même dans le monothéisme, il y a des gens qu'il est acceptable de tuer. Ne pas confondre morale et religion. Le Parti communiste chinois n'illustre pas non plus un grand intérêt pour la vie humaine en soi...
  17. Ah ! Je ne suis qu'au début, voilà pourquoi. Du coup ça vaut le coup comme lecture ? Ses analyses des affects m'ont l'air un peu ...au jugé disons.
  18. Les deux n'étant pas contradictoires, comme je l'ai indiqué récemment lorsqu'on a parlé de Mises et de la portée du droit de résistance à l'oppression.
  19. Encore une fois, un juste milieu entre le style guidé et vieillot et le laisser-faire je-m'en-foutisme doit exister...
  20. Allons allons, ne généralisons pas... Un peu d'individualisme méthodologique et de responsabilité individuelle
  21. J'ai localisé un autre économiste libéral du premier 20 siècle, un certain Georges d'Avenel. Il avait un humour cynique qui n'est pas sans rappeler @h16
  22. Donc si tu vas aux obsèques d'un ami / membre de ta famille et que tu vois un invité qui se balade en tongs, tu te diras "la classe, fuck le conformisme social" ?
  23. Les courants favorables à la "libération sexuelle", à de rares exceptions près, sont nettement des courants de gauche. Depuis Léon Blum attaquant le mariage bourgeois (et on pourrait remonter à l'anarchisme du XIXème) jusqu'aux soixante-huitards (cf notamment Mort de la famille de David Cooper, le deulezo-foucaldisme, etc.), en passant par le freudo-marxisme (Reich, Marcuse, etc.), le féminisme marxiste (Les Lafargue, Alexandra Kollontaï, etc.), le surréalisme... A quoi penses-tu ?
  24. Les vêtements expriment des significations symboliques, par exemple le degré de respect qu'on accorde à une circonstance.
×
×
  • Créer...